Disclaimer : Le monde d'Harry Potter appartient à JK Rowling, je ne fais que lui emprunter ! :)
Note : Bonjour tout le monde ! :D
Je reviens avec mon défi personnel : écrire un yuri. L'idée est venue facilement, l'écriture, ça a été plus compliquée. Le début est écrit depuis un bout de temps, la fin s'est faite désirer. C'est bien la première fois que je dois faire des recherches pour écrire une scène. Bon, c'est pas comme si lire me posait réellement un soucis ^^
J'espère que ça vous plaira !
Attention ! Ceci est un yuri, c'est-à-dire un lemon entre 2 personnages de sexe féminin. Homophobes, faire demi-tour. Jeunes ou personnes sensibles, à vos risques et périls.
On se retrouve en bas ! :)
Ce soir-là, Hermione était restée tard à la bibliothèque. Les ASPIC étaient pour bientôt et elle voulait être au point. C'était idiot de tant réviser, la guerre dehors faisait rage et dès qu'elle quitterait Poudlard, elle intégrerait l'Ordre du Phénix pour se battre. Alors, obtenir un examen, c'était futile. Mais, même si cela ne l'empêchait pas d'étudier beaucoup de choses annexes pour pouvoir se sortir d'un maximum de situations, travailler, c'était son ultime acte normal. C'était égoïste, elle le savait. Des gens mourraient dehors et elle s'embêtait à apprendre des notions d'astronomie. Mais c'était le point culminant de sa vie normale. Sa dernière action de jeune fille. Elle savait qu'après, elle devrait faire face à la mort, aux blessures, aux tortures, à la peur et au désespoir. Alors, elle se plongeait corps et âme dans ses révisions pour éviter de penser à ce qui l'attendait dehors.
Harry et Ron en étaient fous. Ils voulaient sortir, se battre, ils avaient soif de vengeance et de combat et ils ne comprenaient pas qu'Hermione puisse passer autant de temps à la bibliothèque pour des études. Ils s'étaient beaucoup disputés et la dernière esclandre était en passe de devenir historique. Personne n'avait jamais vu le Trio d'Or se déchirer comme ça. Cela faisait peur aux autres car tout le monde pensait que la chute de Voldemort reposait uniquement sur leurs épaules. Ils étaient dans la Grande Salle quand Hermione leur indiqua qu'elle irait à la bibliothèque le soir-même. Encore, avait murmuré Ron. Et Harry, qui supportait de moins en moins de rester enfermer, lui avait fait remarquer que c'était futile de réviser autant (il ne changeait guère d'argumentation) mais elle avait explosé quand il lui avait dit qu'elle aurait été mieux à Serdaigle parce que clairement, elle n'avait pas les épaules ni le courage pour être une véritable Gryffondor. Hermione avait pris l'insulte de plein fouet. S'il y avait une chose dont elle était fière, c'était de son appartenance à sa maison. Mais au lieu de se mettre à pleurer, elle avait balancé tout ce qu'elle avait sur le cœur depuis ces derniers mois. Qu'en effet, elle n'avait pas particulièrement hâte d'être confronté à la violence, à la douleur, à la mort, à la peur. Qu'elle ne voulait pas entendre qu'un de ses amis était mort. Et que peut-être était-elle lâche mais qu'eux étaient idiots parce qu'ils ne se rendaient pas compte de ce qui se passait dehors. Que dans quelques mois, ils prieraient tous les Dieux et tous les Sages pour pouvoir revenir à cette époque bénie où ils n'étaient que des étudiants. Ou alors qu'ils allaient espérer mourir. Mais qu'à cause de leur statut de Héros ou de soutien de Héros, c'était quelque chose qui ne leur serait jamais accordé. Que si un jour, ils tombaient dans les mains de leurs ennemis, la mort serait quelque chose de trop doux et qu'ils étaient bons pour des semaines et des semaines de torture. Alors, oui, elle avait peur et que seuls des abrutis pouvaient avoir hâte de devenir des assassins. Ce n'est qu'à la fin de sa tirade qu'elle se rendit compte qu'elle avait hurlé et que la Grande Salle s'était faite silencieuse. Elle secoua la tête et sortit de la salle en murmurant encore « Il n'y que les idiots qui ont hâte de devenir des assassins. ». C'était quelque chose auquel elle n'avait pas pensé. Elle allait devoir tuer. Et même si les gens en face d'elle étaient des monstres, elle n'avait jamais prévu d'en devenir un elle-même.
