Titre : Pourquoi pas

Genre : Romance

Personnages principaux : Rick Castle et Kate Beckett

Résumé : et si Beckett décidait-elle enfin de dire ce qu'elle ressent pour son cher écrivain ?

Pourrait se situer durant la saison 4

Ceci est ma première fanfic, se peut que ce soit quelque peu ooc. J'attends vos avis avec impatience !

Chapitre 1

Elle avait entendu la déclaration de l'écrivain quelques mois auparavant, son écrivain… Ça ne l'était peut-être pas encore mais elle était enfin décidée à changer ça. Cela lui faisait mal de lui mentir sans cesse, jours après jours. Elle doit l'avouer, sa déclaration l'avait touchée, beaucoup de personnes rêveraient d'être à sa place. Entendre ces trois petits mots de la personne qu'on apprécie, qu'on aime devrait être magique. Mais le doute s'installa en elle… Et si la fusillade n'avait pas eu lieu, est-ce qu'il le lui aurait quand même dit ? Aurait-t-il seulement osé ? Ce n'était peut-être qu'un geste désespéré de sa part pour qu'elle ne le quitte pas des yeux ou alors il ne le pensait pas, seulement attiré par son physique.

« Arrête Kate, tu essaies juste de trouver une raison pour te défiler… » Elle avait l'impression d'entendre la voix de Lanie résonner dans sa tête.

Elle devait le faire, lui dire, lui avouer qu'elle l'avait entendu. Elle lui devait bien ça, il avait tout fait pour elle. Peut-être arriverait-elle à être enfin heureuse, dans une histoire d'amour, dans sa vie. Elle devait essayer, pour elle, pour lui, pour eux. Mais elle était terrorisée, elle détestait faire face à ses sentiments, mais là c'était quelque peu différent, elle sentait qu'elle n'avait pas le choix. Si elle ne le faisait pas maintenant, qui lui disait que Castle attendrait définitivement ?

Elle le vit sortir de l'ascenseur, habillé d'une chemise bleue faisant ressortir ses magnifiques yeux étincelant. Avec ses cheveux en bataille comme ça, elle le trouvait terriblement sexy. Mais bien sûr elle ne lui dirait pas, son égo était déjà assez surdimensionné. Elle se demanda quand même depuis quand elle pensait à Castle de la sorte. Comment de l'écrivain insupportable aussi pénible qu'un enfant de 5 ans avait-il pu devenir l'homme charmant auquel elle pensait. Surement un des mystères de la vie.

Celui-ci arriva tout souriant, avec deux cafés à la main, il en tendit évidemment un de ceux-ci à Beckett.

« Merci Castle » Lui dit-elle avec un sourire plus que magnifique

Ah son sourire ! Comment pouvait-il résister à cette femme ? Elle pourrait tout obtenir de lui, juste en montrant sa dentition. Il était sous le charme, il devait bien se l'avouer. C'était un des moments qu'il préférait de la journée, voir le sourire du lieutenant Kate Beckett juste en lui apportant son breuvage quotidien.

«Avec plaisir »

C'était le moment ou jamais, je devais lui dire ce que je ressentais, je n'aurais peut-être plus assez de courage après…

« Castle je… »

« Ah Beckett ! On vient de nous appeler, il y a eu un meurtre à Central Park, Lanie est déjà sur place, elle nous attend. »

« D'accord Espo, et bien on y va alors ! »

Et voilà, une enquête qui arrivait au mauvais moment. Ou alors, cela était peut-être simplement un signe, le destin lui disait qu'elle ne devait rien dire, se taire à jamais. Depuis quand croyait-elle au destin ? Ce ne sont que des bêtises, c'est juste un meurtre qui tombe comme les jours précédents. Pourquoi serait-ce différent aujourd'hui ? Elle est sur son lieu de travail, normal qu'elle soit dérangée par Esposito. Elle devrait peut-être lui proposer de sortir boire un verre ou quelque chose comme ça.

« Salut Lanie ! »

« Salut ma belle, Castle. »

« Alors qu'est-ce que tu as pour nous ? »

« Juan Motorola, 35 ans, homme d'origine mexicaine. Il a reçu une dizaine de balles dans la poitrine, calibre 12. »

« Tu connais l'heure de la mort ? »

« Je dirais entre une et trois heures du matin cette nuit. »

« Ok, merci Lanie. »

« Tiens j'ai retrouvé son portefeuille ainsi que son portable dans sa poche »

« D'accord. Ryan, Esposito, allez voir la famille de la victime, son entourage pour recueillir des informations supplémentaires. Prévenez-moi si vous avez du nouveau »

Nous retournions vers ma voiture, personne ne pouvais donc nous interrompre et en plein élan de courage je lui demandai :

« Dites Castle, vous faîtes quelque chose ce soir ? »

« Serait-ce une invitation lieutenant ? » Me répondit-il l'air moqueur

« Cela dépendra de votre réponse »

Et je partis, le laissant seul avec ses pensées. Il faut avouer, je jouais peut-être la femme sûre d'elle devant lui mais à l'intérieur j'étais terrifiée. Je n'ai plus qu'à attendre, espérant qu'il donne une réponse positive.