Prologue

PDV Leslie

Je pris mon sac et y fourrai quatre tenues. C'était désormais tout ce que j'avais.

Je soupirai lourdement et attrapai ma bible. Eh oui ! Depuis quelques semaines, j'étais devenue croyante. Moi qui me vantais, il y avait encore quelques semaines, d'être athée. Le monde à l'envers. Quoique mon monde en ce moment n'était pas très droit. Bref. Avec ce que je vivais, j'avais vraiment besoin de croire aux miracles, aux saints, et surtout au paradis après la mort.

Je ne pris aucun autre livre, je n'avais pas la place. Par contre, je m'emparai de mon mp3, « ma bulle », comme j'avais eu l'habitude de l'appeler, lorsque la musique était encore suffisante contre les tracas de la vie. Je pris aussi quelques photos. Rien qu'en voyant les visages figés de ma famille, je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes. Que je séchai vite.

Je fermai mon sac et sortis de ma maison. Une femme à l'air sévère m'attendait, un attaché-case à la main. Je jetai un dernier coup d'œil à ma demeure natale, puis je montai dans la voiture qui m'attendait.

PDV Narrateur

-Enfin Bones ! J'ai besoin de vous maintenant.

-Pour la dernière fois, non ! Je suis anthropologue et, pour moi, un squelette de l'âge de pierre retrouvé quasiment intact est plus intéressant qu'un simple meurtre.

-Un double meurtre !

-Peu importe, je ne viens pas.

Booth plissa les yeux, mécontent. Puis, ayant une idée lumineuse, il ajouta:

-Vous savez qu'un mot à mon supérieur et vous et moi, c'est fini.

-Que voulez vous dire ?

-Je veux dire que je peux terminer notre partenariat en un claquement de doigt.

-Vous ne feriez pas ça !

-Oh, vous voulez parier ?

Brennan grogna. Quel sale homme arrogant. Il ne pouvait pas la tirer de ses ossements comme ça, sans s'attirer ses foudres.

-Très bien, reprit Brennan d'un ton calme, allez-y.

-Qu…quoi, demanda Booth, éberlué.

-Téléphonez à votre patron, je ne vous en empêche pas.

Pris à son propre piège, l'agent du F.B.I bredouilla:

-N…non !

-Ok, je le fais alors.

Et d'un geste habile, elle attrapa son portable et composa le numéro de chez elle.

-Oui, fit-elle, je voudrais parler au directeur Cullen (un temps) je suis le docteur Tempérance Brennan, je travaille avec l'agent Booth.

-Bones, avertit-il, reposez ça.

Brennan ne lui répondit pas et continua :

-Ah, monsieur, oui je voulais…

Elle ne put finir. Booth lui avait prit le téléphone des mains et l'avait éteint sèchement.

-Eh, lui reprocha t-elle, n'est ce pas vous qui voulais lui parler pour nous séparer ?

-Je rigolais, Bones, je... je ne ferais jamais ça.

-Pourquoi ?

-Parce que, parce que j'aime travailler avec vous.

-Très bien, répondit Brennan, allons-y.

Et sans un regard pour lui, elle se dirigea à grands pas vers la sortie. « Dieu, pensa Booth, cette femme va finir pas me rendre fou ». Il la suivit, un sourire éclatant plaqué sur son visage.

A suivre…

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