Voilà, c'est la première fois que je poste ce que j'écris sur Internet. Je ne demande pas d'indulgence, je vous fais confiance :p Je plaisante, bien sûr...
Titre : The Marauder's legend
Auteur : Froggie-Prince.
Genre : Humour (j'essaie), Action/Aventure, Friendship et de la romance (pas pour tout de suite, c'est sûr).
Disclaimers : Les personnages de la célèbre et géniale J.K. Rowling ne m'appartiennent pas. Les seuls personnages qui m'appartiennent sont... et bien, tous ceux qui ne sont pas à J.K. Rowling. Mais l'histoire m'appartient. (en tous cas)
Rating : T, je ne crois pas faire M, mais si les grossièretés sont de ce niveau, si vous vouliez bien me prévenir x)
Pairing : Aucun pour l'instant.
Résumé : 1er septembre 2019. Lily Luna Potter entre à l'école des sorciers... Poudlard survivra-t-il à une troisième génération de Maraudeurs ? Bien décidés à perpétuer la tradition, ceux-ci vont alors se faire entraîner dans une dangereuse épopée...
Note de l'auteur : Je sais déjà que ce premier chapitre est vu et revu, et le second aussi. Bien sûr, qu'un Potter n'aille pas à la maison escomptée, c'est devenu un cliché, mais n'oubliez pas que cette fiction est une fiction sur des Maraudeurs. Et qui dit Maraudeurs, dit ennuis. Dit dégâts, et dit aventure...
Sinon, des amis m'ont fait remarqué qu'on s'embrouillait en lisant ce premier chapitre, car (copié-collé) "tout le monde ne connaît pas l'arbre généalogique des Weasley par cœur..." *long regard entendu* Donc je fais une petite récapitulation :
Albus, James et Lily Potter : enfants de Harry Potter et Ginny Weasley.
Rose et Hugo Weasley : enfants de Ron Weasley et Hermione Granger.
Fred et Roxanne Weasley : enfants de George Weasley et Angelina Johnson.
Molly et Lucy Weasley : enfants de Percy Weasley et Audrey Rowenda-Bones.
Fleur, Dominique et Louis Weasley : enfants de Bille Weasley et Fleur Delacour.
Lorcan et Lysander Scamander(-Lovegood) : enfants de Rolf Scamander et Luna Lovegood.
Scorpius Malfoy : enfant de Draco Malfoy et Astoria Greengrass.
Ça, ce sont les officiels. Après, pour les besoins de l'histoire, j'ai rajouté quelques personnages, comme Justin, Adam, Darren, etc. Bonne lecture : )
THE MARAUDER'S LEGEND
Londres. 1er septembre 2019.
Le métro londonien était bondé. Les bureaucrates réajustaient leurs costumes, certains rattrapaient une nuit de sommeil écourtée, un petit groupe de jazz exhibait ses talents dans le wagon de tête, le bruit des cuivres étouffé par la porte qui les séparait. Harry James Potter soupira et passa une main fatiguée dans le nid d'oiseau qu'il osait appeler cheveux. Entouré de sa femme et de ses trois enfants, il observait d'un oeil anxieux les gens autour de lui. Était-il paranoïaque ou bien sa famille était au centre de l'attention ? Était-ce à cause du hibou petit duc de James, du furet d'Albus lové dans son cou, de la petite boîte de Lily qui avait plusieurs étranges sursauts ou encore, à cause des deux balais, des trois malles gargantuesques et...
- Papa, tu penses que je serais mieux poursuiveur, attrapeur ou batteur ?
Harry ferma brièvement les yeux. La Moldue en tailleur beige sur le siège en face d'eux ne venait pas de dévisager son fils avec autant d'ahurissement... si ?
- Et pourquoi pas gardien ? murmura-t-il, espérant qu'Albus comprendrait le message et baisserait la voix.
- Ah non ! C'est nul gardien, marmonna Albus, et Harry remercia Merlin que son cadet soit aussi loquace.
- Pourquoi tu dis ça ? demanda Ginny, une main sur la hanche. Ton oncle Ron était gardien avant.
- De toute façon, c'est Darren Finnigan qui occupe le poste, fit remarquer James. Et il est tellement brillant que ça m'étonnerait que mon imbécile de petit frère soit...
- James ! l'interrompit sa mère, outrée.
- Je t'emmerde, James, bougonna le cadet en croisant les bras.
- Albus ! s'exclama Harry.
