Voilà une fiction sur le couple Katniss x Peeta ! L'histoire va se dérouler dix ans après l'exécution de Snow, dans le district 12 pricipalement (évidemment) ! Je vous fais d'immenses bises et !
PUISSE LE SORT VOUS ÊTRE FAVORABLE !
Assise dans le salon de leur maison du village des vainqueurs, Katniss attendait patiemment Peeta, encore affairé à la boulangerie, la seule du district 12. Il fallait l'avouer, il était écrasé par le travail en ce moment. Entre les livraisons de pains et les commandes de gâteaux de mariage, il avait beaucoup de boulot à faire.
Heureusement, elle avait réussi à le persuader d'embaucher quelques autres employés. Deux jeunes hommes du district 9, que Peeta connaissait depuis assez longtemps, étaient arrivés par le train illico presto après l'appel de celui-ci. Mais même avec deux paires de mains en plus, ils avaient assez de mal à s'en sortir pour nourrir le district de pains et viennoiseries dans les temps. Finalement, Katniss prêtait parfois main forte en allant livrer le pain dans la Veine et à la Plaque reconstruite depuis quelques mois, même si elle ne sera plus jamais la même, vu que le marché noir a été légalisé dans la moitié des districts, dont le Douze. On n'entendra plus les murmures de marchands suspects ou ne sentira plus les soupes que Sae Boui-boui donnait aux Pacificateurs. Enfin, les soupes, on les sentira encore, certainement.
Et donc, chaque soir, elle l'attendait impatiemment. Encore plus ce soir, pour une raison qu'elle gardait précieusement. Elle avait préparé un rôti de biche avec des petites pommes de terre aux herbes, un plat que Peeta adorait. Et elle aimait chouchouter son mari après une dure journée de travail ; et même sans son travail, elle était ravie de la gâter un peu.
Un cliquetis provenant de la porte la fit sursauter légèrement, avant de laisser apparaître une tête blonde aux yeux bleu océan, recouverte d'un bonnet en laine. Le voyant rester un moment derrière la porte, elle se leva et son visage se fendit en un petit sourire.
- Qu'est-ce que tu me caches encore ? demanda-t-elle, cédant à la curiosité et tentant de regarder dans le dos de Peeta, qui, visiblement, dissimulait quelque chose.
- Moi ? Rien ! Rien du tout ! répondit-il en souriant de toutes ses dents.
- C'est fou à quel point tu me convaincs, déclara Katniss, ironiquement, les bras croisés sur sa poitrine. Je vais finir par croire que tu as une maîtresse vu les heures auxquelles tu rentres !
- J'adore ton humour, chérie ! Mais non, ce soir, j'ai fait un détour pour toi ! Allez, laisse-moi entrer !
- Hum… j'y réfléchis, murmura-t-elle suffisamment fort pour être entendue.
Elle s'éloigna de l'entrée, le regard tourné vers la porte de la cuisine. Peeta, quant à lui, en profita pour s'infiltrer dans la pièce, enlever manteau, écharpe, gants et bonnet vite fait, et enrouler un bras autour de la taille de Katniss.
Il posa ses lèvres dans le creux de son cou et un frisson enveloppa la jeune femme du sommet du crâne au bout des orteils. Voilà l'effet que ça lui faisait lorsque la bouche de son amant s'étalait sur sa peau.
Puis, soudainement, quelque chose de coloré et d'enroulé dans du papier surgit devant ses yeux, qui s'écarquillèrent.
- Des fleurs ! Mon dieu, Peeta ! Je t'avais dit que ce n'était pas la peine de faire ça !
- J'ai le droit de faire une exception de temps en temps, non ?
- La dernière exception de ce genre remonte à une dizaine de jours. Nous n'avons pas la même conception du « temps en temps », mon chéri !
Elle s'en saisit, les sentit. Des lys blancs et des campanules assorties, avec quelques feuilles d'un vert profond pour rehausser les fleurs. Un peu comme le bouquet qu'elle avait lors de leur mariage. Un souvenir apaisant, d'ailleurs. Elle s'empressa d'aller les mettre dans un vase et revint ensuite embrasser Peeta, en guise de remerciements. Elle lui prit la main et l'emmena dans la salle à manger, où une table remarquablement bien dressée n'attendait plus que ses hôtes.
- Je me disais bien que tes vêtements n'étaient pas faits pour être inutiles, ce soir ! Ils falaient qu'ils s'assortissent à… un repas ? devina Peeta, ses doigts se frayant un chemin dans la chevelure de Katniss. D'ailleurs, ils me paraissent plus bouclés. Flavius est passé, je suppose ?
