Collision

Disclaimer : Tous les personnages appartient à la série Games of throne ainsi qu'à leur créateur le grand : George R.R. Martin. Seule Anne m'appartient. Je ne fais que m'amuser avec ses personnages.

Note : Il est compliqué de donner les raisons exactes d'envie subite d'écrire sur cet univers. Je suis totalement tombé sous le charme de cette série. Que ce soi en bouquin ou bien la série télévisée proposée par HBO.

Pour moi écrit, avec les personnages de GOT est quelque chose de très nouveau et excitant. Je ne m'attarderais pas davantage en une longue tirade car je ne sais pas combien de pages je pourrais vous écrire sur mes motivations.

Je tiens à préciser que cette fiction est de rating M pour les propos vulgaires ainsi que pour les scènes explicite. Elle ne sera pas toute rose. Je tiens à respecter un minimum l'esprit de l'époque ce qui vaudra des moments difficiles.

J'apporte par ce premier chapitre ma contribution à la série de fiction de Games of Throne.

Sans en dire davantage, je vous laisse avec ce premier chapitre qui vous introduit l'histoire et le contexte. Je vous souhaite une bonne lecture.


I.

- Je suis venue voir Lysa Arryn, annonçai Catelyn à un des gardes de sa sœur.

Il inclina la tête avant de l'invité à entrée.

L'épaisse fourrure de son manteau qu'elle portait sur ses épaules lui servit davantage lorsqu'elle entra dans l'immense demeure dont les blocs de pierre étaient troués, laissant l'air glacé pénétrer la forteresse. Ceci rendait le lieu davantage hostile.

Longeant les immenses salles désertes, Catelyn redoutait les retrouvailles avec sa sœur.

Cette dernière avait totalement perdu tout bon sens à la mort de son mari : Jon Arryn, anciennement la main du roi.

Ceci expliquait certainement la multitude gardes qui étaient postés à chacune des portes du bâtiment. Bien que décrépit, le château de sa sœur avait une armée redoutable et fidèle à leur Lady.

Déjà que Lysa était paranoïaque, la mort de son mari avait amplifié ce trait de caractère.

Au bout de quelques minutes de marche dans les galeries, le garde s'arrêta avant de se retourner vers Catelyn.

Elle se rendit compte à quel point il était immense. L'air sévère qui n'avait pas quitté son visage fit grimacer Catelyn d'agacement.

- Comptez-vous me suivre encore ?

- J'ai reçu des ordres Madame. En ses temps, Lady Arryn n'aime pas avoir de la compagnie sans un garde à ses côtés.

- Même avec sa sœur ? Rétorqua vivement Catelyn en resserrant les pans de son manteau fièrement tandis qu'un courant d'air mordit violemment sa peau.

- Sans vous offenser Lady Stark, la sécurité de Ma….

- Je suis sa sœur ! Nos maisons sont liées, elle sait que jamais je ne pourrais lui faire de mal. Je suis d'ailleurs ici à sa demande.

- Je suis navré mais je ne fais qu'obéir.

Sans ajouter une parole de plus, le garde tourna les talons pour pousser les immenses portes qui abritaient la salle où trônait fièrement sa sœur.

Elle avait énormément changé depuis la dernière fois que Catelyn l'est vu.

Les derniers souvenirs qu'elle avait de Lysa dépeignaient totalement avec ce qu'elle avait sous les yeux.

Les nombreuses fausses couches que Lysa avait subies lui avaient valu un physique prématurément marqué par l'embonpoint, flasque et vieilli.

Le cœur serré devant la transformation de sa sœur, Catelyn avait soudain senti sa gorge s'assécher. Jamais elle n'avait pensé voir sa sœur sous un tel angle.

Les cernes violaçaient qui soulignait ses yeux bleus qui jadis étaient si rieurs. Seule sa bouche menue et pincée lui était encore familière dans le physique de sa jeune sœur.

Catelyn s'avança lentement voyant sa sœur comme un petit animal effrayait qui scrutait nerveusement chaque mouvement qu'elle pouvait faire.

Elle reconnut par ailleurs, le garçonnet qui tentait désespérément de tiré sur le nœud qui permettait de contenir les seins de Lysa sous ses épais vêtement afin de s'abreuvé à ses derniers comme il n'avait jamais cessé de le faire depuis sa naissance.

