Paring : HP/DM (forever ) C'est donc une fic Yaoi donc les homophobes ou ceux qui n'aime simplement pas ca, c'est l'heure pour vous de rebrousser chemin !

Rating : T (par précaution pour le slash essentiellement)

Disclaimer : Les personnages et l'univers d'HP ne m'appartient puisque c'est JK Rowling qui en est l'heureuse détentrice. Je ne gagne donc pas un kopek là-dessus. Cependant, l'histoire est à moi

Les paroles de la chanson ne sont malheureusement pas à moi non plus lol

Note : Voilà, je me sentais pas d'écrire une fic et surtout pas avec plusieurs chapitres mais finalement, bah voilà J'ai eu l'inspiration (si on peut appeler ça comme ça lol) en écoutant une chanson que j'adore de Nilda Fenandez pour ceux qui connaissent. Voila donc c'est une songfic, mais pas tout au long )

Je mettrais les paroles entières de la chanson à la fic de la fic.

Le paragraphe en italique début de chaque chapitre correspond à un couplet ou refrain de la chanson. A chaque chapitre correspond son passage.

Et puis après, quand j'utilise l'italique c'est pour montrer que ce sont des dialogues. Les pensées sont toutes au long du texte puisque c'est une fic à POV alternée.

Concernant les update, je ne sais pas à quelle fréquence je vais publié. Cela dépendra du 'succès' et surtout du temps que je mettrai à écrire… j'ai quand même un concours qui approche Mais comme quelques chapitres sont déjà prêts, allons-y gaiement !

Voilà, j'expérimente alors s'il y a des trucs qui ne vont pas, n'hésitez pas à le dire. Ca peut m'aider.

En espérant que ça vous plaise, bonne lecture !


De Londres – Chapitre I

POV Draco

J'ai reçu de Londres un paquet

Un bracelet de montre, un briquet

Qui s'éclaire, qui s'éclaire,

Qui s'éclaire en hiver au moins

Mais avant de vous raconter comment tout ceci est arrivé, je vais d'abord vous expliquer ma vie. Ainsi que tout ce qu'il est passé pour que je devienne le jeune homme de 23 ans que je suis aujourd'hui.

Poudlard me parait bien loin déjà.

Cette animosité, ce mal être que je traînais aussi voyant qu'un nez au milieu de la figure.

Tout ça n'a pas disparu. C'est toujours là, mais bien caché à l'intérieur de moi. Tellement profond, qu'un jour c'est sur, je pourrais l'oublier. Le piétiner.

Bref.

Lors de ma septième année à Poudlard, la guerre a vraiment éclaté. La puissance de Voldemort était à son apogée. Nous, les élèves, étions un peu tenus à l'écart à cette époque car Saint Potter avait décidé, suite aux évènements de l'année passée, de quitter le collège pour se consacrer à la quête des derniers Horcruxes. Voldemort n'avait pas donc plus aucune raison de venir là, surotut que Dumbledore était mort. Nous écraser tous un par un aurait été un jeu d'enfant pour lui. Trop facile pour exciter son intérêt.

J'étais donc protégé tant que j'étais dans cette école. Mais à la fin de ma septième année, je devais retourner chez moi. Dans cette famille qui combattait ce que certains appelaient le Mal. Le Mal ou le Bien ? A cette époque, j'avais du mal à les différencier. Alors je suis parti pour ne pas avoir à m'impliquer dans ce conflit.

C'était trop tôt. J'étais bien trop jeune pour prendre une décision. Dix-huit ans, c'est encore l'âge où l'on se forge une identité et j'étais trop rebelle pour suivre mon père et ses idées extrêmes, trop immature pour choisir moi-même un camp.

Alors j'en ai choisi aucun. Ou celui des pacifistes. Ou le mien. C'est comme vous l'entendez.