Flavius et les deux autres membres de l'équipe de préparation de Katniss, Octavia et Venia, résidaient dans une maison du village des vainqueurs, également. C'est la jeune femme elle-même qui leur avait demandé de rester sur place, les persuadant qu'ils s'y plairaient. Ils ont mis deux années entières avant de s'adapter au district. Katniss les avait aidés à prendre leurs repères progressivement, car le changement entre ce district et le Capitole est plus que perturbant. Il reste toujours un peu de la capitale dans leurs traits : les boucles anglaises d'un orange douloureux de Flavius, les tatouages dorés sur les joues de Venia et la peau verte d'Octavia, qui a pâli pendant un moment avant une autre intervention esthétique.
Katniss prenait désormais plus de temps pour s'occuper d'elle, comme une fille normale. On ne croirait pas, en la voyant aujourd'hui, qu'elle a failli devenir sourde, qu'elle s'est battu pour sa vie et celles de ses proches, qu'elle a des morceaux de peau greffés partout sur le corps, des implants capillaires dans les cheveux et des cicatrices qui couvrent chacun de ses membres. On ne croirait pas qu'elle a été le symbole d'une rébellion qui a abouti à une fin plutôt heureuse et positive. Le geai moqueur.
Pour répondre à son mari, elle lui rétorqua :
- A ton avis, Peeta ?
- Je suis bête. La question ne se pose plus.
- Félicitations, monsieur Mellark. Vous êtes un grand observateur, répondit la jeune femme, ses bras autour de la nuque du blond.
- A ce que je voie, Mora est venu également.
Umino Mora, qu'on appelle plus souvent Mora, est le nouveau styliste de Katniss. Elle avait eu beaucoup de mal à l'accepter, car pour elle, le seul et l'unique resterait Cinna. Néanmoins, elle a su se l'accommoder rapidement, malgré tous les souvenirs qui refaisaient surface. C'est un homme d'environ la quarantaine, avec des traits noirs tatoués sur les joues, un peu comme les traces de peinture des Indiens. Il porte toujours des vêtements d'un violet virant au noir et une boucle d'oreille qui supporte une plume jaune. Il est très gentil et affectueux, et s'est vite rapproché de Venia, félicitant d'abord ses travaux de maquillage sur Katniss pour s'en rapprocher. D'ailleurs, la maquilleuse du groupe ne semble pas insensible à ses avances. Non seulement il est grand, beau et plutôt fort, mais aussi, il faudrait presque croire qu'il est né avec le crayon dans la main tant ses dessins sont époustouflants. Rares sont ceux qui ont un talent aussi incroyable que celui de Cinna.
Katniss porte ce soir un ensemble de ses créations, se résumant à un bustier en cuir brun lacé dans le dos et un pantalon en jean très large en bas avec des bottines à talons, ce qui est rare chez la jeune femme. La touche finale, dite du Capitole, se trouve dans un ceinture constitué de maillons en rubans dorés à laquelle sont suspendues plusieurs perles d'huîtres raccrochées par deux fils en peau de kangourou. La jeune femme voulait faire l'effort de mettre une tenue beaucoup plus féminine que ce qu'elle a l'habitude de mettre. Et vraisemblablement, cela semble fonctionner.
- Des perles d'huîtres, reconnut tout de suite Peeta en les touchant. Toujours ta touche préférée sur les vêtements.
- On se demande à qui la faute, s'écria-t-elle avant de l'embrasser. Bon, allez, viens donc manger.
Le garçon ne se fit pas attendre et se pressa d'aller s'asseoir à sa place habituelle. Katniss revint avec une salade de crudités, comportant des noix de Saint-Jacques pochées et d'autres ingrédients plus accessibles dans le district.
- C'est Annie qui te les a envoyées, je suppose ? questionna Peeta en se servant.
- Oui, répondit la jeune femme, la fourchette à la main. D'ailleurs, elle te passe le bonjour. Et Finn aussi.
- Qu'est-ce qu'il grandit vite, ce petit ! Il ressemble trait pour trait à son père ! s'émerveilla le boulanger. C'est sûrement lui qui a poussé Annie à nous les expédier, comme toujours.
- Oh oui ! J'en suis certaine ! Il veut revoir son parrain, et vite ! C'est bientôt ses 10 ans, alors, il vaut mieux ne pas oublier.
- Ne t'en fais pas, on ira ! Il faudra aussi rendre une visite à ta mère en même temps, chérie. Tu as des nouvelles au fait ?
