Disclaimer: Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer, tous ?? Non un petit village résiste encore et toujours à l'envahisseur… euh je m'égare désolé !! Tous les personnages appartiennent à !^^

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Chapitre 1 : Trois mois…

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POV Bella.

Un soupire m'échappa. Trois mois, pensais-je, trois mois, puis maintenant six mois. Trois mois après trois autres mois. Six mois. Une demi-année. Une demi-douzaine de mois. Deux quarts d'année. Cent quatre-vingt trois jours. Quatre mille trois cent quatre-vingt douze heures. Deux cent soixante trois mille cinq cent vingts minutes. Deux cent soixante trois mille cinq cent vingt et une minutes, désormais.

Je soupirais. Moi qui détestai les chiffres, je suis servie !! Je ne peux pas m'empêcher de les compter, d'essayer de savoir depuis combien de temps. Je ne le fais même pas exprès je ne cherche pas à savoir. Je sais, c'est tout. Une partie de moi ne cesse de compter le temps, sans que je puisse le contrôler.

-Bella ?

Je relevais la tête de mon bureau. Angela se tenait en face de moi, je sus aux traits tirés de son visage que cela faisait un moment qu'elle essayait de capter mon attention.

-Oui ?

-On va manger, tu viens ??

Le ton de sa voix indiquait clairement qu'elle connaissait l'issue de la réponse mais en bon amie qu'elle était, elle demandait tout de même.

-Euh… non, allez-y sans moi, je vous rejoindrai plus tard.

Chose que je ne ferais évidement pas, et elle le savait mais intelligente comme elle l'était, elle ne répliqua pas.

-D'accord, dit-elle gentiment.

Qu'est ce que j'aimerai être comme Angela. Toujours confiante en l'avenir, toujours optimiste, toujours à l'écoute des autres, parfaite en somme. Mais non, moi, j'étais moi…

Elle partit rejoindre les autres. Ils allaient manger dans le café, bar et restaurant d'en face, ils allaient parler, rire ensemble, se moquer gentiment les autres des autres, le tout dans une atmosphère bon enfant. Atmosphère qui dans mon état je ne supporterais pas, taquineries qui vu mon humeur allaient me faire exploser de toute cette rage et amertume contenue. Rires qui allaient m'exaspéraient et alimentation qui allaient me donnaient envie de vomir.

Je replongeai le nez dans le script que je tenais en main. Cet auteur était bon, dommage que mon humeur ne lui rende pas justice, car son manuscrit fini très vite sur la pile « refus ». Je savais néanmoins que ma culpabilité allait dans quelques heures ou jours le renvoyer sur la pile des « A lire ». En ce moment j'avais du mal à me concentrer sur mon travail. J'avais pourtant cru au début que cela m'aiderais de lire des manuscrits de peut être futur best seller toute la journée mais non. Mon esprit n'arrivait pas à s'évader, il restait là, au sol, cramponné de toutes ces forces à cette maudite horloge qui faisait avancer le temps et mon décompte des minutes, heures, jours et maintenant mois. Etre éditrice ne m'avait jamais paru si difficile.

En sortant de mes lugubres pensées, je m'étirai et me levai de mon bureau, direction la machine à café. Ma seule véritable amie en ces temps de solitude. Cela faisait maintenant trois mois, que ma vie était devenue une non-vie et que je ressemblai à un zombie. Je n'avais plus le goût à rien. Je n'avais plus envie de sortir, plus envie de faire la fête, plus envie de chocolat, plus envie de sucré tout court. Et tout ça était tellement stupide ! Je m'en rendais compte !! Bien sur que je savais que j'étais stupide ou peut être que la folie que je soupçonnai enfoui en moi depuis longtemps s'était enfin déclaré mais je savais que c'était grotesque. J'étais ridicule. J'en avais conscience, mais je ne pouvais pas agir autrement. Qu'est ce que trois mois après tout ?? Mais non il fallait que j'en fasse des tonnes et que je donne au monde l'image d'une dépressive. Et cela depuis trois mois. A cause des trois mois précédents qui avaient été (cela dit en passant) les plus beaux de toute mon existence. Les trois mois les plus merveilleux suivis des trois pires !