Robert Arryn.

Son neveu de six ans était totalement différent de tous les enfants de son âge.

Chétive et maligne, il ne quittait jamais sa mère. Son comportement révélait son retard physique et intellectuel. Lorsqu'il remarqua la présence de Catelyn, il s'évertua rapidement à enfouir son visage dans la poitrine de sa mère.

Lentement, cette dernière glissa calmement une de ses mains frêles dans la chevelure de son fils.

Susurrant quelques mots rassurant, elle observa sa sœur sous ses cils, dans le seul but de ne pas baisser sa garde. La méfiance qui résultait de Lysa confirmait les craintes de sa sœur.

Enlaçant son fils pour le maintenir davantage contre elle, Lysa Arryn racla sa gorge pour signaler qu'elle était à disposition de sa sœur.

Cette dernière rassembla ses mains contre son ventre pour se donner du courage.

Elle inclina sa tête en signe de bienveillance tout en tentant d'aborder un sourire rassurant. Celui qu'elle offrait lorsqu'elles étaient enfants et que ses parents avaient punis Lysa d'être trop frivole avec les chevaliers.

- Je suis venue dès que j'ai reçu ton corbeau, annonça calmement Catelyn.

- C'est trop aimable ! Cingla Lysa en resserrant sa poigne sur l'accoudoir de son trône décrépit.

Catelyn soupira sous le ton de sa sœur. Elle avait vraiment changé.

- Je ne suis pas seulement venu pour ton message ma sœur. Je suis venue aussi pour te soutenir dans ton deuil. Jon était un mari honorable et généreux.

- Il est mort à présent, il n'est plus rien de tout cela.

- Il le fut pourtant, rétorqua Catelyn.

- Comment peux-tu le savoir ? Tu n'as presque jamais été présente ces dernières années. Et lui… Lui était davantage préoccupé à soutenir cette barrique de vin qu'est Robert Baratheon qu'à honoré sa compagne.

- Tu n'as jamais apprécié mon époux. Jamais je n'aurais pu venir avec lui sans que tu tentes de lui trancher la tête. Venir sans lui ma paraissait inconcevable.

- Pourtant tu l'as faits cette fois, cingla Lysa.

- Ton message m'avait l'air urgent, je n'ai pas vraiment réfléchi. Mais une garde m'attend aux portes de ta forteresse.

- Mon ainée aurait peur que je lui tende une embuscade. Avec de telles pensées c'est moi qui devrais dresser un mur d'hommes face à toi.

- Je n'ai jamais été douée pour l'assassinat, ni même pour le complot. Si tu en venais au fait nous pourrions régler nos différents un autre moment. La fatigue commence à menacer mes genoux ma chère sœur.

S'enfonçant contre le dossier de son trône, Lysa soupira sans lâcher son fils de son étreinte possessive. La vision intime que leurs révélait le couple mère – fils troubla Catelyn qui tenta de garder ses hauts de cœur pour elle-même. La situation n'avait à être davantage envenimée.

- Bien… J'aurais besoin que tu m'enlèves une épine du pied.

- De quel genre d'épine parles-tu ?

Lysa Arryn fit un signe au garde qui était resté près de l'entrée. Ce dernier ouvrit d'une main la porte tout en gardant son autre main sur la poignée de son épée.

Sortant de l'obscurité de la galerie, une jeune fille en franchit le seuil, encadrer de deux gardes qui étaient impassibles à l'instar de l'homme qui avait mené Catelyn jusqu'à sa sœur.

Malgré sa tête baissée, elle affichait des mouvements fluides et gracieux qui mettraient en valeur sa silhouette élancée.

De longs cheveux auburn coulaient le long de ses épaules et de son dos. Malgré tout, Catelyn remarqua que la jeune femme était mince.

Beaucoup trop mince.

Elle ne portait qu'une robe marron en lambeau, déchiré au niveau de ses genoux et dont les manches étaient courtes.

Bien trop courtes pour protéger la fille des températures glaciales du Val.

Alors que la jeune fille arriva à la hauteur de Catelyn, cette dernière fut totalement désabusée lorsqu'elle vit furtivement les yeux de l'inconnue.

Ils étaient les mêmes que ceux de Jon Arryn. Elle sentait son cœur manquer un battement, lorsqu'elle vit la jeune fille tomber à ses pieds.

