Disclamer : Rien ne m'appartient.
J'étais assis à une petite table qui avait déjà bien vécu. Je me sentais seul comme toujours depuis la nuit où trois de mes amis sont morts et que le dernier a été enfermé pour les avoir trahis et tués. La pleine lune me fatigue de plus en plus, surtout que la meute manque toujours à Moony malgré les années qui ont passé.
Tout à coup quelqu'un frappe à la porte. Je me lève et me dirige lentement vers l'entrée. J'ouvre doucement ne sachant pas qui peut me rendre visite, puisque c'est extrêmement rare.
La personne qui a frappé à la porte est Dumbledore, j'ouvre donc complètement la porte et me recule pour le laisser passer :
"Directeur, entrez je vous en prie, entrez
-Merci, Remus.
Je lui fais signe de s'assoir à la table et je vais préparer du thé. Une fois qu'il est prêt je lui apporte une tasse.
Mon ancien directeur m'explique sa présence :
« J'ai de mauvaises nouvelles à vous apporter. «
Je relève brusquement ma tête de mon thé et lui demande :
« Qui ?
-Sirius »
Je le regarde étonné, que lui est-t- il arrivé ? Mon visage se durcit en pensant à ce qu'il avait fait :
« Pourquoi voulez-vous me parler de ce traitre ?
- Le Directeur d'Azkaban m'a appelé ce matin. Il est mourant. Il ne mange plus
Depuis plusieurs jours.
- Et que voulez-vous que cela me fasse ? »
Malgré mon ton dur, Dumbledore avait vu un voile de tristesse passer dans mes yeux. Sirius a toujours été là pour moi quand j'en avais besoin, maintenant il est en train de mourir. Je me reprends et me dis qu'il ne faut pas que je cesse de penser à ce qu'il a fait à Lily, James, Peter et même à Harry, son filleul.
Mon ancien directeur semble comprendre mon combat intérieur :
« Remus, vous avez été très proches tous les deux.
- Oui, avant qu'il nous trahisse.
- Ecoutez, ne voulez-vous pas savoir ce qui s'est passé exactement ce jour-là ?
- Je le sais. Il les a tués, tous. D'abord James et Lily, puis Peter. Il les a vendus à Voldemort et je ne pourrai jamais lui pardonner cela. Jamais !
Je m'étais levé pendant mon discours. Dumbledore ne m'avait que très rarement vu aussi énervé. Mais cela ne semble pas l'effrayer, ni même le surprendre
« En êtes-vous sûr ? »
Je me retourne vers lui, pour le coup c'est moi qui suis surpris :
« Que voulez-vous dire ?
- Il n'y a plus personne encore en vie ayant assisté à la scène, sauf Sirius. Vous pourriez découvrir des choses que vous avez toujours espérées. »
Il se lève mais continue de parler :
« Si vous voulez y aller demain, venez à Poudlard pour 16 heures. Pensez que c'est votre dernière chance d'apprendre la vérité. »
Il transplane sur ces paroles, me laissant seul et très pensif sur cette discussion que nous avons eue. J'ai passé la nuit en me demandant ce que j'allais faire.