Je suis parti en Amérique avec la seule bourse de Gallions que j'avais en ma possession. Là bas, j'ai dû tout reconstruire. Là bas, le pouvoir et l'autorité que j'exerçais magnifiquement bien à Poudlard ne m'était plus d'aucune utilité. Au contraire, j'ai même du payer pour les quelques marques d'arrogance que j'ai laissé transparaître à mon arrivée.

Je n'avais aucun véritable ami en Angleterre, et encore moins en Amérique. Alors j'ai remballé mon côté hautain pour supplier, pour avoir la pitié des gens, pour trouver du travail. Pour pouvoir avoir une seconde chance. Ca m'a fichu mal. Je ne comprends toujours pas pourquoi on m'a traité comme la dernière des merdes alors que je ne leur avais rien fait encore.

J'ai triomphé. Et c'est certainement ce qu'il me fallait : c'était une preuve que sans un milieu protégé comme mes parents ou Poudlard, j'étais quelqu'un et que je valais quelque chose.

J'ai réussi à prospérer là bas dans le milieu de la mode. Il faut dire que ma jolie gueule d'ange a beaucoup aidé… qui pourrait me résister ? J'enlève ce petit sourire narquois et le remplace par un sourire de tomber : le tour est joué.

Mais ça non plus, ça ne pouvait pas durer. C'était trop beau et apparemment je ne méritais pas ces deux années de répit, loin de toute guerre : j'étais parti sans donner de nouvelles, sans laisser de traces, ni de raisons. J'avais déserté, comme ils se plaisent encore à dire.

Oh, tout serait resté en ordre et j'aurais pu rester aux Etats – Unis (dont les habitants ont, en passant, un accent très peu esthétique si vous voulez mon avis…) si seulement je n'avais pas tout foutu en l'air. Et pourquoi ? Pour une séance de photo à deux noises dont j'étais la vedette et à laquelle je ne pouvais pas me permettre d'arriver avec des poches sous les yeux.

Vite fait, bien fait, j'ai pris ma baguette qui croupissait sur ma table de chevet pour me lancer un sort de Lissage.

Erreur ! Ils n'attendaient que ça pour me localiser et m'expatrier en Angleterre pour me juger.

Aujourd'hui, c'est chose faite.

Malgré le rôle prédominant de mon père Lucius Malfoy dans l'affaire, j'ai été innocenté par un témoin dont je n'ai pu connaître le nom. Cependant, il semble que faire confiance à la progéniture du plus grand des Mangemorts, de celui dont on raconte qu'il a triomphé à la bataille de Greyshire en tuant plus de 150 moldus d'un seul sort, n'était pas si aisé qu'ils voulaient bien le dire.

La communauté sorcière n'a pas été convaincu dans son intégralité et a coupé la poire en deux : elle m'a restreint, pendant une période de 5 ans, à rester sur Londres et à travailler au Ministère de la Magie dans le département de Détournement de l'Artisanat Moldu. Voilà comment je me retrouve à travailler de près avec ces gens étranges et sous la direction du père Weasley, en plus.

J'aurais pas pu tomber mieux.

Et finalement, je m'y suis fait.

Comme quoi on peut se faire à tout, avec du temps.

Avec du temps, on relativise aussi. Même si je suis bien loin du Médicomage (spécialité décoctions anti-poison, s'il vous plait) que je voulais être, je dois dire qu'ils ne se sont pas foutu de moi au ministère. Ils m'ont attribué un poste plutôt bien rémunéré et affublé d'une prime de risque mensuel du fait que je manipule directement les objets moldus. On ne sait jamais comment ça va pas s'actionner ces bidules.

Prenez l'exemple de la machine à « Exprès-sceau ». Quand vous appuyez sur le bouton, elle commence à siffler très fort, comme s'il elle était prête à exploser. Et c'est ce qui va vraisemblablement arriver si vous la laisser faire. C'est sûrement un stupide stratagème pour faire fuir les cambrioleurs. Mais une chose est sur… c'est dangereux les appareils moldus. Quand je vous dis que ce sont des barbares…

Enfin, en tout cas cet argent me permet largement de garder et d'entretenir le vaste appartement que mes parents m'avaient acheté au centre de Londres.

