Grande première que d'écrire sur ce fandom, d'autant plus que la saison 1 est en cours de diffusion en France. Je vais donc naviguer à vue avec cette fic. J'espère néanmoins coller le plus fidèlement possible à la série, à laquelle j'ai vraiment accroché. Cette fic sera en grande partie du côté de Bass Monroe et du côté de Philadelphie, personnage qui m'intrigue et me fascine, tout comme sa relation avec Miles. Cette fic se situe juste après que Neville se soit enfui avec sa femme Julia, désertant Monroe. Miles, Charlie et les autres vivent leur voyage (donc les épisodes diffusés) de leur côté. J'espère que ça vous plaira. Je vous souhaite une bonne lecture !
Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas, je ne fais que les emprunter, excepté ceux que j'ai imaginé pour cette fic.
L'amour en trahison
Prologue :
Le sergent Sanders essuya son front qui dégoulinait de sueur. L'homme, la cinquantaine et la carrure imposante venait d'apprendre la mort du bras droit de Neville. Ce dernier avait soi-disant quitté le général Monroe, des bruits courraient dans les rangs de la Milice au sujet de mésententes, surtout après la mort du fils du capitaine, Jason. Sanders réfléchissait. Il était très proche de Tom Neville. Si Monroe venait de tuer son sous-officier, alors il allait faire le ménage en guise d'avertissement.
Ce n'était pas la première fois que cela était arrivé dans les rangs de la Milice. Miles Matheson, le bras droit et meilleur ami de Monroe l'avait déjà trahi et même tenté de le tuer. Après sa fuite, le général, fou de rage, avait exécuté les plus proches collaborateurs de Matheson ou les avait envoyés vers une mort certaine en mission au Texas ou en Californie. Cette vague de colère avait dissuadé d'éventuels soldats de se rebeller et le calme était revenu. Mais avec le départ de Neville, le cauchemar allait se répéter.
Le sergent prit sa décision. Il était l'un des prochains sur la liste. Il devait partir. Ou il mourrait. Il se leva de son lit et se dirigea tout droit vers la commode située en face. Il ouvrit un tiroir et prit un pantalon de randonnée, un tee-shirt et un sweet de couleur grise, ainsi qu'une paire de baskets. Il défît à regret son uniforme, lui qui avait été si fier de servir la République, et mit les habits qu'il avait sorti. Il prit ensuite un sac à dos et y enfourna le plus de vêtements, ainsi que son pistolet. Il quitta ensuite sa chambre, jetant malgré tout un dernier regard au lieu, avant de dévaler les escaliers. Il se dirigea vers la cuisine et prit des vivres afin de pouvoir tenir quelques temps sans devoir voler ou chasser. Un grand bruit à la porte d'entrée le fit sursauter. Immobile, il sortit du sac à dos le couteau qu'il y avait glissé pour pouvoir se défendre. Le cœur battant, il s'approcha de l'entrée, prêt à planter la lame dans la gorge de son exécuteur. La personne cogna de nouveau avant qu'il n'entende :
« Papa ! C'est moi ! Tu es là ? »
Barry Sanders soupira de soulagement, cacha le couteau dans la poche de son pantalon avant d'ouvrir la porte, dévoilant sa fille sur le palier, un sac de provisions dans les mains. Elle lui souriait :
« Enfin, ça fait un moment que je t'attends !
- Beth, souffla Barry, dépité. »
Le sergent avait complètement oublié sa fille. S'il partait sans elle, alors la Milice l'emmènerait et dieu seul sait ce qu'elle serait capable de lui faire subir. Il l'agrippa par le bras, lui faisant pousser une exclamation de surprise, et l'entraîna à l'intérieur avec force, non sans avoir vérifié qu'il n'y avait personne aux alentours avant de refermer la porte. Sa fille le regardait avec de grands yeux, étonnée par son comportement.
« Papa ! Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Ça ne va pas ? Et où est ton uniforme ? s'étonna-t-elle en découvrant la tenue de son père.
- Beth, écoute-moi sans m'interrompre, déclara-t-il à toute vitesse en la prenant par les deux bras. On doit quitter Philadelphie. Maintenant.
- Quoi ? Mais que…
- Ecoute-moi, répéta son père affolé. Neville a déserté et le général veut ma peau. Retourne chez toi, prend le strict nécessaire et rejoins-moi à l'entrée sud de la ville.
- Quoi ? Mais je ne veux pas partir ! protesta-t-elle alors qu'il l'emmenait au salon de force.
- Beth, c'est très sérieux !
- Mais… Je ne peux pas, répondit-elle.
- Beth, tu dois partir avec moi ! Ce sera le meilleur moyen pour… »
Barry n'eut pas le temps d'achever sa phrase qu'un grand coup fut frappé à la porte. Il pâlit, effrayant davantage Beth.
« Sergent Sanders ? Lieutenant Jefferson. Ouvrez cette porte, entendirent-ils de l'extérieur. »
Barry attrapa la main de sa fille et la tira vers la cuisine, où se trouvait une porte de service. Beth fit tomber son sac dans la précipitation au moment où la Milice forçait l'entrée. Ils sortirent par derrière et se mirent à courir à toute vitesse. Heureusement, la maison de Barry était située à l'orée de la limite de Philadelphie, ils pourraient très vite se cacher dans les bois. Quelques passants curieux, s'écartèrent précipitamment sur leur passage. Les soldats venaient de remarquer par où ils étaient passé et se trouvaient juste derrière eux. Sans préambule, ils commencèrent à ouvrir le feu en pleine rue. Le père et la fille accélérèrent la cadence. Barry avait lâché la main de Beth pour remettre la sangle de son sac qui glissait. Il atteignit enfin l'orée de la forêt et il s'y enfonça sans hésitation. Il courut à perdre haleine jusqu'à ce qu'il ne se sente plus poursuivi. Il osa enfin regarder en arrière et découvrit qu'il était seul. Paniqué, il se mit à crier.
« Beth ! Beth ! »
Il retourna sur ses pas, cherchant avec frénésie sa fille mais au bout de quelques mètres, il dut se rendre à l'évidence. Il était seul.
Voilà pour le prologue ! Je dois avouer que je ne sais pas trop comment cette fic se terminera, mais j'ai déjà pas mal d'idées dans la tête. J'espère que cela vous a plu, n'hésitez pas à laisser une petite review, ça me fait toujours plaisir ! A bientôt !
