Auteur : La petite naine

Titre : Depuis que tu es parti...

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi !

Genre : Angst, Romance sûrement slash par la suite !

Note très importante : Je voudrais juste laisser un petit mot pour ma grande sœur. Lui dire à quelle point je l'aime. Je veux qu'elle sache à quel point elle compte pour moi et que son existence m'est vitale ! Je voudrais qu'elle ne doute jamais de faite qu'elle est plus que tout pour moi. Merci de faire parti de ma vie.

Réponse aux reviews de Doutes :

Draconnia : Merci pour ta review. Je sais que je ne suis pas forcément très rapide dans les updates de mes fics. J'espère tout du moins que cela ne te découragera pas ! Bisous.

Misskinky : Un troisième One-Shot sur cette histoire n'est pas envisagé je suis désolée. J'espère que cette histoire te plaira. Merci.

Onarluca : Merci pour cette review. J'espère que cette histoire te plaira. Bisous.

Angel Boo :Merci pour ton soutient sans bornes. J'espère que tu as lu mon petit message rien que pour toi. Et que la fic te plaira. Je t'aime. Bisous.

Mifibou :Je suis désolée du temps que j'ai mis à posté cette fic que tu semblait attendre ! Pour le Harry/Severus... Qui sait un jour peut être. J'espère que tu aimeras cette fic. Merci ! Bisous.

Laura Kaede : Je sais que mon texte suivant n'est pas venu très rapidement. J''espère que tu aimeras cette histoire. Merci encore pour ta review. Bisous.

Yami Aku : Merci ta review me fait plaisir. J'espère que tu aimeras cette fic ! Bisous.

Depuis que tu es parti...

Chapitre 1

Un jet de lumière frappe une poitrine. Des yeux s'agrandissent sous le choc. Un corps se courbe avec grâce et bascule lentement en arrière, à travers un voile déchiré suspendu à une arcade et y disparaît. L'étoffe déchirée se soulève un bref instant, puis se remet en place. Un cri retentit.

-Sirius !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Harry se réveilla en sursaut. Encore une nuit hantée par les souvenirs de la mort de son parrain. Il revivait cette scène chaque nuit dans ses rêves ou plutôt dans ses cauchemars. Alors encore une fois et sans surprise, il entendit son oncle se lever, approcher rapidement de sa chambre puis s'arrêter devant sa porte. Après une minute, Vernon faisait demi-tour, et retournait se couché.

Le survivant savait très bien ce qui l'empêchait, nuit après nuit, d'entrer dans la chambre pour le réprimander d'avoir réveiller toute la maison avec son hurlement. La peur, les menaces que l'ordre lui avait fait avait été plus qu'efficaces. Il ignorait royalement Harry et ne lui imposait plus de tâches ménagères. L'attaque qu'avait subit son fils, un an plutôt, lui avait fait comprendre que ce monde qu'il haïssait tant ne devait pas être pris à la légère et les menaces de ceux qui en faisaient parti encore moins. Il faut dire aussi, que Maugrey n'était pas tout ce qu'il y a de plus rassurant.

Habituellement, le survivant en aurait rit mais il ne riait plus. Il ne s'énervait pas non plus. Il s'était calmé depuis sa crise dans le bureau de Dumbledore. Et quelle crise ! Il avait défiguré le bureau de son directeur. Toujours est-il que casser des objets et crier sur son protecteur l'avait vidé de toute sa colère. Il ne ressentait plus rien.

Il passait ses journées assis sur son lit, plongés dans ses remords. Au milieu de la pièce, sa malle était ouverte. La moitié de ce qu'elle contenait avait été jeté pelle-mêle comme-ci elle avait été fouillée. A côté de son lit reposait, en vrac, les lettres qu'il avait reçu. Beaucoup de lettre de différents membres de l'ordre apportant leurs condoléances. D'autres simplement de ses amis. Certaines n'étaient même pas décachetées. Il y avait aussi un pot d'encre, une plume et des parchemins vierges. Sur le bureau, une couche de poussière s'était déposée. Harry ne l'ayant pas utilisé depuis son retour chez les Dursleys. Il ne bougeait que pour le strict minimum. Des repas légers, une courte lettre au professeur Lupin pour rassurer l'ordre tous les trois jours et une lettre à Ron et Hermione une fois par semaine rien de plus.

Il aurait du avoir honte de leur mentir sur son état mais il ne voulait pas de leur pitié. Car c'est tout ce qu'il pouvait lui donner, rien d'autre à part peu être aussi un peu de compassion mais surtout pas de compréhension. Personne ne pouvait le comprendre. Personne ne pouvait deviner ce que c'était d'être à sa place.

Il ne supportait plus d'être si différent des autres. Il avait d'abord été le survivant. Les gens ne le considéraient jamais normalement juste par ce qu'il avait une cicatrice en plein milieu du front. Il était un héros sans n'avoir rien fait. Comme si un enfant de un an pouvait ôter ses pouvoirs au seigneur des ténèbres consciemment ? Tous ce qu'il y avait gagné, c'était de s'être retrouvé orphelin.