Devant la Grande Salle, elle croisa le Professeur Rogue. Elle espérait qu'il n'ait rien entendu parce qu'elle ne supporterait pas une leçon sur l'absence de contrôle des Gryffondors. Mais à son regard, elle su qu'il avait surpris la scène. Néanmoins il ne lui fit aucune remarque sarcastique. Il hocha simplement la tête, comme validant ses propos et lui donnant un soutien silencieux. Elle hocha la tête en retour et se dirigea vers la bibliothèque.
Les 3 amis avaient dès lors cessé de se parler pendant quelques jours et les rumeurs allaient de bon train dans l'enceinte de l'établissement. Au bout du 5e jour, ils furent convoqués dans le bureau du Professeur McGonagall qui les pria de se reparler pour le moral des combattants. En effet, apparemment, ils avaient sous-estimé leur pouvoir. Depuis qu'ils n'apparaissaient plus ensemble, les attaques des ennemis avaient redoublé et les propositions d'aide pour l'Ordre avaient diminué. Ils devaient donc paraître à nouveau uni pour leur bien à tous. Les 3 hochèrent la tête à l'ordre de leur Professeur. Mais Harry murmura « Même s'engueuler, on ne peut pas le faire comme tout le monde. » Ils décidèrent donc de faire comme si de rien n'était. Les garçons acceptaient qu'Hermione garde ce semblant de normalité et elle ne critiquerait plus leur soif de combat. Aux yeux du reste du monde, le Trio d'Or revivait. En réalité, ils étaient toujours légèrement en froid. Ils savaient qu'ils reviendraient les uns vers les autres mais ils leur fallaient du temps pour soigner les blessures créées par les mots durs qu'ils avaient eu.
Ainsi, Hermione resta tard ce soir-là à la bibliothèque. Cela faisait longtemps que Mrs Pince n'essayait plus de la faire partir. Elles s'étaient mises d'accord pour que la Gryffondor ferme la pièce lorsqu'elle la quittait après les heures officielles d'ouverture. Elle brisait le couvre-feu également mais un mot de sa directrice de maison informait tous les enseignants et préfets qu'elle en avait le droit. Il y avait quelques avantages à être la meilleure amie du Survivant.
Ce surnom la faisait hurler. Elle n'était pas la meilleure amie du Survivant mais la meilleure amie d'Harry. Et ensuite, elle était plus qu'une meilleure amie. C'était injuste qu'on la ramène toujours à Harry, comme c'était injuste que Ron soit toujours le frère de ou le meilleur ami de. Ils avaient fait des choses, ils avaient prouvé leur valeur alors pourquoi la population s'obstinait-elle à les qualifier selon Harry ?
Hermione secoua la tête. C'était la preuve qu'elle avait assez travaillé ce soir. Ses pensées s'obstinaient à s'écarter de son devoir d'astronomie. Elle récupéra tous ses parchemins, ses livres et plumes et rangea tout dans son sac. Cependant, elle fut très surprise quand, en relevant la tête, elle croisa le regard de Pansy Parkinson. Sans qu'elle ne l'entende, cette dernière était entrée dans la bibliothèque, avait tiré la chaise et s'était assise, et maintenant la regardait. Mais Hermione était trop fatiguée pour se battre ce soir. Alors, sans faire plus de cas de sa présence, elle prit son sac et se leva pour partir.
