WHAT'S THE FUCK (ou) LA REVANCHE DES PROFS
Ceci est un grand bordel le programme des cours de la classe de terminal L n'est volontairement pas respecté.
La sonnerie stridente mais surtout salvatrice annonçant la fin du premier cours de la matinée retentit enfin dans tout le lycée. Ceci fit particulièrement le bonheur des élèves de la terminale L, qui en avaient leur profonde claque du cours d'histoire amoureusement dispensé par le professeur Iruka Umino. Cours maladivement ennuyeux de par le ton monotone et la voix sifflante qu'il adoptait de manière expresse pour leur obstruer le conduit auditif, en blablatant sur la révolution culturelle chinoise.
Il est vrai que le fait de savoir que c'était Mao Zedong qui était le bâtisseur de la république populaire de Chine allait régler les problèmes de faim dans le monde, faire réapparaitre Lucy l'australopithèque et le dodo de l'île Maurice, faire pousser des magnolias au Sahara, installer un climat de paix durable entre l'Irak et la Palestine, ressusciter Saint Pierre. Ra-men !
En effectuant une brève analyse des élèves de la classe, on pouvait remarquer que les plus fainéants qui se trouvaient généralement au fond, avaient pris un aller retour pour la cité du sommeil. Et parmi ces paresseux notoires on pouvait recenser l'éternel Uzumaki Naruto, dont le sac à dos avait été muté en oreiller malgré la dureté horripilante des bouquins s'y trouvant. L'inimitable Inuzuka Kiba, dont la tête reposait nonchalamment sur le mur à côté de lui et dont la bouche laissait échapper des millilitres de bave. Le master chef Akimichi Choji et l'incontournable Morino Idate. Egalement, l'impérial Hoshigaki Suigetsu qui ronflait paisiblement, la baronne Nô Sabaku Témari dont les pieds reposaient sur le dos d'un Naruto furieusement endormi, et enfin, le roi des fainéants, le président des élèves en la matière, le paresseux le plus redoutable de la Konoha High School, le gagnant du concours de pionçage de Tokyo, l'animal « le paresseux » personnifié, le king des king, Nara Shikamaru, dont la tête était profondément enfouie dans son sac qui lui reposait sur la table.
La bande des semi–fainéants semi–studieux qui se retrouvaient quant à eux au milieu, avait un œil ouvert et l'autre clos, genre une partie de leur esprit en classe l'autre dans le monde des télétebies. Et parmi eux on comptait Yamanaka Ino qui avait un œil clos l'autre posé sur sa main manucurée, Urumchi Sai qui s'attelait à dessiner, Uchiha Sasuke dont on pouvait lire dans l'œil ouvert un « je me fais royalement chier », Maori Juugo qui regardait les oiseaux par la fenêtre et Hitora Tenten qui jouait nonchalamment avec son stylo.
Enfin la bande des studieux, c'est-à-dire Sakura Haruno, Neji Hyuga, Shino Aburame, Hinata Hyuga et Gaara Nô Sabaku tous aux premiers bancs, et dont les yeux sortaient presque de leurs orbites tant ils étaient concentrés à écouter et surtout à ne pas s'endormir.
Quand enfin le professeur Umino se rendit compte que son heure était déjà passée depuis quelques minutes, il s'excusa mille et une fois, prit ses affaires et sortit de la classe. Les élèves qui ne s'étaient pas endormis durant le cours allèrent se changer dans les vestiaires, revêtant leurs vêtements de sport tout en bavardant. Il eut fallu un vacarme pas possible pour réveiller la bande de fainéants qui était restée en classe, n'ayant pas remarqué que c'était déjà l'heure de sport. Les jeunes paresseux se levèrent en baillant, et allèrent également se changer avant de retrouver leurs camarades dans le gymnase.
COURS D'EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
Le cours d'EPS était assuré par monsieur Maïto Gaï, enseignant de cette discipline depuis près de dix ans et oncle de leur camarade Rock Lee qui était d'ailleurs absent pour cause de diarrhée aigue dû à une intoxication alimentaire.
Le gymnase où se déroulait ce cours était assez vaste, et comportait plusieurs accessoires de torture comme les élèves de terminale L aimaient si bien les qualifier. On pouvait notamment citer la poutre et les barres asymétriques pour les filles, les anneaux et le cheval d'arçons pour les garçons, le coin basket ball, volley ball…
- Alors, bandes de lavettes mal fringuées ! Où est passé votre fougue de la jeunesse ? Dans les putains de chiottes de chez vous ?
Monsieur Maïto se tenait debout devant ses élèves anxieux, ses mains sur ses hanches musclées et les sourcils froncés, ce qui était plutôt surprenant pour cet homme qui d'ordinaire souriait à plein temps. Quelque chose c'était passé durant ces semaines de séparation ? Ou bien.
Naruto pouffa de rire. Leur prof les avaient traités de « lavettes mal fringuées » ? Même Ino la fashionista ? Et puis, si pour lui bien fringué revenait à se balader avec cet horrible combinaison verte qu'il portait à l'instant et qui le moulait absolument partout, alors valait ne même pas être fringué du tout. Sincèrement.
- Uzumaki !
- H-hein ?
- On dit « oui monsieur » !
- Oui m'sieur ?
- Bien. Alors d'après toi je ressemble à un clown peut-être ? Au bouffon du roi ? Aux guignols de l'info ? A Joan Rivers de Fashion Police ? A Barney ?
- Froncée à l'extrême, sa broussaille de sourcils ressemblait à deux grosses chenilles OGM.
