Je rappelle que cette fiction est la traduction de l'histoire originale de KrystalMota.

Tous les personnages appartiennent à .

Chose promit, chose due. Voici la suite de «In Venere Veritas»

Par contre les chapitres n'arriveront pas aussi rapidement que pour l'histoire précedente. Sorry.

Chapitre 1 :

- Allons-nous aller au magasin? Me demanda Alexandre tout en jouant avec ses Lego, - Je veux y aller car je veux une glace. Il tordit sa tête et me regarda avec ses larges yeux bruns. Il sourit de toutes ses dents malgré le fait qu'il lui en manquait une.- Tu veux une glace papa ? dit-il gaiement, les yeux pétillants de lumière.

- Oui, pourquoi pas, peut-être devrions nous également en prendre pour Ellie et Demitri, qu'en penses-tu?

Il fronça les sourcils, - Nous n'allons pas aller chez grand-père et grand-mère, non? Je ne veux pas voir tante Rosalie. Elle parle toujours sur elle. Elle, étant sa mère. - Elle te dit toujours des choses pas gentilles, elle ne t'aime pas. Et nous ne devrions pas prendre de la crème glacée pour Ellie et Demitri, ils sont aussi méchants avec maman. Papa? Il me regardait curieusement, - Savent-ils pourquoi maman est partie? Tu leur as dit?

- Ils ne m'écouteront pas, me défendis-je doucement, me penchant vers son visage.

- Mais tu dois leur dire. Ils devraient t'écouter, tu es leur papa. Ils devraient te prêter attention. Il sourit joyeusement et puis ses bras, si petits étaient soudainement autour de mon cou, - Je t'aime papa, tu n'as pas besoin d'être triste! Il sourit, appuyant sa joue sur mon front alors qu'il m'étreignait le cou, je lui souris, - je t'aime beaucoup. Et ils comprendront un jour, ne t'inquiètes pas. Maintenant, pouvons-nous aller acheter la glace?

Je souris: - Bien sûr, mon pote. Tu as tes médicaments, oui?

- Ouais, il hocha la tête, redressa son gilet et me prit la main alors que nous sortions acheter la glace.

POV Bella

5 ans plus tard

Quelle date sommes-nous? Juillet, le premier? Je ne me souviens pas ... comment pourrais-je?

Avec lui parti, le temps n'existait pas.

Cela faisait 5 ans, je m'en rappelais très bien, je pouvais me souvenir des enfants descendant la rue avec leurs parents, anxieux pour le shopping des cadeaux de Noël. Et je me souviens de la neige tombant sur moi et me faisant frissonner, je me souviens des malaises dus à la faim, mais aussi de mes réveils ma tasse pleine de pièces de monnaie et parfois même de dollars.

Ils me manquaient tellement..

Ma vie ne tenait qu'à un fil et je voulais revenir vers eux. Mais comment le pourrais-je? Et que penseraient-ils? Ils n'en seraient certainement pas heureux, et mon Alexandre chéri ... comme il devait être beau, de même qu'Ellie ma princesse et Demitri mon ange sombre.

Mais comment était Edward? L'amour de mon existence qui m'avait chassé si violemment de sa vue.

Je levais les yeux de mes jambes vers la rue, il y avait beaucoup de monde aujourd'hui.

Je repérais un enfant avec des cheveux bruns tirant sur la manche d'un homme dont le visage était caché par une autre personne. Je souris, le petit garçon était très beau, il portait un gilet avec des dessins en forme de diamants et un pantalon lui arrivant au genou. Un sourire tira le coin de mes lèvres puis doucement je les ignorais et me levais.

Je ne me ferais pas beaucoup d'argent ici, de toute façon.

Puis je commençais à marcher.

J'avais perdu beaucoup de poids. Tout mon être était détruit. Mon corps était beaucoup trop mince, et mes lèvres craquelées et sèches. Je fumais des cigarettes pour garder la chaleur en moi quand l'hiver venait, et quand ça devenait plus difficile j'avais recours à d'autres moyens de chaleur.

La dernière fois que j'avais mangé était il y a deux jours, j'avais fait 3 quartiers, je sentais maintenant que les gens devenaient de plus en plus égoïste. J'étais surprise d'être encore vivante. Non seulement cela, mais en plus la plupart de mes cheveux tombaient.

