NDA : Je me suis refait une séance « marathon Stargate » récemment, et cette idée m'en est venue. Rien ne m'en appartient hormis la trame narrative. L'idée me vient de la séquestration de Carter par les réplicateurs, qui a été bien courte. J'ai pris quelques libertés avec la chronologie de la saison 8, mais cela consiste en peu de choses. En effet O'neill et Carter sont promus avant que cette dernière ait été retrouvée sur la planète Asgard. Pour le reste je crois avoir tout respecté. Trois chapitres sont prévus.
Bonne lecture. :)
"I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. Where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain." (Frank Herbert)
Prologue
Elle avançait par longues foulées, en plein cœur d'une jungle dense filtrant les faibles rayons d'un soleil s'éteignant sur ce monde à l'agonie. La végétation était étouffante dans sa vaine tentative pour survivre, les ramifications des plantes s'élançant droit vers le ciel, à celle qui couvrirait les autres pour absorber la lumière leur faisant cruellement défaut.
Fascinant. Voilà en un mot ce qu'aurait pu dire l'ancienne Sam pour résumer son environnement, celle qu'elle avait pu être aurait probablement dit cela avec un grand sourire et des yeux scrutateurs.
L'écosystème qu'elle avait su observer se composait d'insectes apparentés aux cloportes terrestres, lesquels nichaient dans les troncs des végétaux morts, trop faibles pour voler la lumière à leur concurrents. Ils étaient prédatés par une caste de lézards aux plumes ternes et au sang chaud. Du moins cela s'agençait ainsi pour la portion qu'elle avait parcourue sur cette planète. Si le fonctionnement était similaire à la Terre, alors Sam supposait que c'était par ce biais que la pollinisation s'accomplissait pour boucler ce cycle miniature.
C'était une leçon. Les plus forts et endurants subsistaient. Elle aussi elle voulait vivre, c'est pour cela qu'elle continuait chaque jour. Depuis quoi, un mois ? Deux peut-être, moins de trois. Le temps ne lui était plus qu'une notion abstraite. Il lui accordait du répit, pour mieux la décourager ensuite à chaque épreuve. Oh non cela aurait été plus simple s'il avait simplement désiré la tuer, mais il souhaitait la briser. Pour la refaçonner ? Hé, elle était Samantha Carter, Lieutenant Colonel de l'Air Force oui ou non ! Elle ne baisserait pas les bras.
Atteignant son but, elle ralenti l'allure pour s'arrêter auprès d'une étendue d'eau stagnante. Conséquence d'un soleil trop faible, le cycle de l'eau était modéré, ne s'évaporant pas assez pour causer de fréquentes pluies, il n'y avait que très peu de ruissellement et l'eau restait à sa place dans ces mares.
L'atmosphère commençait à se rafraîchir davantage, signe que la journée était sur sa fin, et il ne l'avait pas trouvée. Sam s'adossa à une souche, accroupie, le temps de reprendre son souffle. D'essuyer ses mains glissantes sur son treillis, d'ajuster son gant droit avant de poser sa main sur la crosse du beretta accroché à sa ceinture. Elle s'était habituée aux bruits environnants, émis généralement par ces sortes de reptiles. Elle avait appris à les repérer et les chasser, bien cuits, c'était mangeable quand on pensait très fort à de la volaille.
Et ça, ce n'était définitivement pas un poulet à quatre pattes... le bruit d'une branche pourrie qui cède sous la pression d'un pas. À cinq mètre derrière elle, légèrement sur la droite. Elle se lève et se tourne à la fois, les pieds ancrés au sol, écartés à largeur d'épaule, le bras tendu. Sure d'elle, sans le moindre indice de son état de lassitude, façonnée par l'armée. La silhouette mise en joue marque un temps d'arrêt, surprise. Presque autant qu'elle lorsqu'elle croise le regard de son supérieur. Elle abaisse son bras. Il est là et tout va mieux, elle le voit faire quelques pas hésitants vers elle, et elle est juste bien. Elle respire pour de vrai, à nouveau.
