Introduction :

On était lundi matin, il était tôt, les premiers rayons de soleil commencés a peine a pointé a l'horizon et pourtant un homme était déjà en plein travail, il étudiait, relisait et réétudiait chaque dossiers placé devant lui. Huit au total. Huit dossiers, détaillant chacun la mort atroce, longue et douloureuse de 8 femmes différentes. Les murs sont tapissés de photos, de lignes reliant ces indices les uns aux autres... Tout ça semble incompréhensible mais c'est très clair pour l'homme assis à son bureau ainsi que pour la femme debout au milieu de la pièce qui étudie une nouvelle fois ces murs.

Stella regarda vaguement par la fenêtre, constatant qu'une fois de plus ils avaient passé la nuit dans son bureau à tenter d'avancer dans l'affaire. Déjà 2 mois que ce malade sévissait. Deux mois… Une victime par semaine… La presse se faisait un plaisir de fustiger le labo, tirant à boulet rouge sur Sinclair, la police, Mac et elle-même. Elle se fichait des attaques de la presse, ce n'était pas la première fois et ce ne serait certainement pas la dernière. L'harcèlement de Sinclair était bien plus problématique, il ne cessait de venir leurs hurler de trouver des preuves.

Mac s'étirât sur sa chaise le dos et les épaules douloureuse d'avoir encore passé la nuit à lire des dossiers. Cette affaire l'obsédait... Les obsédaient. Stella et lui ne se quittaient presque plus, passant leurs temps ensemble à revoir les indices. Le point positif était qu'il passait plus de temps avec elle… Mais ce n'était pas vraiment de cette façon qu'il aurait voulus passer ses nuits avec Stella…

Il secoua la tête pour chasser ce genre de pensé, ce n'était jamais bon de fantasmer sur ce que lui et sa collègue pourrait faire de leurs temps libre. Surtout quand ladite collègue ne pensait et ne ressentait sans doute pas la même chose, surtout quand cette même collègue était dans la même pièce.

Il se levât et sortit du bureau sans un mot pour allez chercher des cafés, c'était devenus une routine : au levé du soleil il allait leurs chercher des cafés.

En chemin il repensât à l'affaire. Depuis deux mois le « Tueur au foulard », comme l'avait surnommé la presse, sévissait à New-York. Ce surnom stupide venait du fait qu'après avoir enlevée, séquestrée, violé, torturé puis étranglé à mort ses victimes, il les abandonnait dans la rue, un foulard enroulé autour de leurs visages. Le même schéma se répétait depuis deux mois. Il recevait un signalement de disparition le lundi et retrouvait le cadavre dimanche.

On était lundi, Mac savait très bien que dans la journée ils recevraient un appel leurs disant qu'une jeune femme brune aux yeux bleu entre 20 et 30 avait était portée disparue. Il savait aussi qu'ils passeraient la semaine à chercher cette femme mais qu'ils échoueraient et retrouverait son cadavre dimanche.

Il retournât dans son bureau tendis son café a Stella qui l'acceptât avec un sourire et un « merci ». Mac s'écrasât dans son fauteuil en soupirant, il se frottât les yeux puis se tournât vers sa co-équipière.

- On est lundi… Tu sais ce que ça signifie.

Il s'assit et soupirât à son tour…

- Oui…

- Bon sang Stel' il faut qu'on attrape ce type !

- Qu'est ce qu'on essaye de faire depuis deux mois a ton avis ?!

- Il y à forcement quelque chose qu'on ne voit pas ! Il ne peut pas ne laisser aucune trace comme ça !

- Mac on a étudiait et réétudiait ces dossiers, il n'y a rien !

Mac détestait ça, cette sensation d'impuissance face à l'ennemie. Ce type ne pouvait pas être meilleur que le laboratoire criminel de New-York, il ne pouvait pas tuer dans cette ville sans crainte !