- euh… Non, non, nooooon… !
- En plus il nous fait de l'antiphrase ! CENT POMPES !
- Euh monsieur, j'vous assure que vous ressemblez pas à Joan Ri…
- MILLE POMPES !
- Quoi ? Mais monsi…
- DIX MILLE POMPES !
- C'est que euh… j'ai super mal au phalan…
- CENT MILLE POMPES NON-STOP et si tu ne t'exécutes pas tout de suite je t'assure que ce sera les POMPES ETERNELLES ! Et gare à toi si tu t'arrêtes avant d'avoir atteint au moins quatre vingt dix mille !
- HAHAHAHA ! Se moqua grassement Kiba, les mains sur les hanches. Abruti de Naruto, fais ce qu'on te dit pour une fois !
- INUZUKA !
- Oh punaise !
- Toi tu feras HUIT CENT enchainements sur le cheval d'arçon, et TOUT DE SUITE ! ça te permettra de travailler ces hanches desséchées que tu aimes si bien tenir pour te moquer des autres.
- Bien-fait-Kiba ! Murmura Sakura qui se trouvait à quelques centimètres du brun. Ça-t'apprendra-à-railler-les-autr…
- HARUNO, TU FERMES TA GUEULE DE PIPELETTE INCOMPRISE ET TU GRIMPES À LA CORDE !
Sakura sentit son petit-déjeuner lui remonter par l'œsophage.
- Mais… mais je ne bavardais même pas…
- En plus tu insinues que je suis mytho, hein ? Tu feras aussi QUATRE-VINGT DIX SEPT ENCHAINEMENTS SUR LA POUTRE !
Le calme absolu régnait à présent dans le gymnase de la Konoha High School. Les élèves de terminale L se demandaient si leur prof avait mangé du lion au petit-déj' pour être aussi agressif. D'habitude le cours de sport était un véritable moment de détente pour ceux qui ne voulaient pas vraiment y participer, mais aujourd'hui il semblait que tout le monde, paresseux, semi-paresseux semi-studieux et studieux y prendraient part, de gré ou de… Et ben ! Eux qui se plaignaient de l'ennui suicidaire du cours d'histoire étaient servis.
Naruto n'en menait pas large. Il n'en était qu'à sa deuxième pompe depuis cinq minutes qu'il suait déjà à grosses gouttes dans son débardeur orange et sa culotte à motifs militaire. Si le monde pouvait savoir à quel point il se faisait royalement chier là tout de suite ! De son côté, Kiba se saignait pour réussir à se balancer sur le cheval d'arçon. Le soir quand il rentrerait chez lui – et il se l'était juré sur la tête de son chien Akamaru - il irait se plaindre de son professeur chez sa mère. C'était puéril comme attitude et il le savait mais tous les moyens étaient bons pour se venger, et le mouchardage n'en était pas exempt. Sakura quant à elle avait les jambes flageolantes et les mains moites. Certaines de ses camarades comme Tenten Hitora, Hinata Hyuga ou encore Idate Morino, éprouvaient de la compassion pour elle : le supplice de la corde, le cauchemar de tout lycéen. Une horreur. Un genre de destination finale trois. Hasta la vista, baby.
Le professeur satisfait de l'occupation des trois pollueurs sonores se tourna brusquement vers le reste de la classe à la recherche d'une autre victime. Il fit parcourir son regard à tête chercheuse sur tous les visages apeurés et la cible repérée fut…
- AKIMICHI !
Tous ceux qui se trouvaient jusqu'à lors à côté de lui s'écartèrent instantanément comme un seul homme, laissant ainsi le pauvre Chôji dans le collimateur de leur prof. De toute façon chacun pour soi et Kami-sama pour tous. Solidarité qui ?
- O-Oui m'sieur ?
- T'as bouffé des éléphants d'Afrique Subsaharienne pendant les congés ? C'est quoi tout cet amas de graisse dans tes tissus adipeux ? Tu étais censé participer à un combat de sumo ?
- Mon-monsieur…
- Tais-toi m'sieur ! T'as pas d'excuse ! T'es JOUFFLU, DODU, VENTRU, PANSU, FESSU, CHARNU ! Qu'est-ce que ça veut dire au juste ? Hein ?
Tous les élèves posèrent leurs mains sur leurs bouches, absolument choqués. Même Naruto, Kiba et Sakura qui étaient occupés écarquillèrent les yeux de stupéfaction. Comment allait réagir Chôji ? That was the question.
- Et ne me regarde pas avec ces yeux bouffis de merlan frit. Ils ne me mitrailleront pas. HAHAHA ! Tu vas me faire CEEEENT CINQUANTE tours de la salle histoire de perdre cet amas de graisse et de développer LA FOUGUE DE LA JEUNESSE !
- Chôji acquiesça timidement et s'exécuta la tête basse, sous le regard ahuri-ébahi-hébété de tous les élèves. Il ne s'était pas mis dans une colère sans nom ? Il n'avait pas sorti le bazooka ? Le char ? Les grenades ? Le lance-roquette ? L'acide fulminique ? La bombe H ? Les cocktails Molotov ? Il avait simplement obéi ? Tout simplement ?
- Ah la la… C'que c'est galère d'expliquer tout ça… Commença Shikamaru en baillant, tout en se curant l'oreille avec son petit doigt.
Le jeune homme croyait devoir expliquer à ses camarades le manque de réaction de Chôji.
