Voici donc le premier chapitre (enfin la préface) de ma fanfic

C'est ma toute première donc soyez indulgents s'il vous plait, surtout pour l'orthographe et le grammaire Et n'hésitez surtout pas à me laisser vos commentaires!!!


Une pluie diluvienne tombait sur le boulevard Decebal. L'avenue était vide. Le ciel gris donnait l'impression d'être déjà en soirée. Hors, il n'était que 15 heures de l'après-midi.

Une ambiance sinistre pesait sur la ville de Bistrita. Pas si différente de celle des autres jours au final, simplement, dans mon cœur, tout était gris. Pas à cause de cette ville lugubre au temps sombre et humide... Sombre et lourd de souvenirs déjà oubliés... Enfin, pas si oubliés que ça au final...

Les fines gouttelettes d'eau glacée frappaient la vitre en une douce musique je connaissais bien. Les précipitations étaient courantes en Transylvanie.

Peu à peu je voyais le plexiglas s'embuer. Je ne voyais plus le boulevard. De toute façon, je ne le regardais pas vraiment. Je le voyais...sans le voir. Mon esprit était bien ailleurs. A des kilomètres d'ici, à des années d'ici.

Je me levais lentement de mon fauteuil, situé juste à côté de la grande fenêtre.

D'un pas très lent, je rejoignis mon grand bureau en bouleau. Je me laissai alors silencieusement tomber sur le siège, tête basculée en arrière, les yeux dans le vide, pensive.

Mes longs cheveux noirs aux reflets violets pendaient lamentablement sur mon visage. Je m'en fichais. Les détails me passaient au dessus. Je fermai lentement les yeux, laissant mon esprit basculer dans un autre monde.

Un très léger frisson parcourut ma peau blanche en me remémorant tous ces souvenirs.

Je clignai plusieurs fois des yeux, me forçant à rester éveillée, et à reprendre pied dans la réalité. Je relevai doucement la tête, et mes longues mèches de cheveux noires me retombèrent sur le visage, masquant ainsi mon teint blafard.

Je retroussai avec douceur les manches de mon chandail d'un noir jais. J'ouvris alors le tiroir du bureau, en sortant un pot d'encre rouge écarlate, ainsi qu'une longue plume, douce au toucher, d'une couleur claire tirant sur le gris.

Je restai un long instant ainsi, plume en l'air, les yeux divaguant, comme fouillant dans mon esprit. Puis, enfin, je plongeai la longue plume dans l'encre, et commençai à écrire sur un parchemin déroulé devant moi. J'avais une écriture penchée, légère, ronge et rythmée.

Les lettres s'inscrivaient sur le support comme des mots gravés de sang : telle était la couleur de l'encre....

Ainsi débuta les mémoires de Samara Salomé...


Donc voilà c'est court, mais ce n'est que la préface héhé