Nothing to Make a Song About, traduction.
Merci à emmagrant01 de m'avoir permis de traduire sa fic! L'originale se trouve sur AO3.
Le titre vient du poème "Réconciliation" de William Butler Yeats ("... je ne trouvai rien pour faire ma chanson, que des rois, des casques,
des épées et des choses à moitié oubliées qui étaient comme des souvenirs de toi...").
Et merci à Elizabeth Mary Holmes pour avoir aimablement réalisé la couverture de cette fic, d'ailleurs je lui dédicace ce chapitre, car c'est aujourd'hui son anniversaire, et Elizabeth est une perle de gentillesse, tout le monde vous le dira :)
Chapitre 1
Ah, les sushis du supermarché: John Watson examina le paquet enveloppé de cellophane et fronça le nez. La qualité était douteuse, mais il continuait à les acheter, comme si cette fois les sushis pouvaient être différents.
C'était la définition même de la folie, non?
"John?"
Il se tourna vers la voix familière, et une seconde entière s'écoula avant qu'il retrouve l'usage de la parole. Debout à quelques mètres de lui, un panier à provisions pendu à son bras, se tenait Greg Lestrade. John secoua la tête, incrédule, et sourit d'une oreille à l'autre. "Mon dieu, Greg. Ça fait plaisir de te revoir. Ça fait... bon sang, ça fait des années."
Les cheveux de Greg étaient plus gris que dans les souvenirs de John, et les rides autour de son œil étaient plus nombreuses, mais le sourire sur son visage était toujours aussi insolent. "Huit ans, peut-être? Beaucoup trop longtemps, en tout cas. Je croyais que tu habitais Chelmsford."
"Je suis de retour à Londres, depuis presque un mois. J'ai un appartement au coin de la rue, d'ailleurs."
"Vraiment? C'est à quelques rues de chez moi. Mon dieu, nous sommes voisins et je n'en savais rien! Comment va - " Il s'interrompit et grimaça. "Ah, désolé, j'ai oublié le nom de ta femme."
Les lèvres de John s'étirèrent en un sourire tendu. "Mary. Et ce n'est plus ma femme, donc ça n'a plus aucune importance."
Le visage de Greg se décomposa. "Oh, zut. Désolé."
"Ne sois pas désolé. Je ne le suis pas." John sourit, et réalisa qu'il était sincère. "Alors comment vas-tu? Félicitations pour la promotion, au fait. J'ai lu un article sur toi il y a quelques mois, sur une affaire de triple homicide à Knightsbridge. J'ai failli t'envoyer un mail."
"Oui, merci, je suis monté en grade. Je ne vais plus sur le terrain aussi souvent que je le voudrais, mais j'avoue que c'est agréable d'avoir moins de gens pour me donner des ordres."
"J'imagine. Il paraît que tu t'es marié il y a quelques années."
Le visage de Greg s'illumina. "Oui! Lori est la femme que j'aurais dû épouser dès le début. Tout ce qu'on comprend avec un peu de recul... Elle travaille aussi au commissariat, au département informatique. Tu n'as pas encore fait sa connaissance, si je ne me trompe pas?"
"Non ce nom ne me dit rien."
"Tu l'adorerais; elle est fantastique. Intelligente, drôle, beaucoup trop sexy pour moi." Greg sortit son téléphone de sa poche et vérifia l'heure. "Zut. Écoute, son fils et sa belle-fille viennent dîner ce soir et je dois ramener tout ça à la maison." Il montra son panier. "Mais je suis très content de savoir que tu es revenu. On devrait se retrouver au pub du coin cette semaine, et rattraper le temps perdu."
John sourit. "D'accord, ce serait génial."
Ils échangèrent leurs numéros et Greg s'éloigna, se retournant une encore une fois pour sourire et faire un signe de la main avant de disparaître au bout du rayon. John inspira à fond et expira lentement. Il se sentait étrangement vide, presque déprimé. Il aurait pourtant dû être content de revoir son vieil ami, de savoir que Greg était heureux, qu'il réussissait dans sa carrière et dans sa vie.