- C'est logique qu'il ne se soit pas emporté, le prof n'a pas dit qu'il était « gros » juste joufflu, dodu, ventru, pansu, charnu et fess…
- NARA !
« Oh oh ! » Se dit Shikamaru, ainsi que le reste de la classe. Il était repéré. Le jeune homme déglutit difficilement il sentait soudainement poindre une angine dans sa gorge.
- Puisque t'as l'air d'aimer parler, instigateur de la parlotte, j'ai la punition sportive adéquate pour toi, mon grand parleur.
- Merde… ! Murmura Shikamaru en écarquillant légèrement les yeux.
- Tu vois les mousses confortables là-bas, indiqua monsieur Maïto avec un sourire vicieux. Tu t'y allonges, tu parles de tout et de rien tout seul comme un fou, et tu restes é-vei-llé. Si tu essayes seulement de t'endormir ne serait-ce que l'instant d'une nano-micro-seconde, crois moi, je trouverai mieux pour ton cas. Allez hop, vas-y !
" Bordel de merde ! "Se dit une nouvelle fois Shikamaru en se dirigeant vers les mousses.
Idate essaya de ricaner discrètement, en vain. Il fut intercepté.
- C'est drôle n'est-ce-pas ? ET BIEN ALLONGE-TOI TOUT DE SUITE AU SOL EN FAISANT LA CHANDELLE ! Tu resteras dans cette position jusqu'à la sonnerie. ET TANT PIS SI TU TE BRISES LA NUQUE L'INFIRMERIE EST LÀ POUR ÇA.
Les élèves « non-occupés » étaient à présent regroupés en un bloc serré. Pendant ce temps, Naruto en était déjà à sa troisième pompe non-stop, Kiba en était à son sixième enchainement, Sakura n'en était qu'au un quart de la corde, Choji amorçait son deuxième tour de terrain, Shikamaru regardait le plafond du gymnase allongé sur une mousse et monologuant comme un timbré sur les bienfaits du sommeil tout en résistant férocement à s'endormir, Idate venait de commencer sa chandelle.
Monsieur Maïto s'adressa alors au reste des élèves groupés en un bloc serré.
- Où est Lee, mon favoris ?
- …
- Je demande, où est Lee ?
- Il… il est malade, monsieur. Osa répondre Suigetsu, sous le regard impressionné de ses camarades.
- Vraiment ?
Monsieur Maïto sembla réfléchir un moment avant de déclarer :
- Et bien puisqu'il est malade, tu feras tout ce qu'il à l'habitude de faire pendant ce cours.
- Fuck Shit ! Ça m'apprendra à ouvrir ma gueule, tiens. Se dit Suigetsu, en traitant mentalement son prof de tous les noms d'oiseaux qu'il avait en répertoire.
- D'abord tu rejoindras Akimichi dans son parcours, puis tu accompagneras Uzumaki dans ses pompes éternelles…
- Hé ! S'insurgea Naruto, rendu à sa septième pompe depuis dix-sept minutes déjà. Vous avez dit dix mille pompes, pas les pompes éter-
- … tu singeras Haruno sur la deuxième corde, tu imiteras Inuzuka sur le deuxième cheval d'arçon, et pour terminer tu feras un brin de causette avec Nara, ce beau parleur. Compris ?
Suigetsu marmonna quelque chose dans sa barbe, ce qui eut le donc d'agacer monsieur Maïto qui en éclair, lui asséna une baffe à l'arrière de la tête.
- TU AS COMPRIS ?
- Oui m'sieur ! Bien reçu m'sieur ! Dit-il en se mettant au garde-à-vous.
Le professeur se tourna ensuite vers le reste des élèves qui n'étaient pas occupés, tandis que Suigetsu commençait à courir auprès de Choji, en maugréant mille malédictions contre son professeur.
- Les garçons, vous prenez les ballons pour un match de basket, et vous les filles pour un match de volley. J'arbitrerais.
Tous acquiescèrent en soupirant de soulagement. Ils avaient échappé aux châtiments, du moins pour le moment.
Et le cours de sport se termina ainsi, sur cette note plus douce pour les non-sacrifiés. Par la suite ils auraient cours de biologie animale, cours qui s'annonçait extrêmement pénible de par la glauquecité du professeur qui le dispensait. Ils avaient sérieusement à faire, surtout un certain Uchiha…
COURS DE BIOLOGIE ANIMALE (B.A)
Professeur Orochimaru. C'était ainsi qu'on l'appelait depuis fort longtemps. Nul ne connaissait son nom. Juste le prénom de cet homme androgyne qu'on croyait au début être un cyborg androïde venu d'une planète non identifiée. Sa peau était aussi pâle que celle d'un cadavre en presque décomposition, ses longs cheveux étaient noirs comme le cœur de Satan, et ses yeux avaient une étrange couleur jaunâtre dont la pupille ressemblait à celle d'un serpent, sans compter sa langue d'une longueur kilométrique. Le résultat d'un sondage réalisé en classe par Sai Urumchi avait établi que le professeur Orochimaru s'apparentait comme deux gouttes de venin à l'anaconda géant du Mississipi, mais en plus moche.
Et c'était le cours de biologie animale qu'il dispensait vicieusement que les élèves de la terminale L devaient endurer avant d'aller en pause. Surement qu'ils n'auraient plus du tout faim après ce cours.
