Ma 1ère Fan-fiction Sterekienne.
Teen Wolf appartient à son créateur, Jeff Davis. Même si je lui reproche de ne pas avoir rendu réel le Sterek. Heureusement qu'il existe les fan-fictions et les fan-arts. Post saison 3.
Un énorme merci à ma Bêta-Folle Virginie10969 qui me soutient et m'encourage dans l'écriture de cette Fic'.
Bonne lecture ^^
CHAPITRE 1
Un soir, durant le mois de janvier, Derek était en train de marcher dans les rues de Beacon Hills. Il n'arrivait pas à trouver le sommeil et décida d'aller se dégourdir les jambes. Il marcha durant de longues minutes avant de décider qu'il était temps de rentrer chez lui.
Alors qu'il s'apprêtait à faire demi-tour, le lycan se mit à scruter l'endroit où il avait atterrit. Il le reconnut de suite c'était le quartier où habitait Stiles. Étant donné qu'il était à quelques pâtés de maison de son ami, il décida d'aller lui faire peur pour le taquiner.
Il commença d'ailleurs à pleuvoir et Derek se dit qu'il pourra s'abriter chez l'hyperactif, le temps que la pluie se calme.
Il escalada le mur de la maison de Stiles d'une telle facilité et d'une telle agilité qu'il était impossible pour un humain d'en faire autant. Par chance, la fenêtre de la chambre était ouverte. Au moment où il allait s'y glisser et grogner de terreur pour faire sursauter Stiles, Derek resta figé. Quelque chose n'allait pas dans cette chambre.
De là où il se tenait, il pouvait sentir la chaleur émanant du corps de Stiles. Ce dernier semblait en plein cauchemar, prononçant des paroles incohérentes et difficiles à comprendre si l'on n'était pas un loup garou comme Derek Hale.
Le lycan se précipita dans la chambre pour être au plus près de l'hyperactif. Il posa une main sur le front de Stiles, voulant avoir tort. Mais hélas, l'humain faisait vraiment une forte fièvre.
-Putain, Stiles, lâcha-t-il.
Il n'aimait pas du tout ça. Lui qui n'était pas habitué aux maladies, étant donné qu'il avait le super don de guérir de tous les maux et blessures.
-Que vais-je faire de toi maintenant ?! J'étais venu pour te donner la frousse de ta vie. Mais regarde comment tu es ? Malade et pas qu'un peu en plus…
Stiles se mit à gémir, prononçant des paroles dénuées de sens. Le loup garou se concentra et put saisir quelques mots : Maman… quitter… rejoindre… Allison… mourir…
C'était trop pour Derek. Il ne supportait pas de voir l'hyperactif dans un tel état. Certes, il l'agaçait avec son babillage incessant et son sarcasme, mais il savait que Stiles avait bon fond. Le Lycan se ressaisit et décida qu'il était temps de trouver une solution pour l'humain. Il l'abandonna quelques instants pour jeter un coup d'œil dans la maison, puis revint vers lui, constatant que le Shérif n'était pas là.
Derek se dirigea alors vers la salle de bain et récupéra une bassine qu'il remplit d'eau froide ainsi qu'un gant de toilette posé sur l'étagère. Lorsqu'il s'approcha de nouveau de Stiles, il remarqua que ce dernier continuait de délirer. Il plongea le gant dans la bassine d'eau, le pressa, puis tamponna le visage de l'adolescent. Stiles, qui était tout chaud, sous la montagne de couverture, se tendit au contact de son visage et du gant.
C'est à contrecœur que Derek prit la décision de le déshabiller afin de mieux le soigner. Il repoussa la couverture de Stiles sur le côté du lit et lui retira son tee-shirt, suivi de son pantalon. Le lycan ne put s'empêcher de regarder le teint si pâle de l'hyperactif. Une pensée pas très catholique traversa son esprit, lorsqu'il frôla la gorge de l'adolescent, au moment de lui enlever son tee-shirt. Il eut une soudaine envie de le mordre. Pas une morsure qu'un loup garou Alpha inflige à sa victime pour la transformer à son tour en créature surnaturelle. Non, ce n'était pas ça. Une morsure qu'on laisse à une autre personne, à son partenaire, lors d'une étreinte, un acte charnel.
Le loup garou secoua la tête pour effacer ces pensées absurdes. Depuis quand est-ce qu'il avait ce genre de pensée vis-à-vis de l'humain ? Depuis le jour de leur rencontre dans la forêt. Aux premiers abords, il avait qualifié ce sentiment de colère, une haine injustifiée. Stiles l'agaçait avec ses airs supérieurs de celui qui avait toujours raison (même si c'était la vérité). C'est pour cela que Derek passait son temps à le plaquer contre le mur ou toute autre surface. Mais à force de fréquenter l'adolescent, il avait appris à l'apprécier, autant pour ses qualités que ses défauts. Le loup garou savait parfaitement qu'il pouvait avoir une entière confiance en l'humain. Sans s'en rendre compte, ses sentiments à l'égard de Stiles s'étaient transformés en quelque chose de plus concret, de plus joyeux. De l'amour ? Derek l'ignorait ou ne voulait pas l'admettre…
Après avoir été longuement perdu dans ses pensées, le lycan commença à frotter le gant humide sur le corps de l'hyperactif, le faisant trembler.
-Je sais que ce n'est pas agréable, mais je n'ai pas le choix, Stiles. Tu le sais très bien.
Comme réponse, il entendit un soupir de la part de l'humain. Il n'avait pas le choix à cause de Stiles. En effet, Derek aurait très bien pu prendre sa douleur et l'humain aurait pu être guéri rapidement. Mais ce dernier était contre cette idée le concernant. Il ne voulait en aucun cas qu'un loup garou l'apaise de ses blessures. Pour lui, c'était le prix à payer pour sa condition d'humain. Cela ne le dérangeait nullement.
Voyant que Stiles ne réagissait toujours pas face au traitement qu'il lui infligeait, le loup garou avec une certaine appréhension, prit une ultime décision : le réchauffer à l'aide de son propre corps. Pour cela, il devait s'allonger près de l'adolescent. Ce n'était pas chose facile quand on s'appelait Derek Hale et qu'on était censé être le grand méchant loup.
Derek se déshabilla entièrement, ne gardant qu'un boxer tout comme Stiles. Il passa nerveusement une main dans ses cheveux, avant de s'allonger aux côtés de l'humain et de rabattre la couverture sur eux. Avec hésitation, le lycan se rapprocha de l'hyperactif, collant son torse à son dos.
Stiles ne cessait de s'agiter dans son sommeil, ce qui commençait à agacer le loup garou, plutôt de nature colérique. Par crainte que l'adolescent ne se réveille subitement, Derek décida de poser ses mains sur lui, le faisant frémir. Il lui entoura la taille de ses bras et se positionna de manière à ce que leurs jambes soient entremêlées. De cette manière, Derek put mieux laisser émaner la chaleur de son corps vers celui de l'adolescent. Ce dernier commença à se calmer et à pousser de longs soupirs. Derek essaya de se contrôler, sentant le désir monter en lui au niveau de l'entrejambe. Le corps de Stiles luisant de sueur ne l'aidait pas et empira la situation. Il espérait juste que l'hyperactif ne sente rien collé contre sa cuisse.
Plusieurs heures s'étaient écoulées et Stiles avait pu retrouver une température normale. Derek se dit qu'il pouvait enfin rentrer chez lui. Il essaya de s'extirper discrètement du lit, mais en vain. L'humain lui tenait fermement les mains. Résigné, le loup garou abandonna et se rendormit.
