NDA: Salutation enflammée mes chère compatriotes hétaliens! Je poste aujourd'hui ma première fiction, Cascade D'OS, qui comme son nom l'indique est un recueil d'OS en tout genre! Attendez vous réellement à tout car autant mes deux premiers protagonistes, Vendôme et Tours sont plutôt calmes (outre le fait de Tours est assez... euh... libertine?) préparez vous à voir mes chers petit bébés complètement tarés! Alors voilà je n'en dit pas plus, à vos lunettes fanfiqueurs!

Pour la compréhension du texte:

Vendôme: Bastien (inspiré trèèèèèès largement de mon ami du même nom) (anecdote nulle)

Tours: Victoire (Toujours inspirée d'une amie mais tout le monde s'en contre fiche mais bon, j'dis ça, j'dis rien hein! .)

Bonne lecture camarades communistes!


Tout les ans à l'occasion de la fête des moissons Centre organisait une soirée pour ses communes et départements. Et chaque année Bastien s'y rendait, tiré par Loir-et-Cher qui ne manquerais l'évènement pour rien au monde. Et chaque année une fois arrivé il s'asseyait sur sa botte de foin et regardait les autre s'amuser de loin, préférant le calme aux festivités. De toute manière on l'oublie toujours, il était presque invisible malgré son histoire chargée et les nombreuses rues à son noms. De lui on ne connaissait peut être que la fameuse place Vendôme que le sympathique Paris lui avait décerné ou le célèbre poète Ronsard.

Mais le vendômois appréciait la fête car elle y participait aussi. Mais tout les ans il n'osait pas l'approcher et se contentait de l'observer de loin. La belle ville de Tours.

Il aimait tout d'elle, ses yeux vert d'eau, ses joues rondes qui lui donnait cet air enfantin et espiègle, son corps gracieux et élancé qui semblait si fragile et si fort à la fois, ses lèvres roses tendrement charnues lui donnait un air sauvage, son auréoles de cheveux blonds au mille et un parfums de fleurs, sa peau laiteuse qu'il aimerait tant gouter et son rire… Quel rire! Sûrement le plus beau du monde à ses yeux! Sa voix était pure et cristalline comme l'eau qui coulait dans son fleuve; ses rires étaient ensorcelants, captivants.

Elle dansait en compagnie des autres villes, joyeuse et souriante. Les lumières rendaient sa robe blanche transparente et dessinaient ses courbes sans que ce soit vulgaire, juste ce qu'il fallait pour alimenter son imagination.

Il se savait depuis bien longtemps déjà fou amoureux de la sulfureuse tourangelle, si longtemps que lui même ne saurait plus dire quand ces sentiments naquirent, seulement il manquais cruellement de cran pour le lui avouer. Bastien était un grand timide, rêveur et romantique alors que Victoire était radicalement différente, aimant rire, s'amuser et l'aventure. Comment un garçon manqué comme elle pouvait tomber amoureuse d'un blondinet fleur bleue comme lui? Alors il s'était résolu à vivre dans le silence comme il l'avait toujours fait croyant que ces sentiments malmenés finiraient par s'éteindre. Pourtant rien n'y faisais, le temps passait, certes, mais son amour pour Tour persistait, pire!, ils devenaient plus fort encore.

Un sourire triste s'étira le long du visage du vendômois. Celui-ci posa sa guitare, abaissa son chapeau de paille sur ses yeux bleus pâles dévoilant sa tignasse blonde courte et ébouriffée avant de s'allonger comme une masse sur son tas de paille. Les autres dansaient autour du feu de camp allumé par Orléans "lefouteurdetroublerégional"(ce qui avait hautement inquiété Pays de la Loire qui s'était incrusté) et ne faisaient aucunement attention au vendômois. Même les villes de ses deux cantons se fichait de savoir s'il n'était là ou pas.

Machinalement le romantique incompris se mit à murmurer des poèmes sous les yeux attendris de sa spectatrice surprise:

-Tant que mes yeux pourront larmes épandre,

À l'heur passé avec toi regretter;

Et qu'aux sanglots et soupirs résister

Pourra ma voix, et un peu faire entendre;

Tant que ma main pourra les cordes tendre

Du mignard luth pour tes graces chanter,

Tant que l'esprit se voudra contenter

De ne vouloir rien fors que toi comprendre;

Je ne souhaite encore point mourir.