« King's Cross, St. Pancras » annoncèrent alors les hauts-parleurs mécaniquement, tandis que l'engin freinait brusquement, étalant les valises au sol. Harry jura sur tous les sorciers respectables qu'il connaissait et les rassembla, avant de se précipiter vers la sortie suivi de près par le reste Potter.
- Quel heure est-il ! s'écria Harry alors qu'ils piquaient en direction de la gare à quelques mètres de là.
- Euh... - James baissa la tête vers sa montre et faillit se prendre les pieds sur le trottoir - 10h54 !
- QUOI ?
- Lily, surtout ne fais pas de bêtises, ne contrarie pas les professeurs, évite Rusard, suis bien les règles...
- Papa ! Il est 58 ! le pressa James en embrassant tour à tour ses parents.
- Oui, oui ! répondit Harry, perdu.
Il n'arrivait toujours pas à y croire. Sa benjamine, sa seule fille, partait pour Poudlard. Ils se sentiraient bien seuls à la maison désormais...
- Au revoir Papa, claironna Lily en le serrant contre elle comme pour le rassurer, lui.
« Quelle drôle d'idée ! » songea-t-il en lui rendant son étreinte de tout son amour. Il ne la relâcha que pour qu'elle aille faire ses adieux à sa mère - c'est qu'il l'aurait bien garder avec lui en fin de compte. Soudain nostalgique, il contempla cette gare tant aimée et détestée avec une joie tranquille. Ses nombreuses rentrées pour Poudlard lui revinrent en mémoire et pour la première fois depuis deux mois, il donna son total consentement à ce que Lily s'en aille. Il n'avait aucun doute sur ce point : elle allait faire trembler les murs de Poudlard aussi souvent qu'il l'avait fait.
La locomotive fut soudainement prise d'un soubresaut et la brume s'épaissit doublement. James et Albus blêmirent, Lily conserva son attitude blasée et Harry les fit monter dans le train en catastrophe. À peine furent-ils à l'intérieur que celui-ci s'ébranla et disparut dans les profondeurs du tunnel.
Harry et Ginny Potter restèrent un moment silencieux, à embrasser du regard le lieu de leur rencontre. La nostalgie se communiquait apparemment, et Ginny écrasa une larme contre sa joue. Harry lui passa un bras autour des épaules, se voulant réconfortant, mais la belle rousse rompit le mutisme d'une voix anxieuse et chevrotante :
- J'ai un mauvais pressentiment.
- Allons bon, marmotta son mari en se passant une main sur le front.
- Je ne rigole pas, le houspilla-t-elle en croisant les bras. Tu sais très bien que la dernière fois que j'ai eu ce genre de pressentiment, James s'est fracturé la rotule en tombant de son balai !
- Oui, et l'avant-dernière fois..., soupira Harry, connaissant son discours par coeur.
- ... l'avant-dernière fois, Albus s'est fait attrapé dans la Forêt Interdite...
- Tiens, Draco Malfoy ! détourna Harry en saluant d'un geste de main un homme quarantenaire à vingt mètres en face d'eux.
Celui-ci haussa un sourcil circonspect et méfiant, avant de lui adresser un signe de tête.
- Quelle vielle tête de mule ! s'exclama Harry joyeusement, espérant que sa voix porte suffisamment pour que son ennemi de jeunesse l'entende.
En guise de réponse, le patriarche Malfoy lui argumenta un superbe doigt d'honneur.
- Quelle aventure ! soupira James Sirius Potter en se relevant lourdement.
Autant pour son ego, il s'était étalé tête la première dans le couloir en trébuchant sur les marches. Albus faisait de son mieux pour dissimuler son rire et fit semblant de bailler lorsque son frère aîné le foudroya du regard.
- Bon, je vais voir où sont Fred, Darren et Oliver. Tu vas où Minus ? demanda James en se tournant vers sa soeur.
Celle-ci haussa les épaules. Il y avait bien Hugo, mais elle n'avait aucune idée d'où il se trouvait.
- Lily, tu viens avec moi ! argua Albus d'un ton important. - Il lui prit la main et elle se laissa faire.
- À plus tard Minus 1 et 2 ! les salua James en s'éloignant, amusé.
Lily voulut lui répondre par un signe de main mais son frère l'entraînait déjà vers le fond de la locomotive. Ils déambulèrent dans les couloirs, percevant des rires derrière des portes closes, lorsqu'enfin Albus s'immobilisa devant l'une d'elle. Lily remarqua qu'il souriait jusqu'aux oreilles. Il l'ouvrit à la volée, entra à l'intérieur et hurla gaillardement en écartant les bras :
- I'M COME BAAAACK !
