Chapitre 1
J'arrive dans un nouveau lycée, j'observe le lieu depuis la grille d'entrée. Une grille de deux mètres de haut, en fer forgé, dans un style un peu gothique, à double battant.
Elle donne sur une allée dallée, menant à un long bâtiment de trois étages. Les murs sont en grandes pierres grises, les fenêtres normales mais tout cela donne un étrange mélange moderne et un style ancien comme les châteaux médiévaux européens.
Je m'avance finalement dans l'allée, il n'y a pas beaucoup d'élèves pour une école si réputée.
J'entre dans le bâtiment et vais à l'accueil ou je récupère mon emploi du temps, quelque papiers administratif et un plan de l'établissement.
J'étudie mon plan, étant nul en orientation, je vois que le long bâtiment dans lequel je suis et le bâtiment administratif. Un couloir vitré mène à un établissement de cinq branches. De formes hexagonales. Une cour au milieu de l'hexagone. Ce grand bâtiment est entouré d'un grand jardin et même d'un petit coin « forêt ». Ainsi que d'un gymnase, avec des terrains pour tout type de sport, se trouve sur le fond gauche des jardins.
Les dortoirs seraient dans l'hexagone. Une branche pour les filles et une pour les garçons.
J'espère qu'Izzi n'a pas eu de problèmes.
Elle est entrée au début de l'année comme mon petit frère d'ailleurs. Moi j'avais deux ou trois choses à régler avant de rentrer à mon tour.
Bref. Revenons-en à mon problème : Trouver ma première salle de cours qui est Anglais. Je traverse le couloir vitré donnant une vue sur les devant des jardins. Je dois trouver la branche dite bleue.
Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? J'hausse un sourcil en regardant mon plan. Je n'y comprends rien. Une fois arrivé dans la première branche. Noire. Les murs parsemés d'or donnant un effet de ciel étoilé.
Misère c'est quoi cette école ? Je suis bien à la prestigieuse académie d'Idris ?
Je me colle au mur évitant un impact avec un groupe. Certainement les footballeurs du lycée. Je soupir et remonte mon sac sur mon épaule avant de finir la traversée de la branche noire. Il y a finalement beaucoup d'élèves.
J'arrive à une autre branche. Les murs sont azurs sur le haut et marines sur le bas. Des bulles montant le long du mur dans des colonnes d'eau.
Bon je suppose que je suis arrivé à la fameuse branche bleue. La sonnerie retentit juste au-dessus de ma tête. Me faisant sursauter et me défonçant les oreilles. Je grimace et me pousse du passage laissant circuler la vague d'élèves qui se dépêche d'aller à leurs cours.
Je me sens complètement dépassé dans cet univers étrange.
Une fois le couloir désert je continue de longer le couloir et trouve les escaliers. Je monte au second et regarde les noms des salles.
Oui les noms. Ce ne sont ni des lettres ni des chiffres mais des noms qui désignent chaque salle. « Poséidon », «sirène », « ondin » je longe le couloir et trouve ma salle : « Mélodie »
Je reste deux minutes devant la porte. Je suis d'un naturel renfermé et timide. Je suis donc en stress devant cette porte, à m'imaginer mille et un scénarios possibles une fois que je serais entré.
J'inspire un bon coup et toc finalement. J'entends immédiatement la voix grave d'un homme d'âge mur me dire d'entrer. J'ouvre doucement la porte et entre. Je suis sûr que mon manque d'assurance se voit. Mon stress augmente avec tous les regards braqués sur moi. L'un d'eux et plus insistant que les autres. Je le sens. Mais je n'ose absolument pas relever le regard vers les élèves.
Je donne le papier au prof en silence. Il est assez imposant. Deux mètres de haut facilement, des cheveux gris coupés courts en brosse. Des muscles plus qu'imposants. J'ai beau être grand, il fait deux voire trois fois ma carrure. Il me présente aux autres et m'envoie m'asseoir le long de la fenêtre à côté d'un gars plutôt excentrique.
Je m'assois et détaille mon voisin du coin de l'œil en même temps que je sors mes affaires
Il est, semble-t-il, plutôt grand, pas autant que moi malgré tout. De longues et fines jambes habillées d'un pantalon bleu marine très près du corps mettant certainement en valeur son fessier. Une ceinture dorée, rehaussée d'une chemise rouge sang, elle aussi assez prêt du corps et bordée de broderie dorées. Et des paillettes de partout. Je remarque que ses ongle son vernis de noir et plusieurs anneaux et chevalières aux doigts. Je remonte le long de ses bras et me retrouve plongé dans l'ouverture de sa chemise. Sur son torse. Exposant sa peau caramel surplombée de quelques colliers. Mon regard monte encore un peu. Il a des boucles d'oreilles sur le haut des oreilles. Ses lèvres étirées en un sourire sexy. Un nez fin et des yeux d'or ressemblant énormément à ceux d'un chat... Des yeux qui me regardent avec amusement… oh merde…. Est-ce qu'il m'a vu le reluquer ? En même temps je n'ai pas été des plus discrets. Vu l'étirement de son sourire amusé je suppose que oui. Il m'a vu. Je rougis et me maudis intérieurement de ne pas avoir plus de contrôle que cela.
