Disclaimer : tout est à J.K Rowling

Note : Voici une nouvelle version de mon Os sur James grâce aux super conseils de Wizzette.


Aujourd'hui nous sommes le 31 octobre 1981, cela fait exactement une semaine que nous sommes coincés ici, à Godric's Hollow, pour notre sécurité, à Lily et moi, et surtout pour la sécurité de notre fils, Harry, mon petit garçon, de tout juste 15 mois.

Petit garçon sur lequel pèse une prophétie, pourquoi le destin a décidé que mon petit bonhomme aurait la destinée du monde sorcier sur ses épaules ? Je l'ai observé toute la semaine, il est tout simplement un petit garçon normal. Il joue avec les jouets que Moony et Padfoot lui ont offerts pour son anniversaire,principalement des peluches pour Rémus et un balai miniature de Sirius, Peter quand à lui n'a rien offert faute de moyens, je lui en ai d'ailleurs un peu voulu car Rémus ne roule pas sur l'or mais à quand même offert quelque chose à Harry !Il fait des blagues innocentes telles que cacher ses jouets dans la maison et nous les faire chercher, ou renverser toute sa purée sur nous ou encore nous empêcher de manger; Lily dit que c'est moi qui lui ait transmis ce gène et souvent je lui réplique qu'il ne pourrait pas faire de blagues sans sa formidable intelligence ; elle rougit et ne rajoute rien …Quand je regarde dans ses yeux émeraudes, tellement semblables à ceux de Lily, je ne vois qu'innocence et malice. Mon petit garçon est tout ce qu'il y a de plus normal, pourquoi doit-il tuer ce monstre ? Quand va-t-il perdre son innocence ? Lily, moi et tous nos amis l'avons déjà perdue trop tôt selon nous, et nous avons 20 ans !

Nous savons tout deux que Neville Longdubat , le fils de deux de nos amis - Franck et Alice, j'ai moi-même connu Franck à Poudlard quand il été en dernière année et moi en cinquième année, quant à Alice, c'est la meilleur amie de ma femme, de ce fait nous les voyons régulièrement, moins que Sirius, Remus et Peter, mais la plupart du temps une fois par semaine -peut aussi correspondre à cette prophétie, et parfois dans l'obscurité de ma maison , quand j'observe mon fils dormir , quand je le compare à un ange , je me prends à espérer que l'Élu de cette stupide prophétie est Neville ; bien sûr je me reprends vite , et j'ai honte , parce que personne ne peut souhaiter un destin pareil à un enfant , mais mon instinct paternel serait près a tout pour protéger mon fils , la preuve de mon amour pour Lily , le fruit de notre amour .

Pour nous protéger Dumbledore a placé un puissant sortilège sur notre maison, mais pour qu'il marche, nous devons avoir un gardien du secret, pour garder l'emplacement de notre maison secret. J'ai tout de suite pensé à Sirius, mon ami, mon meilleur ami, mon presque frère, le parrain de mon fils. Mon ami a proposé un superbe coup de bluff quelques heures après que je lui aie proposé, prendre Peter comme gardien. J'ai d'abord était réticent, j'ai une absolue confiance en Sirius, j'ai aussi confiance en Peter mais moins, mais je sais que Padfoot tient à notre vie donc j'ai décidé de lui faire confiance. Nous savons qu'il y a un traître dans notre entourage mais Sirius et moi pensons que c'est Remus, du fait de sa lycanthropie, alors j'ai accepté, malgré les protestations de Lily qui dit avoir un mauvais pressentiment, qu'on ne peut faire confiance à Peter ; elle ne l'a jamais aimé, mais je sais qu'il est de confiance. Elle ne m'a d'ailleurs jamais dit pourquoi elle ne l'aimait pas, juste que c'était de famille, elle peut en quelque sorte lire dans les personnes et savoir si ils sont de confiance ou pas, enfin son super pouvoir n'a pas vraiment marché avec Rogue, et comme Peter est mon ami depuis dix ans, alors je me préfère me fier à mes sentiments plutôt qu'aux siens.

Lily redescend de la chambre où elle a couché Harry. Je n'ai pas osé lui dire que depuis ce matin moi aussi j'ai un horrible mauvais pressentiment,quelque chose qui me fait peur, mon corps frissonne, ma magie s'agite, que peut être elle a raison. Mais je crois que je n'ai pas besoin de lui dire, elle le sait ; nous avons profité de chaque moment avec notre fils aujourd'hui, tout simplement en jouant avec lui, le faisant rire, ou le regarder essayer de faire le « grand ». C'Est-ce qu'on a fait depuis qu'on est enfermé, mais aujourd'hui faire tout ceci était quelque chose de spécial. Ce mauvais pressentiment bien qu'horrible mettra peut-être fin à notre exil, qui me paraît durer depuis des mois .Elle vient se blottir contre moi, et je savoure ce moment. Le fait de sentir la femme que j'aime contre moi.

J'entends la porte explosé .C'est Lui, je le sais.

« Lily, va t-en, prends Harry ! Je le retiens ! »

Ma femme obéit, elle sait que c'est la dernière fois que nous nous voyons, je croise une dernière fois son regard, elle me murmure : « Je t'aime » et je lui réponds de même à travers mon regard. Je la regarde disparaître en haut des escaliers. Sans le savoir, elle m'a donné les dernières forces qui me permettront de lutter, je l'espère, assez longtemps pour lui permettre de s'enfuir avec notre fils.

Je regarde Voldemort dans les yeux, je n'ai pas peur pour moi, juste pour ma femme et Harry.

« Stupéfix ! »

Bien sûr il évite le rayon. Il me renvoie le même sort, mais je l'évite aussi. Je lui bloque l'accès à l'escalier et cela le met en colère, je le sais. Je le vois. Ses yeux se plissent, et sa main resserre sa baguette

« Avada Kedavra ! »

Je sais que je ne pourrais pas le tuer à cause de la prophétie, mais il faut tout faire pour le pense à Lily, je me demande si elle aussi va mourir, ou si elle survivra, je pense à Harry, j'espère qu'il se rappellera que je l'aime, je pense à Sirius et au chagrin qu'il aura en apprenant ma mort, et enfin je pense à Remus, mon ami dont j'ai douté injustement, j'espère qu'il me pardonnera/ Je suis serein , je vais rejoindre mes parents et tous mes ancêtres. Apparemment cela le décide à me tuer, parce que il me lance le sort mortel, de la même couleur que les yeux des deux personnes qui comptent le plus dans ma vie. Je n'essaie pas de l'éviter, je savais depuis quelques temps que c'était mes dernières heures. Dans un dernier souffle je murmure :

« Je vous aime. »

Et puis c'est l'obscurité.


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