Était-ce par bonne manière ou bien par épuisement ?

Catelyn ne comprit rien à ce qu'il se tramait face à elle. Sans plus attendre, elle se retourna vers sa sœur qui l'observait avec suffisance du haut de son sièges de pierre.

- Mais que ce passe-t-il ici ?

Lysa laissa ses lèvres se déformer en un sourire malsain qui fit tressaillir sa sœur.

- Ma chère sœur, je te présente la bâtarde de la famille, fit Lysa dans un ricanement amer. Vois-tu ma sœur, tu n'es pas la seule à avoir eu un mari volage. Ce cher Jon Arryn que tu tentes en vain de glorifier à profité de Port-Réal et de cette barrique qu'est Robert, pour folâtrer avec des putains du Sud. N'est-ce pas merveilleux ? Nous avons une bâtarde à présent.

Ne sachant pas quoi dire, Catelyn pivota lentement pour observer l'enfant qui s'était jeté à ses pieds.

Elle n'avait que la peau sur les os. La haine qu'éprouvait sa sœur à l'égard de la jeune fille qui symbolisait l'infidélité de son mari était visible à mille lieues.

- Je suis navrée pour toi ma sœur. Je sais à quel point cette trahison a dû te fragiliser. Pourtant, je ne sais pas ce que tu attends de moi.

- C'est très simple. J'ai besoin de me débarrasser de… cette chose. Comprends-moi, je ne peux pas la garder ici, elle pourrait causer un tort à tout le peuple du Val.

Choquée par les paroles de sa sœur, Catelyn ressenti un dégout prononcer pour la femme qui se tenait face à elle. Bien qu'elle compatisse à l'infidélité qu'avait dû subir, Catelyn ne pouvait accepter la cruauté de sa sœur à l'égard de l'enfant.

- Que comptes-tu en faire Lysa ?

- Comme je te l'ai dit, il m'est impossible de la garder ici, même dans le donjon, elle pourrait attirer l'attention. Malheureusement, le Mur n'accepte aucune femme sinon leur en aurait fait don sans aucun souci. Je comptais donc sur toi pour m'aider à m'en débarrasser. N'as-tu donc pas d'endroit où elle serait occupée à une tâche où elle finirait par croupir d'épuisement ?

- Comment peux-tu me demander ça ? Ce n'est qu'une enfant. Quel âge a-t-elle ?

- Bientôt seize ans, répondit brièvement Lysa.

Le cœur de Catelyn se resserra davantage lorsqu'elle se rendit compte que l'enfant avait le même âge que celui de son fils ainé.

- Elle est pourtant la fille de l'ancien lord du Val, tenta Catelyn. Tu ne peux la faire disparaitre ainsi.

- Elle n'a aucun droit d'héritage, répliqua sévèrement Lysa avant de se tourner vers la jeune fille qui fixait ses mains, n'est-ce pas Anne ?

- Non madame. Aucun.

- Qu'est-ce que tu es ? Continua Lysa avec satisfaction.

- Rien. Rien du tout.

- Tu vois. D'ailleurs peu de personnes connaissent son existence, bien heureusement.

Pour la première fois depuis longtemps, Catelyn sentit son cœur balancer du côté du fruit de l'infidélité de son beau-frère.

- Lysa, tu ne peux me demander d'enterrer vivant cette enfant. La mère que je suis ne pourra jamais le faire.

Furieuse de la réponse de sa sœur, Lysa, se redressa vivement ce qui réveilla le garçonnet qui s'était assoupi contre la poitrine de sa mère. Robert hurla, totalement terrifié d'être tiré de son sommeil sans avoir été préparé à ça.

- Mère !

- Ce n'est rien mon chéri, fit-elle tout en prenant son visage en coupe. Je ne fais que discuter avec ta tante.

Les paupières à moitié closent, il leva son petit nez avec le même dédain que sa mère.

- À cause de la chose ?

- Oui, mais ne t'en inquiète pas mon cœur, nous allons bientôt nous en débarrasser. Nous pourrons être enfin en famille. À présent, va prendre ton bain.

- Mais mère, je veux voir si vous allez le faire.

- Faire quoi. Ne put s'empêcher de demander Catelyn ce qui attira l'attention de sa sœur.

- La tuer.

