Bon ,c'est repartie pour une nouvelle histoire. je n'étais pas sure de me lancer pour une nouvelle histoire, mais j'avais cette petite idée qui me trottait dans la tête.^^

En espérant que vous apprécirez, bonne lecture à vous!


Callie regarda par la vitre de la voiture, la maison qui allait l'accueillir. Elle ferma les yeux le temps de quelques secondes pour trouver le courage de sortir du véhicule.

-Donc dés que tu te sens prête, on pourra y aller. Lui dit doucement Meredith.

-Je… Je ne suis pas sure.

-Tu as tous ton temps.

Callie détestait le ton qu'employait Meredith, c'était celui qu'on utilisait lorsque l'on parlait à un enfant qui venait de faire un mauvais rêve. Elle détestait paraitre aussi faible, aussi peu sure d'elle. Elle n'était pas cette personne qu'elle reflétait. Elle soupira répriment les larmes de frustration qui se formaient dans ses yeux.

-Il est encore tôt. Il n'est que huit heure. Peut être que si on rentre maintenant, j'arriverai à temps pour le diner et …

-Callie, il est trop tard pour reculer maintenant. Tu as fait le plus dure. Ne baisse pas les bras à quelques mètres de la ligne d'arrivée.

-La ligne est encore à quelques kilomètres !

Meredith savait que sur ce point sa compagne de voyage avait probablement raison.

-Oui, en tout cas tu n'as jamais été aussi proche de cette fichue ligne.

Callie baissa la tête. Elle était irrationnelle, elle le savait. Mais c'était plus fort qu'elle, ses craintes rongeaient son bon sens. Il lui fallait encore être rassurée et sa son amie le compris.

-J'ai vécu ici moi aussi.

-Vraiment ? Lui demanda Callie quelque peu incrédule.

-Où crois tu que j'ai rencontré cet idiot de Marc ? J'y ai vécu presque cinq ans. Entre mes seize et mes vingt et un ans. C'était encore Madame B qui tenait les lieux. Je ne pense pas que ça ai beaucoup changé. Il n'y a plus de gosses, uniquement des adultes se doit être la seule différence. La règle d'or est de ne poser aucune question sur le passé et la raison de la venue des pensionnaires en ce lieu. Si toute fois tu poses une question et que la personne te répond, elle a le droit à son tour de te poser une question.

Meredith était tout à fait consciente que l'une des craintes de Callie était d'être interrogée sur les raisons de sa venue.

-Mais je suppose que Marc t'en as déjà parlé.

-Non, il ne m'a pas beaucoup parlé de ce lieu. Il a juste dit que j'y serais tranquille et bien.

Elle regarda de nouveau la maison. C'était une bâtisse imposante, mais pleine de charme. Un grand porche couvert, faisait office d'entrée. Il était orné de plantes diverses et variées, avec une dominance de Lilas. La couleur vive des plantes tranchait avec le blanc de la maison. Cette demeure semblait chaleureuse, Callie ne pouvait pas le nier.

Elle plaça sa main sur la poignée de la portière, formula de derniers encouragements dans son esprit pour trouver le courage qui lui manquait encore. Puis avant qu'elle ne réalise ce que son corps faisait, elle était debout devant la voiture.

Meredith l'a rejoins très vite, soulagée qu'elle ne soit pas obligée, de reprendre la route dans le sens inverse le jour même. Elles marchèrent jusqu'au porche, évitent soigneusement les flaques d'eau sa et là. La femme blonde se tourna vers son amie le doigt en suspend devant la sonnette d'entrée, attendant la confirmation que Callie était bel et bien prête, celle-ci lui fit un brève signe de tête. Elle sonna donc.

Callie se tendit légèrement, lorsqu'elle entendit les pas s'approcher de l'entrée, la porte s'ouvrit rapidement sur une jeune femme. La demoiselle leur sourit chaleureusement.

-Bonjour.

-Bonjour, je suis Meredith et voici Callie. J'ai appelé hier matin, pour annoncer notre venue.

-Oh oui, Miranda en a parlé. Entrée. Je suis April. Suivez moi elle est en cuisine.

Elles la suivirent silencieusement. Callie garda les yeux fixés au sol, se refusant de prendre un aperçu des lieux sens en être invitée. Elle avançait le regard concentré sur les talons des chaussures de Meredith.

-Nous y voilà ! Fit April stoppant leur avancée, forçant en un même temps Callie à lever les yeux.

La cuisine était immense, au milieu de celle-ci se trouvait une petite femme noire qui chantonnait, accompagnant la radio.

-Hey, Miranda, je ne savais pas que tu t'étais mise aux fourneaux.

La femme reconnaissant aussitôt cette voix, se tourna souriante.

-Meredith. Dit-elle tout en s'avançant vers la demoiselle la serrant dans ses bras.

-Ca fait plaisir de te revoir. Mais je t'attendais plus tard. Arizona m'a dit que tu n'arriverais surement pas avant midi.

-On n'a pas prit la peine de faire de pause en route.

