Bonjour, bonjour !
Bon, j'ai décidé de publier ma première fanfic sur ce site (en fait ma 1ere fanfic tout cours ;)) Alors j'espère qu'elle vous plaira.
L'histoire commence au début de l'épidémie et continue lors de l'arrivée du groupe de Rick chez Hershel, donc aucun spoilers normalement (sauf des deux premières saisons, et encore...)
Il y aura du Daryl/OC (si j'ai bien compris c'est ça qui attire les lecteurs !) mais pas tout de suite ;)
Un peu de gnangnan au début, vous en occupez pas.
Edit: Comme les OCs principaux sont français, les dialogues en français sont en italique et ceux en anglais sont normaux ^^
Bonne lecture !
Titre : La fin du monde n'aura pas lieu
Disclaimer : Malheureusement pour moi, les personnages de The Walking Dead ne m'appartiennent pas. Je ne fait que les emprunter à leur génie d'inventeur, le grand, l'illustre Frank Darabont. En revanche, tout les OCs sont de moi ;)
Rating: T pour violences, injures, gore...
Résumé : Quand Emilie, une jeune française, s'en va étudier au Japon pendant un an, elle s'attend à tout et n'importe quoi. Seulement, son avion s'écrase en plein Oklahoma... Poursuivie par des morts-vivants affamés, la jeune fille et ses compagnons devrons traverser le pays pour sauver leur peau, et pourquoi pas tenter d'empêcher la fin du monde de se produire... [Daryl x OC]
Chapitre 1: Houston ! on a un problème
« Les passagers du vol Air France LH1306 en direction de Tokyo sont priés de se rendre à la porte d'embarquement », résonna la voix dans tout l'aéroport.
Émilie, les larmes aux yeux, fit ses adieux à sa famille. Ils étaient tous venu pour la voir partir; ses parents, son frère Charlie et sa grand-mère. Non, elle ne pouvait pas pleurer. Elle devait se montrer courageuse. Bien sûr, ils allaient se téléphoner le plus souvent qu'ils pourraient... mais au moment de les quitter pour de bon, Émilie ne put retenir quelques larmes.
« - Mon soleil, lui dit sa grand-mère en l'embrassant, ne pleure pas. Tu verras dès que tu seras arrivée tu ne penseras plus à nous.
Sa mère ajouta :
-Tu auras tellement de choses à faire. Entre tes amis, tes cours, visiter un peu la ville...
-Je sais... c'est juste... vous allez me manquez tous... répondit Émilie entre deux sanglots.
- Papa a dit que je pourrais avoir ta chambre quand tu seras là-bas, la taquina Charlie. »
Charlie... son frère adoré, son meilleur ami... il n'avait que quinze ans mais elle se sentait proche de lui plus que de n'importe qui. Parfois, bien sûr, elle avait juste envie de lui mettre des baffes. Mais après tout c'était normal de se chamailler entre frère et sœur.
Émilie lui sourit mais ne lui répondit pas. Une boule dans la gorge le lui en empêchait.
« Tu devrais y aller si tu ne veux pas rater ton avion. » lui dit son père.
Elle les embrassa tous une dernière fois et passa la douane, sans se retourner. Alors qu'elle marchait le long du couloir menant à la porte d'embarquement, elle se remémora comment elle en était arrivée là.
Elle faisait des études de biologie dans une université à Paris. Son rêve depuis qu'elle était toute petite était de rejoindre la police scientifique. Elle regardait les séries policières, et elle s'imaginait dans un labo à chercher des traces d'ADN ou sur une scène de crime en train de relever des empreintes.
Elle était alors rentrée à polytechnique grâce à ses excellents résultats. La première année fut dure et la deuxième encore plus. Cependant, ses professeurs avaient remarqué qu'elle était très talentueuse.
Le soir, après les cours, elle rentrait chez elle exténuée. Elle se laissait tomber sur le canapé près de son père qui regardait des matchs de foot, et elle s'endormait.
Puis, elle avait eu envie de voyager, de sortir de la monotonie de sa vie étudiante bien trop chargée. Elle s'était renseigner au près d'une de ses amie sur les programmes Erasmus, qui permettait aux étudiants de partir durant un an à l'étranger. Elle s'était inscrite et avait choisi de partir à l'université d'Osaka, au Japon. Elle devait ce choix à sa passion pour les mangas et pour les arts martiaux, ainsi que pour la certaine impression de sérénité qui se dégageait de ce pays.
"Si seulement je m'étais contentée de vivre une vie d'étudiante normale..." pensa t-elle. Non, elle ne regrettait pas, mais... en vérité elle avait peur. Elle était morte de trouille, de se retrouver dans un pays étranger, au milieu d'étudiants étrangers, sans aucun repère.