- Vous pouvez faire croire que vous voulez mais je sais que vous êtes toujours en froid avec Potter et Weasley.
Elle s'était attendue à ce que la voix de Parkinson claque dans l'air, comme une énième tentative de blesser l'adversaire. Au lieu de ça, elle avait résonné avec un calme qu'Hermione n'avait jamais entendu. Une remarque, un constat, sans méchanceté, presque … neutre. C'était irréel. Pansy Parkinson n'était pas neutre. Elle était le bouledogue de ce fils à papa de Malefoy. Elle était la voix aiguë qui surnageait au-dessus du brouhaha des Serpentards. Mais maintenant qu'elle y regardait de plus près, Hermione se rendit compte que qualifier son ennemie selon Drago Malefoy faisait d'elle quelqu'un d'aussi idiote que les gens qui la nommait « la meilleure amie du Survivant ». Et pour la première fois de sa vie, Hermione regarda Pansy. Les insultes sur son visage de bouledogue pleuvaient, pourtant, ses traits s'étaient affinés, elle avait un nez en trompette et de jolie yeux noirs. Ses cheveux, noirs eux aussi, coupés en carré en-dessous de ses oreilles, la vieillissaient. Et la Gryffondor en vient à se demander à quoi ressemblerait la jeune femme en face d'elle quand elle souriait.
Hermione secoua la tête pour enlever ses pensées qui n'avaient pas lieu d'être. C'était Pansy Parkinson, l'alliée de Drago Malefoy, sûrement une disciple de Voldemort. Le fait que son visage s'illuminait peut-être quand elle souriait n'effacerait pas le fait qu'elle devrait peut-être la tuer dans quelques mois. Elle avait définitivement trop traîné à la bibliothèque ce soir. Elle décida de rejoindre rapidement son lit et commença à partir, sans avoir adresser un mot à son interlocutrice.
- Et bien, la lionne a perdu de son mordant ?
- La lionne est fatiguée alors, si cela ne te dérange pas, on reprendra notre petite guerre demain.
- Si, justement, ça me dérange. Granger, peux-tu me dire le nombre de fois où l'on s'est retrouvée juste à deux, loin de cette guerre que se font nos meilleurs amis ?
- Jamais. Cependant, peut-on réellement dire que ceux sont nos meilleurs amis qui mènent cette guerre ? Nous nous serions haïs, même seules.
- Ça, c'est toi qui le dit. Je nous donne une possibilité de vérifier cette hypothèse.
- Et donc ? On se fait des bracelets et des tresses ? On demande une trêve ? On organise un rendez-vous entre Voldemort et Dumbledore pour qu'ils mettent à plat leurs différents et on fait régner la paix dans le monde ?
A ces mots, Parkinson rigola, d'un rire doux. Presque irréel.
- C'est le problème des Gryffondors, vous êtes trop entier. On vous propose une trêve, vous demandez la paix.
- Mais dans l'hypothèse où l'on se rend compte que l'on s'entend super bien. On fait quoi ? A quoi vérifier ta conjoncture servira ? Ça ne changera strictement rien. Alors, pourquoi essayer ?
- Granger, je te pensais plus optimiste.
- Je n'ai plus 13 ans, Parkinson. Et surtout, je suis à l'aube d'une guerre. Alors, pardonnes-moi de ne pas sauter de joie à l'idée d'une trêve.
Le silence flotta après sa dernière réplique. Hermione la regretta presque. Elle avait oublié le plaisir de converser. Ces derniers temps, elle parlait de moins en moins. Depuis qu'elle était en froid avec Ron et Harry, elle s'était petit à petit renfermée, délaissant Ginny et ses camarades Rouge et Or. Et soudain, la voix de Pansy résonna à nouveau, et étrangement, le cœur d'Hermione se réchauffa.