- Pas plus que toi. Je suis contente qu'elle soit enfin devenue médecin. Elle a été reconnue là-haut, pour de bon, et elle s'y plaît bien. Autant ne pas la déranger. L'anniversaire de Finn… je ne sais plus quand c'est. Le 12 ou le 13 août ?
- Le 11. Bon, mangeons, chérie. J'ai hâte de goûter à ça ! s'exclama-t-il.
Durant le dîner, les deux amoureux continuèrent de parler de la famille, en particulier de Finn et d'Annie, qui a su surmonter le décès de Finnick malgré quelques crises de larmes assez violentes au début. Après dix ans d'absence, elle a dû apprendre à vivre sans lui, mais son bonheur est désormais son fils, le filleul de Peeta, par la même occasion.
Ils discutèrent un peu de Johanna, choisie pour animer une émission de compétition d'artistes, artistes avec lesquels elle se retrouvait souvent au lit. Du moins, les plus beaux et les plus virils. Elle gagnait beaucoup en notoriété, au point de devoir se coltiner deux gardes du corps, ce qui lui fait quand même froid dans le dos, pensant que les gens ont oublié qu'elle sait se défendre. Et qu'elle l'a montré à plusieurs reprises lors des Jeux et durant la Rébellion. Elle vit maintenant en périphérie du Capitole, ne supportant pas de dormir à l'intérieur de la ville, mais retourne très fréquemment dans le district 8 ou rendant souvent visite aux deux amoureux du district 12.
Enobaria est une haut gradée dans les rangs de l'armée de Paylor. Elle ne voulait pas abandonner sa condition physique et, même si aucune guerre ne risque d'éclater, elle a quand même préféré rester dans un domaine qui lui correspondait, vu ses dents limées en pointes et son aptitude à se battre avec une aisance déconcertante. Elle appelle souvent les vainqueurs survivants pour les inviter quelques fois à venir la voir à l'entraînement, dans le 2.
Beetee, quant à lui, fait le tour de Panem afin de recruter des personnes qui pourraient l'aider à gérer les émissions du Capitole, dont Plutarch est le secrétaire général. Ces deux-là travaillent main dans la main afin de fournir au peuple des divertissements qu'ils espèrent suffisants pour leur faire oublier l'horreur des Hunger Games. Katniss ne leur parle que très rarement, la mort de Prim lui restant toujours à travers de la gorge.
Haymitch. Et bien… Haymitch. Haymitch est toujours le même. Un blond qui dort avec son couteau suisse sur son canapé dans un environnement plus qu'invivable et une odeur d'alcool empestant toutes les pièces, jusqu'au plancher lui-même. Seules ses oies - baptisées, entre autre, Effie, Kat-Kat et Jo-Jo, etc… - lui servent de compagnie permanente. Peeta et Katniss passent le voir tous les jours, même si « passer le voir » n'est pas la même chose que « réveiller à saut d'eau pour le bousculer un peu ». Haymitch, ou le mentor qui ne changera pas d'un poil. D'ailleurs, Peeta se demande souvent comment il fait pour garder un barbe de la même taille sans se la raser.
- Va savoir, lâcha Katniss, les yeux au ciel. A croire que son vin fige sa pilosité.
- Dans ce cas, je vais faire pareil que lui ! ironisa le blond en levant ses bras.
- Si tu fais ça, je te promets que je demande le divorce !
- Tu crois vraiment que je pourrais boire à longueur de journée ?
- Mais non ! Et si un jour ça t'arrive, ça voudra dire que tu es complètement désespéré. Ou que tu ne veux plus de poils, ajouta la jeune femme.
- Tu m'aimes bien comme je suis, je n'ai aucune raison de changer !
Une fois la belle radoucie, les deux tourtereaux continuèrent de manger la fin de leur plat de résistance.
Dès qu'ils eurent fini cela, Katniss débarrassa et demanda à Peeta d'aller allumer un feu dans le cheminée, histoire de manger leur dessert dans le salon. Il s'exécuta. Il prit des bûches bien sèches dans la caisse réservée à cet effet et les fit brûler grâce à quelques allumettes. En attendant sa femme, il s'assit sur le sofa, les mains derrière la tête, les yeux clos.
Katniss débarqua avec un plateau. Le bruit de ses talons ont fait ouvrir les paupières du jeune homme, qui la regarda poser ce fameux plateau avant de s'installer à ses côtés.
- Alors, qu'est-ce que tu m'as fait de bon, encore ? dit Peeta, pour lancer une conversation.