C'était obligé, j'étais obligé de tout exagérer parce qu'il s'agissait de Lui. Oui, le Lui avec un « L » majuscule. Le Lui qui vous fait avoir ce sourire béat, niais et complètement stupide toute la journée aux lèvres sans aucun moyen pour le décoller. Ce Lui qui fait battre votre cœur plus vite dès que vous l'apercevais ou dès que vous pensez l'apercevoir. Ce Lui qui vous fait pensez à Lui à chaque heure de la journée, et de la nuit (surtout de la nuit). Ce Lui qui sait vous rendre heureuse comme personne. Ce Lui qui vous fait croire aux contes de fée. Ce Lui là !

Et c'est ce même Lui, qui m'a abandonné il y a trois. Enfin non, il ne m'a pas abandonné. Il a… comment dire… disparu de la surface de la terre il y a trois mois…

*Il s'est bien foutu de ta gueule, oui !*

*La ferme !*

*Ouvre les yeux !*

*Non ! Il n'est pas comme ça !*

*Tu n'en sais rien !*

*Si je le SAIS !!!* Hurlais-je intérieurement à cette partie de mon esprit.

J'inspirai un grand coup avant de repartir à mon bureau, armé de mon gobelet de café très chaud.

*Se ressaisir ! Se ressaisir ! Tu ne peux pas rester comme ça toute ta vie !*

*Et pourquoi pas !*

*Stupide ! Complètement stupide !*

Je me laissai tomber sur mon bureau. Je ressemblais à une larve, tout le temps fatigué, les yeux toujours mi-clos. Mais mon activité cérébrale accaparait toute mon énergie et mon attention. Je pensais, sans cesse, et sans arrêt. Je réfléchissais. Je tentai vainement de trouver une explication à sa disparition ou son évaporation plus exactement. Il y a quatre mois, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Un de mes poulains comme j'aimais les appeler, venait d'apprendre que son premier roman avait été la meilleure vente de livre du mois d'Aout. Je filais le parfait amour avec Edward Cullen un professeur de musique. Tout allait bien, ce qui avait été au début qu'une histoire d'un soir, était devenue sérieuse. On parlait d'avenir, il voulait que je vienne vivre chez lui. Le rêve !

Il était beau comme un dieu, gentil, intelligent, cultivé, attentionné, légèrement romantique, plus que moi en tout cas. Enfin au début car après trois mois de relation, je commençais enfin à espérer et à croire en l'avenir. Je me laissais m'imaginer ma vie chez Edward, notre quotidien. Et bizarrement en pensant à lui le mot routine n'était plus signe d'ennuis mais plutôt de confort et de sureté. J'avais trouvé le mec idéal.

Et puis du jour au lendemain, je n'avais plus eu de ses nouvelles. Il ne répondait plus au téléphone, ni chez lui, ni sur son portable. J'avais passé de longues heures devant chez lui frappant avec rage sur la porte, ou guettant juste son arrivé dissimulé dans le parc en face de son immeuble. Rien ! Absolument rien ! Il n'était jamais chez lui, ni à son travail, auquel je n'avais pas pu m'empêcher de téléphoner. Edward Cullen n'existait plus à Seattle.

Je m'étais faite une raison. Enfin c'est ce que je pensais. Mais mon état me disait clairement le contraire. C'était comme si je l'attendais. Je ne pouvais pas faire autrement. J'attendais qu'il rentre mettant ma vie entre parenthèses le temps de son absence. Comme si je ne vivais que lorsqu'il était là. Comme si j'étais dépendante de lui. Je ne voulais pas être dépendante de lui !

J'avais toujours étais indépendante, autonome, et fière. Mais il avait tout détruit. Je l'avais laissé prendre trop de place dans ma vie, dans mon esprit et malheureusement dans mon cœur. Il avait refaçonné mon monde pour en être le centre. Il avait changé mon axe de rotation pour ensuite disparaitre me laissai plus perdue et déroutée que jamais. Il était devenu mon soleil et il s'était couché à l'horizon, ne laissant que l'ombre et le néant autour de moi.

-BELLA !!

Je sursautais violement, renversant mon café sur mes jambes.

-Putain ! Rallais-je.

La vulgarité était de mise avec ma mauvaise humeur.

