Hey, salut les gens ! Je vous ai manqué ? Non ? Bon …

En tout cas me voilà repartie pour une nouvelle fic sur One Piece , dont l'univers et les personnages appartiennent bien sûr à Eiichiro Oda.

J'avais fait il y a un bon moment maintenant, une fic yaoi là-dessus, avec en couple guest star, Zoro et Sanji. A la relecture des reviews, où certains ont déploré l'absence de lemon, ou de suite qui ne viendra jamais, plus l'envie d'écrire la dessus à nouveau m'ont poussée à faire ce qui suivra. Alors non, ce n'est pas juste un p'tit lemon, je vais tenter de vous pondre une histoire à peu près potable. J'ai bien dit à peu près hein ...

J'espère que ceci vous plaira, et que vous prendrez bien du plaisir à me lire!

Ceux qui n'aiment pas le yaoi ... mais que faites-vous là en fait?

Aucun personnage n'est mien, je les emprunte juste pour le fun et pour tenter de satisfaire des fans de yaoi.
Risque de spoiler pour certains, l'histoire se situe après la séparation de deux ans.


Tout commençait pourtant normalement pour l'équipage du Chapeau de paille fraîchement reformé.

Luffy avait dévoré toute la nourriture possible, s'attirant les protestations de Sanji lui disant d'en laisser aux demoiselles.
Usopp racontait ses exploits réalisés pendant ces deux années de séparation à un Chopper plus qu'époustouflé devant tant de courage alors que Franky désespérait face à la crédulité du petit renne.
Pendant ce temps Robin observait la scène d'un œil amusé, bercée par la musique de Brook qui jouait non loin, inspiré par on ne sait quoi. Tandis que Zoro se faisait réveiller violemment par une navigatrice, sous prétexte qu'une île était en vue et qu'il était temps pour eux de faire des provisions et voir du pays.

Une journée normale.

Chacun se vit attribuer des tâches diverses et variées, entre autre chercher de quoi fabriquer de nouveaux objets trop cools et de quoi refaire les stocks. Mais aussi de quoi faire des médicaments, acheter des livres, des fringues et de la bouffe surtout.

Pour le dernier, Sanji s'était vu attribuer la garde de l'épéiste afin que ce dernier, de un ne se perde pas, de deux l'aide à transporter la quantité pharamineuse de nourriture. C'est qu'il fallait bien nourrir tout ce beau monde n'est-ce pas?

Cette journée fut pour eux l'occasion de se lancer des piques et de se battre sans qu'on ne les arrête, ce qui, il faut le dire, les ralentit beaucoup dans leur quête de nourriture. Rappelé à l'ordre par sa conscience de cuisinier, et l'autre ne voulant pas subir littéralement les foudres d'une certaine rouquine, ils finirent par mener à bien ce pourquoi ils étaient venus.

Cela dit, une fois de retour sur le Thousand Sunny, ça ne manqua pas.

«-Non mais sans déc, pourquoi tu t'obstines alors que tu reviens toujours bredouille de la pêche ?

-Ça, c'est ce que tu vois, tête d'algue. Tu me pensais être assez stupide pour croire que j'avais la moindre chance avec toi dans mes pattes ?

-Crétin …»

Effectivement, la conversation des deux hommes tournait autour du fait que Zoro lui avait judicieusement fait remarquer, suite à leur virée en ville, qu'il ne réussissait jamais à séduire qui que ce soit avec ses manières de mongole en manque.
Ce qui forcément n'avait pas plus au blond.

Oui une journée tout à fait normale, rien de nouveau sous le soleil. Sanji et Zoro se disputaient encore et toujours, pour ne pas changer.
Pour un oui ou pour un non. Mais Sanji n'en démordait pas, comme toujours :

«-Lorsque je suis sérieux, j'ai qui je veux dans mon lit.

-Mais oui c'est ça on va te croire, y'a qu'à voir la façon dont Nami est si réceptive à tes approches.»

Qu'il était chiant ce blondinet, sans rire ! Il faisait le joli cœur auprès des filles mais de sa vie, jamais Zoro n'avait vu un tel soumis. Tiens, il faudra qu'il la lui ressorte celle-là. Sanji le soumis. Enfin, vis à vis des femmes cela va sans dire.
Ça sonnait bien en plus.

Ledit soumis se tourna alors vers cet énergumène aux cheveux verts qui devenait légèrement casse pieds à son goût :

«Je suis très sérieux.»

S'il le disait, l'important c'est qu'il y croyait non ?