- Tout le monde pense que la seule manière de me qualifier est « la meilleure amie de Drago Malefoy ». Ou alors, on me prête une liaison avec lui. En tant que femme, en tant que sorcière, en tant que personne, j'existe. Et cela, sans avoir besoin de Drago. Et toi ? Acceptes-tu de n'être nommé uniquement selon ton meilleur ami ?
La Gryffondor n'avait pas prévu d'avoir une telle conversation, surtout avec son ennemie. Mais ce soir, la réalité semblait biaisée. Apparemment, après que les 12 coups aient sonné, le monde pouvait cesser de tourner sur son axe. Alors, elle fit quelque chose qu'elle n'aurait pas fait en temps ordinaires. Elle lui répondit.
- Non, je ne l'acceptes pas. Mais je le tolères. Parce qu'en cette période, ils ont besoin de nous voir unis, alors, je mènerais ce combat quand la guerre sera finie.
Si je suis toujours vivante, murmura-t-elle, si bas que même elle eut du mal à l'entendre.
- Alors, c'est pour ça que vous apparaissez unis alors que vous êtes toujours en froid ?
- On reviendra les uns vers les autres. On a juste besoin de temps.
Lasse. Hermione était fatiguée de se battre. C'était ironique quand l'on se rendait compte qu'elle n'avait pas encore participé à la guerre. Mais ne pas parler à Harry et Ron, c'est comme nier une partie de soi, c'est douloureux et contre-nature. Elle finit par s'asseoir à la place qu'elle occupait quelques minutes auparavant. Elle laissa tomber son sac au sol et posa son front sur ses bras, eux-mêmes déposés sur la table.
- Longue journée ?
- Longue semaine. Long mois. Longue période.
- Tu as besoin de te détendre.
- J'ai besoin qu'il n'y ait pas de guerre, pas de dispute, pas de colère et aucune blessure. Mais ce n'est pas au programme.
- Je ne peux pas faire ça. Mais je peux t'aider à te détendre.
A ce moment-là, Hermione se mit à rire. D'un rire un peu fou. Toute cette situation était surréaliste.
- Pourquoi m'aiderais-tu Parkinson ? Moins je suis prête à me battre et plus c'est bénéfique pour toi. Tu devrais m'enfoncer, pas m'aider.
A ces mots, elle se pencha à travers la table et regarda son interlocutrice dans les yeux.
- Que me veux-tu Parkinson ? Je n'ai pas oublié que tu étais une Serpentarde, aider ne fait pas partie de ton vocabulaire. Par contre, manipuler, si. Alors, où veux-tu en venir ?
La jeune fille sourit. Elle était percée à jour.
- Comme toi, j'ai besoin de me détendre. Et comme toi, personne n'est là pour moi. En t'aidant, je m'aide. C'est aussi simple que ça.
Ça semblait crédible. Et Hermione avait besoin de … elle ne savait pas de quoi mais elle savait que la Serpentarde pouvait l'aider. Alors elle fit quelque chose de particulièrement stupide (Gryffondorien, aurait dit le Professeur Rogue), elle accepta.
Pansy l'attrapa par la main et la mena au 7e étage. Cela fit bizarre à Hermione. Sa meilleure ennemie la guidait comme Ginny l'avait fait tant de fois avant elle. Elles arrivèrent devant la Salle-sur-Demande et seulement à ce moment-là, Pansy lâcha sa main pour passer 3 fois devant le mur.
La salle qui apparue était une sorte de salon avec un canapé au milieu de la pièce, situé devant une cheminée. Les couleurs étaient chaudes et un immense tapis beige recouvrait la majorité du sol. Bizarrement, un futon était aussi apparu au fond de la salle. Mais Hermione ne s'appesantit pas dessus car Pansy avait de nouveau saisie sa main et l'amena vers le canapé. Elle la força à s'asseoir dessus et elle prit place à ses côtés. Elle enleva ses ballerines et incita la Gryffondor à faire de même. Puis, les deux filles se regardèrent, ne sachant quoi dire. Au final, Pansy prit la parole :
- Comme on est toutes les deux un peu tendue, je te propose un verre d'hydromel.
