_ Ça y est, les revoilà. Ils arrivent.
Un homme qui avait pour but de surveiller les alentours de Minas Tirith déboula dans la salle du trône où Aragorn, devenu roi à la fin de la guerre de l'anneau, siégeait. A cette annonce, Aragorn se lava de son siège, poussa les grandes porte du château et sorti retrouver la troupe qui revenait de mission. Faramir, devenu intendant du Gondor et proche ami du roi, était à la tête de la troupe. Hélas à la vue de son visage, Aragorn comprit que les choses ne tournaient pas rond.
_ Faramir, que je suis content de te revoir. Comment c'est passé ta mission ?
_ Mal Aragorn, très mal. Nous sommes tombés nez à nez sur une troupe d'orcs vers les anciennes portes noires du Mordor. Nous nous sommes battus du mieux que nous avons pu, mais les orcs ont devenus plus fort que pendant la guerre de l'anneau et ils affluaient de tout côté. J'ai perdu beaucoup d'homme pendant cette bataille. Regarde il ne reste plus que cela.
Il désigna la dizaine d'homme derrière lui qui avait survécu sur la quarantaine qui était parti au début.
_ Il y a aussi beaucoup de blessé, continua Faramir
_ On va emmener les blessés à l'infirmerie, les autres allez vous reposer. Faramir, quand tu sera remis et mieux en forme, tu me feras un rapport de ta mission, d'accord ?
_ Oui Aragorn. Par contre j'ai une dernière chose à te dire. Lorsqu'on rentrait vers Minas Tirith, on est tombé sur le corps d'une jeune fille, elle n'était pas morte mais jute inconsciente, alors j'ai jugé bon de la ramener ici où on pourrait la soigner. Ai-je bien fait ?
_ Oui Faramir tu as très bien fait. Où est la jeune fille ?
Faramir parti vers son cheval et revint avec la jeune fille dans les bras. Elle était toujours inconsciente. Aragorn enleva la capuche qui couvrait le visage de la fille. Il enleva délicatement les mèches de cheveux et découvrit son visage. Il était fin et d'une douceur qu'il n'avait jamais vu chez personne, ses cheveux bruns et ondulés étaient fins eux aussi. Quant à son corps, il était svelte et très léger, pas plus lourd qu'une plume. Il y avait chez cet être tellement de grâce que cela en devenait presque effrayant. Aragorn alla l'installer dans une chambre et il s'occupa personnellement de la jeune fille. Quelque chose chez elle l'attirait, mais il pouvait dire de quoi il s'agissait. Elle était mystérieuse. Que faisait-elle seule près des portes noires ? Que lui était-il arrivait ? Elle était inconsciente et pourtant elle n'avait aucune blessure importante. Il lui ôta sa cape et lui nettoya délicatement le visage avec un tissu et de l'eau chaude. Il découvrit qu'elle avait les oreilles pointus, il s'agissait donc d'une elfe. Encore un mystère. Mis à part Legolas, aucun elfe n'avait quitté son royaume. Il finit de s'occuper de la jeune femme et quitta la chambre. Dans la salle du trône, il trouva Gimli assit sur son siège.
_ Que faite-vous là mon ami ? lui dit Aragorn
_ Je vous attendais. J'ai entendu dire par les soldats que les orcs étaient de retour et que le Mal n'avait pas totalement était éradiqué, du coup je me disait que mon vieil ami allait m'en dire plus.
_ Je vois mon ami que vous avais toujours une oreille qui traîne là où elle ne devrait pas être. Hélas je ne peux pas vous en dire plus. Loin de moi que je ne le veuille pas, c'est seulement que je n'en sais pas plus que vous. Faramir doit me faire son rapport et dès que j'en saurai plus je vous en informerai, vous et Legolas. D'ailleurs, où est-il ?
_ Oh ça je ne sais pas. En ce moment je le trouve bizarre. Il s'isole de plus en plus souvent et ne parle plus beaucoup. Cela fait trois jours que je ne l'ai as vu et je dois bien avouer que je commence à m'inquiéter pour lui, bien que cela puisse paraître étrange.
_ Vous vous inquiétez pour lui ? Vous inquiéter pas, c'est un elfe, il a besoin de sa solitude et puis si je serai vous, je ne m'inquiéterais pas pour Legolas, du moment qu'il a avec lui une arme, personne ne peut le toucher. Ne vous en faite pas Gimli, je suis sur qu'il va très bien. Il a seulement besoin de réfléchir. Vous devait savoir mieux que moi qu'il est dans une situation assez délicate en ce moment avec la succession de pouvoir entre son père et son frère.
_ Oui vous avez raison Aragorn. Et puis, depuis quand un nain s'inquiète pour un elfe ?
Sur ces paroles, Gimli quitta la salle du trône le cœur plus léger et prit la direction des cuisine. « Les nains ne changerons jamais » se dit Aragorn, a qui cette entrevue avec son ami de la Communauté de l'Anneau lui avait fait le plus grand bien.