Mais quand mes yeux je sentirai tarir,

Ma voix cassée et ma main impuissante,

Et mon esprit en ce mortel séjour

Ne pouvant plus montrer signe d'amante,

Prierai la Mort noircir mon plus clair jour.

- C'est beau.

Bastien sursauta violemment, envoyant danser son chapeau en se redressant sur son futon comme s'il fut piqué par une quelconque aiguille. Il papillonna ensuite des yeux cherchant son interlocuteur, mort de honte. Ses yeux bleus croisèrent les siens, verts rieurs à quelques centimètres des siens. Ses joues s'enflammèrent et il recula brusquement son buste; la blonde assise à califourchon sur ses cuisses élargit son sourire amusée, contente d'avoir fait rougir le blond.

De son côté, Bastien n'en menait pas large. Les innombrables questions se bousculaient dans sa tête: Depuis quand était-elle là? M'a elle entendue? Elle va me trouver bizarre à reciter des textes de la renaissance comme ça! Et si elle voulait plus me parler après cela?Pourquoi est elle venue ici? Coincidence? P-pour moi? Que diable fait elle sur mes jambes?!

Heureuse de son effet, Victoire s'avança à quatre pattes, collant sa poitrine au torse du vendômois, rapprochant dangereusement leurs deux visage, son éternel sourire joueur au lèvre. Ella passa ses bras autour du cou de son partenaire et susurra au creux de ses oreilles:

- Je te cherchais Bastinou~

Son coeur battait de plus en plus fort, il pouvait sentir le souffle chaud de la tourangelle le chatouiller délicieusement et humait discrètement son parfum fleurie. Il avait chaud, ses joues le brulaient, son estomac se tordait et il sentait ses mains devenir il posa ses mains sur les hanches de la jeune fille et s'autorisa a enfouir son nez dans le cou de celle-ci, s'embrument encore un peu plus de cette senteur divine et ferma les yeux.

-Tu me cherchais?

-Oui gros bêta, je voyais tout le monde sauf toi! On fait parti des villes principales de Centre tu te souviens? On est sensé l'aider pour pas que tout finisse en boucherie! Et puis les autres sont déjà tous HS! On a besoin de toi!

À comprendre par là: Orléans est ivre mort et tente d'assommer quiconque se trouvera sur son chemin, Blois s'est remise à minauder comme une peste, Chartres pleure de désespoir et surement aussi que Dreux et Bourges s'envoient (encore) en l'air dans un coin.

Bastien soupira, les autres villes majeures n'étaient pas très sérieuses lors des festivités régionales et c'était toujours à lui de reconduire des représentant saouls ou salement amochés chez eux. Et quoi qu'on puisse dire le Centre c'était quand même une sacré grande région. Mais bon, tant que Tours allait bien, il se foutait royalement du reste.

Il sentit soudain un poids dans ses bras; Victoire s'était endormie. Il sourit tendrement devant le visage assoupie de sa bien aimée avant de poser furtivement un baiser sur ses lèvres avant de s'écarter rouge de honte. Il la coucha ensuite provisoirement sur la botte de foin, passa son gilet sur ses épaules et s'éloigna sauver la situation avant que celle-ci ne s'aggrave davantage.

Victoire ouvrit un oeil, sentant que la ville du Loir et Cher s'était éloigné et souri doucement. Ses joues rosirent de plaisir, elle pouvait encore concevoir les lèvres chaudes du blond sur ses lèvres. Elle gigota un peu cherchant une position confortable et huma l'odeur masculine et chaude qui se dégageait du paletot marron. Elle avait maintenant la certitude que le timide ne lui était pas insensible à sa plus grande joie, et elle la flamboyante ville de Tour s'assurerai d'obtenir son amour! Parole de scout!


En espérant que ce premier OS n'était pas trop nul é_è Et pardon d'avance pour les fautes d'orthographes et celles à venir! (Je suis nulle en orthographe T.T)