Je détourne le regard sur ma feuille quand il me parle doucement. Sûrement pour que l'on ne se fasse pas remarquer par le prof.
« Je m'appelle Magnus Bane.
Je le regarde à nouveau. Mes joues toujours rouges.
- Alec Lightwood.
- Alec comme Alexander ?
- Oui. Mais Alec suffit
- C'est un plaisir Alexander.
- Juste…. Alec.
Il hausse un sourcil interrogateur. Ce qui le rend encore plus sexy que ce qu'il est déjà…. Non ! Alec ! Ne commence pas !
- Pourquoi ? Alexander est un prénom bien plus adapté pour un si charmant jeune homme.
Son sourire se fait charmeur alors que je réalise que j'aime la façon dont il prononce mon nom. Cela sonne tellement mieux dans sa bouche. Mais je n'aime pas mon prénom. Il sonne bien trop froidement dans la bouche de ma famille
- Juste Alec.
Magnus me sourit et reprend le fil du cours lorsque le prof nous rappelle à l'ordre.
L'école à commencer il y a un mois. Je vais devoir rattraper mon retard. J'ignore complètement les autres élèves bavardant entre eux. Y compris mon subjuguant voisin qui parle avec celui de devant.
Quand la sonnerie retentit, je range doucement mes affaires. Laissant la classe se vider rapidement. Les élèves se précipitent pour aller manger. Je sors une fois que tout le monde est sorti.
- Tu sais où on mange Alexander ?
- Juste Alec.
Répondis-je à Magnus en me retournant vers lui. Alors qu'il a encore ce sourire ravageur collé aux lèvres. Il a dû ravir un sacré paquet de cœur avec ce sourire. Le mien battant furieusement dans ma cage thoracique. Je détourne le regard incapable de soutenir son regard si sûr de lui.
- Et non je ne sais pas où il faut que j'aille.
Je sors mes papiers de ma poche en même temps que je lui réponds.
- Ne t'embête pas avec ça. Je vais te guider.
Il passe à côté de moi et me fais signe de le suivre. Je me mets en marche à sa suite en remettant mes papiers au fond de ma poche. C'est si gentiment proposer. Et si je peux m'éviter de tourner en rond pendant une heure sans savoir où je vais je ne vais certainement pas refuser.
Magnus profite du trajet pour m'indiquer ce qu'est chaque lieu où l'on passe. Lorsque l'on arrive au self il m'ouvre la porte alors que je roule des yeux, amusé, par son comportement de parfait dragueur. Il passe alors avec sa carte tandis que je parle au surveillant. Je n'ai pas encore de carte et l'autre refuse de me laisser passer sans. « Les règles sont les règles » qu'il dit. Je peux voir Magnus patienter et sens son regard se promener sur moi. Alors que l'autre m'informe que je ne suis même pas encore dans leurs fichiers. Je me retrouve alors à débattre pour justifier ma présence dans l'école.
Sans rire. Je ne vais pas la chier sa carte à la con.
- Viens je vais repasser la mienne.
Magnus me tend alors sa carte. Je le regarde et la prends. Je passe alors.
- Merci. Je te rembourserai ça.
Magnus me fait alors rapidement passer et m'entraîne à sa suite avant que le surveillant ne réagisse. Les autres élèves attendaient d'ailleurs leur tour pour passer.
Je prends mon plateau et prends un peu de nourriture en suivant Magnus qui m'explique les places du self. Là où tel ou tel groupe se met. Il y a évidemment la place des footballeurs et leurs groupies, et les tables autour sont celles des autres groupes sportifs.
Un peu plus loin un groupe de gothiques qui nous regardent passer à côté d'eux.
- Ne fais pas attention à eux.
J'acquiesce et m'assied maladroitement en face de Magnus. À une table. À l'écart. Mon manque de confiance doit encore une fois être flagrant alors que Magnus commence à me présenter son petit groupe. Tous d'abord un brun, avec un accent mexicain quand il parle, il se présente sous le nom de Raphaël et se trouve être le compagnon de bavardage de ce cher Bane ce matin. Il est donc en 1ère avec nous.
Son voisin, Simon, brun également un an plus jeune. Geek à temps complet, il semble être très proche de la rousse à côté de lui.
En effet, il l'a présente comme sa meilleur amie. Clarissa du même âge dans la même classe. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je ne vais pas l'aimer elle.