- La ferme Potter !
Albus, hilare, referma le compartiment derrière sa soeur, puis se dirigea vers celui qui lui avait intimé le silence. Il s'assit sur ses genoux en une pose suggestive et susurra :
- Alors Can', je t'ai manqué ?
- Al', tu veux savoir si ta gueule a manqué à mon poing ?
- Sans façon mon amour.
Albus rigola à nouveau puis pivota sur lui-même de façon à se retrouver à côté de Lorcan Scamander-Lovegood. Celui-ci, ses cheveux blonds pâles lui arrivant aux omoplates, se pinça l'arrête du nez en une expression défaitiste. Lily, habituée à ce genre de spectacle, se glissa sur la banquette opposée aux deux comiques, entre Hugo et Rose. Ils lui adressèrent tous deux des sourires d'une identique bienveillance. Le frère jumeau de Lorcan et son exacte copie, Lysander, avait le nez singulièrement aplati contre la fenêtre et semblait subjugué par le paysage.
- Alors, quoi de neuf pendant ces vacances ? s'enquit Albus à la cantonade en ramenant ses jambes contre lui.
- Al', au cas où tu l'aurais oublié, on s'est vus tout l'été, rappela cyniquement Lorcan.
- Rabat-joie, commenta Albus. Dire que je te considère comme mon meilleur ami.
- Heureusement, ce n'est pas mon cas, insinua le blonde en fixant ses ongles.
- COMMENT ! s'emporta outrageusement le cadet Potter. Toi, chair de ma chair, sang de mon sang, fils de sal...
- Albus ! le coupa Rose, son regard se faisant acéré.
Elle estimait son frère trop jeune pour entendre les grossièretés continuelles des deux compères. En juillet déjà, elle les avait coincé dans la grange familiale et averti des tortures qu'elle leur infligerait s'il en advenait du contraire. Et Rose savait se montrer très intimidante, et ce, malgré son apparence innocente : ses boucles auburn étaient touffues et juvéniles, ses grands yeux havanes et au contour arrondi, tandis que de discrètes éphélides parsemaient ses pommettes.
- Alors Lils, dans quelle maison penses-tu aller ? interrogea Lorcan tout en s'allumant une cigarette moldue sous cinq paires d'yeux réprobateurs.
Il les ignora et plongea ses prunelles bleues dans celles brunes de la benjamine Potter.
- J'en sais foutrement rien, répondit-elle de sa voix fluette, lissant de la main ses longs cheveux d'un roux flamboyant.
- Lily, ton langage ! sermonna Rose en la punissant d'une pichenette sur le nez.
Lily fronça celui-ci, constellé de tâches de son, tout comme son front et ses joues.
- C'est pas ma faute si tu as un balai dans le...
Elle fut brutalement interrompue par une main pâle contre sa bouche tandis que sa cousine se penchait à son oreille :
- Lily, si tu parles comme ça encore une fois..., lui chuchota-t-elle d'une voix vicieuse et menaçante, je te coupe la langue.
Rose se recula en souriant avec gaieté. Les autres occupants du compartiment ne semblaient pas avoir remarqué quoique ce soit. Lily réalisa, perdue, qu'ils avaient subi un sortilège de Confusion. La petite rouquine, à qui il en fallait pourtant beaucoup pour être intimidée, sentit sa nuque se recouvrir d'une pellicule de sueur froide et déglutit.
- Tu as bien compris ? questionna sa cousine, l'air enjoué.
Lily papillonna ses cils avec réserve et acquiesça prudemment de la tête, s'épongeant la base du crâne avec la paume. Rose sembla irradier de joie à sa réponse mais Lily remarqua avec effroi l'éclat de sadisme qui traversait son regard.
« Ne jamais se mettre Rose à dos. »
Un fracas phénoménal derrière la porte mit court à ses pensées. Celle-ci s'ouvrit alors sur un Justin Zabini échevelé, entouré de ses meilleurs amis Adam Nott et Scorpius Malfoy, Serpentards de leur état. Adam tentait hargneusement de remettre en place ses mèches châtain doré et assassinait littéralement le métis du regard.
- Et merde ! s'enflamma ledit métis. Celui-ci aussi est plein !
- Tu t'es senti obligé de me culbuter avec toi quand tu as trébuché ? s'enquit froidement Adam, ses yeux noirs luisant, accusateurs.