Voilà ce que se dit Zoro à cet instant précis, laissant le chef cuisinier s'amuser à stocker toute la nourriture. A vrai dire, il se foutait pas mal qu'il ait quelqu'un dans son lit facilement ou non. Ça lui était bien égal. C'était juste un moyen de plus de l'emmerder.

Cela dit, il préféra bailler face à ces conneries sans nom et mettre les voiles, craignant d'être infecté du virus de la connerie des cuistots blonds à un œil. Enfin, pour le côté un œil il repassera.

Resté dans son antre, le cuisinier lui, n'avait pas dit son dernier mot.

C'était flagrant que ce type ne le croyait pas un seul instant. Hé quoi, il remettait en cause ses talents de séducteur ? Allait-il perdre la face contre … lui ? Un sourire carnassier se dessina alors sur ses lèvres.
L'épéiste, qui à ce moment devait sûrement pioncer tranquillement, ne se doutait certainement pas de la perche énorme qu'il venait de lui tendre.
Il n'avait qu'à la saisir.

Alors comme ça, il ne le pensait pas capable de séduire quelqu'un?

C'était décidé, Sanji allait lui démontrer le contraire.

Et quelle meilleure cible que Zoro lui-même ?

Le blond ne se surprit pas de cette décision.
Pas de réaction quant au fait que : « aaah mais c'est un homme et je suis un homme ! Que faire, quoi faire ? Qu'est-ce qui me prend ? C'est si soudain… C'est la tronche de choux, moi un homme à femme ! »
Non. Pas de surprise.

En fait, cela faisait un moment que l'épéiste lui plaisait.

S'il ne se lasserait sûrement pas de si tôt de l'emmerder avec sa couleur de cheveux on ne peut plus originale, il n'empêchaitque, petit à petit, au fil du temps, il avait appris à s'habituer à lui. D'abord à son physique, à ses couleurs, ses formes, ses cicatrices. Combat après combat, jour après jour, nuit après nuit, inconsciemment il avait même commencé à apprécier cela. Le tout se fit si progressivement qu'il n'eut même pas peur de ces choses-là.
Cela s'était imposé à lui, petit à petit, et il le vivait bien. Ça faisait partie de son quotidien, voilà tout.

Après il n'était pas question d'une quelconque attirance, le fait était qu'il le trouvait beau, cela s'arrêtait à ça. Non, il ne le contemplait pas secrètement lorsqu'il s'entraînait. Il ne poussait pas le vice jusque-là. Il ne trouvait pas si désagréable que ça cette foutue tronche de cactus, c'était tout.

Cela dit, ça aurait même pu aller plus loin que ça, s'ils ne s'étaient pas tous trouvés séparés durant deux longues années.

Si pendant ces vingt-quatre mois il n'avait plus pensé à cela à aucun moment, le jour de leurs retrouvailles mouvementées le tout lui était revenu d'un coup, se prenant la pire gifle de sa vie en pleine figure.

Et ça lui fit bien mal de se prendre la vérité ainsi.

Oui, Zoro était canon à tomber par terre.

Ce corps musclé travaillé par les entraînements et les combats, cette peau bronzée, ce sourire carnassier, cet œil unique dorénavant qui vous transperçait jusqu'au plus profond de votre être, ces cicatrices qui ornaient son corps tel des trophées de guerre, cette façon de se mouvoir, de se battre … et même ces cheveux!
Oui par ce que sans ces cheveux, ce ne serait plus Zoro.

Comment n'avait-il pas pu le remarquer avant ? Lui qui se vantait de pouvoir remarquer la beauté là où elle était, il en avait eu une, pure et dure, devant lui pendant si longtemps, et non, il n'a pas été foutu de le remarquer.
Ça allait plus loin que le simple fait qu'il ne soit pas désagréable que ça à regarder, jusqu'au stade de : ce type est tout simplement bandant.

Et non ce n'était pas ce séjour au milieu de tous ces types qui l'avait rendu ainsi, là n'est pas la question. Il restait le même rassurez-vous.

Il avait définitivement dépassé le stade où il ne faisait que le trouver beau.

Attirance et désir étaient de nouveaux mots pour lui lorsqu'il pensait à l'escrimeur.

Oui, Zoro plaisait à Sanji.

Et pas qu'un peu.

La vie sur le Sunny pour le cuisinier était tout à fait normale, par rapport à cette attirance. Enfin, elle ne différait pas de d'habitude. Personne ne pouvait se douter de quoi que ce soit. Et si son comportement l'était également, ses pensées le devenaient de moins en moins. C'est dans ces moments qu'il se disait qu'il aurait pu devenir un acteur de folie !