Il aurait dû, de toute évidence. Mais qu'avait-il fait de sa vie, au cours des dix dernières années? Pas grand chose. Rien qui avait duré, en tout cas... Il soupira et se remit à examiner les choix de plats préparés pour une personne. Peut-être que cette fois les sushis seraient meilleurs, après tout. Il les jeta dans son panier.
Greg serra John contre lui à l'entrée du pub. "Mon dieu, ça fait du bien de te voir. Viens, j'offre la première tournée."
Ils trouvèrent une table dans un coin et s'y installèrent avec leurs pintes. John était déjà venu dans ce pub; c'était un endroit bruyant, fréquenté par des gens du quartier venus se détendre; c'était petit, douillet, et plein à craquer. C'était le genre d'endroit où tout le monde semblait retrouver de vieilles connaissances. Et c'était exactement ce qu'il avait voulu éviter en déménageant.
"J'ai une bonne nouvelle," dit Greg, incapable de retenir son sourire. "Je vais être grand-père."
John faillit recracher sa bière. "Grand-père? C'est..."
"Enfin, grand-père par alliance, techniquement. Le fils de Lori, Scott, et sa femme nous l'ont annoncé au dîner l'autre jour. Le bébé est prévu pour juillet. Lori est aux anges."
John secoua la tête, encore sous le choc. "C'est incroyable. Tu... tu dois vraiment être emballé, j'imagine?"
Greg porta son verre à ses lèvres et avala une gorgée avant de répondre. "C'est encore un peu étrange, tu sais. Je n'ai même pas d'enfants à moi, alors je n'aurais jamais cru que quelqu'un m'appellerait 'Papy' un jour."
John leva son verre pour cacher son sourire. "Ça veut dire que j'ai le droit de t'appeler Papy?"
Greg leva les yeux au ciel. "A tes risques et périls. Mais parlons un peu de toi. Quoi de neuf?"
"Pas grand chose, en fait. J'ai divorcé, alors j'ai décidé de revenir à Londres pour... recommencer à zéro." Encore. Il sourit dans son verre de bière.
"Comment as-tu trouvé Chelmsford?"
"Pas mal, du moins au début. Mary était originaire de là-bas. Ses parents se faisaient vieux, alors elle a voulu se rapprocher d'eux. J'ai travaillé dans un cabinet privé là-bas pendant presque six ans, et ça m'a plu. Mais je ne me sentais pas vraiment chez moi, et quand nous nous sommes séparés pour de bon, je savais que je devais partir." Il prit une gorgée et se força à sourire. "Je travaille au Queen Elizabeth maintenant, en traumatologie. C'est la folie tous les jours, mais j'adore ça."
"Tu as toujours aimé avoir un peu d'action." Greg lui lança un clin d'œil. "Mais je suis désolé que ça n'ait pas marché avec Mary. Tu avais l'air heureux, avant de déménager."
"Je l'étais, je crois." John s'interrompit pour prendre une autre gorgée. "Je n'en sais rien, dans le fond. Je le croyais. Avec un peu de recul, hein?"
Greg se tut pendant un moment. "As-tu revu Sherlock depuis que tu es revenu?"
John regarda fixement son verre de bière. "Non." Il aurait dû demander comment allait Sherlock, ce qu'il faisait, s'il allait bien - mais non, c'était un bourbier dans lequel il préférait ne pas mettre les pieds. "Tu t'intéresses toujours au rugby?"
Greg lui offrit un sourire entendu, et acquiesça. "Absolument."
Le téléphone de John vibra dans sa poche tandis qu'il marchait, et il le sortit pour jeter un œil à l'écran. Message de la part de Greg.
Tu es occupé, pour l'instant?
John s'abrita de la pluie dans l'alcôve d'un magasin pour taper sa réponse. Congé aujourd'hui. Un peu tôt pour une bière, non?