« Sam... » dit-il sans en croire ses yeux, troublé. Il sait que quelque chose cloche alors, parce qu'il la voit reculer et braquer son arme sur lui. Il panique, il doit lui faire comprendre alors il enchaîne « Sam, qu'est-ce que vous faites ? » la main tendue vers elle.
Le coup de feu résonna douloureusement dans la tête de Carter, réalisant à peine qu'elle avait appuyé sur la gâchette. Jack s'écroula l'air hébété. Ne croisant ses yeux que l'espace d'une seconde avant qu'il ne s'affale contre le sol, juste assez cependant pour qu'elle puisse voir se refléter la stupéfaction mêlée à la souffrance. Elle mit quelques secondes à comprendre que le rire amer qu'elle entendait émanait d'elle.
« C'est bien Sam, tu commences à comprendre. »
O'Neill se redressa lentement, un sourire malsain placardé sur son visage, l'impact sur son ventre s'effaçant tandis qu'il reprenait sa véritable apparence. Cheveux noirs bouclés. Machine imitant la chair et le sang, les sentiments. Il applaudit alors, joueur.
« C'est ton prénom qui m'a trahi ? J'aurai pensé que tu rêvais qu'il t'appelle enfin ainsi » ajouta-t-il avec un rictus mauvais.
Elle le toisait, tentant de conserver son masque impassible, parce que s'il voyait, s'il comprenait enfin à quel point elle souffrait de ce qu'elle venait de faire, alors elle aurait perdu. En fait, elle avait déjà perdu, mais il n'avait pas à le savoir.
Numéro 5 inspecta ses ongles d'un air faussement préoccupé tandis qu'il analysait la situation, parodie de suffisance humaine. Mais ne trouvant pas au final l'anxiété qui aurait dû émaner de la jeune femme, sa voix résuma son agacement.
« Pauvre pauvre Sam, si cruelle, si insensible. Tu m'as appris à souffrir, tu dois apprendre aussi ».
Chapitre 1
« Activation extérieure non programmée de la porte.
- On capte un signal, c'est SG4 mon Général.
- Bien. Ouvrez l'iris. »
Il était un peu plus de minuit mais la base grouillait encore d'activité, il fallait dire que ces dernières semaines n'avaient pas été des plus tranquilles. Depuis la capture de Samantha Carter par les réplicateurs, toutes les équipes avaient fait leur possible pour lui être utile. Voire même plus encore pour glaner des informations, ou des moyens permettant de la localiser.
S'il n'avait pas été Général, Jack O'Neill aurait été le plus zélé d'entre eux. Mais il était coincé à la base pour son plus grand déplaisir. Sa frustration grandissante le rendait de plus en plus maussade, et si ses hommes ne l'avaient pas rendu aussi fier d'eux par leur implication dans la recherche de son ancien second et leur profond dévouement solidaire pour la jeune femme, alors il aurait tout envoyé paître depuis un moment.
Cela faisait déjà cinq semaines, et ne pas la voir dans son laboratoire en train d'expérimenter dieu seul savait quelle technologie fraîchement ramenée par la porte lui manquait. La voir s'extasier en lui expliquant ses découvertes sur l'ingéniosité de leur créateur, ou bien tout simplement apercevoir son sourire dès qu'il sortait une ânerie, tout cela lui manquait cruellement. Sam laissait un vide en lui, et pas seulement lui vu l'entrain avec lequel tous s'étaient efforcés de donner leur maximum pour la ramener.
Même absente, cette femme avait le don d'être utile, rendant le SGC et leurs alliés plus soudés que jamais, pensa O'Neill. SG4 revenait d'une mission de reconnaissance sur P8X762 et se rendait à la case infirmerie. Leur rapport attendrait le lendemain, le Général était fatigué et les arrivants tardifs probablement plus encore.