Lorsque le professeur Orochimaru fit son entrée dans la salle de classe, le silence régna aussitôt. Il déposa ses documents sur la table, et se mit à patrouiller entre les rangées de chaises, dévisageant sans vergogne chaque élève. Alors qu'il sillonnait, une mèche de sa longue chevelure de jais caressa accidentellement la joue de Saï qui fut brusquement pris de nausées doublées de vertiges. Il plaqua sa main droite sur sa bouche tandis que ses yeux s'apprêtaient à sortit de leurs orbites. Les cheveux de ce… ce boa l'avait… l'avait… Euurk ! Ce soir en rentrant il passerait s'acheter du décapant au magasin. La peau de sa joue avait été souillée, et de la pire des manières.
- Monsieur Uchiha-kun-j'ai-l'air-de-m'en-foutre-de-tout-et-de-tous-sauf-de-moi-même, durant notre dernier cours nous avions abordé le chapitre sur la reproduction. Pouvez-vous nous expliquer comment se passe l'accouplement chez les… huum… serpents ?
Toute la classe poussa un profond soupir. Mais oui, bien-sûr. Il y avait l'accouplement des tortues, des abeilles, des canards, des chiens, des singes, mais non, visiblement l'accouplement des serpents était bien plus intéressant pour le professeur Orochimaru. On se demande pourquoi d'ailleurs.
Sasuke se leva en mode ralenti, avec un air presque suffisant. Il fallait dire que son taux d'air suffisant n'était qu'à moitié, car ce professeur qui semblait s'être entiché de lui – car il l'interrogeait à absolument tous ses cours pour une raison qu'il ignorait alors qu'il y avait ce crétin de Naruto au fond - avait de quoi le déstabiliser.
- Sasuke-kun, murmura discrètement Ino, voulant l'aider. Répète après moi : pendant l'accouplement des serpents, le mâle place son cloaque contre celui de la femelle.
- Pendant l'accouplement des serpents, le mâle place son cloaque contre celui de la femelle. Répéta t-il à voix haute, le regard à 50% hautain.
- Puis ils font entrer leur… leur...
La jeune fille rougit.
- Leur…euh… leur truc quoi ! Dans le… le truc des femelles qui après fécondation donnent naissance plus tard.
- Puis ils font entrer leur truc dans le truc des femelles qui après fécondation donnent naissance plus tard.
- Hum… monsieur Uchiha-kun, soyez un peu plus explicite quant à ce que vous appeler « truc ». Il y a des mots adéquats pour ça. Dit-il avec un rictus satanique aux yeux de Sasuke.
Non mais en plus ce vicieux et pervers n'allait pas le forcer à dire ça !
- Monsieur Uchiha-kun, j'attends. Dit-il en s'approchant de lui, et en rapprochant son oreille de sa bouche.
Sasuke grogna de mécontentement. Toute la classe avait l'attention rivée sur lui, même le groupe des fainéants. Surprenant. En même temps, voir Son Altesse Sérénissime Sasuke Uchiha en mauvaise posture était tellement jouissif pour tout un chacun sauf, pour ses fans inconditionnés bien-sûr.
Sasuke soupira. Bien, il n'allait pas aller par quatre chemins, surtout avec ce reptile qui le mettait mal à l'aise.
- Puis ils font entrer leur bite dans la chatte des femelles qui après fécondation donnent naissance plus tard.
- OOOOHHHH ! Poussèrent en chœur tous les élèves, avec des airs de « pas y toucher ».
Le sourire suggestif qu'arborait le professeur Orochimaru n'aurait su être plus large. Sasuke était certain que ça le faisait psychologiquement jouir.
- J'ignore encore si l'orifice des femelles saurait être qualifié de « chatte » et l'organe copulateur mâle de « bite » mais vous aviez l'idée, vous pouvez donc vous asseoir… Monsieur Uchiha-kun. Dit-il en se léchant les lèvres de manière très explicite.
L'Uchiha fronça les sourcils tout en se rasseyant. Etait-il franchement obligé de prononcer son nom avec cette intonation expressément tendancieuse ?
Le professeur Orochimaru continua d'errer de long en large dans la classe jusqu'à ce que…
- Monsieur-Uzumaki-kun-je-suis-un-fainéant-invétéré…
Du con !
- Entretenez-nous sur la naissance des serpenteaux.
Et Naruto qui sortait à l'instant d'un profond sommeil, écarquilla les yeux de surprise.
COURS DE PHILOSOPHIE
Au retour de la petite pause, les élèves de la terminale L devaient endurer deux longues heures de philosophie barbante, ce qui voulait dire dans le jargon paresseux, deux longues heures de sommeil bien mérité. Leur professeur Asuma Sarutobi allait encore leur rabâcher dans les oreilles les merveilleuses œuvres de Platon, Descartes, Freud et toute la cohorte. Non mais sérieusement, comme si ça intéressait quelqu'un à part lui-même.
Lorsque monsieur Sarutobi fit son entrée dans la salle de classe, ce n'était pas pour dire l'habituel « Sortez vos bouquins » mais plutôt…
- Interro surprise ! Celui ou celle qui aura en dessous de la moyenne aura soixante dix neuf heures de colle avec Ibiki-kun, à bon entendeur salut !
Nom de merde ! Pensa simultanément tous les membres de la secte des fainéants, sauf Shikamaru qui dormait.
Nom seulement ils ne s'étaient pas préparés à une interro surprise -en même temps c'était une interro-surprise et que de ce fait ils devaient être prêts à tout moment comme les « Hermion et les Hermione Granger » de devant -, mais sachant déjà qu'ils ne réussiraient pas à avoir la moyenne - mis à part Shikamaru qui était certes un fainéant mais était aussi un génie - ils devraient subir et supporter Ibiki Morino dit le « psychopathe » chargé « d'entretenir les collés ».
