Titre: La Tarte au Citron Meringuée.
Fandom: Desperate Housewives.
Disclaimer: Les personnages utilisés pour écrire cette fanfiction ne m'appartiennent pas. Ils appartiennent à ABC. Je ne suis donc pas rémunérée pour cette production écrite.
Personnage: Bree Hodge.
Rating: K+ (+9).
Nombre de Mots: 433.
Résumé: Une rivalité inattendue éclate soudain entre Bree Hodge et Katherine Mayfair, et cela uniquement pour leur talent respectif inestimable pour la cuisine et, tout particulièrement, pour la tarte au citron meringuée.


Doux Jésus! Mais pour qui se prenait-elle? À peine avait-elle emménagé à Fairview qu'elle essayait déjà de me voler ma place!

Non, non, non, non et non. Ça n'allait pas se passer comme cela. Il était absolument hors de question que je la laisse me marcher sur les pieds.

Je suis Bree Mason, ex-Van de Kamp mariée Hodge, une femme au foyer à temps plein, dévouée à sa famille et cela même s'ils ne me rendent presque jamais la pareille. J'étais la plus grande cuisinière de la ville et je maîtrisais par-dessus tout la tarte au citron meringuée. Ah, si seulement je ne mimais pas une grossesse pour protéger ma fille, Danielle, j'aurais mis de côté mes bonnes manières et je lui aurais fait avaler sa fichue tarte jusqu'à ce qu'elle lui sorte par les narines!

Pourquoi s'en prenait-elle à moi de la sorte? Officiellement, je n'avais rien fait de mal. Nous ne nous connaissions pas avant son arrivée dans le quartier, elle n'avait donc aucune raison de me traiter ainsi...

Victime de la tarte au citron meringuée. Voilà ce que j'étais.

Bon Dieu, si je ne pouvais plus être cette femme divine et parfaite, qui étais-je alors? Je n'en avais aucune idée.

Ce que je savais en l'occurrence, c'était que j'étais pathétique avec mon ventre en mousse et ma crise de nerf pour une simple tarte. Sauf que dans cette situation, il n'était pas seulement question de pâtisseries maisons, c'était mon identité, ma culture, mon moi intérieur, mon héritage et mon histoire.

C'était grâce à ma chère mère que j'étais devenue la femme que j'étais. Elle n'avait pas joué un rôle direct là-dedans puisqu'elle avait perdu la vie lorsque j'avais cinq ans, renversée par une voiture en traversant la rue en bas de chez nous. Traumatisée, j'étais devenue une véritable petite ménagère. Chaque tâche sur les meubles, la vaisselle ou autre me rappelait les tâches du sang maternel qui couvrait la chaussée. En étant meilleure que moi, Katherine Mayfair m'ôtait ma plus grande thérapie et me faisait plonger inconsciemment dans un enfer grandissant. Elle me harcelait personnellement de manière implicite. Quelle était la raison de ses actes? Je n'en savais strictement rien. Mon époux, Orson Hodge, avait émis l'hypothèse qu'elle agissait de la sorte par jalousie parce que, je cite, j'étais « une femme pleine de grâce, intelligente et enceinte ». Peut-être désirait-elle offrir un petit frère ou une petite sœur à Dylan... À vrai dire, peu importait.

La vengeance était un plat qui se mangeait froid et j'étais deux fois plus douée pour cela qu'elle et sa fichue tarte au citron meringuée!