"Une vie d'étudiante normale..."
Émilie n'avait pas vraiment l'apparence d'une étudiante normale. Elle avait des cheveux blonds platines avec des mèches rouges vif, qui étaient toujours plus ou moins en bataille et des yeux verts qu'elle aimait faire ressortir en mettant trois tonnes de fard à paupière noir. Comme elle portait souvent des jeans déchirés et des t-shirts de groupes, la plupart de ses amis s'accordaient à dire qu'elle avait un look punk carrément « cool » .
Elle arriva enfin à la porte d'embarquement, puis dans le grand Airbus air France qui devait la conduire à Tokyo pour ensuite prendre le train jusqu'à Osaka. D'après son numéro de place, elle était au milieu de l'avion, près des issues de secours. Pas très agréable pour un voyage de douze heures... Elle fut encore plus déçu lorsqu'elle arriva à sa place et qu'elle découvrit qui était son voisin.
"Oh non..."
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Prenez Ron Weasley, le rouquin de la saga d'Harry Potter. Mélangez le à une version masculine d'Ugly Betty et ajoutez un peu de ce que devait être Einstein en pleine puberté. Vous obtiendrez ce qu'Emily avait à cet instant devant ses yeux. Et qui devait être son voisin durant douze heures. Il avait des tâches de rousseur sur les joues, le visage rond et boutonneux, des lunettes avec de grosses montures d'acier, et pour couronner le tout, un appareil dentaire pour le moins voyant. Essayant de passer outre le fait qu'elle n'aurait pas pu tomber sur plus pire, elle fit un sourire crispé. Elle salua le garçon, qui ne prit pas la peine de lui répondre car il était en train d'assembler des pièces détachées d'électronique sur sa table, et elle s'assit.
"Ouf, se dit-elle, au moins je n'aurais pas à faire la conversation". Elle sortit Science, qu'elle avait acheté à l'aéroport, ce qui attira un regard intéressé de l'adolescent. Elle l'ignora et commença à feuilleter le magazine.
"Tout les voyageurs sont priés d'attacher leur ceinture en vue du décollage" annonça l'hôtesse dans le microphone. Émilie attacha sa ceinture et repris sa lecture. Quelques minutes après, l'avion s'envola vers le Japon.
"Votre dîner madame" lui dit gentiment une hôtesse en posant sur sa tablette un plateau repas. Il était composé d'un morceau de pain et d'un carré de beurre, d'une barquette en aluminium fermée à l'odeur de poisson et d'un yaourt dont Émilie ne voyait pas bien à quoi il était à cause de l'obscurité. En effet, les lumières avaient été éteintes afin de permettre aux passagers de dormir après avoir mangé. A l'extérieur, les seules lumières étaient celles de l'aile de l'avion, ainsi que les lointaines lumières de quelques petites villes d'europe de l'est, d'après la carte qui s'affichait sur un écran.
"Non merci." fit son voisin lorsque l'hôtesse lui présenta son plateau. Il attendit qu'elle parte, et adressant pour la première fois la parole à Émilie, lui expliqua :
"Je veux finir ce montage avant la fin du voyage. C'est un brouilleur d'onde GSM, qui rend les téléphones portables inutilisables dans un rayon de dix mètres."
Émilie, qui s'apprêtait à manger, s'interrompit dans son geste et murmura un "Ah" gêné et surpris.
"- J'en voulais un depuis longtemps mais ils ont été interdits à la vente. Alors, je me suis dit que le plus simple était de le fabriquer.
- Ils t'ont laissé entrer avec ça à la douane ? Lui demanda t-elle en jetant un coup d'œil aux différents moteurs et circuits éparpillés sur sa tablette.
-Hé hé...secret de geek, je ne dirai rien."
Émilie le regarda d'un air amusé. Peut être pouvaient-ils s'entendre entre grands esprits...
"Donc, tu t'intéresse à l'informatique ? lui demanda t-elle.
- J'adore les sciences en général, mais c'est vrai que j'aime bien bidouiller et construire des machines Vous aussi vous aimez bien ça, non ?" Il jeta un regard au magazine posé sur les genoux d'Émilie.
"-Oui, j'étudie la biologie."
Il lui posa alors un tas de questions sur les nouvelles théories scientifiques, et elle tenta de lui répondre le mieux possible. Elle fut étonnée (ce qui était rare !) par ses connaissances et son ingéniosité. Finalement, elle le trouvait plutôt sympa, et en oublia même ses légers... défauts esthétiques.