Si si, psychopathe et père de leur camarade Idate qui d'ailleurs se démerdait toujours pour ne pas se retrouver en colle avec son père. La bande des fainéants et celle des semi-fainéants semi-studieux connaissaient très bien le psychopathe pour avoir déjà été « entretenue » par lui. A priori cet homme avait appris par cœur la définition que le dico donnait de « torture » parce que pour être aussi insensible, il en fallait. Cet homme avait en sa possession une copie des dossiers scolaires et médicaux de chaque élève, que l'administration lui avait fait parvenir. Ainsi il avait la possibilité de connaitre presque tout sur vous y compris vos plus grandes peurs et vos angoisses cachées, dont il se servait pour vous martyriser sauvagement.
Ibiki Morino entrait dans la salle de colle, sondait minutieusement chaque visage qu'il voyait, puis choisissait une victime dont il torturait le point sensible. Naruto et Cie se souvenaient encore d'un de ces jours où ils avaient été collés pour n'avoir pas rendu à temps leurs devoirs de biologie animale au professeur Orochimaru.
Flash back
- Uzumaki, je vois que ça devient une habitude chez vous d'être collé, hein ?
Son visage balafré était à quelques centimètres seulement de celui du blond, qui avait de plus en plus de mal à respirer.
- Bien. J'espère que vous serez apte à supporter la douleur cette fois-ci, Uzumaki !
Non, nooon, noooooooon !
- PLUS JAMAIS VOUS NE MANGEREZ DE RAMENS, UZUMAKI !
Naruto écarquilla ses yeux remplies de vaisseaux sanguins, la sueur commençant à perler. Non, non, cet homme… il mentait, ce n'était pas possible autrement.
- Pour votre gouverne Uzumaki, le restaurant d'Ichiraku a fermé à jamais ses portes ce matin…
Noon… Qu'il arrête, Naruto voulait qu'il arrête tout de suite, ce n'était pas possible… Il mentait, c'était du bluff… Ce n'était pas possible… noooon !
- IL SERA DEMOLI AUX AURORES DEMAIN MATIN ET REMPLACE PAR UN RESTAURANT VEGETARIEN !
- AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! MALEDICTION !
Le blond couvrit ses oreilles à l'aide de ses mains, ne voulant entendre plus. Ses yeux sortaient presque de leurs orbites, le sang pulsait dans son cerveau, ses pauvres oreilles bourdonnaient, ses dents grinçaient toutes seules. Il ne pouvait pas y croire. Tout mais pas ça.
Ibiki quant à lui souriait, méchamment.
- Grosso modo, HASTA LA VISTA, RAMENS !
Naruto tomba en syncope et s'étala disgracieusement sur le sol, sous le regard angoissé du reste de ses camarades collés. Le pauvre n'avait pas pu supporter la décharge verbale, le psychopathe à bandeau avait placé la barre trop haute cette fois-ci. Pauvre Naruto. RIP.
Qui serait la prochaine victime de ce psychopathe en série ? Et ce fut…
YAMANAKA !
- Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihhhhhhhhhh ! Cria la blonde pulpeuse, les larmes pleins les yeux et le mascara tout coulant.
Elle faisait pitié à voir mais personne ne pouvait plus rien pour elle désormais.
- Es-tu seulement au courant, pauvre ignare, que le prix du « rouge-à-lèvre-rouge-pétasse » a augmenté en magasin de 65% ?
Quelqu'un parmi ses camarades n'avait pas une hache pour abréger ses souffrances ? Elle su-fuck-ait !
- A présent tu devras demander plus d'argent à tes parents pour pouvoir te payer ce « rouge-à-lèvre-rouge-pétasse ». Mais le problème…
Enfer et damnation. Pitié, qu'on l'égorge, la brûle, l'éventre, tout mais pas ça !
- C'est que tant que tu ne videras pas ta chambre pleine de ces cochonneries cosmétiques tes parents n'augmenteront jamais ton argent de poche et TU POURRAS JAMAIS T'ACHETER CE ROUGE-A-LEVRES-ROUGE-PETASSE. HAHAHAHAHA !
Brusquement, Ino eut une crise d'épilepsie audition-sensible, ses yeux s'agitant dans leur orbites et le corps pris de sérieuses convulsions. Une vraie crise de démence. Elle fut amenée d'urgence à l'infirmerie du lycée par des âmes de bonne volonté qu'étaient Kiba et Sai, qui en fait voulaient juste échapper à la séance de torture par ce prétexte, tandis que le corps de Naruto gisait encore au sol et dont personne ne semblait se soucier.
Victime suivante :
- AKIMICHI !
Nom de m*** Pourquoi toujours lui ? Pourquoi ? Pourquoi ?
- Pour toi je n'ai pas eu besoin d'étudier tes dossiers pour savoir que…tu es GROS !
Jésus-Marie-Joseph.
- Es-tu au courant que LA FAIM EST UN PROBLEME MONDIAL ? ET TOI TU T'ACCORDES LE LUXE D'ETRE GROS ?
- Aaaaaaaaaaaahhhhhh ! Pourquoi être si cruel ? Chôji commença à trembler tandis que la sueur commençait à perler sur son front. Il était tellement déstabilisé qu'il n'avait même pas la force de sortir le char, le lance-roquette, le canon, le bazooka, le laser, la bombe H, la carabine…
- Les gens MEURENT DE FAIM en partie à cause DE GROS COMME TOI QUI TARRISSEZ LA NOURRITURE DU MONDE ! TU N'AS PAS HONTE, AKIMICHI ?