Et maintenant il y avait cette prophétie. Sauver le monde et devenir un meurtrier. Ou mourir et laisser le monde sorcier dans le chaos. Quel choix ! Pensa ironiquement Harry. Devenir encore plus célèbre et passer sa vie accabler par le poids de son geste ou mourir et rejoindre ses parents.

La deuxième solution lui semblait très tentante mais cela serait abandonner son monde et c'était contre ses principes. Stupides idéaux Gryffondoresque ! Se réprimanda-t-il. Oh ! Et puis pourquoi ne tuerait-il pas le Lord Noir ? De toute façon il était déjà un meurtrier.

Il avait, en quelque sorte, tué et c'est son parrain qui avait trouvé la mort. Tout avait commencé avec les cours d'occlumencie. Dès le début il aurait dû faire des efforts. Travailler dur pour empêcher la face de serpent de s'introduire dans son esprit après ce qu'il était arrivé à monsieur Weasley. Mais comme c'était Snape qui était chargé de lui enseigné, il n'avait fait que le strict minimum se fichant de sa propre sécurité et de celle de son entourage. Sa haine contre son professeur avait été plus forte que la peur provoquée par l'attaque sur le père de Ron. Et puis trop curieux, il avait violé les souvenirs de son professeur, sans hésitation. Il avait regretté plus tard bien sûr. Mais il était bien trop fier. Alors entre des excuses à Snape et stopper l'apprentissage de l'occlumencie, le choix avait vite été fait.

Ce soir là, celui où il avait rêvé que Sirius était retenu au ministère, Hermione avait tenté de le raisonner mais il n'avait pas écouté. Il avait foncé tête baissée dans le piège, croyant qu'il pourrait délivrer Sirius. Il avait trop confiance en lui. Comment aurait-il pu aider son parrain si ce dernier avait vraiment été détenu au ministère par des mangemorts ? Il aurait dû réfléchir et prévenir son professeur de potions. Après tout ce dernier était un membre de l'ordre.

Mais il ne l'avait pas fait, il n'avait compté que sur lui-même, mettant égoïstement ses amis en danger. Et ce n'est que trop tard qu'il c'était rendu compte du piège dans lequel il était tombé. L'ordre avait débarqué pour les sauver et cela avait conduit à la mort de la dernière personne de sa famille.

Sirius. Depuis qu'il le connaissait, il avait toujours fait le maximum pour lui. Il c'était évadé d'Azkaban pour lui. Puis il avait été en fuite perpétuelle mais avait toujours fait passer le bien être et les besoins de son filleul avant sa propre sécurité. Même l'idée de retourner en prison n'avait pas l'air de le troubler si cela était pour lui.

Il aurait pu être la figure paternelle qui lui avait tant manqué quand il était enfant. Mais il était peu habitué à tout ça alors il n'avait pas osé lui faire comprendre qu'il avait besoin de son affection. Et il le voyait tellement peu, qu'il n'avait pas trouvé le courage de passer outre ses inhibitions.

Maintenant c'était trop tard, il était mort. Ses parents et Cédric aussi étaient mort par sa faute. Alors pourquoi pas envoyé la face de serpent visité l'enfer tant qu'il y était ? Il ne valait de toute façon pas mieux que lui.

Le problème était que techniquement, il n'était pas persuadé de pouvoir le faire. Après tout qu'est ce qu'un adolescent de son âge qui ne maîtrisait que de simples sortilèges de base pouvait faire contre un sorcier adulte qui maîtrisait totalement la magie noire ? Voldemort avait des centaines de meurtres à son actif. Harry lui n'avait jamais vraiment tué quelqu'un, même si des gens étaient morts par sa faute ce n'était pas lui qui leur avait donné la mort.

Jamais il n'aurait assez de pouvoir pour le tuer. Et pourtant il était le seul à pouvoir le faire. Drôle de coïncidence. La seule personne à pouvoir faire disparaître le terrible mage noir, n'était pas assez fort pour accomplir sa mission. Après avoir survécu à l'âge d'un an il était maintenant condamné à mourir. C'est ce qu'il attendait de toute façon. Rejoindre sa famille et Sirius.

Un bruit au rez-de-chaussée tira le survivant de ses pensées morbides. Il releva la tête et aperçu son reflet dans le miroir.

Des cheveux long et gras encadraient son visage émacié, preuves d'un manque de repas suffisant. Sa peau était d'une pâleur mortelle et la fatigue avait déposé d'énormes cernes mauves sous ses yeux. Ses vêtements tachés avaient l'air de ne pas avoir été changé depuis des lustres. Une vraie loque ! Pensa Harry.

Il avait perdu goût à tout et ne voyait pas qui pourrait lui rendre son envie de vivre. Il en était là dans ses pensées quand il entendit son oncle hurlé à l'étage en dessous. Il entendit ensuite des pas monter les escaliers puis parcourir rapidement le couloir. Quelques secondes plus tard il entendit toquer à la porte.

A suivre...

Review? Pas review? C'est comme vous voulez!