Bonjour! Je m'appelle Saya et voici ma première fiction sur The Walking Dead, j'ai toujours écrit dans mon coin pour m'amuser mais je n'ai jamais osé poster. J'espère que cette fiction vous plaira, il s'agit d'un Daryl/OC, j'essaie de ne pas tomber dans la Mary Sue, j'ai essayé de créer un personnage humain avec ses défauts et ses qualités n'hésitez pas à me dire si cela tombe trop dans le roman à l'eau de rose, c'est surtout ce que je ne veux pas faire hahaha !
Je serai très heureuse si vous preniez le temps de me laisser des critiques, je ne me vexe pas toute critique est constructive et puis de toute façon je ne compte pas en faire mon métier je ne le prendrai pas mal ! ;)
Vous souhaitant une agréable lecture !
Saya
(Les personnages appartiennent à la série The Walking Dead sauf quelques personnages originaux de ma création. L'histoire originale pourra être quelquefois modifiée mais les grandes lignes resteront là, j'aime trop TWD pour tout changer haha! Enjoy!)
Chapitre 1 : Intrus
Le soleil brillait haut dans le ciel, il était environ 14 heures. Environ car, depuis la fin du monde causée par une étrange et effroyable maladie qui réveillait les morts, le temps n'était plus aussi précis qu'auparavant.
Audrey était assise sur le perron de « sa maison » d'Alexandria, d'où elle pouvait apercevoir le portail. Elle avait à nouveau convaincu son petit ami Spencer d'aller monter la garde à l'entrée de leur petite ville. Elle s'offrait une pause cigarette en grattant les lattes de la terrasse avec son couteau SOG, seul souvenir de son frère. Elle était épuisée, personne ne voulait faire le guet. Elle se tapait donc quasiment quinze heures de surveillance par jour, assise sur des planches de bois qui lui bousillait le dos.
Elle salua Tobin et ses hommes qui sortaient de la pause déjeuner pour retourner sur le chantier et laissa le soleil chauffer son visage fatigué.
Cela faisait un an qu'elle vivait ici, elle aimait beaucoup les habitants d'Alexandria mais se disputait souvent avec Deanna, dirigeante de cet endroit et mère de Spencer, car elle lésinait trop sur la sécurité. Deanna croyait dur comme fer que les murs qu'avait conçu son mari Reg Monroe suffisaient à leur protection et qu'ils n'avaient pas besoin de gardes armés en surveillance des environs. Mais elle n'avait pas vécu dehors et ne savait pas que la plus grande menace venait non pas des morts, mais des vivants.
Alexandria était comme un oasis en plein désert et des âmes mal intentionnées n'auraient aucuns scrupules à les déloger si par malheur elles trouvaient cet endroit.
Audrey s'étira et décida d'aller marcher un peu mais son attention fut attirée par du mouvement vers l'entrée.
Nicholas – un membre de l'équipe de ravitaillement – venait d'ouvrir la porte à un groupe d'une quinzaine de personnes mené par Aaron et Éric.
Audrey se rapprocha pour avoir une meilleure vision de ce qui se passait.
Éric avait l'air d'être blessé à la jambe et Aaron le soutenait en franchissant le portail.
Derrière lui, le groupe était composé de femmes, d'hommes, d'un gamin et d'un bébé, tous armés et très sales.
Celui qui semblait être le meneur avait une barbe impressionnante et l'air menaçant avec un soupçon de folie. Son regard foutait les jetons à Audrey qui frissonna. C'est lui qui portait le bébé, ce devait être le sien. Il était suivit par une femme noire avec des dreadlocks et un énorme sabre de samouraï, elle avait un corps athlétique et dégageait beaucoup de force et de classe. A côté d'elle il y avait le gamin, coiffé d'un chapeau de shérif, il ne semblait pas revenir de ce qu'il voyait.
Un type avec une arbalète tira avec celle-ci dans les buissons attenants au portail, plongea la main dedans et en ressorti un opossum transpercé par un carreau.
« On apporte le diner » dit-il d'une voix grave.
Il avait des cheveux longs bruns sales et emmêlés, collés à son visage par la sueur. Il portait une veste à manche courtes avec des ailes dans le dos sur ses épaules larges prolongées par des bras musclés. Il ressemblait à un biker crasseux mais Audrey le trouva plutôt sexy.
« C'est bon, vous pouvez entrer » les rassura Aaron.
A sa droite, un asiatique brun tenait par la main une jolie fille brune avec un air déterminé, ils avaient l'air épuisés. Derrière eux, deux jeunes femmes brunes parlaient à voix basse, un gros costaux roux jetait des regards méfiants à la ville tandis qu'un mec plutôt bizarre avec une coupe mulet le suivait avec un air étrangement blasé.
Une femme aux cheveux courts, flanquée de deux gros fusils mais avec un air empoté et faiblard entra à son tour. Elle était suivie d'un homme vêtu d'habit de prêtre.
Enfin une fille café au lait avec une veste kaki et un énorme sniper ainsi qu'un adolescent noir avec un tee-shirt fermaient la marche.
Spencer referma la première grille
« Avant d'aller plus loin, je dois vous demander de nous remettre vos armes, si vous restez, vous devez nous les confier. » leur annonça Nicholas.
« On ne sait pas encore si on veut rester » répondit le barbu d'un ton qui ne plaisait pas trop à Audrey.
Ses amis les mettaient à l'abri et ce mec les prenaient de haut ! Le jour de son arrivée, elle ne se serait jamais permise d'être aussi désagréable...
« C'est bon Nicholas... » Coupa Aaron
« Si on avait l'intention de tirer ce serait déjà fait » ajouta le barbu.