Chôji glissa de sa chaise et tomba à quatre pattes sur le sol crasseux, le visage rouge tandis que la bave s'échappait en litres de sa bouche grandement ouverte. Les autres élèves collés étaient choqués voire révulsés par l'horrible spectacle. Le point sensible de leur camarade avait été, mutilé, non, écrasé comme une vulgaire fourmi et continuait à l'être, grossièrement.
- LES GROS COMME TOI SONT INUTILES DANS NOTRE MONDE, AKIMICHI ! I-NU-TILES. VOUS ETES DES GENEEEEEEUUUUUUUUUURS !
Ce fut assez pour Chôji qui vomit son repas de la première pause avant de sombrer dans l'inconscience, sous les cris horrifiés de ses camarades. Témari, Suigetsu et Tenten avaient leurs mains plaqués sur leurs bouches, absolument interdits. Dans pas longtemps se serait leur tours mais arriveraient-ils à supporter ? Quand Naruto, Ino et Chôji en avaient laissé leurs consciences et leurs lucidités ?
Qui serait le prochain martyr ?
Et ce fut…
- UCHIHA S.A.S…UKE !
Du con !
- Pour ton information, TON FRERE TE SURPASSERA TOUJOURS EN TOUT, ABSOLUMENT EN TOOOOOOOUUUUUUUUT ! Dit-il en postillonnant sur le visage jusqu'à lors immaculé du brun.
Affaire à suivre…
Fin du flash back
- Si vous m'avez bien compris,voici le sujet : « Que pensez-vous de la pensée des grands penseurs de ce monde ? » Vous avez cent minutes pour me faire un devoir cohérent. Dit Asuma en prenant place sur sa chaise, derrière son bureau.
PAUSE DE MIDI (P.M)
Tous les élèves de la terminale L étaient réunis à la cantine du lycée. Ils étaient assis à la longue table rectangulaire qui leur était spécialement réservée et dégustaient leur repas tout en discutant.
- Sérieux les mecs, comment vous avez trouvé l'interro surprise ? A coup sûr moi je serais en colle, c'est évident. J'ai rien pigé au sujet. Engagea Naruto en ingurgitant ses ramens
- M'en parle pas ! Dit Kiba qui s'apprêtait à croquer un morceau de poulet. Quand je pense que cette fois ci je vais peut-être pas pouvoir échapper à la punition du psychopathe…
-Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Cria brusquement une Ino apeurée.
Elle avait laissé tomber sa fourchette au sol sous le coup.
- Calme-toi Ino, il n'est pas ici, dit Sakura qui était assise en face d'elle, l'air compatissante.
La blonde paru soulagée, même si son cœur battait encore à tout rompre. Il fallait dire que rien que l'évocation du pseudo de cet homme perfide et vicieux avait de quoi provoquer un raz de marée, accélérer le processus de désertification, élargir le trou dans la couche d'ozone, précipiter l'extinction du caïman à museau large du Brésil, faire réapparaitre Jack l'éventreur, les dinosaures et celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, mais surtout, surtout surtout, causer une autre augmentation du prix du « rouge-à-lèvres-rouge-pétasse ». Et ça, ça c'était la fin du monde assurée telle que prédit par les mayas, l'apocalypse en 3D, le Big Bang ! Adios la vida !
- Alors Sasuke, apparemment ça ne s'arrange pas avec Orochimanaconda ! Toujours aussi fana de toi ! Déclara Suigetsu en buvant un verre d'eau.
- Hn.
Ses nouilles terminées, le brun avait les coudes posés sur la table et les doigts entrelacés, l'air plus que suffisant.
- En plus t'as l'air d'être totalement à son goût, si tu vois ce que je veux dire.
- Idiot ! C'est mieux que d'être le souffre douleur numéro un de la directrice !
- Tsunade-baba est une femme, plutôt bien roulée aux dernières nouvelles, tandis que le reptile, sérieux…
- La ferme !
- Vous allez vous calmez, ouais ? Intervint soudainement Tenten, excédée.
- C'est vrai quoi ! Déconnez pas, les mecs. Ajouta Sai, qui était entrain de porter une cuillérée de purée de pomme de terre à sa bouche. Imaginez que le psychopathe vous surpr-
- Iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Et la pause se termina dans cette ambiance plutôt… électrique.
COURS D'ARTS PLASTIQUES (A.P)
« Cet après-midi nous allons élaborer de fausses bombes aux plastics, hun ! »
Les élèves soupirèrent de lassitude. A chaque fois qu'ils avaient cours avec cet allumé du bocal fou d'art, c'était pareil. Elaborer de fausses bombes atomiques, de fausses grenades, de faux feux d'artifices, de faux explosifs, bref, tout ce qui était tôt ou tard destiné à exploser était bon pour monsieur Deidara Raïko, qui se considérait comme l'un des meilleurs artistes artificiers du vingt et unième siècle. Tu parles ! De l'avis de tous, le seul truc artistique qu'il savait faire c'était ces « hun ! » à la fin de chacune de ses phrases. Triste réalité.
Deidara Raiko était un homme blond ayant la trentaine. Il arborait généralement une longue queue de cheval avec une frange sur le côté en guise de coiffure. Il appelait ça une « coiffure artistique », les élèves de la terminale L appelaient ça une « coupe pédérastique ». Mais jamais à voix haute sinon ce serait « Trente heures de colle avec Ibiki-kun, hun ! » et on savait à quoi s'en tenir avec le schizophrène.