- Ton dessert préféré, un cheese-cake aux fraises avec un coulis de framboises… Bon, j'avoue, j'ai triché ! C'est Delly qui a préparé le coulis, termina la belle brune. Il va falloir qu'elle m'apprenne, si je veux te faire plus de surprises.
- Je peux t'expliquer la recette, chérie, je suis boulanger, ne l'oublie pas !
- Boulanger, pâtissier et peintre ! D'ailleurs, quand est-ce que Thom aura fini la construction de la galerie ? questionna Katniss en plaçant une part du gâteau dans une petite assiette.
- Aucune idée… en tout cas, ça avance plutôt vite avec les ouvriers du 2 qui sont venus.
- Hum… je suppose que tu as raison. C'est juste que (elle s'interrompt pour manger un bout de sa propre part) j'ai tellement hâte de voir le résultat, et la réaction des gens face à tes tableaux ! Tu mérites tellement !
- Je ne suis pas habitué à t'entendre dire ça, tu sais ?
Elle rigola un peu et tous les deux continuèrent de manger, jusqu'à reprendre une part tellement ils sont satisfaits du résultat. Katniss ramena le plateau à la cuisine, une fois le dessert fini, et retrouva Peeta dans le salon, les bras de ce dernier attendant sa belle. Elle s'installa sur ses genoux, en prenant soin de ne pas trop appuyer sur la jambe artificielle du jeune homme, et cala sa tête dans son cou.
Après avoir passé un quart d'heure dans cette position, elle se redressa et regarda la chemise de son époux, qui paraissait très intéressante à ce moment.
- Chérie, tu veux me parler ? demanda Peeta en la scrutant.
- Euh, eh bien… oui, répondit-elle timidement.
Il attendit qu'elle daigne parler en premier, ce qu'elle fit ; et ce qui le surprit, vu que c'était souvent lui qui menait les conversations.
- J'ai… j'ai pris une grande décision, mûrement réfléchie. Ça fait quelques mois que ça me trotte dans la tête, débuta-t-elle. J'ai pesé longuement le pour et le contre. Et je me dis qu'à 28 ans, il serait peut-être temps de passer le cap...
- Katniss… je ne comprends pas où tu veux en venir. Qu'est-ce que tu veux dire par « passer le cap » ?
- Euh… Peeta, je… je ne pouvais pas t'en empêcher, tu sais… mais j'étais tellement obstinée il y a dix ans ! Aujourd'hui, j'ai mûri... Je t'aime, je t'ai épousé, et tout ce qu'il nous manque… j'ai décidé de te l'offrir… Je veux porter ton enfant ; je veux fonder une famille avec toi… si tu le veux toujours...
Les phrases mirent quelques instants avant de former le puzzle comme il le fallait dans l'esprit de Peeta. Les informations se mirent doucement en place. Katniss venait de lui avouer qu'elle voulait un bébé. Un bébé de lui, et que cela lui ferait énormément plaisir de fonder une famille avec lui.
Un large sourire s'étendit sur les lèvres de Peeta. Un feu d'artifice explosa dans son corps, suivi d'une émotion intense. Ses yeux se mouillèrent légèrement, les couvrant d'un fin film d'eau. Ses mains se refermèrent un peu plus sur les hanches de Katniss et il la serra contre lui, tandis qu'elle passait ses bras autour de sa nuque.
Front contre front, ils se sourirent, et une larme vint perler sous l'œil du jeune homme. Elle caressa ses joues avant de poser sa bouche sur celle de son amoureux. Sa langue taquina les lèvres de Peeta, qui les ouvrit et ils commencèrent un ballet alangui avant d'y mettre fin.
Tous les deux enlevèrent leurs chaussures rapidement avant de se précipiter à l'étage, dans leur chambre. Ils fermèrent la porte à clef et Katniss se saisit du col de chemise dans son amant, l'attirant à elle. Il posa ses mains sur les fesses rebondies de sa partenaire et la colla à lui. Ils basculèrent sur le grand lit conjugal, le blond au-dessus, écrasant sa femme.
- Peeta ! J'étouffe ! s'écria-t-elle.
- Pardon, pardon, madame Mellark, susurra-t-il sensuellement, ses dents s'attaquant au lobe d'oreille de celle-ci. C'est juste que vous êtes tellement attirante…
- Et vous êtes tant appétissant, monsieur Mellark ! mâchouilla-t-elle en glissant ses mains sous la chemise de ce dernier.