Jack n'était pas impatient, la mission de SG4 n'avait de toutes façons aucun rapport avec Carter. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait continué de mobiliser la plupart de ses équipes pour enquêter. Mais les hautes instances en avaient décidé autrement, le temps passant et les probabilités de retrouver son ancien second s'amenuisant. Elle avait beau être leur plus grand expert de la Porte des Étoiles, après un mois sans la moindre piste, le SGC devait continuer à tourner.
Soupirant, O'neill décida de passer au mess malgré l'heure avancée. Ces derniers temps, même les cuistots étaient mis à contribution décidément, soutenant les soldats en service jusqu'à des heures aussi tardives que minuit. Bien sûr, les choix étaient plus restreints en matière d'alimentation, mais Jack n'avait rien avalé depuis midi et commençait à se sentir nauséeux, prévoyant de reprendre la lecture de quelques rapports ensuite. C'était sans compter le faisceau lumineux qui le transporta devant un petit être d'un mètre, gris aux grands yeux clignant par intermittence. Argh, dire qu'il venait tout juste de poser son plateau repas sur la table, à des centaines de kilomètres de lui désormais.
« Hem, Thor ?
- Salutations, O'neill.
- Écoutez, je me doute que vous avez probablement besoin de notre 'grand potentiel' pour je ne sais quoi, mais nous avons nos propres soucis actuellement. Et surtout je meurs de faim.
- Est-ce en rapport avec le Major Carter ?
- Colonel, à vrai dire. Du coup, je pourrais euh… » Jack fit un signe en direction de la Terre, avec un sourire forcé.
- Nous avons détecté la présence de vie sur une planète d'un secteur contrôlé par les réplicateurs. Une forme de vie évoluée, mais nous ne pouvons l'identifier d'aussi loin. Le réseau réplicateur entre en interférence avec nos systèmes de détection. Je me suis dit que vous auriez envie d'aller vérifier O'neill. Nous sondions…
- C'est Carter ?
- Nous l'ignorons. La porte qui s'y trouve est comme désactivée, mais nous avons ses coordonnées. » Thor inclina la tête sur le côté, tendant un cristal holographique à son interlocuteur. « Nous espérons que ce sera le Colonel Carter, bonne chance O'neill.
- Merci Th... » Un faisceau de lumière blanche, ou ce qui s'en rapprochait, l'interrompit. « Hmm bon eh bien salut, ça m'a fait plaisir de vous voir » acheva Jack en se retrouvant debout devant la table qu'il avait quitté un instant plus tôt, au sein du mess. Et son repas était froid. Néanmoins il ne rechigna pas à l'engloutir avant de sortir d'un pas empressé et de rejoindre ses quartiers. Les autres dossiers attendraient, ils n'avaient plus la moindre importance. Car demain à la première heure il serait en mesure de monter une expédition de sauvetage plus fondée.
Quitte à ramper devant l'État-major, le président et tous les gradés qui l'insupportaient. Il se serait damné pour la retrouver... oui à vrai dire c'est ce qu'il allait faire.
Jack enrageait. Il lui avait été poliment signalé que les ressources du SGC ne souffriraient plus de courir après des mirages. Que rien ne garantissait que la forme de vie détectée sur la planète que Thor lui avait désigné soit Carter, et qu'enfin il était impensable de risquer la vie de plusieurs hommes pour une chimère en plein territoire Réplicateur.
C'était en un sens totalement justifié… mais inacceptable. Comment aurait-il pu tolérer de rester sans rien faire lorsque les Asgards lui servaient sur un plateau la première vraie piste qu'ils avaient depuis des mois ?
Alors non, mais il n'allait pas risquer la vie de ses hommes. Rien cependant ne l'empêcherait de risquer la sienne. Après tout, Hammond était lui même parti en mission sauvetage quand il commandait le SGC, six ans plus tôt, lorsqu'on lui avait refusé la permission d'envoyer des renforts sur la planète où Hathor avait fait croire à chaque membre de SG1 qu'il était l'unique survivant dans le futur.
