Disclaimer : les personnages, les lieux, l'univers empruntés à J.K lui appartiennent. L'intrigue et les autres personnages, lieux et univers sont la propriété de DaPlok.

Aucune rémunération n'est reçue pour l'écriture de cette fiction.

Avertissement : le rating M est justifié par des scènes de sexe et de violence explicites.

Note d'auteur : pour les besoins du récit qui tournera essentiellement autour de ce que vivra Hermione, mis à part dans le premier, Severus ne sera que mentionné pendant plusieurs chapitres.


1.

Hermione est assise en tailleur sur le parquet de son entrée, le regard rivé sur la porte encore close pour l'instant mais qui, elle le sait, s'ouvrira bientôt sur deux mangemorts. Severus l'avait prévenue un peu plus tôt qu'ils venaient la chercher.

Elle passe une main sur sa joue, rougie et endolorie par la gifle qu'il lui avait alors donnée. En suivant les reliefs de sa peau déformée, elle sent sous ses doigts la marque des siens et esquisse un sourire à ce contact malgré qu'elle continue de l'entendre lui hurler qu'elle n'est qu'une idiote petite capricieuse inconsciente qui s'entête comme on se suicide, que de savoir ce qu'il se passe là-bas ne la fera pas y survivre, qu'en jouant les héroïnes, elle ne trouvera aucune gloire, rien qu'une mort aussi anonyme que les autres. Elle était restée stoïque face à tous les reproches qu'il lui avait criés au visage. Sauf à un, qui l'avait fait le gifler et l'être en retour, sans un mot de prononcé ni par l'un ni par l'autre. Puis ils s'étaient tous les deux retrouvés sur le sol, sans pouvoir dire comment.

Elle avait compris ce qu'il allait faire à la seconde où elle avait croisé son regard et tout aussi vite, avait décidé qu'elle le supporterait sans lui en vouloir. Elle s'était donc laissée faire quand il l'avait fait s'allonger sur le dos en se couchant sur elle. Il lui avait ensuite violemment écarté les pans du chemisier et retroussée la jupe sur les cuisses. Puis il lui avait arraché sa petite culotte avant d'abaisser son pantalon en même temps que son boxer. Il l'avait alors brutalement pénétré d'un seul coup de reins et s'était aussitôt mis à puissamment aller et venir en elle.

Avec gémissements des deux parts mais sans baisers ni caresses d'échangés. Il avait gardé ses lèvres éloignées des siennes et lui avait maintenu les poignets de chaque coté de la tête. Elle n'avait pas pu se cambrer ni même onduler sous lui car il avait pesé de tout son poids sur elle pour réduire ses mouvements. Tandis que la dureté de ses pénétrations avait continué d'augmenter à chacune d'elles un peu plus, que les frottements répétés de son dos contre les lames rugueuses du parquet lui causaient des éraflures à travers le tissu de son chemisier et que des hématomes se formaient à l'intérieur de ses cuisses, elle avait serré les dents. Et partagé son absence de paroles.

Il avait essayé de la faire revenir sur sa décision par tous les moyens : il lui avait fait du chantage, des menaces et des reproches, l'avait insultée et giflée, mais elle n'avait pas changé d'avis. Elle avait pensé qu'il avait voulu meurtrir son corps comme elle avait meurtri son âme, la faire souffrir autant qu'elle le faisait souffrir. Alors elle avait enduré chacun de ses coups de reins blessants en espérant qu'ils puissent soulager sa souffrance, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Elle avait tenu sans se débattre ni se plaindre. Mais quand il s'était retiré avant de jouir et qu'il lui avait sèchement annoncé qu'il allait « se finir à la main dans les toilettes », elle avait fondu en larmes.

Le gémissement rauque qu'elle l'avait ensuite entendu pousser avait fait redoubler ses pleurs. Pendant qu'elle faisait rouler sur le côté son corps secoué de sanglots, il était passé à coté d'elle pour sortir de l'appartement sans lui adresser un seul regard. Avant d'en refermer la porte derrière lui, il s'était immobilisé de dos sur le seuil, le temps de lui dire : « Tu as fait ton choix, Hermione, et ce choix ce n'est pas moi. »