Sans lui laisser le temps d'acquiescer ou de refuser, la Serpentarde plaça un verre à pied, empli au ¾ d'alcool dans la main de la Gryffondor. Une fois qu'elles aient toutes les deux bu leur verre, Pansy se tourna vers elle et lui demanda :
- Comment est ta famille ?
- Tu es en train de me demander des informations sur ces infâmes Moldus sous-développés ? Demanda Hermione, narquoise.
- Je t'interroges sur tes parents.
Hermione était un peu surprise. Mais l'ambiance était chaleureuse, Pansy sympathique. Alors Hermione parla. De son enfance, de ses parents, de sa solitude à l'école. De son amour pour les livres. Elle tût certains détails comme ses oncles et tantes ou le fait qu'elle avait effacé la mémoire à ses parents.
A son tour, Pansy prit la parole. Elle raconta son enfance, dit quelques mots sur la mort de sa mère et le remariage de son père. La Gryffondor se douta qu'elle cachait des choses aussi. Même si elles avaient instauré une trêve, elles ne pouvaient oublier que chaque information donnée à l'ennemie était une chance de blesser l'autre.
Et puis soudainement, elle fût sortie de ses pensées par les lèvres de Pansy très proches des siennes. Quand elle se rendit compte que cette dernière voulait l'embrasser, elle paniqua. Et puis elle réfléchit à la guerre, à ses amis qui lui faisaient la tête, à cette nuit de trêve et elle décida de voir jusqu'où Pansy irait. Alors elle la laissa apposer sa bouche sur la sienne et lui donner un baiser très doux. Leurs lippes se mouvaient les unes contre les autres, sans lutte mais avec une volonté de faire passer un message. « Juste ce soir, oublie qui je suis, qui tu es et laisse moi prendre soin de toi comme je te laisserais prendre soin de moi ». Comme par réflexe, Hermione posa sa main sur la joue de son ennemie. Elle décida de faire preuve d'audace et fit glisser sa langue sur la lèvre inférieure de la jeune femme, jusqu'à ce que cette dernière réponde à la question implicite et ouvre à son tour la bouche.
Tout doucement, comme on s'approche d'un animal blessé, Pansy posa sa main sur le genou de la Gryffondor, à la limite de sa jupe et commença à dessiner de petits cercles avec son pouce. Elle déposa son autre main sur la joue d'Hermione et redonna un second souffle au baiser. Quand il s'avéra qu'elles avaient toutes les deux besoin de respirer, elles s'écartèrent. Si Pansy ne semblait pas déboussolée par ce qui venait de se passer, Hermione, elle, était hébétée.
- Pansy, qu'est-ce que … c'était ? Demanda-t-elle après une hésitation.
- Une envie à assouvir. Un besoin. Hermione, arrêtes de te poser des questions inutiles. Est-ce que ça t'as plu ? Est-ce que mes lèvres te manquent ? Est-ce que tu veux te lover contre moi ? Réfléchis, et décides de la suite de la soirée.
La Gryffondor sentit une bouche se poser sur le coin de ses lèvres et vit Pansy se lever et s'asseoir sur le futon situé au fond de la salle. Alors elle se mit à réfléchir. Sa connaissance des relations charnelles se résumait aux livres. Et même si elle ne le disait pas à voix haute, plus le temps passait et plus elle se demandait si elle oserait dire à un homme qu'elle était vierge. C'était comme une tare. De plus, elle participerait bientôt à la guerre. Elle n'aurait peut-être plus l'occasion d'expérimenter le sexe. Et enfin, elle n'était pas du tout rebutée par le corps de Pansy. Coucher avec une femme ne la répugnait pas. Elle avait même très envie de se laisser guider par la Serpentarde. Elle avait l'impression que cette dernière connaissait ses doutes et qu'elle ajusterait son comportement en fonction. Découvrir le sexe avec une femme n'était peut-être pas plus mal. Et puis, si elle devait laisser de côté la partie cérébrale, le baiser l'avait émoustillé. Et puis mince, pensa-t-elle, je vais arrêter de me poser des questions et agir la tête la première. Gryffondor quoi. Une fois qu'elle eut pris sa décision, elle respira un grand coup, passa une main dans ses cheveux pour essayer de les recoiffer - sans résultat - et réajusta son soutien-gorge. Suite d'actions idiotes, tentatives désespérées de paraître plus sûre d'elle qu'elle ne se sentait réellement.