Peeta descendit sa bouche dans le cou de sa femme, où il laissa la marque de son passage. Puis, il s'attaqua à sa clavicule, son épaule, et remonta ensuite vers sa mâchoire et enfin, ses lèvres, où il demanda l'accès à sa langue.
En même temps que cette douce torture, Katniss avait déboutonné le vêtement de son mari et le lui avait ôté, ses ongles laissant des marques de griffure passagères sur sa peau cuivrée.
Tous deux se redressèrent durant ce baiser. Peeta délaça le bustier de sa femme sans l'enlever, tandis qu'elle se chargeait de défaire la boucle de sa ceinture. Il soupira le temps d'un instant, car son érection grandissante n'aurait pas supporté de rester dans un si petit espace une seconde de plus. Ses doigts caressèrent la peau du dos de son amante, s'adressant dans le creux de sa chute de reins, à la frontière de son pantalon, dont il défit la cordelière.
Katniss pressa son bassin contre celui de Peeta, un geste qui avait le don de faire précipiter le jeune homme dans une extase qu'eux seuls connaissaient. Il allongea la belle brune sur les oreillers, lui arrachant un gémissement. C'est dans ces moments-là qu'il devenait un tantinet plus sauvage. Une vraie bête, comme avait dit Katniss à Johanna. Et cela lui plaisait.
Les pantalons se retrouvèrent rapidement au pied du lit, tout comme le bustier de la jeune femme, les laissant tous les deux en boxer. Ce fut presque un supplice lorsque sa bouche se retrouva sur un des seins de la belle, qui gémit. Ses jambes s'écartèrent un peu, tandis que Peeta continua sa douce torture, mordillant, suçotant, léchant le globe de chair. Une de ses mains se baladait à l'intérieur de la cuisse de Katniss, pendant que la seconde malaxait tendrement l'autre sein de sa partenaire. Les cris s'intensifièrent quand elle sentit un doigt entrer en elle, sa culotte n'ayant en rien empêché ce geste. Ses mouvements autour de l'index de son mari la firent se dandiner, jusqu'à ce que ses parois se resserrèrent autour.
Sa tête se renfonça un peu dans son oreiller. Elle sentit des doigts faire descendre son dernier sous-vêtement, la révélant ainsi nue aux yeux de son amant. Elle se rehaussa jusqu'à pouvoir l'embrasser et le retourner, se retrouvant à califourchon devant le membre imposant de Peeta.
Elle intima un lent mouvement dessus, faisant légèrement grogner le beau blond, qui ne put s'empêcher de placer ses mains sur les hanches de Katniss. Il crut devenir fou, comme à chaque fois qu'il discernait les doigts de sa femme faire des va-et-vient sur son membre.
La plaquant contre le matelas moelleux, il baissa le dernier de ses vêtements, et, toujours d'un regard, demanda le feu vert à Katniss, qui acquiesça doucement, comme à chaque fois qu'il le faisait.
- Peeta… oh, Peeta…, murmura-t-elle.
Plus il était en elle, plus ils croyaient devenir fous. Ils ne se lassaient jamais de faire l'amour ensemble. Et plus le temps passait, plus le goût de ces émotions était incroyable.
Katniss enroula ses jambes autour de la taille de son amoureux, le faisant entrer encore plus en elle. Des papillons submergeaient son bas-ventre, pour se répandre dans tout son corps, jusqu'à la pointe de ses ongles, qui s'enfonçaient légèrement dans l'épiderme de Peeta.
Celui-ci ne se fit pas prier et entama de longues impulsions dans le corps de sa partenaire. Les cris de la jeune femme s'intensifièrent au fur et à mesure que la vitesse des mouvements augmentait. Le doux son de leurs corps se percutant résonna à leurs oreilles et ils s'embrassèrent de nouveau, échangeant un baiser brûlant de désir.
Puis, un va-et-vient plus long percuta le ventre de la belle, la faisant atteindre des aigus inconnus tandis que lui lâchait un long soupir ponctué de petits râles. Ils s'effondrèrent dans les couvertures ensemble, ramenant un drap sur leurs corps dénudés et couverts d'une fine pellicule de sueur. Il lui offrit le refuge de ses bras, et elle vient s'y blottir, sans se faire attendre.
Un baiser dans les cheveux bruns de sa femme et un murmure de Peeta.
- Je t'aime.
Un sourire tendre s'étira sur ses lèvres, ponctué de quelques rougeurs, tandis que son regard se posa sur la fine alliance argentée de son annulaire gauche. Elle répondit à son tour, avant de déposer un baiser sur le torse de son mari.
- Je t'aime aussi.