Puis, la conversation dériva sur le jeune garçon. Émilie appris qu'il se nommait Merwan et qu'il était en correspondance pour Singapour, où il devait rejoindre son oncle.
"Tes parents te laissent sécher les cours ? Lui demanda elle avec surprise.
- C'est eux qui ont insisté pour que j'y aille. Moi j'avais envie de rester à Paris...
-Tu te rends pas compte de la chance que t'as de pouvoir voyager, pleins d'ados aimeraient être à ta place.
- Qu'ils la prennent quand ils veulent."
Ils continuèrent à discuter, et Émilie ne dormit pas. Parler lui faisait oublier qu'elle serait totalement livrée à elle même dès qu'elle sortirait de cet avion. Elle pensa alors que le jeune garçon à côté d'elle devait être encore plus déboussolé qu'elle. Elle imagina son propre frère, qui avait le même âge que lui, envoyé à l'autre bout du monde contre son gré. Elle réalisa alors que comme lui, Merwan était encore un enfant, un enfant qui avait grandi trop vite.
Merwan se rendit compte qu'il y avait un problème lorsqu'il vit les hôtesses s'agiter à travers le couloir. En fait, devenir hystériques aurait été le terme le plus approprié pour décrire l'état de ces femmes. L'une d'entre elle faisait des allées et venues apparemment sans but, d'un bout à l'autre de l'avion, en parlant toute seule. Deux grandes brunes se disputaient dans un coin, et semblaient crier à voix basse, si cela était possible et juste à côté d'elles une vieille hôtesse semblait sur le point de s'évanouir.
Merwan se désintéressa de la conversation avec la jeune punk anarchiste. Bien qu'il la trouvait très gentille, il n'arrivait pas à se souvenir de son prénom... Il s'était donc résolu à l'appeler "la punk anarchiste", en référence à son look très étrange, presque futuriste...
Il fixa son attention sur les hôtesses analysant chacun de leurs gestes comme l'aurait fait un détecteur de mensonge. Il se surprit à croiser les doigts. Il avait toujours été du genre à paniquer quand il prenait l'avion . Depuis tout petit cela rimait avec quitter ses parents. Ses parents qui s'en foutaient bien de voir leur fils unique partir, qui l'envoyaient en pension "là où il ne dérangerait pas", qui... Merwan chassa tout ces souvenirs de sa tête. Désormais, il n'éprouvait plus aucun sentiment pour eux, ni pour personne. Désormais il n'y avait plus que ses robots et lui.
Il se concentra sur les hôtesses.
"Pitié pitié... qu'il n'y ai pas de terroristes au contrôle de l'avion... que les moteurs ne soient pas foutus... que les pilotes ne se soient pas suicidés... pitié..."
Son cœur ne fit qu'un bond lorsqu'il entendit l'hôtesse qui faisait les cent pas dire à la vieille :
"On devrait les prévenir qu'on ne peut pas atterrir..."
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Merwan ouvrit grand sa bouche sans pouvoir laisser passer aucun son. Et merde... dire que jusque là le voyage s'était bien passé. Le bon Dieu avait dû trouver que ça manquait d'action.
"Tu as entendu ? Je crois qu'on a un problème... murmura-t-il à Émilie à voix basse.
- Quel genre de problème ?
- L'hôtesse a dit qu'on ne pouvait pas atterrir... et vu sa tête, je pense que c'est sérieux..." L'adolescent fronça plusieurs fois les sourcils et gonfla ses joues rondes, comme s'il réfléchissait à un problème particulièrement épineux.
Émilie, voyant qu'elle n'obtiendrait rien d'autre de lui, se leva et dit :
"L'avion a du perdre du carburant en cours de route, ça arrive souvent avec les Airbus. On va sûrement faire une escale avant Tokyo. Je vais... je vais aux toilettes..."
Le jeune génie, pas vraiment convaincu de l'explication de l'étudiante, la regarda partir et se mit à réfléchir sur les différentes possibilités d'incidents.
Émilie se dirigea vers les toilettes de l'avant. Contrairement à ce qu'elle avait espéré elle ne fut pas arrêté par les hôtesses. Tant pis, elle allait passer au plan B. Elle dépassa les toilettes, qui en plus étaient occupées, et elle entrouvrit la porte du cockpit de pilotage.
Les deux pilotes de dos parlaient dans une radio en changeant sans cesse la fréquence, mais personne ne semblait leur répondre.
Enfin, une voix résonna dans un anglais avec un fort accent ukrainien.
"- ...cric... ici tour de contrôle...cric... l'aéroport de Kiev... à vous...
- Tour de contrôle, ici Airbus A340. Nous demandons l'autorisation d'atterrir ; l'aéroport de Tokyo semble en proie à une agitation. À vous.