Ils me l'avaient cédé pour mes dix-huit ans, bien loin de se douter que je prendrais la fuite quelques mois plus tard. Il n'est pas aussi immense que le Malfoy Manor qu'on avait avant mais le salon est éclairé d'une énorme baie vitrée qui m'offre une vue imprenable sur le ville. Quand j'ai le temps, je m'assois devant dans mon meilleur fauteuil avec une clope et j'observe.

J'observe ce que le monde a pu devenir grâce à la victoire de Potter. Celui – là, je l'ai dans le nez mais je dois avouer que ces moments là, je les lui dois.

Comptez pas sur moi pour le lui dire un jour. Il a quand même envoyer mes deux parents à Azkaban. A l'heure où je vous parle, je n'arrive toujours pas à déterminer si c'est un service qu'il m'a rendu ou pas. J'y ai peut être gagné ma liberté, mais j'y ai aussi perdu ma famille et leur amour.

Leur amour… n'est ce pas pathétique ?

Aujourd'hui, je ne veux plus y penser. J'ai retrouvé boulot, reconnaissance et même amis… une nouvelle vie. Et pourtant s'il y a encore beaucoup de volontaires pour me regarder de travers, je les ignore royalement. Comme je l'ai fait avec la majorité de mes problèmes depuis maintenant 5 ans.

Peut être que l'ancien Malfoy n'est pas loin, mais une chose est sure, je me sens différent.

Voilà succinctement comment aujourd'hui, un 5 décembre, je me ballade tranquillement sur le Chemin de Traverse.

Je dépouille toutes les boutiques de vêtements. Faut dire que depuis que je suis sorti de Poudlard, je prends un malin plaisir à m'habiller autrement qu'avec les uniformes standards de chez Gupuire taillés tous droits comme une vulgaire carpette. La recherche des dernières tendances, même si la classe est une seconde nature chez moi, est devenu une passion. Une collection.

Ainsi, s'entassent à présent chez moi briquet magiques (exclusivement ceux qui s'éclairent quand il fait sombre afin de les trouver plus vite), écharpes et fringues. Encore quelques lubies et je pourrais prétendre au titre de collectionneur de collections. Des fois, je m'épate.

Je rentre dans ma boutique préférée « Prêt-à-sorcier ». Et lorsque je pousse la porte vitrée, je frise l'arrêt cardiaque. Devant moi se dresse Potter, encore plus mal coiffé que d'ordinaire, essayant un costume noir. Il ferait presque classe ainsi s'il n'arborait pas cette tête de balafré qu'il traîne depuis que je le connais… je dois dire que ça le change. C'est que je suis habitué à le voir habillé comme un sac.

Passons, parler de lui me fait perdre mon temps. Je me dirige donc vers le fond de la boutique sans lui accorder un regard. D'un accord tacite, nous nous ignorons. Je pense qu'il y a prescription depuis le temps et c'est très bien ainsi.

Néanmoins, je peux affirmer que ce couillon a bien un réel don : celui de me gâcher la journée puisque je ne trouve rien de rien dans les rayons pourtant abondants.

L'humeur n'y est plus.

Je vais rentrer et me faire couler un bon bain chaud en écoutant un opéra. Et tout ira bien Draco, tu verras.

Je décide quand même de passer au comptoir saluer le patron. Erny Mac Splinter est la plus gentille de toutes les personnes que je connais. Avec lui, l'expression populaire « ne pas faire de mal à une mouche » prend tout son sens, et c'est peu dire.

« Boujour Draco. Oh, tu n'as pas trouvé ton bonheur aujourd'hui ? demande – t – il un peu déçu.

