Rosa sin espinas
Une rose sans épines
Base : FMA (UA!)
Disclaimer : La fic ne m'appartient pas. Il s'agit d'une traduction de l'espagnol de la fic de Marieth -ô comme j'adore cet auteur ! TvT-, intitulée « Rosa sin espinas », soit, en français, « Une rose sans épines ».
Genre : Romance – Tragédie – Yaoi (Edvy)
Résumé : « Tu es comme une rose sans épines, j'attends le jour où tu pourras les faire pousser. » Sur ce, je le quittai, pensant à ces mots terriblement vrais. Jamais je n'avais fait quoi que ce fût pour protester, et toujours j'avais fait ce que l'on me demandait. « J'ai toujours fait ce qu'on m'a ordonné sans répliquer... Ce serait donc parce que je n'ai pas le courage de refuser ?! »
Note de la traductrice: Je reprends du service ! (encore!) Et avec une fic à chapitres, en plus !
Que dire sur cette fic ? Que déjà, vous ne la trouverez pas sur fanfiction (je parle du texte original), car elle est, comme les trois quarts des fics de Marieth, sur un autre site. Je ne vous dis pas la joie quand j'ai vu tout ce que j'avais à lire (et à traduire!) *.* J'avais des étoiles dans les yeux xD Pour rappelle, de Marieth, j'ai déjà traduit « La isla se hunde » et « La ultima noche »... Donc pour ceux qui connaissent, non, cette histoire ne dérogera pas à la règle : il s'agit d'un drame. Et je dirais même plus : d'une tragédie (bon, pas d'histoire de dieux furax ou quoi, maaaiiis... On a l'impression que le destin en veut aux protagonistes).
Aussi ! Le contexte, UA, est très particulier (et expliqué par Marieth ci-dessous). Pour ma part, j'essaierai également au mieux de retranscrire en français toutes les coutumes du pays de l'auteur dont est imprégnée la fic. Ce qui la rend, d'ailleurs, très intéressante. Outre le fait de nous proposer une histoire intense, émouvante et rondement menée, le récit est parsemé d'éléments culturels réels qui enrichiront votre lecture.
Un dernier petit mot sur le fond ? Personnellement, cela reste et restera probablement l'une des plus belles histoires que j'ai eu l'occasion de lire, et certainement de traduire. Pourtant, de base, je n'accroche pas aux UA, mais j'avoue m'être sentie terriblement proche, à la fois du personnage principal, grâce à la première personne... Mais aussi du second protagoniste.
Âmes sensibles s'abstenir, car apprécier ce chef d'œuvre ne se fera pas sans larmes.
Note de l'auteur : Me revoilà avec une autre de mes histoires sans prétention... Je n'ai pas pu m'empêcher de l'écrire ! J'espère qu'elle vous plaira.
Les personnages ne m'appartiennent pas je ne les utilise que pour vous divertir un peu.
Avant de lire : Cette idée m'est venue alors que j'étais en cours de Méthodologie. Si vous trouvez quelques mots étranges dans le texte, c'est que je fais référence à des éléments de mon pays (pas beaucoup, juste quelques uns). De toute façon, Edward expliquera tout ce qu'il se passera (à la première personne).
Toute l'histoire se déroule dans un petit village de campagne, et je me suis permis de faire en sorte que l'Eglise accepte l'union homosexuelle (on peut toujours rêver...).
Bonne lecture (et pardon pour les allusions!)
Chapitre 1 : Le costume blanc
Je ne comprends pas. Je n'arrive pas à comprendre comment j'en suis arrivé là. Je n'aurais jamais pensé me diriger vers l'autel au bras d'une personne que je n'aime pas. Pourtant, c'est ainsi. Vous aurez déjà compris ma situation : aujourd'hui, je me marie. Dans quelques heures, je m'unirai à un homme qui est, pour moi, presque un étranger.
Ce matin, je me suis levé tôt pour me préparer : là, je me baigne dans une eau parfumée, à présent pleine de roses. Ma mère et mon frère m'aident ensuite à enfiler le costume blanc, et me disent que je suis à tomber, car mes yeux dorés font ressortir cette couleur si claire. Pour finir, ma mère peigne avec patience et amour mes longs cheveux blonds, pour ensuite les nouer en une tresse. Alphonse, mon petit frère, arrange ma cravate et, tout en me regardant avec tristesse, me demande :
« Grand frère... Tu en es sûr ?