-Vous devez être épuisées.

La petite femme se tourna vers Callie, elle lui sourit en lui tendant la main.

-Je suis Miranda Bailley, l'une des propriétaires de ce lieu. Bienvenue à la pension des Lilas.

-Merci, je suis Callie.

Le manque de nom de famille n'étonna en rien son hôte, elle avait vu passer bon nombre de personnes en ces murs. Et comme l'avait dit Meredith, il ne faisait pas partie de la politique de la maison de poser des questions. Bien que pour Callie les raisons de sa venue ne laissaient pas beaucoup de doute à Miranda.

-Asseyez-vous, je vais vous servir un café et quelques toasts. Je ne garantis pas le résultat. Je ne m'occupe que rarement de la cuisine. Moi mon secteur c'est le jardin. Mais on aura tout le temps de revenir sur l'organisation de cette maison plus tard. Je suis sure…

Elle fut coupée par des hurlements qui venaient du premier étage et qui se rapprochaient dangereusement.

-Tu n'es qu'un idiot. Comment j'ai put te faire confiance ?

-Oh du calme, ce n'est qu'un fichu réveil. Se n'est pas si grave.

Une femme blonde vêtue à la hâte, suivit d'un homme châtain encore en pyjama firent irruption dans la cuisine.

-C'est sure que pour toi ce n'est pas grave, puisque c'est moi qui suis en retard pour mon travail.

Ils n'avaient pas l'air de prendre conscience des quatre paires d'yeux fixés sur eux.

-Arrêtes de dramatiser, Monsieur Hopkins et Madame Kramer attendront bien cinq minutes pour leur café.

-Es tu en train de dire que mon travail, celui que j'aime et dans lequel je m'investis pleinement, n'a aucun intérêt ?

-Je n'ai jamais dit sa ! Fit l'homme d'un ton défensif. Il secoua la tête pinçant le pont de son nez, frustré par la situation. Il regarda quelques seconde la demoiselle prendre les toasts tous juste grillés et les tartiner à la hâte.

- Arizona.

-Non aucun Arizona sur ce ton avec moi Alex. Tu as coupé l'alarme de ce fichu réveil. Je suis en retard, je n'ai pas le temps de me disputer avec toi.

Alors qu'il allait quémander une trêve, le ton employé par la blonde le piqua au vif.

-Hey, j'ai finit mon travail tard hier soir, j'étais crever. Et je te signal que si je n'avais pas du rassurer mademoiselle, j'aurais dormit plus tôt et n'aurais pas eut besoin de couper ton alarme.

Il regretta aussitôt ses mots lorsqu'il vit les larmes se former dans les yeux bleus.

-Va te faire foutre Karev. Dit-elle avant de partir par la porte arrière la claquant sans ménagement.

-Merde, putain d'orage. Cria Alex avant de partir à son tour dans la direction opposée.

-Donc c'était Alex Karev et Arizona Robbins. Fit Miranda pas du tout impressionnée par cet éclat du petit matin. Meredith elle eut un petit rire.

-Je vois qu'ils n'ont pas changé le moins du monde.

Elle stoppa son rire lorsqu'elle vit l'air crispé de son amie.

-Ne t'inquiètes pas, ils ne peuvent pas rester plus de quelques heures en colère l'un envers l'autre.

-Oui, ces deux là sont inséparables, sa en est parfois effrayant. Ajout Bailley maintenant consciente du malaise de la nouvelle venue.

Elles prirent leurs petits déjeuners, Meredith et Miranda racontaient quelques une de leurs mésaventures. Callie elle resta assez discrète. Après leurs repas, Miranda conduit Callie à la chambre qui allait lui être attribuée.

-Alex vient de la repeindre, j'espère qu'elle te conviendra. Elle est plutôt calme puisqu'elle est en bout de couloir. Ta voisine la plus proche est Arizona, tu verras qu'il n'est pas rare qu'Alex partage la chambre avec elle. Rassures toi, les disputes sont rares et les murs sont bien isolés, donc on n'entend pas beaucoup de bruit d'une pièce à l'autre. Rajouta-t-elle voyant une lueur d'inquiétude dans le regard de la demoiselle.

Elle ouvrit la porte de la chambre. C'était une grande et belle pièce. Nul doute que Callie s'y plairait.

-Voilà je te laisse te reposer. Tu rencontreras tous le monde ce soir lors du diner. Nous t'expliquerons le fonctionnement des lieux à ce moment là.

Elle lui tendit une clé, puis sortit fermant la porte derrière elle.

Callie soupira de soulagement. Enfin elle allait pouvoir se reposer. Le voyage avait été long et plutôt pénible pour la jeune femme. Le peu qu'elle avait vu des lieux et de ses habitants, avait drainé les quelques gouttes d'énergie qui lui restaient. Elle se laissa tomber doucement sur le lit. A peine son corps eut-il heurté le matelas que le sommeil la submergea.

La pension des Lilas était pleine de promesses et elle espérait qu'elle les tiendrait.