Monsieur Deidara avait ses favoris en terminale L : Tenten Hitora, Shikamaru Nara, Témari nô Sabaku et Gaara Nô Sabaku, en qui il disait sentir vibrer la "fibre artistique", contrairement aux éternels ratés : Naruto Uzumaki, Kiba Inuzuka, Choji Akimichi, Suigetsu Hoshigake, Idate Morino qui demeureraient, d'après ses dires, sans talents. Pour lui les autres étaient des semi-artistes semi-ratés. Sans blague.
« Magnifique, hun ! Cette fausse bombe faite de sable c'est… c'est… tellement artistique, hun ! » Dit-il en regardant affectueusement le travail de Gaara.
« Cette peinture représentant des cocktails Molotov en explosion, rien qu'un esprit jeune et vif pouvait penser à cela, hun ! » Félicitant le tableau réalisé par Sai.
« Elaborer une fausse bombe à l'aide de papiers froissés, quel manque d'imagination Uzumaki, hun ! »
« Dessiner des feux d'artifice au tableau, c'est digne de votre esprit enfantin Inuzuka, hun ! »
« Coller des chips avec de la colle forte pour qu'ils essayent de ressembler à une grenade, vous n'avez vraiment pas cherché loin Akimichi, hun ! »
COURS D'ECONOMIE
Kakuzu Hito était un ex-caissier précédemment policier devenu professeur d'économie il y a quelques années.
- Inuzuka, vous avez une amende de 195 yens pour avoir bavardé à deux reprises tout à l'heure, à payer à la fin du cours et cash.
Euh… avait-on oublié de préciser que le professeur Hito avait gardé son reflexe de policier et celui de caissier ? Chaque infraction durant son cours avait un prix, au sens propre.
- Monsieur euh… c'est juste qu'actuellement je n'aie pas cette somme sur moi…
- A cette amende vous ajouterez 25 yens de plus pour piètre tentative de mensonge.
- Non m'sieur, j'vous jure que…
- 15 yens de plus. On ne jure pas ici monsieur Inuzuka !
- Monsieur il est sérieux, son argent il me l'a donné ce matin à cause de notre pari que j'ai ga-
- Uzumaki, vous avez une amende de 60 yens pour avoir transformé mon cours en audience, en ayant voulu jouer l'avocat de monsieur Inuzuka.
- Hey !
- Ajoutez-y 17 yens de plus pour avoir poussé une interjection merdique dans ma salle de classe et sans mon autorisation.
Et plus personne n'osa rétorquer, de peur de se voir contraindre à payer une foutue contravention. Le professeur était assis à son bureau et dévisageait chaque élève.
Et soudain…
- Mademoiselle Sabaku, réveillez monsieur Nara et faites lui savoir qu'il devra me verser 40 yens pour avoir confondu ma classe avec un dortoir.
- Ça-craint-pour-lui, murmura Sai à Sasuke.
- Monsieur Urumchi…
Et meeerde ! Il était ciblé. Si vite ?
- Vous me verserez 95 yens pour avoir bavardé en murmurant et vous monsieur Uchiha…
Sasuke fronça les sourcils à l'extrême et de par sa classe Uchihienne, se retint de jurer haut et fort pour faire comprendre ce qu'il pensait exactement. Même quand il ne faisait rien il fallait toujours qu'il paie les pots cassés. Shit !
- Pour vous ce sera 45 yens pour avoir écouté monsieur Urumchi et 10 yens pour avoir froncé les sourcils lorsque je vous ai interpellé.
- …
- Et 27 yens de plus pour m'avoir fusillé de votre regard à l'instant.
Silence de cimetière.
- A présent que quelques petits détails ont été réglés, nous pouvons commencer le cours d'aujourd'hui qui portera sur les caisses publiques. S'adressa t-il à toute la classe. Sortez vos manuels et vos cahiers.
Sakura leva le doigt.
- Qu'avez-vous à dire, miss-je-sais-tout ?
Sakura fit comme si elle n'avait pas entendu le qualificatif, alors que quelques élèves se retenaient de rire de peur d'être localisés.
- Euh… s'il vous plait monsieur, d'après notre programme nous étions censés aborder le cours sur les marchés aujourd'hui…
- 50 yens à me verser à la fin du cours pour oser me montrer comment et quoi je dois vous enseigner.
- Mais…
- 10 yens de plus pour inutile tentative de discussion. Asseyez-vous mademoiselle ! »
COURS DE BIOLOGIE HUMAINE (B.H)
Le professeur Kabuto Yakushi qui assurait ce cours n'était d'un avis unanime, pas très différent du professeur Orochimaru en ce qui concernait l'idéologie perversement vicieusement obscène.
Le professeur Kabuto aka « le mal-baisé à loupes », avait le profil même du sadomasochiste-sodomite-sodomisé. Fainéants, semi-fainéant semi-studieux et studieux, tous le haïssait, encore plus que le professeur Orochimaru. D'ailleurs en parlant de lui, la grande majorité des élèves de la terminale L suspectait le mal baisé à loupes d'entretenir des relations coupables avec le reptile, et d'être l'uke. Le comble.
Bref, cet homme était juste méchant, pervers, perfide, vicieux, obscène, grossier. Non mais la preuve ? La voilà.