J'aurais besoin de ton opinion pour une affaire. Peux-tu venir à la rue de Moscou, près de la station de métro Bayswater?
John fixa l'écran pendant trois longues secondes, le souffle coincé dans sa poitrine. Scène de crime?
Oui. Tu peux venir? C'est un meurtre. Plutôt sale.
John pinça les lèvres. Il avait laissé tout ça derrière lui dix ans plus tôt, et n'y avait plus repensé depuis une éternité. Greg n'avait-il pas des collègues pour ce genre de chose, des médecins légistes formés exactement pour ce travail? L'opinion d'un modeste chirurgien n'avait sûrement aucune importance pour l'enquête.
Mais bon sang, qu'avait-il de mieux à faire? Ça pouvait être intéressant... Il se calma et réfléchit. Peut-être que Greg voudrait aller boire une verre après; ils ne s'étaient pas vus depuis presque une semaine. Bon.
J'arrive dans vingt minutes.
La scène de crime se révéla plutôt facile à localiser. John ne reconnut aucun des officiers qui s'y trouvaient, occupés à passer l'endroit au peigne fin. Il dut attendre que Greg vienne le chercher pour se porter garant de lui et lui faire passer la bande jaune.
Il se sentit bizarre et incongru en suivant Greg le long d'une allée sinueuse, puis à travers une porte en métal dans un bâtiment sombre et moisi. Ça ressemblait à une sorte de dépôt, même si les lieux étaient apparemment vides. Des lampes industrielles pendaient du plafond et les ampoules nues jetaient des reflets jaunâtres tandis que Greg et John arpentaient le sol poussiéreux.
"C'est juste là," dit Greg en désignant un corridor derrière une autre porte. "Quatre meurtres à Londres aujourd'hui, et mon équipe de médecins légistes est coincée sur un autre site. Ils seront ici dans une demi heure, mais il nous faut quelqu'un pour nous donner des informations avant que la piste ne refroidisse."
"Bien sûr, je suis ravi d'être utile."
"Je te le revaudrai. Je reviens dans cinq minutes, je dois passer un petit coup de fil. Ils t'attendent, alors jette un œil et dis-leur tout ce que tu peux."
Il tourna les talons et s'éloigna, tapotant déjà son téléphone portable. John franchit la porte pour pénétrer dans le corridor, et déboucha sur une pièce bien éclairée.
Et il se figea, le cœur au bord des lèvres. Le corps d'une femme gisait sur le sol dans une marre de sang, les membres tordus d'une manière peu naturelle, et penchée sur le corps se trouvait une silhouette très familière.
John ferma les yeux, transporté dans le temps pendant une seconde exaltante, étourdissante.
Oh non.
"John, ravi que tu aies pu venir." Sherlock ne leva même pas les yeux vers lui; son regard restait fixé sur le corps. "J'aurais besoin de ton opinion sur cette affaire."
John resta dans l'embrasure de la porte, suffoqué. Sherlock était remarquablement identique à ce qu'il avait été quelques années plus tôt. Une touche de gris était apparue sur ses tempes, mais sa chevelure consistait toujours en une masse rebelle de boucles sombres. Son visage était plus creusé que dans ses souvenirs, comme si son manque d'intérêt pour le 'transport' avait fini par le rattraper, mais l'expression de son visage tandis qu'il étudiait la scène devant lui était... John déglutit.
"Sherlock."
Sherlock leva les yeux à ces mots. "Nous sommes un peu pressés, si ça ne te dérange pas." Ses yeux étaient exactement les mêmes. Seigneur.
"D'accord, bien sûr." John avança de quelques pas et s'agenouilla près du corps, en face de Sherlock. Il inspira calmement, reprenant ses esprits. Sherlock lui tendit une paire de gants en latex et John les enfila avec un signe de tête assez raide.
Pour Greg. Il le faisait pour Greg. Et quand il verrait Greg, il l'étranglerait.