Je me levai précipitamment, observai les dégâts puis levai les yeux vers la personne qui allait bientôt avoir à faire à moi.

Rosalie.

Je déglutis péniblement. Tout compte fait je pense que je vais garder la bouche fermé. Se sera plus prudent !! Rosalie était une « amie ». C'était une véritable amie, mais certaines fois elle ne se rendait pas compte de la dureté de ses paroles.

-Enfin ! S'exclama-t-elle en levant les bras au ciel, remerciant certainement Dieu ou je ne sais qui.

-Tu n'as pas fini de te morfondre !!

Je me rassis calmement à mon bureau, pris un mouchoir, et commençais à essuyer mon pantalon.

-Bonjour Rose, comment vas-tu ?

-Très bien et toi ?? Dit-elle les dents serrées retenant visiblement sa colère.

-Ça va, éludais-je.

-Tu parle tu as l'air d'une larve.

Je lui lançais un regard noir. Que je me traite moi-même de larve était une chose, mais je ne la laisserai pas continuer dans cette voix. Si elle voulait me remonter le moral elle s'y prenait très mal !

-Merci, Rose.

Etre indifférente allait la faire enrager. Personne n'est indifférent à Rosalie, personne n'ignore Rosalie.

-Oh mais de rien. Je comprends mieux à présent pourquoi il t'a jeté ! Tu n'es qu'une tâche !

*Jouer l'indifférente ! Jouer l'indifférente ! Elle a compris ton petit jeu ! Soit plus intelligente qu'elle !*

-Il ne m'a pas jeté ! Répliquais-je.

*Ok, c'est loupé ! Tu n'es pas du tout indifférente là !*

*Facile à dire, elle sait appuyer où ça fait mal.*

Elle sourit froidement, me sortant ainsi de mes gongs sans le savoir.

-Qu'est ce que tu veux que je te dise Rosalie ! Hurlais-je en me levant. Que j'étais enfin heureuse ! Que je n'arrive pas à passer à autre chose tellement j'étais bien avec lui, que je me sentais entière pour la première fois de ma vie ! Je me sentais VIVRE ! Que je n'arrive pas à l'oublier Lui quoi qu'il m'ait fait ! Que j'ai mal au point d'avoir envie de chialer toute la journée ! Que je ne VEUX simplement PAS l'oublier ! Que je passe mes journées à espérer un de ses coups de fils ! Que j'abandonnerai tout honneur, fierté, et amour propre juste pour être une nouvelle fois dans ses bras, qu'il me reprenne ! C'est ça que tu voulais savoir ! Tu voulais me voir ramper ! Et bien voila maintenant c'est fait ! Tu vois à quel point je suis une merde ! Ça te fais plaisir j'espère ! Le spectacle te plait !

Je réprimai une forte envie de frapper, je pris mon sac, mon manteau sur le dossier de ma chaise et m'enfuis du bureau sans demander mon reste, Rosalie toujours sous le choc de mon monologue enflammé. Je ne pu cependant pas contenir mes larmes, et une fois la porte du bureau franchi je les laissai couler librement et silencieusement sur mes joues. Je restais quelques instants dans le couloir, immobile, essayant tant bien que mal de reprendre mes esprits. Après une profonde inspiration je repris mon chemin.

Je m'engageai dans l'escalier, marcher me fera du bien, et me permettra de me recomposer un visage présentable avant de parler à Angela. Arrivée au rez-de-chaussée de l'immeuble, je quittais le bâtiment des éditions « Albin Michel Wiz » et me dirigeais vers le café d'en face, là où nous avions tous nos habitudes. Le café était tenu par le vieux Alessandro, un papy tout décrépi qui tenait à son bar autant qu'à sa femme Jazmin Grace, et qui faisait les meilleurs hot dog avec moutarde maison de Seattle.

J'entrais dans le bistro sans trop regarder autour de moi. Je me dirigeai vers notre table, celle la même où le volume sonore était nettement plus élevé que dans le reste de la salle. Je jouais des coudes pour atteindre mon but, la salle était pleine. A plus de soixante ans, la réputation du vieux Alessandro n'était plus à faire. Après avoir fait des pieds et des mains pour avancer, j'arrivais à la table de mes amis. Jazmin Grace était là, riant à gorge déployée, certainement d'une bêtise de Ben, le copain enfin fiancé d'Angela.