« On va d'abord laisser Deanna leur parler. » trancha Aaron.
« C'est qui Deanna ? » demanda le grand roux d'un air insolent.
« Quelqu'un qui vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir » Continua Aaron calmement « Rick, tu passes le premier. » ajouta il en s'adressant au barbu.
Celui-ci jeta un regard en arrière et aperçu un geek qui rodait près du portail.
« Sasha » dit-il simplement en s'adressant à la sniper.
Celle-ci cala son arme sur son épaule, visa en direction de l'extérieur à travers la grille et d'un tir précis, dégomma le cadavre en pleine tête alors que celui-ci se trouvait au moins à une quinzaine de mètres de l'entrée. Il fallait avouer que c'était impressionnant, elle était incroyablement douée pour réussir un tir pareil. Ces gens n'étaient pas n'importe qui, c'étaient des durs à cuire.
'Rick' se tourna vers Aaron.
« Heureusement que l'on est là » fit il remarquer d'un ton suffisant.
Puis, sans un mot, il suivit ce dernier en direction de chez Deanna tandis que Spencer fermait la deuxième grille.
Audrey dépassa le groupe d'un pas rapide sous les regards hostiles de celui-ci et rattrapa Aaron.
« Putain mais tu fous quoi là ? » lui demanda elle, paniquée.
Rick lui jeta un regard noir et ralentit le pas pour se mettre au niveau du biker, il lui chuchota quelque chose et ce dernier croisa le regard d'Audrey. Il avait des yeux gris bleus et un regard intense qui la mit mal à l'aise.
Aaron marchait d'un pas tranquille et l'intervention d'Audrey semblait l'agacer un petit peu.
« Ce groupe a du potentiel, ils peuvent nous être très précieux » lui glissa il discrètement.
« On dirait qu'ils vont nous massacrer oui, siffla elle, ils ont l'air hostiles et dangereux, tu fais une grave erreur Aaron ! »
« Ecoute, dit-il calmement en se portant ses doigts à son front, Deanna en jugera, je t'aime beaucoup mais ce n'est pas le moment de me parler de tes délires de paranoïaque. »
Audrey se figea tandis qu'Aaron continuait son chemin suivi par ses nouveaux « amis ».
Lorsque le groupe eu dépassé Audrey, Nicholas s'arrêta à son niveau et posa une main sur son bras.
« Je n'ai pas confiance non plus, on verra ce que Deanna va dire. »
Deanna.
Audrey dégagea doucement son bras, dépassa à nouveau le groupe et couru chez Deanna.
Elle monta quatre à quatre les marches de l'imposant perron de la demeure de style victorien et ouvrit la porte à la volée.
Deanna était dans son salon, observant le groupe qui arrivait par la grande fenêtre donnant sur l'entrée d'Alexandria. C'était une femme petite, avec des cheveux coupés au carré et une cinquantaine bien entamée. Elle était très autoritaire et tenait tête même aux plus costauds de la ville, elle semblait n'être impressionnée de rien et ne se laissait pas marcher sur les pieds, aussi petite soit-elle.
« Audrey. Que se passe-t-il encore ? »
« Vous ne pouvez pas faire ça ! Vous ne pouvez pas les laissez habiter ici ils sont trop nombreux ! »
Deanna soupira et croisa les bras.
« Nous avons déjà eu cette discussion auparavant, Audrey, je n'ai pas le temps, reviens me voir après et on en parlera. »
Elle fixa Audrey du regard réprobateur qu'elle réservait à ceux qui avaient commis une grave erreur.
« Ok, j'ai bien compris que vous me prenez pour une folle parce que je passe mes journées en surveillance mais ce que je vous ai souvent rabâché et ce que je redoutais est en train d'arriver ! Vous offrez votre confiance à des gens que vous ne connaissez pas ! Que l'on accueille une ou deux personnes perdues ça passe mais quinze types armés jusqu'aux dents et qui en plus n'ont pas l'air enchantés d'être là je ne comprends pas !
Même s'ils ne restent pas, ils sauront où l'on vit, ils pourront revenir et crever tout le monde facilement ! Personne n'est armé ici car VOUS ne le tolérez pas ! On ne peut même pas se défendre ! Ils peuvent très bien tous nous égorger dans notre sommeil ! »
Cette fois Deanna se redressa de toute sa taille.
« Ca suffit Audrey, siffla elle entre ses dents, j'en ai assez de tes délires paranoïaques, je sais très bien ce que je fais je n'ai pas de leçon à recevoir de toi. Tu sais ce que je pense des armes dans l'enceinte d'Alexandria. Tu es sur les nerfs car tu ne dors jamais, personne ne te demandes de surveiller le portail en permanence. Maintenant rentres chez toi. »
« Mais... »
« Assez ! » Elle se figea car Rick entra dans la pièce et elle retrouva son air impassible et son sourire de circonstance.
Sans un mot, dégoutée, Audrey sortit de la pièce. Elle croisa à nouveau le regard bleu de Rick qui, à la surprise d'Audrey n'avait plus l'air aussi hostile que la première fois mais plutôt... compréhensif.
Elle claqua la porte d'entrée et envoya un coup de pieds dans un pot de fleur qui se fracassa dans l'escalier. Mais quand elle releva la tête elle vit que tout le reste du groupe attendait son tour pour l'entretien avec Deanna.
Se sentant un peu stupide, elle rougit puis releva la tête et prit la direction du portail, la mâchoire serrée. Quand elle fut éloignée elle entendit la voix moqueuse du grand roux qui disait :
« Mais c'est quoi son putain de problème à celle-là ? »
Voilà ! J'espère que ce premier chapitre vous a plu, à très vite!
Saya