- Я означає пілот !...cric...A l'Airbus A340...N'atterrissez pas !...je répète... N'ATTERRISSEZ PAS ICI !
- Pour quel motif, tour de contrôle ?
- Nous... savons pas... tout les contacts avec l'extérieur...cric...coupés... mais il...cric... avoir une révolution...gens cours partout en bas...
- Comme à Tokyo, murmura le co-pilote, on s'y pose quand même ?
- Allez plutôt à... cric...roport de... ATTENTION ! FUYEZ ! FUYEZ... AAAAHHH !... "
Ils entendirent des cris de tout genre, des grognements inhumains, des hurlements de terreurs, et semblait-il aussi, de douleur.
Émilie était sur le point de perdre son sang froid, et elle cria quand elle sentit une main se poser sur son épaule.
"- Joséphine... commença Merwan derrière elle.
- Moi c'est Émilie...
- Ah pardon, je... je me souvenais plus...
- Pas grave, dit-elle en esquissant un sourire.
- Ça va ? On vous dérange pas ?
Les deux pilotes s'étaient retournés et dévisageaient les deux intrus, une jeune punk aux cheveux peroxydés et un gamin sortit tout droit d'une sitcom des années 90.
"-Vous n'avez rien à faire ici ! Retournez à vos sièges tout de suite !"
Merwan prit une inspiration et dit d'une voix faussement assurée :
"- Je sais ce qu'il se passe en bas. Vous ne devez pas atterrir.
- Il se permet de nous donner des ordres en plus !"
Le deuxième pilote le considéra cependant d'un air intrigué.
"- Et que se passe t-il ?
- Le monde entier a basculé dans l'anarchie. "
Un silence profond suivi ses déclarations. Émilie ne savais plus si elle devait rire ou pleurer de cette situation hors du commun. Elle fut surprise de l'explication de l'adolescent, qui bien qu'ayant été dite avec sérieux, était trop énorme pour être vraisemblable.
Le premier pilote soupira d'agacement.
"Ça suffit maintenant. Sortez d'ici, je ne veux plus entendre de conneries pareilles de la part de deux gamins insolents !"
Émilie tiqua au mot "gamins" et sentit la colère monter en elle. Elle lâcha les mots qui lui brûlaient la bouche :
"Écoutez bien monsieur le pilote. Le "gamin" à côté de moi cherche des réponses. Les hôtesses sont paniquées ! S'il y a un problème, les passagers ont le droit de savoir ce qu'il se passe !
- SORTEZ !
- Bon bon, tout le monde se calme, commença le second pilote, Steve, il faut trouver une solution.
-On contacte Astana et si on a pas de réponse on se pose à Kiev.
- Non, intervint Émilie, si Merwan a raison nous devons essayer d'atterrir dans un petit aéroport, où les choses seront plus calmes.
- Mais de quoi je me mêle ?!
- Elle a raison, Steve. On peut pas débarquer les passagers dans le merdier et décamper..."
Une hôtesse entra, blanche comme une morte, et dit aux pilotes:
"On a réussi à capter la télé russe. L'un de vous devrait venir voir..."
Le dénommé Steve se leva, et suivi d'Émilie et de Merwan, il alla voir les écrans qui diffusaient partout dans l'avion les mêmes images.
La première chose qui choqua Émilie fut le silence des passagers. Ils regardaient les écrans d'un air horrifié, et aucun ne parlait. Elle comprit pourquoi.
Sur une chaîne d'info, on voyait des gens courir, et juste derrière d'autres marcher. Sauf que les personnesqui marchaient... certaines avaient des bouts de chair qui se détachaient de leur visage, le nez et les yeux arrachés, tandis que d'autres n'avaient carrément plus de bras. Curieusement, aucun d'entre eux ne semblait souffrir. Mais le plus effrayant fut quand ils virent tous clairement l'un d'eux attraper une petite fille et... la manger. Vivante. Elle hurlait tandis que la créature arrachait sa joue gauche avec ses dents, révélant l'intérieur de la bouche de la fillette à travers un trou ensanglanté.
L'une des hôtesses eu la présence d'esprit d'éteindre les télés. Le silence horrifié fut brisé par un vieillard qui regardait par le hublot:
"Oh mon dieu... regardez la ville..."
En bas, les immeubles de Kiev étaient en feu. Le commandant de bord se pétrifia, toute trace d'animosité l'ayant abandonné.
"Finalement, on va revoir notre itinéraire..."
Voilà ! Merci d'avoir pris le temps de lire ce chapitre ;) Si vous avez aimé (ou pas !) n'hésiter pas à laisser une review.
A la prochaine !