*Tout le monde n'a pas une vie amoureuse aussi désastreuse que toi, pauvre petite Bella !*

*La ferme !*

Ma meilleure amie et collègue me remarqua. Son visage me scruta quelques instants. Je ne lui laissai cependant pas le temps de me questionner.

-Je rentre Ang', j'ai pris quelques manuscrits, je ne me sens pas très bien, argumentais-je tout en mentant sur le contenu de mon sac.

Non, je n'avais pas pris de manuscrits et non je ne comptai pas bosser se soir !

Toute la table se tourna vers moi, la patronne du bar également.

-Ma petite Bella tu es toute pâle, constata-t-elle avec une voix si douce, et maternelle que je ne pouvais plus être de mauvaise humeur.

-Oui, Grace je ne me sens pas très bien, je dois couver quelque chose.

Tout le monde sembla me croire, hormis Angela, elle, elle savait, elle devinait toujours tout.

-Tu veux que je te prépare un bouillon ma chérie, me proposa Jazmin Grace.

-Non, merci, c'est gentil je crois que je vais juste aller me reposer sous ma couette et envaler de l'aspirine.

-D'accord.

-Reposes-toi Bella, tu as une sale tête.

-Merci Ben ! Dis-je sèchement.

-Reviens nous en forme Bells, me souffla gentiment Angela.

Je souris faiblement et quittai le bar le plus fréquenté de Seattle : «Le Julio's Bar » Du nom du fils unique des deux patrons. En sortant du café, je remarquai que la voiture de Rosalie était toujours garée devant la maison d'édition, je me dépêchai donc de grimper dans ma voiture, enfin plus exactement mon camion rouge délavé. Et quittai cet endroit de malheur pour retrouver le calme et la solitude de mon appartement. Mon cœur s'accéléra lorsque j'aperçu une chevelure cuivré sur le trottoir. Mes yeux se fixèrent instantanément sur cet homme, cet homme que j'espérai tant revoir.

Mais non, ce n'était pas lui. Je secouai la tête et me concentrai de nouveau sur la route. Il fallait vraiment que je me soigne ! Ce n'était plus possible, je le voyais partout ! Chaque personne avait un détail me faisant penser à Lui. La couleur des cheveux, ou juste un reflet cuivré dans une tignasse, la couleur des yeux ou juste une légère ressemblance avec l'émeraude de ses iris. Je vivais dans un vrai cauchemar où son visage et son corps me hantaient…

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Lorsque j'arrivai chez moi, je laissai tomber mon manteau et mon sac à l'entrée et couru presque sous la douche. J'avais froid, mon corps était secoué de frissons, ou peut être était-ce des sanglots. Oui rectification, je pleurai, et mes sanglots agitaient violement mon corps. Je pleurai souvent en rentrant chez moi. Dans un appartement vide et silencieux, alors qu'il y a encore quelques mois il ne l'était jamais.

Raison de plus pour m'engouffrer sous la douche, chose que je fis très rapidement. L'eau chaude brula ma peau, mais cela me fis du bien. Sous la douche je me sentais bien, il n'y avait plus ce froid dans mon corps et mon cœur, la chaleur comblé le vide durant quelques instants. L'eau me lavait de mes sombres pensées, me débarrassant du poids des secondes écoulées que mon esprit décomptait toujours. Durant quelques minutes, c'était comme si ces six derniers mois n'avaient pas existés, les bons comme les mauvais. Je ne pouvais les dissociés alors je préférai tout oublier.

C'est ça ! Il me fallait un bon gros choc pour perdre la mémoire. Un Edward absent de mon esprit est un Edward qui ne peut pas me faire de mal ! Maintenant il ne restait plus qu'à trouver le choc… C'était là que résidait le véritable problème, parce que pour obtenir une amnésie il fallait un gros choc, qui dit gros choc dit gros risques… et tout à coup cette solution ne me disait plus trop rien. Je secouais la tête pour sortir de mon délire, puis sortis de la douche. Ma facture d'eau allait être salée ce mois-ci. J'avais tendance à prendre de longues douches chaque soir en rentrant du travail, histoire de décompresser. Alors que j'enroulais mon corps dans une serviette éponge, le téléphone se mit à sonner. Je voulu faire un pas vers la porte de la salle de bien, mais l'association du carrelage et de l'humidité sous mes pieds me fit glisser et je m'étalai au sol dans un bruit fracassant.