- Oh tu vas pas faire la gueule pour ça ! s'indigna bruyamment son ami en secouant ses tresses africaines d'un ébène faisant concurrence à celui d'Albus. Et puis, prends d'autres mots que "culbuter" quand tu parles, on dirait une tapette.
- Tu es un singe, en déduisit Adam, implacable et impassible. Un singe stupide et malodorant.
- Excusez-moi, ça vous les briserait de fermer la porte ? s'éleva la voix glaciale de Albus.
Albus, en bon Gryffondor qu'il était, ne pouvait pas encadrer les Serpentards - la génétique, se justifiait-il lorsqu'on lui en faisait la remarque. Scorpius, resté en arrière, adossé au mur et plongé dans un épais manuel de Potions, haussa un sourcil à l'interruption. La classe naturelle qui le caractérisait rendait sa présence imposante sans qu'il ait à intervenir. Justin renifla de façon méprisante et Lily admira malgré elle ses splendides pupilles dorées.
- Pardonnez-nous, votre Sainteté, s'inclina hypocritement l'héritier Zabini. Il improvisa une petit révérence avant de se relever en ricanant.
- Tu veux te battre ? commença intelligemment à s'échauffer Albus en se levant du siège, ses mirettes absinthe s'illuminant de colère derrière les lunettes rondes.
Lorcan laissa tomber sa tête entre ses mains avant de secouer celle-ci piteusement : "C'est reparti !"
- T'es vraiment bigleux pour ne pas t'apercevoir que je fais une tête de plus que...
- Hé, toi !
Tous se retournèrent, en une lenteur qui évoquait les films cultes, à l'intervention inédite. Scorpius releva lentement le nez de son livre, soudain intéressé. Lily, debout entre Albus et Justin, braquait un doigt hostile et sans pitié sur celui-ci. Elle ne sembla pas se formaliser des trente centimètres qui les séparait et bomba la poitrine.
- Tu peux pas bouger tes putain de pieds et dégager de là ? Tu pollues mon air et me sors par les yeux ! claironna-t-elle en fronçant délicatement ses sourcils roux.
Un silence de plomb s'abattit à ces mots. Le visage poupin et angélique de la fille Potter contrastait magistralement avec les mots qui prenaient forme sur sa bouche candide. Lily levait le menton en une expression de défi et d'arrogance suprêmes ; chacun affichait des yeux ronds comme des assiettes et Lorcan se cognait la tête contre la vitre :
- Mais qu'est-ce qui m'a prit de devenir ami avec des Potter ?
L'un des Serpentards parut cependant recouvrir ses esprits et s'avança :
- Hé Miniature, tu veux bien répéter ce que tu as dit ? dit Adam en s'avançant, la figure impénétrable.
- Je te préviens, tu touches à ma soeur je..., s'écria Albus en faisant deux pas, avant d'être superbement coupé dans son élan :
- J'ai dit, proclama majestueusement Lily en stoppant d'une main son frère, que vous êtes des putain de chieurs et que vous me cassez les couilles.
Albus et Rose blêmirent subitement. Albus retroussa les manches de sa chemise moldue en prévision de la bagarre et Rose vérifia prudemment que sa baguette était toujours à disposition. Tous deux, les jumeaux et Hugo s'étaient tendus et tous étaient prêts à défendre Lily - toujours au milieu -, quitte à déclencher une bataille dès le premier jour.
- Sale merdeuse..., fit Justin à voix basse, et il s'apprêta à lever sa baguette, quand soudain une voix grave lui fit immobiliser son geste :
- On peut savoir ce que vous faites ?
Le descendant Zabini eu un violent sursaut puis se retourna brusquement vers le Préfet-en-Chef des Serdaigles.
- Je vous prie de baisser votre baguette, M. Zabini...
À contre-coeur, celui-ci s'exécuta. Albus voulut avoir un rictus vainqueur devant sa mine déconfite, mais s'abstint lorsque le regard noir de Pol Boot passa sur lui. Il n'était pas sans savoir que celui-ci était un sacré legilimens.
- Si vous voulez bien me suivre messieurs, je vais vous trouver un compartiment libre, dit-il en s'adressant aux trois Serpentards présents. J'aimerais à l'avenir que vous évitiez d'amorcer une bagarre avant même d'être arrivés à Poudlard. Ah, et j'oubliais... Cinq points en moins pour Serpentard, Gryffondor et Serdaigle, conclut-il.