Il avait vu des blessures horribles en traumatologie, mais il avait oublié à quel point les scènes de crimes pouvaient être macabres. La victime semblait avoir une vingtaine d'années. Il y avait des bleus autour de sa gorge, mais c'était difficile de les distinguer, vu qu'elle avait presque été décapitée.
"Cause du décès?" demanda Sherlock.
John pinça les lèvres. "Asphyxie, j'espère." Il désigna les bleus sur sa gorge, souleva les mains pour examiner les doigts et les poignets, puis se pencha pour observer la bouche. Les yeux soutinrent son regard, vitreux et inexpressifs. "On dirait qu'elle n'a pas beaucoup lutté." Il souleva un bras et remonta la manche. "Des traces d'aiguilles, ici. Multiples, estompées. Vu l'état de la peau et des dents, je dirais qu'elle était toxicomane." Il jeta un regard à ses vêtements qui, bien qu'usés, étaient encore intactes. "Aucun signe d'agression sexuelle juste après le décès. Ni d'activité consensuelle, d'ailleurs." Ce problème concernait plutôt le technicien qui exécuterait l'autopsie, mais il réfléchissait à voix haute.
"Tu crois qu'elle a été étranglée avant la décapitation partielle?"
John acquiesça. "Elle était probablement déjà morte, ou au moins inconsciente. Regarde comme l'incision est nette, il semblerait que l'agresseur n'ait pas eu besoin de la maintenir en place."
Sherlock leva les sourcils. "Tu penses qu'il n'y en avait qu'un seul?"
John hésita et jeta un regard à la ronde. La pièce ne contenait pas de meubles, mais il y avait des empreintes visibles sur le sol. Certaines étaient plus marquées que d'autres, mais il ne pouvait pas déterminer avec certitude lesquelles appartenaient à Sherlock et aux inspecteurs, et lesquelles appartenaient au tueur. Il examina encore le corps.
"Les bleus sont concentrés sur la moitié supérieure du corps. S'il y avait eu une autre personne impliquée, elle aurait probablement tenu les pieds de la victime. Un agresseur aurait pu s'asseoir sur elle, la maintenir au sol et l'étrangler. A moins que..." Il s'interrompit et observa la tête de plus près. "Eh bien, je me disais qu'un deuxième agresseur aurait pu immobiliser sa tête pendant que l'autre -" Il mima une entaille avec sa main quelques centimètres au-dessus de la gorge. "Mais non, il n'y a aucune marque à cet endroit-là non plus."
Il leva les yeux, s'attendant à être critiqué, à entendre la liste de tout ce qu'il avait manqué, mais Sherlock se contenta de lui sourire. "Je suis heureux de te revoir."
John cligna des yeux, tout à fait décontenancé. L'endroit était à peine convenable pour des retrouvailles, mais il est vrai qu'il s'agissait de Sherlock. "Oui, moi de même, je suppose. Alors, as-tu besoin de moi pour autre chose?"
Le sourire de Sherlock s'évanouit. "Non, je suppose que non."
"Bien." John se leva et retira les gants. "J'espère que j'ai pu être utile. Bonne chance avec cette affaire."
Sherlock se redressa. "Tu ne veux pas rester pour nous aider?"
John lui renvoya un sourire tendu. "Non. Ce n'est plus mon domaine, Sherlock. Plus maintenant."
La bouche de Sherlock se tordit légèrement. "Oui, bien sûr. Eh bien, merci."
John le regarda fixement. Les fois où Sherlock avait volontairement remercié quelqu'un se comptaient sur les doigts de la main. "Je t'en prie." Il s'attarda encore un moment, les mots hésitant sur le bout de sa langue, mais il les ravala. Non, il valait mieux laisser les choses telles qu'elles étaient. Il tourna les talons et quitta la pièce.
Il retrouva Greg à la sortie, et lui jeta un regard assassin. Greg grimaça et marcha jusqu'à l'endroit où il se trouvait, à une bonne distance des autres policiers.