- Ma décision est prise, Al. Je ne peux plus faire marche arrière.
- Mais il doit y avoir une autre solution ! Je ne veux pas que tu te maries avec ce type ignoble !
- Il n'y a pas d'autre solution : si je ne le fais pas, vous vous retrouverez à la rue.
- Je suis terriblement désolée, Edward. Tout ce qui t'arrive... C'est de ma faute... Mon fils. »
Ma mère était sur le point de pleurer : même recouverts par ses longs cheveux châtains, ses beaux yeux verts étaient devenus brillants à cause des larmes qu'elle s'efforçait de retenir.
« Ce n'est absolument pas ta faute, maman. Le seul et unique responsable, c'est cet enfoiré », crachai-je froidement.
J'aurais logiquement dû être en colère contre elle, mais non. Je l'enlaçai avec tendresse pour lui montrer, de ce fait, que je ne lui en voulais pas pour l'erreur qu'elle avait commise. Quelqu'un entra soudainement, brisant ce moment émouvant.
Devant nous se trouvait celui qui était à l'origine de tout : par sa faute, nous étions presque à découvert. A cause de ses dépenses inconsidérées, notre petite propriété, la seule chose qu'avait laissé mon père à ma mère, croulait sous les dettes. Tout ça à cause de mon beau-père. Et il était là, vêtu de son costume noir, ses cheveux longs et noirs noués en une queue de cheval, ses yeux jaunâtres posés sur moi, à me diriger un geste de prépotence, ainsi qu'un regard qui m'indiquait qu'il avait gagné. De suite, il brisa le silence de sa voix moqueuse et irritante :
« Il est déjà l'heure. Il est vrai que celui qui porte du blanc se doit d'arriver après celui qui porte du noir, mais... Là, tu ne te presses vraiment pas.
- N'exagère pas, il est encore tôt. »
Il n'était pas nécessaire qu'il me rappelât les règles d'un mariage traditionnel. Néanmoins, je vais faire une petite pause dans mon récit, puisque après tout, les gens extérieurs au village ne connaissent pas nos coutumes l'Église explique que, lors d'un mariage entre deux hommes, celui qui est toujours puceau est celui qui doit s'habiller en blanc. De plus, c'est lui qui se charge des tâches ménagères propres à la femme. Normalement, l'homme en costume blanc est bien plus jeune que celui en noir ce sont presque toujours des jeunes de quinze ou seize ans, tout comme moi. Je termine ici cette explication, et revient à mon histoire.
Cet homme détestable me parla à nouveau. Quelque chose d'étrange ressortait de lui il semblait... Content.
« Quoiqu'il en soit, morveux, il est l'heure. La voiture t'attend, dehors. »
Il s'adressait à moi avec mépris, même s'il ne se privait pas de montrer le bonheur que lui procurait ce mariage. Voilà l'homme qu'était Kimblee.
Je ne relevai pas. Ma mère me mit entre les mains un bouquet de roses blanches, celui que je devrais offrir à l'église pour terminer la cérémonie, puis embrassa mon front et sortit de la pièce. Mon frère m'enlaça avec force en s'excusant avec tristesse, puis suivit ma mère, non sans, au préalable, adresser un regard assassin à l'autre enfoiré.
Kimblee m'offrit son bras, que j'acceptai par obligation : mon beau-père était celui qui devait m'amener jusqu'à l'autel où se trouverait mon futur époux il monterait dans la voiture avec moi.
Le chemin se fit en silence. A mon arrivée, tout le monde était déjà à l'intérieur, et n'attendait plus qu'une seule chose : ma venue. Nous entrâmes avec lenteur, accompagnés par cette mélodie néfaste : la marche nuptiale.
A suivre...
Notes de fin de chapitre : Avec qui va se marier notre Edward ? J'espère pouvoir vous l'annoncer bientôt. Dîtes-moi ce que vous pensez de ma fic, d'accord ? Merci d'avoir lu !
Marieth
Traduction : White Assassin
