Bien le bonjour (ou bonsoir peu importe) à tous. me revoilà avec une nouvelle fiction ...

alors les persos ne sont toujours pas à moi, ils sont toujours à Hiromu Arakawa, seule l'histoire m'appartient et il en sera de même pour les chapitres suivants.

sur ce ... bonne lecture à tous! Bye

Chapitre 1 :

« 9 septembre :

Cher journal,

Première journée loin de Resembool. Cela me semble si bizarre de me retrouver toute seule si rapidement et ici. Dans cette grande ville qu'est Xerxes où je ne connais personne. Peut être cela explique-t-il le fait que je tienne ce journal. Quelle chose absurde, quand j'y pense. Oui je suis stupide pour une étudiante en sociologie. Pourquoi ai-je tant besoin de me confier à quelqu'un ?

Peut être parce que ma famille me manque. Je n'ai jamais été séparée d'elle auparavant. Mes amis me manquent aussi, bien que je n'en avais pas beaucoup. J'ai enfin fini d'aménager mon petit studio. Rien d'exubérant, le strict minimum. Bien je crois qu'il est temps pour moi de partir à la découverte de l'université. La rentrée est demain. »

Que vous dire ? Que je suis étudiante ? C'est parfait, et ce n'est que la vérité. Laissez-moi me présenter. Winry Rockbell, 20 ans depuis quelques semaines à peine, une vie normale et basique pour une personne normale … et basique. Je suis tout ce qu'il y a de plus transparent dans ce monde, je n'ai jamais fait d'histoire, n'en ai jamais cherché non plus. Je me suis contentée d'apprendre, de faire ce qu'on attendait de moi. Résultat ? Un bac en poche mention très bien. Ne l'avais-je pas dis ? Je ne crois pas … oui je suis, ce que les gens qualifieraient volontiers de bucheuse. Ma vie n'a jusqu'alors tourné qu'autour des livres et de mes amis.

Mes résultats m'ont permis de venir ici, bien que j'ai passé ma licence à l'université près de chez moi et me voilà dans cette université plus que réputée. Une bourse, oui j'ai obtenue une bourse d'étude pour venir ici, moi fille de médecins du sud amestrien. Mes parents ont toujours aspirés à de grandes choses pour moi, je n'ai jamais cherché à les contredire … je me plie à leur désirs, même si j'avoue que cela m'amuse un peu aussi.

Xerxes, une ville rebâtie sur les ruines de l'ancienne cité. Xerxes la nouvelle, comme il me plait à l'appeler. D'ailleurs il semblerait qu'elle soit toujours en construction, bien qu'il me semble que toutes les villes sont continuellement en train de se construire et de se détruire, le cercle du renouveau. On abandonne l'ancien pour le nouveau.

C'est aussi le cas dans ma rue, resserrant mon blouson sur moi, je marche dans la rue en direction de l'arrêt de bus que j'ai remarqué en arrivant. Ma rue est, en fait, non pas en construction comme je le pensais mais en destruction … elle ressemble à un véritable champ de bataille et les quelques arbres qui ont résistés aux tractopelles et bulldozers sont recouverts d'une épaisse couche de poussière.

-Poussez-vous ! hurla une voix qui me poussa à sursauter. Vous voyez pas que vous gênez ?

Ce n'est qu'un simple employé de la ville qui s'occupe des travaux … décidément, je ne comprendrais jamais les hommes. Ils veulent vous séduire de tous les côtés mais vous parles comme si vous étiez des bêtes sauvages. Un peu plus haut, le feu rouge libère un fleuve de voitures toutes aussi différentes les unes que les autres. Encore une chose bien futile, les gens viennent en ville avec leurs propres voitures avant de se crier dessus pour avoir une place. Tout a pourtant été aménagé pour qu'ils n'aient pas à se servir de leurs voitures.

J'accélère le pas et remonte le long de ma rue. J'aperçois quelques jeunes à l'arrêt de bus … je dois me dépêcher, je le vois qui arrive au loin. Les machines bourdonnent, les voitures pétaradent … bien trop de bruit pour moi. Je soupire avant de me mettre à courir. J'ai toujours eut horreur de courir … une seule chose me plait mais ce n'est surement pas ici que je pourrais en faire. L'équitation … oui j'aime l'équitation parmi d'autres sports mais c'est bien mon préféré malgré tout.

Arrivant à l'arrêt en même temps que le bus, je me faufile à l'intérieur, toujours aussi transparente à la vue des autres. Un groupe de fille se trouve un peu plus loin, et absolument tout le bus profite de leur conversation. Je suppose qu'elles sont étudiantes elles aussi, j'espère seulement ne pas leur ressembler.