Ensuite une magnifique brune qui me sourit amusée. Sourire que je lui rends alors qu'elle se présente en déclinant son nom complet
- Isabelle Lightwood.
Et oui. C'est Izzi. Ma sœur. Un an plus jeune. Elle aussi est dans la classe des deux autres. À ce moment je remarque Magnus se détendre et son regard s'adoucir. J'hausse un sourcil alors qu'il élude ma question muette en me présentant son meilleur ami Ragnor, qui a des genres de cornes sur le front, qui semble être en terminale ainsi que sa meilleur amie, Catarina, une fille bleue, également en terminale.
Pourquoi ont-ils des cornes et la peau bleue….. Magnus me dit alors :
- Nous sommes un peu excentriques.
- Je vois ça…
Je me retrouve alors face à un blond que je reconnais rapidement.
- Jace
- Heu ouai. On se connaît ?
Visiblement il ne se souvient pas de moi. En même temps c'était il y a plus de dix ans. Nous étions inséparables lui et moi. Il faisait tellement de conneries que je devais ensuite réparer et assumer étant le plus âgé.
Comment expliquer que je le connaisse sans le lui dire. Son nom est sorti plus vite que prévu de ma bouche.
- Non.
Il hausse les épaules alors que Magnus continue les présentations. Une blonde, Lydie Branwell, et un dernier garçon nome Élias. Lui est en terminal. Il a aussi des cornes sur son front en plus d'avoir sa lèvre inférieure taillée en dents de requin.
Ils sont fous ici ou quoi ?
C'est là que Max débarque en criant mon nom. Je me retourne et lui souris alors qu'il déballe tout ce qu'il a à dire en moins de deux secondes. Avant de se tourner vers les autres et de simplement leur dire :
- Ne vous avisez surtout pas de blesser mon cher grand frère.
Cela avec un grand sourire. Certains dans la tablée sont amusés alors qu'ils réalisent tous le lien de parenté qu'il y a entre Max, Izzi et moi.
Le repas se déroule dans une ambiance dynamique.
- Tu ne manges rien de plus ?
- Je n'ai pas un gros appétit
Dis-je en reportant mon attention sur Bane.
- Je vois ça.
Je retourne mon attention sur mon plateau. Je suis mal à l'aise, mais bizarrement j'aime l'attention qu'il me porte.
Lydia à côté de lui me sourit doucement quand je relève la tête. Je me lève alors et débarrasse mon plateau
Je soupire une fois sorti du self et dans le calme de la cour. Je n'aime pas être entouré comme ça. J'observe l'immense jardin alors que Magnus me rejoint.
- Que fais-tu ?
Il me sourit encore et je n'arrive pas à m'empêcher de lui sourire en retour.
- Je vais te faire visiter l'établissement. On a une heure avant la reprise des cours.
Je le regarde avant de lui demander
- Pourquoi ?
- Pourquoi pas ?
Que répondre à cela ? Je le suis à travers le jardin. Il me fait visiter trois des cinq branches et nous emmène vers l'accueil.
- Dis-moi Alexander, as-tu déjà ton dortoir ?
- Juste Alec
Je retourne mon regard vers lui.
- Je suppose que je vais me mettre avec Max.
- Impossible.
- Pourquoi ?
- Parce qu'on ne mélange pas les différents niveaux. Tu dois être avec un 1ère année.
Je le regarde et soupire.
- Où sont tes affaires ?
- Ici. Je les ai laissé à la réception
- Va les récupérer je vais te montrer les dortoirs.
J'hausse les épaules et vais voir le réceptionniste. Lui demandant pour récupérer mon petit sac de voyage. Avant de rejoindre mon ami à paillette et de repartir dans l'hexagone.
En marchant il reprend ses explications en faisant des gestes avec ses bras et ses mains pour accentuer ses dires.
Il a une classe naturelle fascinante et envoûtante. J'ai vraiment du mal à ne pas le regarder.
On arrive finalement à la branche rouge. Ses murs sont couleurs feu. Un mélange de jaune, d'orange et de rouge. Cette dernière est la couleur dominante.
- Le rez-de-chaussée que ce soit chez nous ou chez les filles est une grande salle commune où l'on peut se réunir. Nous pouvons aller chez elles et elles peuvent venir chez nous. C'est le seul étage autorisé au sexe opposé. Sinon le premier étage est pour les secondes, le second pour les premières et le troisième c'est celui des terminales.
- Ça semble, étonnamment, assez simple.
- Alexander ? Accepterais-tu d'être mon coloc' ?
Je tourne mon regard surprit vers lui.
- Tu n'en as pas déjà un ?
C'est étonnant qu'avec son charisme il n'en a pas.
- Eh bien, il semblerait que non.
- Pourquoi ?