Et il avait prévu le plan parfait pour qu'on ne le lui refuse pas. Teal'c et Daniel seraient probablement déçus de ne pas être dans la confidence, mais tout comme Jack l'avait dû pour coincer la section du NID volant des technologies par le biais de l'ancienne seconde porte des Étoiles, il allait devoir mentir à ses amis pour rester crédible. Enfin, techniquement, il ne mentait pas cette fois, il omettait des détails. Nuance.
En attendant, il ne lui restait qu'à faire comme si de rien n'était et de vaquer à ses occupations habituelles : un briefing par-ci, un rendez-vous par-là, une bourde quelconque à étouffer dans le département scientifique, le menu de la semaine du mess à étudier… épique épique.
D'ailleurs, en parlant de catastrophe, le Docteur Lee avait encore quelque chose à lui montrer. Pitié, songea le général, faîtes que ce ne soit pas une fichue plante cette fois. Même s'il avait aimé Jumanji, il se passerait bien d'en faire un remake dans Cheyenne Mountain à se frayer des chemins à coup de machette dans ses propres couloirs.
Arrivant dans le secteur sacro-saint de Carter, il jeta un œil à la porte de son laboratoire, malheureusement close. À quoi s'attendait-il, se morigéna-t-il tandis qu'un pincement le saisissait au plus profond de ses entrailles. Teal'c lui avait dit plus tôt que la militaire avait été 'dans le même état que lui' lorsqu'il avait disparu durant un mois avec Maybourne. Qu'avait-il voulu précisément dire, c'était un mystère avec le laconique jaffa. Ce qui était certain, c'était son impression d'étouffer.
Et Daniel… ah, ce charmant Danny… il le couvait comme une mère poule depuis. Évitant tout ce qui avait trait à l'absence de la jeune femme lorsque cela était possible. Comme si Jack allait se mettre à courir partout en hurlant si on ne le prenait pas avec des pincettes. Absurde. Et surtout, il avait émis un sous-entendu gênant. Quelque chose comme « s'ils en font autant, c'est parce qu'ils aimaient Sam mais surtout s'ils ne baissent pas les bras, c'est parce qu'ils vous aiment vous ». Avait-il l'air si désespéré que ses hommes étaient prêts à remuer ciel et terre, d'ici et d'ailleurs, pour la lui ramener alors que plus aucun n'y croyait ?
Sortant de ses pensées, il afficha le masque le plus détaché possible, reprenant son chemin avant d'atteindre enfin l'antre de Lee. « Oh oh... » soupira-t-il, présageant des ennuis assez conséquents. Il suffisait de voir le sourire éclatant de Lee, entouré de Felger et de son assistante blonde : Clothilde, Chloé, Claudine… quelque chose dans ce genre là. Un cauchemar. L'apocalypse se préparait, oh que oui.
« Mon Général, enfin ! Reg... »
Sauvé par le gong.
« Timing parfait Thor, merci.
- De rien O'neill, que vouliez-vous ? » Interrogea l'alien tout en penchant sa tête proéminente.
Jack avait fait envoyer, un jour plus tôt, un signal aux Asgards afin qu'ils prennent contact avec lui. Il n'espérait pas si rapidement mais après tout, il n'allait pas s'en plaindre. Se faire téléporter par la très connue lumière blanche était la phase 1 de son plan, réalisée avec brio car devant multiple témoins. Et cerise sur le gâteau : durant un moment qui promettait d'être exténuant.
« Vous savez, cette charmante petite planète dont vous m'avez parlé, je rêeeve de m'y rendre » commença-t-il avec un air détendu, le 'ê' roulant dans sa bouche. « Je suis sûr qu'elle doit regorger d'autant de poissons que l'étang de mon chalet, vous voulez bien m'y déposer, juste en passant, prendre des vacances ?
- Je ne suis pas certain, pour ce qui est de pêcher, O'neill » lui répondit Thor, inclinant sa tête sur la droite tout en clignant des yeux. « Mais je peux vous y transférer si nous nous rendons dans le secteur. Voulez-vous autre chose avant que nous ne partions ? Cela devrait prendre environ sept de vos heures.