Ses mots révoltèrent Catelyn qui s'approcha de quelques pas de sa sœur. Cette dernière s'enfonça dans son trône davantage, comme si elle voulait fondre dans le siège.

- Ne t'approche pas !

- Comment avons-nous pus en arriver là ? Cela ne te ressemble pas Lysa. Tu ne peux être aussi cruelle, murmura Catelyn en secouant la tête de désespoir. Elle est tout de même la fille de Jon.

- Et toi tu es beaucoup trop tendre. Garde ! Hurla Lysa de manière hystérique.

Perdue, Catelyn vit les deux colosses aux côtés d'Anne, saisir les bras de cette dernière afin de lui empêcher tout mouvement.

Quels mouvements aurait-elle pu faire tant elle était faible, songea Catelyn.

La panique l'envahissait dès qu'elle vit le garde qui l'avait accompagné, sortir son épée de son fourreau. Écarquillant les yeux, elle vit l'enfant accepter son sort sans bouger.

Seuls ses poings se contractaient pour contenir la peur qui lui serrait la gorge. Ses cheveux qui dissimulait son visages et qui s'y collaient, l'agaçait davantage.

Pourtant, elle avait l'impression que le temps venait d'être suspendu. Son souffle court réussit à soulever pendant quelques secondes les plus fines mèches qui l'empêchaient de voir ce qui se passait face à elle.

Elle vit une femme âgée d'une quarantaine d'années qui l'observait de toute sa hauteur. Elle n'aurait pas su dire si cette dernière était affligée par son sort ou tout simplement peiné d'y assister.

Anne eut le temps de détailler quelques instants l'invité de sa belle-mère et sut qu'elle avait une noble face à elle. La noble était si belle, même pour son âge.

Ce qui fascina Anne fut ce regard si bleu et si profond qui semblait sans fin. Une douceur telle qui s'amplifiait par son teint clair, ses pommettes hautes ainsi que ses cheveux auburn. Anne se conforta dans l'idée de mourir face à une vision si pure et douce.

Anne ne put davantage observer la noble car la froideur de la lame de son bourreau se posa rapidement contre sa nuque ce qui lui arrache un gémissement d'appréhension. Les palpitations de son cœur menaçaient ce dernier de bondir hors de sa poitrine.

Allait-elle souffrir ? Allait-il trancher net sa tête permettant d'évité à Anne les atroces souffrances dont sa belle-mère lui rebattait à chaque fois les oreilles ?

Tout allait bien trop lentement ou alors les anciens et les nouveaux Dieux allongeaient les secondes afin qu'elle profite de chaque détail qui serait témoin de son salut.

Pourtant, Anne était silencieuse comme une ombre, calme comme l'eau qui dort.

Elle retenait ses larmes aussi longtemps qu'elle put. Aucun sanglot ne s'échapperait de ses lèvres menues. Elle ne pouvait ni ne voulait les satisfaire d'un tel spectacle.

Plissant les yeux, elle se refusait de céder à la panique. Elle allait enfin pouvoir dormir en paix. Fermé les yeux sans craindre d'être abusée ou violentée.

L'envie d'être dans ce doux cocon nuageux que décrivaient les livres la fit rêver. Il n'y avait que quelques secondes de souffrance.

Le sifflement de la lame lui fit comprendre que la sentence allait enfin être exécutée.

- Arrêté ! Hurla Catelyn en s'approchant des gardes.

Ses derniers lancèrent un regard à leur Lady, patientant d'une quelconque réponse.

- Arrêté… Répéta-t-elle le souffle court avant de se tourner vers sa sœur. Tu as gagné. Je l'accueillerai en ma demeure.

- En es-tu sur ?

Jetant un nouveau regard sur Anna, Catelyn lui jeta un dernier regard comme si elle attendait que la jeune femme l'implore que ses lèvres laisse échapper un oui.

- J'en suis sur, répéta la femme Stark en articulant à s'en déboiter la mâchoire.

- Tu as de la chance chose ! Siffla Lysa en réajustant sa cape. Tu n'es qu'une épave. Ma chère sœur j'espère qu'elle pourra au moins te servir le vin à ta table sans s'effondrer devant tes gens.

D'un geste de main, elle conclue ses propres faisant comprendre à ses gardes d'emmener Anne loin d'elle.

- À présent ma sœur, je te laisse ce fardeau avec bonheur.


Voila le premier chapitre

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