Je n'ai pu retenir une intonation de surprise dans ma voix, ce qui lui fait lever un sourcil et étirer un sourire amusé sur ses lèvres. J'ai une furieuse envie de l'embrasser… je rougis à ma pensée et lui se met à rire. Dieu que ce son est beau…
Est-ce vraiment raisonnable d'aller avec lui alors qu'il me fait un tel effet ? Non décidément non.
- Bien. Si je peux bosser tranquillement.
Je n'ai pas réussi à résister à son regard suppliant de petit chiot abandonné.
Un grand sourire triomphant étire ses lèvres alors qu'il s'exclame :
- Alors c'est réglé !
Il attrape alors ma main libre et m'entraîne à sa suite dans l'escalier que je n'avais pas remarqué, dissimulé derrière la cheminée. On arrive devant une porte et il fouille dans sa poche. Relâchant alors ma main. Me laissant une sensation de froid là où il me tenait un peu plus tôt.
Je n'aurais pas dû accepter. Je viens de me condamner à la torture mental tout seul. Même physique d'ailleurs.
Il sort alors une clef et ouvre la porte, puis s'affaire pour me laisser entrer. Je passe donc devant lui. Ignorant le frisson qui me parcourt alors que je le frôle pour entrer. J'observe alors la pièce pendant qu'il entre derrière moi.
Pour commencer la porte et dans un renfoncement, créer par deux armoires à habit. Un de chaque côté de la porte faisant face au mur opposé. Sur la gauche, il y a le long du mur, un lit superposé à côté d'une fenêtre taille commune. Elle se trouve juste en face de la porte. À droite de la fenêtre face au mur droit, il y a deux bureaux avec au-dessus de chaque, des étagères murales pour ranger des livres. À côté du deuxième bureau entre lui et l'armoire à habit il y a une porte.
- Ce sont les toilettes et la salle de bain, malheureusement, dans la même pièce.
Je retourne mon regard vers Magnus qui est bien plus proche que prévu. Évidement je suis dans le passage il est donc coincé entre la porte et moi. Je me pousse pour qu'il puisse passer et il se dirige vers cette porte.
- J'ai déjà investi cette armoire et ce bureau.
Me dit-il en posant une main sur l'armoire à droite de l'entrée et le bureau juste en face.
J'acquiesce et lui demande donc :
- Et pour le lit ?
- J'ai pris celui du haut. Mais si tu le préfère...
Je le coupe avant qu'il ne finisse sa phrase.
- Non. Non, celui du bas sera très bien.
En parlant je pose mon sac au pied du lit et regarde l'heure. J'ai assez de temps pour commencer à ranger mes affaires. J'ouvre donc l'armoire de gauche. Celle qui fait face au lit. Je range ma maigre garde-robe.
Magnus grimpe dans son lit, assit, les jambes dans le vide et me regarde faire. Je sens son regard sur moi. Je tente de ne pas montrer ma gêne. Une fois mes vêtements rangés je vais faire mon lit. Je vais déposer ma trousse de toilette dans la partie libre de la petite armoire de la salle de bain avant de revenir alléger mon sac de cours en retirant tous les livres dont je n'aurai pas besoin dans l'après-midi.
- Tu n'es pas très bavard.
Je tourne la tête pour regarde Magnus dans mon dos. Il s'est allongé sur le flan. Le bras gauche replié de sorte de poser sa tête sur sa main. Relevant ainsi sa chemise et montrant un bout de peau de son ventre.
Petite parcelle de peau que je regarde un peu plus que nécessaire avant de reprendre ce que je faisais. Puis que je lui réponds :
- Comme tu peux l'entendre.
Je l'entends descendre et s'approcher. Un fois dans mon dos il m'aide à ranger.
- Parle-moi
De quoi veut-il que je lui parle franchement ?
- Et de quoi ?
- De toi !
- Il n'y a rien d'intéressant à savoir sur moi.
Il a son sourire charmeur de retour sur ses lèvres.
- Permet moi d'en douter Alexander. Un homme si séduisant à forcément des choses intéressantes à raconter.
Je rougis encore et fais en sorte de lui dissimuler mon visage. Je vérifie mon sac pour les cours et évite de répondre.
- On devrait y aller.
Il hausse un sourcil.
- Comme tu veux.
Il va à son bureau et récupère un truc dans son tiroir avant de me le donner. Une clé. Je la prends et le regarde perdu.
- C'est la clé de la chambre Alec chéri.
Retour de la voix suave et chaude, accompagnée du sourire charmeur et du regard de feu.
Je ne réponds pas et vais vers la porte. Il semble déçu mais retrouve rapidement sa joie de vivre alors qu'on sort de l'aile rouge. Évidement je me retrouve à partir du mauvais côté. Il m'attrape par le bras et m'entraîne dans l'autre sens, direction la branche Noire. Troisième étage pour un après-midi de pratique en chimie.