- Le contenu de mon casier dans les vestiaires, ce serait très… gentil » Jack avait déjà tout prévu, son équipement pour les missions off-world s'y trouvait toujours, il avait juste eu à y entreposer un P90 sorti tout droit de l'armurerie ainsi que quelques munitions. Pas trop pour ne pas être encombré par leur poids. Mais suffisamment pour abîmer quelques uns des anciens jouets de l'androïde Reese. « Oh, et puis un casse-croûte aussi. »
« La prochaine fois, je regarderai davantage la brochure de cette agence de voyage. » Maugréa O'neill en apparaissant dans une forêt sombre au climat frais. D'après Thor, la phase diurne de cette planète ne prendrait pas fin avant trois heures. Pourtant la lumière était si lointaine que le général aurait juré être au crépuscule. Enfin, avec une once de mauvaise foi également.
D'un commun accord, ils avaient convenus qu'être largué à côté de la forme de vie n'était pas du plus judicieux. À la place, Jack avait été débarqué plus au sud, et aurait l'occasion de pister la cible, afin d'en déterminer sa nature. L'Asgard patrouillerait dans le secteur en essayant de ne pas être détecté et resterait en contact avec O'neill via une sorte de caillou poli.
Si tout se passait bien, il mettrait la main sur une jolie scientifique blonde un peu barrée, le dieu nordique les téléporterait dans son vaisseau et ils se retrouveraient au mess pour l'heure du dîner. Enfin, celui de demain.
Mais jusque là rien de bien concluant pour ses projets, déjà deux heures s'étaient écoulées, et il commençait à faire vraiment sombre. L'air humide et stagnant était très désagréable, irritant son cou. Il passa son doigt dans le col de son treillis afin de le desserrer.
Une boule d'appréhension l'empêchait d'avancer aussi vite qu'il l'aurait voulu. En effet, il redoutait le moment d'épier la forme de vie. Que ferait-il si cela était un danger ? C'était la première fois qu'il était réellement sans équipier. Sans Sam. Supporterait-il de découvrir qu'une fois de plus il avait accouru derrière une chimère tel un enfant, comme le lui avaient suggéré ses supérieurs, si ce n'était elle ? Non, il avait besoin de rester optimiste.
À la place, il imagina toutes les faveurs qu'il lui soumettrait une fois qu'il l'aurait ramenée. Oh oui. D'abord, il l'obligerait à finir de remplir les mots-croisés inachevés entreposés dans son tiroir. Ensuite, elle devrait lui céder son dessert pendant deux semaines. Et enfin, elle l'accompagnerait à son chalet, en toute amitié, et devrait reconnaître à quel point la pêche est une activité géniale. Et en souriant Carter s'il vous plait !
Clic.
Oh oh... un peu trop familier ce bruit. Comme un cran de sûreté qu'on retire. Ah bien, oui, c'est cela, songea-t-il en se tournant doucement vers la direction sonore. Et le chasseur est pris en chasse.
« Félicitations, pour un ancien des Black Ops, très réussi. » La voix, claire, bloqua toute respiration dans la poitrine de Jack. Parce que c'était elle. Et parce qu'elle se moquait ouvertement de lui, elle ne l'avait jamais fait. Ironique, parfois à la limite de l'effronterie, mais jamais elle n'avait autant flirté avec l'insubordination. Par respect.
Or là, même si la remarque était innocente, Jack la prit pour ce qu'elle était. Car au ton, c'était indéniablement une forme de mépris.
« Sam ? » Le canon de l'arme se dirigea alors automatiquement au niveau du cœur de l'homme en face d'elle. Et elle n'avait pas l'air de plaisanter, compris Jack.
Voilà pour le premier chapitre, n'hésitez pas à m'envoyer des retours, positifs comme négatifs. Que je sache si je dois modifier certaines choses. Le chapitre suivant me donne un peu de fil à retordre niveau rédaction, mais la fin est écrite (ce qui ne m'empêche pas de la modifier si besoin est).