"Pourquoi ne m'as-tu rien dit?" cracha John. "Tu aurais quand même pu me prévenir."
"Tu serais venu, si je t'avais averti?"
John renifla dédaigneusement. "Là n'est pas la question."
Greg passa la main dans ses cheveux et grogna. "Écoute, je ne suis pas très fier de ce que j'ai fait, mais il m'a supplié de t'appeler depuis le jour où je lui ai dit que tu étais revenu à Londres."
John écarquilla les yeux. "C'était son idée?"
"Oui. Et je sais que tu es encore en colère contre lui, mais après toutes ces années, est-ce que tu ne pourrais pas simplement, je ne sais pas -"
"Quoi, oublier?" John secoua la tête. "Il m'a menti, Greg. Il m'a laissé croire qu'il était mort pendant deux années entières. Moi, son meilleur ami - enfin c'était ce que je croyais être. Et puis il débarque un beau jour en s'imaginant qu'on peut juste reprendre où nous nous sommes arrêtés, et c'est moi qui ne suis pas raisonnable?"
"John -"
"Non, je suis désolé, mais non." Il appuya les mains sur son visage et expira. Ses émotions s'étaient réveillées avec une rapidité effrayante. Comment était-il possible que Sherlock ait encore une telle emprise sur lui après tout ce temps?
Greg poussa un grognement. "Je suis désolé, tu as raison. J'aurais dû dire quelque chose, mais j'ai voulu..." Il haussa les épaules. "Il a beaucoup changé, tu sais. Il n'est plus aussi impossible qu'il l'était à l'époque. Il n'a plus que son travail, pour être honnête. Tu aurais dû voir sa tête quand je lui ai dit que je t'avais vu, tu n'as pas idée... Alors je me suis dit... Je ne sais pas."
Le cœur de John se serra. Il s'était posé des questions à propos de Sherlock, évidemment. Une décennie s'était écoulée depuis que John avait rompu tout contact avec lui, et c'était une des choses les plus difficiles qu'il ait jamais faites. Mais il avait été obligé de le faire; il ne pouvait pas oublier le sentiment de colère et de trahison qu'il avait ressenti. S'il avait accueilli Sherlock à bras ouverts, quelles choses horribles aurait-il encore pu commettre? Non - John avait fait un choix, et c'était sans aucun doute le bon choix.
"C'est impossible, d'accord? Je veux bien croire qu'il a changé, et pour le mieux, mais..." Il secoua la tête.
Greg soupira. "Je suis désolé John, vraiment désolé."
John répondit d'un haussement d'épaules.
"Ça va aller?"
"Oui. Je savais que je finirais par le croiser à nouveau, de toute façon." Et puis franchement, il aurait dû s'en douter. S'il y avait des chances de tomber sur Sherlock quelque part à Londres, c'était bien sur une scène de crime, et spécialement sur une scène de crime supervisée par Greg Lestrade. Et pour l'amour du ciel, pourquoi Greg aurait-il eu besoin de John pour une enquête? Il grimaça. "Je me comporte comme un idiot, désolé."
L'expression de Greg était compatissante. "Non, tu n'es pas un idiot. Tu réagis simplement à Sherlock comme n'importe quelle personne saine d'esprit le ferait."
Le cœur de John se serra légèrement, mais il parvint à sourire. "Je suppose."
"Tu veux aller boire un verre ce week-end?"
John acquiesça. "Oui, j'aimerais beaucoup."
Greg lui tapota l'épaule et repartit vers le bâtiment. John resta immobile une minute avant de retourner à la station de métro.
Derrière lui, Greg s'arrêta pour le regarder disparaître au coin de la rue, et poussa un soupir.
Note de la traductrice: ceci est une fic à dix chapitres, donc on se retrouve bientôt pour la suite, les amis :) Comme toujours, je lis avec plaisir vos commentaires en tout genre...
