Bonjour à tous.
Je suis une nouvelle sur le site et je sors un petit OS qui me trottait dans la tête. Il y a des chances pour que cela deviennent un recueil d'os. Donc si vous avez des avis, des conseils, ou même des défis... Review?
Si on se lève à l'aube, on peut voir.
Si on se lève à l'aube, on peu les voir, roulés en boule comme une portée de chaton dans un grand lit king size.
On peut voir, sur le côté à gauche, Murasakibara, étendu de tout son long, une moue sur le visage et sifflant légèrement dans son sommeil. A droite, on trouve Aomine, étendu sur le côté , la tête vers le milieu du lit. Le sommeil a effacé toute trace d'arrogance sur son visage.
Puis à côté d'Aomine vient Kise. Emboité en petite cuillère à Aomine avec un petit sourire éclairant son visage lumineux. De L'autre côté, à la droite du pivot Violet se trouve Midorima. Pas de lunettes sur son visage. Pas de dureté sur ces traits. Le sommeil apporte la paix à tous après tout.
Et au milieu du lit, se trouve le duo de petit de l'équipe. Un aux cheveux bleus, un aux cheveux rouges. Ici aussi, pas d'arrogance, pas d'émotion. Juste l'innocence de ceux qui ont rejoint les bras de Morphée. Le passeur et le meneur. Kuroko et Akashi.
Ne voyez pas dans ce sommeil quelque chose de malsain. Ils ne forment pas de couples bizarres. Mais seulement une famille. Une famille unie.
Cette famille qui a bien failli sombrer il y a quelques années. Cette famille que le benjamin a du sauver de la déchéance.
La vie a failli les séparer. Aucun ne peut oublier le sentiment de trahison qu'ils ont ressenti quand Kuroko a quitté Seirin. Aucun ne peut mettre des mots sur cette période sombre qui leur a fait détester le basket.
Il aura suffit d'un mot. Un seul mot pour faire disparaitre tout ce qui avait été construit. Un bateau qui vacille ne peut naviguer bien longtemps.
Heureusement, quelqu'un, dans l'ombre avait toujours veillé sur les cinq autres, dans l'ombre.
Un ombre qui avait pleuré, crié, souffert, tout cela pour réparer et parvenir à cet instant.
Après la winter-cup, ils se sont retrouvés, ils ont parlé. Chacun a pardonné mais oublier aucun n'a pu. Et ils ont fini par fair une colocation jusqu'à la fin du lycée. La famille était à nouveau réunie. Il reste beaucoup à faire, beaucoup à dire, mais aucun ne s'en préocupe pour l'instant.
Pour l'instant, chut...
Laissons les profiter de la paix de ces instants.