Monsieur Yakushi fit son entrée dans la salle de classe vêtu de son habituel blouse blanche, les bras chargés de divers manuels. Il les déposa dans un grand bruit sur la table, faisant sursauter des sensibles comme Hinata Hyuga et Ino Yamanaka. Il remonta la monture de ses verres sur l'arrête de son nez puis à la manière du professeur Orochimaru, se mit à sillonner entre les rangées en dévisageant sans vergogne chaque élève, avant qu'un visage ne capte son attention. Et c'était…
─ Morino !
Brusque sursaut du fainéant sous le regard désolé de ses camarades. Le pauvre allait se faire ra-ta-ti-né.
─ Qu'est-ce-que la fécondation ?
─ Euh… euh… la fé… la féconda-
─ Taisez-vous, pauvre inculte ! Vous aurez cent dix huit heures de colle avec Ibiki-kun.
Idate écarquilla les yeux et ouvrit la bouche en un O magistral.
─ QUOI ? AVEC PERE ? MAIS POURQUOI ?
─ D'un vous arrêtez de beugler comme le parfait âne que vous êtes, de deux c'est oui, avec votre cher et tendre père, Morino. Dit-il en affichant un sourire sadique. Il est inconcevable que rendu en classe de terminale on hésite encore sur des notions aussi primaires que la fécondation. Affaissez votre croupe, Morino Ducobu !
Tout en se rasseyant comme odieusement ordonné, Idate lui fit discrètement un doigt d'honneur traduisant un « J't'encule » qui fit sourire la plupart de ses camarades qui l'avaient vu.
─ Sabaku !
Gaara et Témari lui jetèrent un regard d'incompréhension, alors monsieur Yakushi crut bon d'ajouter une spéciale précision.
─ Sabaku la femelle !
Si les yeux pouvaient guillotiner, il y a fort longtemps que monsieur Yakushi n'aurait plus de tête.
─ Monsieur Yakushi, commença t-elle en se levant. Avec tout le respect que je vous dois, sachez que je suis une jeune femme et non une femel-
─ Fermez votre grande gueule d'ignorante, Sabaku. Femme ou femelle c'est pareil. Vous avez toutes des mamelles, non ?
Quelques élèves ricanèrent tandis que Témari essayait tant bien que mal de garder son sang froid. Elle palpitait, mais gardait son calme. Ça ne servait à rien de se faire coller par le démon à cornes.
─ Qu'entendons-nous par spermatozoïdes ?
Ce sont les Orochimaru junior qui remplissent ton cul blessé à chaque fois que vous niquez, pensa la Sabaku en fermant les yeux un bref instant.
─ Les spermatozoïdes sont des cellules sexuelles mâles qui fusionnent avec l'ovule chez les mammifères et qui…
─ Suffit ! Pas la peine de nous faire un étalage de vos maigres connaissances sur les spermatozoïdes. Réchauffez votre chaise !
Enculé va ! Cria intérieurement Témari.
─ Uzumaki et Inuzuka…
Ça sentait le roussi pour Naruto et Kiba.
─ Je vais vous poser une question qui je le pense, est à la hauteur de votre quotient intellectuel inférieur à 1.
Les deux camarades se levèrent lentement, la tête basse et les mains tremblant pour on ne sait quelle raison.
─ A quoi sert un préservatif ?
Hinata Hyuga qui se trouvait au premier rang, rougit à l'entente de la question posée à ses deux camarades.
─ A protéger le sexe du professeur Orochimaru qui évite de vous sodomiser sans, de peur d'attraper le Sida ou la syphilis, au choix. Répondirent-ils en synchronisation en relevant la tête, le sourire large.
Toute la classe impressionnée ouvrit la bouche en O magistral, avant qu'une salve d'applaudissements ne s'élève. Ils avaient osé, ils étaient des héros. Cartman à côté étaient un enfant de chœur. Des taciturnes à l'instar de Gaara No Sabaku, Neji Hyuga, Shino Aburame ou Sasuke Uchiha, se retinrent d'aller leur rendre hommage.
─ Imbéciles ! Ratés ! Nullité ! Erreur de la nature ! Vous êtes la honte, non, les ordures de vos familles ! S'emporta monsieur Yakushi en remontant la monture de ses lunettes sur son nez, l'air furieux. Allez voir la directrice tout de suite et dites lui que vous êtes définitivement considérés comme imbecila non grata à mes cours. Et vous lui expliquerez pourquoi.
─ Parce que le professeur Orochimaru à peur d'attraper une M.S.T ? Demanda intelligemment Naruto.
─ SORTEZ D'ICI !
Après avoir murmuré un « aucun sens de l'humour » audible que par le reste de la secte des fainéants, Naruto et Kiba esquissèrent un sourire et quittèrent la salle en faisant le V de la victoire. Mais certes ils avaient gagné la bataille, mais pas la guerre… To be continued.
Monsieur Yakushi se tourna vers le reste de la classe avec un regard meurtrier.
─ Celui que je surprendrais entrain de rire écopera de deux cent quatre vingt quinze heures et cinquante six secondes de colle avec Ibiki-kun.
Aussitôt le silence se fit.
─ Uchiha, la prostate est située à quel niveau exactement dans l'appareil reproducteur mâle ? Poursuivit le professeur.
THE END
Yeaaaah ! Gros délire, du grand n'importe quoi ^ ^ !
Comme d'hab' j'attends impatiemment vos reviews. XD Exprimez vous, dites ce que vous pensez, de façon positive comme négative. Ici on est free, on accepte tout SAUF les calomnies, les insultes et les propos vraiment désobligeants, bien-sûr.
Dattebayo !
Reymah La Soltera.