Je dis ça, mais je sais pertinemment qu'une fille qui s'habille avec un simple jean et un pull de laine ne ressemblera jamais à l'une de ces filles qui fait tourner la tête des garçons. Rajoutez à cela des lunettes épaisses et une lourde natte. Oui, je vous l'ai déjà dit, la bucheuse de service. Disons que je ne vois pas pourquoi je me ferais plus attirante alors que je vis très bien comme ça. La mode n'est pas ma priorité absolue.

De plus en plus de monde s'entasse dans ce maudit bus, j'aurais dût y aller à pied … enfin, supportons, le calvaire sera bientôt fini, du moins je l'espère.

-… oui et il parait qu'il a eut son année. C'est parfait nous nous retrouverons dans le même amphi ! gloussa l'une des filles plus loin

-Quoi ? tu rigoles ? il parait qu'il s'est inscrit dans deux endroits !

-Pourvu qu'il ne parte pas ! pleurèrent les autres. Je ne veux même pas savoir de quoi elles parlent.

Ces discussions mecs, maquillages, vêtements non merci, très peu pour moi. De John à Maurice, du mascara dernier cri au nouveau vernis tendance, du dernier débardeur à la mini-jupe … tout pour bien faire. Le mal de crâne risque d'être souvent mon compagnon de fortune. Je devrais investir dans des antidépresseurs. Oui les discussions de la sorte me font déprimer.

Alors qu'une marée humaine s'écoule du bus en direction de la sortie, je me dirige lentement vers les portes arrières pour en descendre à mon tour. Les gens me font penser à un troupeau de mouton comme j'en voyais chez mamie. L'un va ici et tous les autres suivent, effarant. N'ont-ils pas de libre arbitre ? Voilà pourquoi je ne comprendrais jamais les gens … ils sont tous simplement déprimant.

L'université … quel beau mot … mais quel bâtiment sans âme. Se dresse devant moi un bâtiment massif, imposant, repoussant et gris à souhait. Ne me dites pas que je vais m'enfermer ici, pour le coup j'aurais dût réfléchir à deux fois avant d'accepter cette proposition. Enfin bon … c'était la meilleure qui m'acceptait alors autant saisir cette chance.

Je pousse la porte, elle émet un bruit des plus attrayants, vraiment … une sorte de grincement pénible pour mes dents. Note à moi-même : ne plus jamais prendre cette porte et utiliser l'autre. Au moins l'intérieur est lumineux, c'est déjà ça de pris. Mon regard se pose sur les étudiants qui se trouvent ici alors que mes pas me dirigent je ne sais trop où. Je découvre, tout simplement. Et de nouveau ces gloussements incessants … c'est infernal. J'espère vraiment ne pas avoir à en supporter de trop dans mon amphithéâtre.

-Il arrive ! crisa une fille en déboulant d'un couloir adjacent, manquant de me faire tomber.

Rien, même pas une excuse, je dois vraiment être invisible. Une main se pose sur mon épaule, je sursaute avant de tourner la tête.

-Tout va bien ? tu ne t'es pas fait mal ?

-Non merci, réfutais-je en redressant mes lunettes.

Une jeune fille, elle ne doit pas être beaucoup plus âgée que moi, un an ou deux, guère plus … elle me sourit tranquillement avant de soupirer.

-Tu ne devrais pas rester ici, la prochaine personne qui sortira du couloir n'hésitera pas à te marcher dessus … littéralement. M'indiqua-t-elle en me tirant vers elle. Je me présente Riza Hawkeye. Je suis étudiante en cinquième année de littérature. Et toi ? nouvelle ?

-Hum, acquiesçai-je nerveuse. Winry Rockbell, je suis inscrite en sociologie, quatrième année.

-Sociologie … ma pauvre. Bon courage il va falloir le supporter. -Il ? qui il ? -Tu le découvriras bien assez tôt. c'est le Roi, comme il aime se faire appeler. Le roi des bouffons si tu veux mon avis mais apparemment il n'est pas conscient de son QI fort élevé de médiocrité.

-C'est dérangeant pour lui …

-Pour les autres, surtout. plaisanta Riza doucement.

Son visage était sévère mais juste, ses cheveux blonds tirés en un chignon dégageaient ses traits, laissaient apparents ses yeux d'une couleur que je n'aurais su situer. Peut être un brun rougeâtre … presque acajou, étonnants. Elle semblait stricte mais terriblement gentille. Je ne pus retenir un léger sourire.

-Enfin un petit sourire, merveilleux ! dis moi Winry est-ce que tu

-ME VOILA MES CHERIES !

Une voix raisonna dans le couloir d'où venait de débouler la fille quelques minutes auparavant. Riza laissa une moue de dégoût se glisser sur ses lèvres avant de m'entrainer plus loin. Tournant la tête je ne pus qu'apercevoir un jeune homme en sortir d'une démarche rapide. Le cri qui suivit, me suffit pour suivre Riza sans plus chercher à comprendre. Des furies, les filles étaient devenues de véritables furies. Que se passait-il dans cette université ?