FICTION
~ souvenir de la neige~ Omega no Yume
Je pouvais sentir le froid sous mes pieds, la sensation de brûlure qu'ils me , perdue, je ne pensais à rien. Je sentais le vent s'engouffrer dans mes cheveux couleur neige, je sentais ce vent d'hiver me battre le dos, et pourtant, je ne m'arrêtais pas, je ne pouvais pas revenir en arrière, je n'en n'avais pas le droit. Je sentais mon cœur et mon corps lutter contre le sommeil, je devais trouver une ville avant de pouvoir m'endormir, m'en aller dans les bras de Morphée. Au lointain, j'aperçus des lumières, d'un jaune-orangé voulais à tout pris m'en approcher, leur demander une couverture, de la chaleur, mais je n'osais pas. Je m'étais engouffrée dans un buisson, essayant de savoir se qu'ils se disaient, de me mêler de leurs conversations, de faire connaissance. J'entendis un bruit derrière moi, je sursaute, mais ce n'était qu'un petit lièvre « Pschitt... va t'en, ne traîne pas trop part ici » lui dis-je. Le petit lièvre continua d'avancer vers moi et je reculais, sans faire attention à la branche et mon pied s'emmêla. Je cria un petit peu fort et tomba à terre, pas de blessure mais maintenant j'étais à découvert. En regardant les hommes qui s'avançaient vers moi, j'étais effrayée. J'étais littéralement terrorisée par tous ces hommes, ils ne faisaient que de me regarder, examinant mon corps avec attention, me parlaient comme si j'étais une enfant, mais je ne les écoutais pas, la peur paralysait tous mes sens. Il faisait nuit, lorsqu'ils décidèrent de rentrer et de me remmener à leur QG. Moi je ne pensais à rien, je ne savais rien sur moi, juste mon nom : Omega. Je ne comprenais pas pourquoi je n'avais aucun souvenir d'avant, pourquoi je m'étais égarée dans la neige mais surtout je ne savais pas qui je fuyais, mais je savais que je devais fuir. Je savais au plus profond de moi que ces hommes ne me feraient rien, et je m'endormis, me laissant aux bras réconfortant de Morphée. Le lendemain, nous n'étions plus dans la forêt, mais dans une ville, ou plutôt un village. La voiture s'arrêta devant une sorte de bar,café leur fameux QG. Les hommes entrèrent heureux, contant de montrer aux autres leur trouvailles, leur résultat:Moi. Un jeune homme s'avança vers moi,me disant de le suivre, qu'il allait me donner des habits propre. C'est vrai que se que je portais sur moi n'était pas très chaud, une petite robe blanche, sale et abîmée. Il me laissa seule dans une sorte de petite salle de bain , pas très grande mais très pratique. Je pris un long et grand bain bien chaud qui me fit le plus grand bien. Je me regardais dans le miroir, cela faisait longtemps que je n'avais pas pu me voir. Je pris une brosse et commença à démêler mes cheveux ils m'arrivaient au genoux. Je fit une queue de cheval que je remontais le plus possible et me boucla les pointes. Cela les faisaient remonter jusqu'à mes hanches. Je m'habilla avec les habits que m'avait soigneusement apporté ce jeune homme. Un jean moulant bleu marine et un petit gilet blanc avec de la dentelle dans le dos. Je regardais par la fenêtre, me demandant si je devais vraiment être ici, je savais que je devais rejoindre une certaine Artémis, mais je ne savais ni où elle était, ni à quoi elle ressemblait, ni même pourquoi je la cherchait mais j'avais la certitude qu'elle avait les réponses à toutes mes questions, et qu'elle saurait me dire qui je suis exactement et peut être me dire pourquoi je me suis retrouvée à courir dans la neige l'autre jour. On toqua à la porte, c'était le jeune homme de se entra, il rougit et détourna le regard.
« Excuse moi de te déranger, j'aimerais te poser quelque question. Me dit-il, gène.
-Si tu veut, lui répondis-je
-J'aimerais que tu me parle de toi, car tu ne nous as même pas dit comment tu t'appelle, si nous pouvons t'aider !
-La seule chose que je sais, c'est que je m'appelle Omega. Le reste, je ne le sais pas moi même, donc je ne peut pas vous le dire.
Il me regardait avec attention, m'analysant comme un être à part entière.
-Tu sais, je pensais à la façon dont je me suis retrouvé dans la neige, à courir, à fuir une personne dont je ne sais rien. A essayer de partir le plus loin possible, comme si ma vie en dépendait, comme si cela était une obligation, un devoir envers d'autres personnes dont je ne sais rien, dont j'ignore le nom. Tu crois que cela a été voulu, si je ne vous avais pas vu, si vous n'aviez pas été là, tu cela n'aurait été qu'un échec ? Ais-je le droit d'ignorer ? Est-ce normal que je me pose toutes ces questions ? Devrais-je en faire abstraction ? Pourquoi un sentiment d'inconfort, de gêne me ronge ?
-Je pense que c'est totalement normal que tu te pose toutes ces questions, mais la réponse ne viendra pas en te torturant l'esprit. Toutes les réponses que tu cherche se trouve quelque part en toi, tu ne peut pas répondre à tout en restant assise dans une chambre d'appoint, en regardant la fenêtre. Sort dehors, sens le vent dans tes cheveux,sur ta peau. Ne te morfond pas sur ton sort, tu est ici car c'est le destin qui l'a voulu. Je t'aiderais à trouver les réponses qu'il te manque si tu le veut bien.
Je ne savais plus comment réagir, son regard me transperçait, tout comme ses paroles qui résonnaient en moi, comme un écho. Je venais de me prendre une grosse claque, mais cela ne me dérangeais pas si c'était avec se garçon que je devais trouver les réponses, alors je le suivrais partout j'avais le sentiments qu'il ne me trahirait jamais.
-J'accepte. Je veut bien que tu m'aide à chercher les réponses, si tu ne me ment pas, j'accepte volontiers l'aide que tu m'apporte car je sais que tu dit vrai, que tes paroles sont sincères.
-Merci de me faire confiance Omega. Je m'appelle Gregory mais cela se dit « grigory » . »
Il repartit comme il était venu, en me tourna vers la fenêtre, décidée à retrouver mon passé avec Gregory. Je sortis de la chambre, descendit les marches en bois de chêne qui grinçait sous mes pieds. Je ne passa pas inaperçu j'étais le centre de toute leurs conversations, de toutes leurs pensées.J'avais peur, mais un regard rassurant se posa sur moi un regard que j'allais apprendre a connaître.