Même avec Nami, Robin ou une autre femme, il n'avait jamais fait ce genre de choses.

Comme l'épier du coin de l'œil, détournant le regard lorsqu'il venait à le regarder à son tour. Si Nami avait posé les yeux sur lui, il serait mort de bonheur. Là, non, il tournait carrément les yeux pour que l'épéiste ne remarque pas l'envie qu'il aurait pu y lire. Manquerait plus que ça tiens ! Attiré mais pas complètement fou non plus le Sanji ! Pas complètement non.

Ces derniers temps, il mettait d'ailleurs plus d'ardeurs à répondre à ses remarques, et se donnait à cœur joie dans leurs habituelles bagarres.
Dans ces moments-là, il se sentait incroyablement vivant. Comme il ne l'avait jamais été. Par ce que pour Zoro, il n'y avait que Sanji qui comptait. Oui, il se sentait minable après coup de penser ça. Et pourtant !

C'était pas mieux la nuit.

Tout le monde sait que le sabreur était le premier couché et le dernier levé. Le blond s'était petit à petit, pris une sale habitude, celle de deviner les formes de son nakama dans la pénombre. Il n'avait aucun mal à cela. Il voyait parfaitement sa mâchoire si masculine, la forme de son visage, son expression si calme et détendue qu'il avait rarement éveillé, l'éclat discret de ses boucles d'oreilles, le trait droit de son cou, la forme de ses épaules …

Oui, de le regarder ainsi l'aidait fortement à dormir d'un côté, mais de l'autre, le poussait d'avantage dans sa frustration.

De physique pas désagréable, à canon, il était rapidement passé à désirable. Et Sanji s'était rapidement mis à le désirer fortement.

Lorsqu'il le voyait s'entraîner, il ne pouvait pas repousser ces pulsions, ces bouffées de chaleur qui montaient en lui brusquement.
Plusieurs fois, il s'était surpris à l'épier à son insu. Oui il en était arrivé là.

Et il s'était mis à imaginer l'épéiste dans d'autres circonstances. Il imaginait ce corps dans une autre position, cette sueur sur son dos produite par un autre effort, le souffle court d'avoir trop crié son nom.

C'est dans ces moments que Sanji se maudissait de se trouver soudainement une imagination débordante concernant ce mec. Il crevait d'envie de lui sauter dessus, de l'embrasser avidement, d'oublier toute galanterie et de lui faire l'amour comme une bête. Ou qu'il lui fasse l'amour, qu'importe, il le désirait. C'est tout ce qu'il savait.

Il ne pensait pas non plus à tenter une quelconque approche pour tenter de lui faire comprendre son trouble en sa présence. Manquerait plus que ça ! Il préférait, à choisir, le désirer secrètement mais pouvoir vivre à ses côtés comme son nakama, plutôt que Zoro sache ses sentiments et le rejette.
Il ne le voulait sûrement pas !

Enfin sentiments ... il n'en n'était pas question, du moins selon lui.

C'était du désir pur et dur, rien de plus.

Même si ça le tuait de ne rien dire, de le désirer silencieusement. Même si il souffrait de ne pas pouvoir laisser exploser ses envies. À vrai dire il pensait qu'un jour peut-être, l'occasion en or se présenterait.

Il était plutôt content d'avoir pu garder ça pour lui seul, parmi cet équipage de tarés. Il était difficile d'avoir des secrets aussi énormes que celui-là bien longtemps.
Tout le monde finissait par tout savoir.

Oui, tout le monde. Raison pour laquelle, Sanji avait préféré se tenir tranquille par rapport à lui.

Jusqu'à aujourd'hui!

Il suffisait d'un rien finalement pour faire voler en éclat tous ses efforts pour ne rien laisser paraître, afin que le principal concerné ne sache rien de son attirance envers lui. Il lui avait préparé le terrain, alors qu'il ne lui avait rien demandé. C'était se servir sur un plateau, non ? Comme ça, si au pire ça n'allait pas comme il le souhaitait, d'un il serait fixé, et de deux il aurait son excuse toute trouvée.

Et au mieux …. une nouvelle bouffée de chaleur prit possession de son corps à cette idée.

C'était décidé. Il allait lui montrer qu'il avait tort.

Parce qu'il l'avait cherché sur son territoire. Parce qu'il en avait envie aussi. Parce qu'il allait lui prouver que oui, il pouvait avoir tout le monde dans son lit.

Même lui.

Surtout lui.

«Ok Marimo, tu vas goûter à ma recette secrète. Tu l'auras voulu.»