-Et merde ! Rageais-je.

Sans plus de cérémonie je me remis sur mes pieds et réajustai ma serviette autour de moi. Je sortis ensuite de la salle de bain mais arrivé dans le couloir mon équilibre me fit de nouveau défaut, et j'embrassai le sol pour la deuxième fois en moins d'une minutes. Ce qui naturellement m'exaspéra et me fit bouillir de l'intérieur.

-Putain ! Hurlais-je énervé contre moi-même, contre ce sol si glissant, contre ma mauvaise humeur, contre ma tristesse, contre Edward, contre Rosalie, contre Angela, contre le monde entier !

En cet instant je fulminai, j'étais tel un taureau, mon souffle chaud sortant précipitamment de mes narines. Je couru jusqu'à mon téléphone fixe puis décrochai.

-ALLO !

Ma voix était forte et dure. Si la personne au bout du fil ne raccrochait pas en tremblant de peur je ne m'appelle plus Bella Swan.

-Bells ? C'est Em'…

*Ça y est, trouves-toi un nouveau nom Bella ! Au lieu de faire de stupide pari !*

*Et je n'ai tapé dans la main de personne, ça ne compte pas !*

*Sale tricheuse !*

*M'en fou !*

-Que s'est-il passé avec Rose, elle s'est enfermée dans la chambre après être revenue de ton boulot.

-Tu n'as qu'à lui demandé ! C'est elle ta femme, bordel ! Foutez-moi la paix !

Et je raccrochai. J'inspirai un grand coup.

*Calmes-toi Bella ! Zen.*

J'avais peut être été trop méchante, mais ils me soûlaient tous à vouloir prendre soin de moi. Je voulais être seule ! Etait ce si difficile à comprendre ? SEULE !

Le téléphone sonna de nouveau. Non ! Il n'osait pas rappeler tout de même. Je savais que mon frère était un effronté mais il n'était pas suicidaire ! Il me connaissait assez pour savoir que dans ces moments là, il valait mieux me laissai seul. Après une nouvelle grande inspiration, m'intimant au calme, je saisis mon téléphone sur son socle et appuyai sur le bouton vert.

-Allo ? Dis-je plus calmement que je ne m'en serais cru capable.

Je souris presque, fière de moi.

-Bella ?

Je fronçais les sourcils, je ne connaissais pas cette voix, j'en étais certaine. J'étais comme on dit une auditive. Certains sont visuels, pour apprendre un mot ils retiennent sa calligraphie, moi pour retenir un mot je retiens le son. Je retenais grâce à l'ouïe. Je reconnaissais les voix des gens que j'avais déjà rencontrés. Peu importe le degré de rapprochement. Je n'avais jamais parlé avec cette personne.

-Bella ? Répéta-t-il.

Passer des heures au téléphone m'avait apprit beaucoup de chose. Je savais par exemple que cet homme devait avoir une quarantaine d'année. Il y avait de l'inquiétude dans sa voix, de l'incertitude, mais aussi de l'espoir. Sa façon de souffler pour respirer me laissait percevoir de la lassitude. Cet homme me semblait épuiser.

-Oui ?

Ma voix était le reflet de moi-même : faible. Je levai les yeux au ciel. Comme toujours j'exagérai, cet homme n'avait certainement rien remarquait. En vérité mon ton était clair et calme, mais il était faible dans le genre clair et calme.

-Vous êtes Bella Swan ?

L'espoir grandissait dans sa voix, me laissant perplexe.

-Euh…oui. Qui êtes-vous ?

-Oh, excusez-moi, je ne me suis pas présenté je m'appelle Carlisle. Je vous appelle à propos d'Edward…

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Je viens d'avoir cette idée de fiction. Je sais on ne sait pas encore ce qui est arrivé à Edward. Mais le prochain chapitre vous l'apprendra, enfin si vous voulez une suite… Mais vous avez-vous des suppositions ??

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Kisss

San