- Papa, regarde! La petite voix était forte parmi les gens bruyants de la rue, je résistais aux regards, mes vêtements étaient en lambeaux, mes cheveux sales, je baissais le regard, je ne rougissais plus, mon sang était trop malade.

Et c'est à ce moment que je ressentis un étourdissement.

Une pulsation forte emplit mes oreilles et je m'arrêtais au milieu de la rue, respirant profondément, elle atteignait durement mon front. Les voix devinrent de légers murmures et je ravalais un gémissement.

- Elle n'a pas l'air bien, papa ... elle tombe! Ces trois mots je les entendais avant de tomber contre un mur de brique. Je me tins debout un long moment puis ouvris les yeux, et là, je vis un homme me regarder bizarrement, l'air inquiet .

- Papa! Le cri de l'enfant retentit à nouveau alors que je glissais contre le mur et l'homme aux cheveux blonds et aux yeux bleus qui était en face de moi se précipita à mon encontre.

- Mme, vous allez bien? Il avait un visage de bébé, j'aurai pu rire, mais je secouais la tête, non, je n'étais pas bien. Pas du tout. - Quel est votre nom?me demanda-t-il doucement alors qu'une foule commençait à se rassembler autour de nous, l'embarras s'empara de moi aussi vite qu'une obscurité soudaine qui cacha son visage, puis disparu.

- B ... Be ... C'est tout ce que je réussissais à dire.

Les rayons du soleil s'étaient abattus sur mon visage assez soudainement et je remarquais que je gémissais.

- Que quelqu'un appelle une ambulance!

- Mon papa est docteur!Aidez-la! La voix de l'enfant me parvint à nouveau et je souriais intérieurement alors que ma respiration commençait à devenir un peu plus difficile. Que m'arrivait-il!

- Excusez-moi, excusez-moi, reste en arrière, mon fils. Une voix douce murmurait alors que je m'effondrais en gémissant fortement. Il y avait maintenant des cris de panique. Je couvrais mon visage et tenais fermement mon ventre. J'avais envie de vomir mais il n'y avait rien dans mon estomac.

Et maintenant, mes oreilles bourdonnaient.

- Aidez-la. La voix de l'enfant était plus frénétique maintenant et je sentais une pression sur mon bras, sans doute les mains de l'homme. Je frissonnais au contact, personne ne m'avait touché en cinq ans et le sentiment de la peau pressée contre ma chemise fut bizarre mais agréable.

- Madame, dites-moi votre nom, continuait la voix suave, et je laissais sortir un gémissement, Dieu cela semblait familier, on aurait dit la sienne. Je fermais les yeux plus fort et respirais par le nez, l'odeur du ciment était terriblement forte.

Je voulus ouvrir ma bouche, mais rien n'en sorti si ce n'est un son étouffé.

Mon cœur eu un battement douloureux dur et je commençais à avoir des nausées, mon corps se retournait contre lui-même!

- J'ai besoin d'une ambulance à ... .. Oui Oui immédiatement. Non, c'est trop lent! Je vais l'emmener moi-même alors! L'homme semblait en colère et moi je flottais dans l'air, rêvant.

Il essaya de me soulever.

- Non, non, posez-moi, J'étouffais et le frappais faiblement, ce fut assez pour relâcher l'emprise que l'homme avait sur moi et j'étais à nouveau sur le sol. Je ne relevais pas les yeux alors que je me recroquevillais sur moi-même et respirais profondément.

- Vous devez aller à l'hôpital, madame», sa voix était ennuyée.

- Ça va aller, gémis-je.

- Non, ça n'ira pas! L'enfant criait, il devenait hystérique.

- Fils, respire pour moi, calme-toi. La voix de l'homme était un calme murmure et je grimaçais. Je me levais tranquillement et commençais à m'éloigner, mais l'enfant bloqua mon chemin, je le regardais et inspirais dans un souffle dur .

Il avait des grands yeux bruns magnifiques. Un visage en forme de larme, ses lèvres roses tremblaient et il avait des cheveux bruns avec des reflets de bronze ... Je respirais plus profondément et fermais les yeux alors que mon cœur s'emballait violemment. Je me reculais loin de lui alors qu'il se rapprochait. Je me sentis partir.

Je basculais à nouveau dans une froide une obscurité.

J'avais immédiatement su qui il était.

Mais tout s'était passé trop vite. Beaucoup, beaucoup trop vite.

Comment pourrais-je lui faire face quand je me réveillerai?

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