- Non, je m'entends répondre plus sèchement que je ne voulais. Si le bonheur existait, ça se saurait. Je ne souhaite qu'une chose : rentrer chez moi. Savoir que je respire l'air de St Potter a moins de 5 mètres me file la nausée. Cela fait trop longtemps, trop d'un coup. Mais je voulais te demander, sais – tu où je pourrais trouver un bracelet de montre en cuir de Dragon ? Le mien est usé.

- Mh désolé, je ne peux pas faire grand-chose pour toi. Ca fait bientôt quinze ans que je ne suis plus dans le métier, tu sais. Il réfléchit un instant avant de poursuivre. Le seul conseil que je peux te donner, c'est de racheter une montre, ça te coûtera moins cher, ça c'est sur.

- Merci Erny. Mais celle – ci que je veux. Cadeau de famille, je précise seulement.

Tant pis. Bonne journée ! Et je franchis la porte du magasin, sans plus de cérémonie, avec mon bracelet toujours cassé, et les mains vides.

X O X

Quelques jours passent ainsi et le moral revient peu à peu. Mais pas complètement et je ne sais pas si c'est dû à l'entrevue avec Potter qui me touche plus que je ne voudrais me l'avouer, ou si c'est seulement à cause de Noël qui approche.

En plus, je suis invité à manger chez Laena. Elle est très gentille et a beaucoup fait pour moi. Mais je sens que depuis que depuis l'époque Serpentard, on s'est éloigné. D'abord parce qu'elle s'est mariée.

Alors que je l'aimais, pour enfoncer encore un peu le clou.

X O X

Finalement, j'ai cédé et j'y suis allé. Faut dire que j'avais rien d'autres de prévu et que la perspective de passer le réveillon seul, à traîner ça et là, ne m'attire plus autant qu'avant.

Bon, à l'heure où je vous parler je n'ai plus les idées aussi claires, je suis légèrement torché et j'ai du mal à trouver le trou de la serrure. Ma clé s'obstine à vouloir faire le tour sans jamais rentrer dedans. Quelle coquine. Je lui récite quelques jolis mots que j'ai appris en poésie quand j'étais petit et voilà qu'elle convient enfin à m'ouvrir la porte.

Il était temps, je suis crevé. Le colis qui était devant ma porte attendra bien demain matin pour être dépecé.

Nous sommes le 25 décembre et je viens d'aller dormir quelque heures. Ca va mieux, si on oublie la gueule de bois.

Bon allons voir ce fichu paquet. Je suis intrigué, je ne me souviens pas avoir commander quoi que ce soit ces derniers jours.

Je l'ouvre délicatement et j'y trouve un briquet en ivoire. Premier réflexe : courir dans les toilettes pour voir s'il s'éclaire dans le noir. Bingo ! C'est un briquet magique et je ne l'ai pas celui – là. Ouh ouh ouh !

En voulant récupéré l'emballage dans lequel était rangé cette pièce de collection, je m'aperçois qu'au fond du colis, il y a un deuxième paquet. C'est un écrin, on dirait une boîte de bijoux. Je l'ouvre immédiatement et j'y trouve un bracelet en peau de Dragon entouré un petit mot griffonné à la va-vite : je suis tombé là-dessus par hasard et comme t'en avais besoin…

Bien. Ce n'est peut être pas une si mauvais journée finalement. Par contre quelque chose m'intrigue. Je pensais que le colis venait de Laena mais elle ne sait pas se servir de la Poste… elle n'est même pas fichu de décroché un téléphone : les moldus et elle, ça fait deux.

Bon regardons d'où le colis a été posté alors. L'oblitération indique Godric's Hollow.

Non !

Le colis m'échappe des mains. Il n'y a qu'un seul imbécile qui habite Godric's Hollow et qui est assez stupide pour m'envoyer quelque chose par le système moldu en pensant que je ne le reconnaîtrais pas. Ca m'écorche un peu la bouche de prononcer son nom le jour de Noël.

Potter.


Je vous remercie d'être allés jusque là ! A bientôt ;)