Elle se leva et se dirigea vers le futon. Elle resta debout à côté, un peu gauche. Pansy finit par la regarder, et lui sourit, comme heureuse de sa décision. Elle tendit la main à la Gryffondor pour l'inviter à s'asseoir à ses côtés. Elle glissa ses lèvres près de l'oreille de la jeune fille et murmura :
- Laisse toi porter. Laisse moi te guider, je ne te ferais pas de mal. Profite, petite lionne.
Elle se pencha et commença à embrasser son cou, tout en douceur. Puis, elle remonta vers sa mâchoire et finit par atteindre sa bouche. Elle l'embrassa avec langueur puis relâcha sa bouche pour descendre vers son buste. Elle s'appuya légèrement sur Hermione pour lui faire comprendre de se coucher. Une fois que la Gryffondor fût étendue sur le lit, Pansy retourna aux lèvres de la jeune fille. Dans l'attente d'un geste de la part de la brunette, la Serpentarde continua à faire la navette entre sa bouche et le début de son décolleté, sans jamais passer sous les vêtements, jusqu'à ce que la jeune fille geigne un peu de frustration.
Hermione, mue par un réflexe, passa délicatement ses mains sous la chemise de Pansy et les arrêta au niveau de ses hanches. Elle caressa les flancs de la Serpentarde avec les pouces, la faisant frissonner. Elle trembla un peu quand elle sentit les doigts de son amante défaire les premiers boutons de sa chemise, embrassant peu à peu la peau dénudée. Elle hésitait à toucher plus Pansy mais son amante, sentant sa retenue, murmura à son oreille :
- N'aie pas peur. Si quelque chose me dérange, je te le dirais. Règle numéro un : l'acte charnel se fait à deux.
Pour conclure sa phrase, elle parsema de petits baisers le cou de la Gryffondor, la faisant ronronner de plaisir. Elle retourna ensuite à son décolleté, l'ouvrant un peu plus à chaque baiser. Au bout de quelques minutes, elle finit par l'ouvrir en entier, frottant son nez contre le nombril de son amante. Ensuite, Pansy se releva et admira sa Némésis. Hermione était couchée sur lit, la respiration haletante, les lèvres gonflées d'être mordues pour contenir ses gémissements, les joues rosées d'excitation.
- Tu es une ode à la sensualité.
Et comme pour confirmer ses dires, elle se pencha pour lui voler un baiser. Alors que la Serpentarde se penchait, sa maîtresse attrapa ses hanches et les guida vers le lit, la forçant à se coucher sur le matelas. Hermione sourit et murmura :
- A moi maintenant.
Pansy répondit à son sourire, heureuse qu'elle prenne des initiatives.
Timidement, la Gryffondor retira sa chemise déjà ouverte, ne restant vêtue que d'un soutien-gorge noir, classique mais seyant. Elle rougit et baissa les yeux quand elle vit la Serpentarde la dévorer du regard. Cette dernière, le remarquant, lui fit relever la tête et lui dit :
- Tu es belle. Oublis tous mes mots passés qui n'étaient fait que pour te blesser. Tu es belle. Et je suis fière d'être ici avec toi.
Elle plongea son regard dans les yeux chocolats de son ennemie et lui assena, d'une voix rauque, comme pour être sûre d'avoir été comprise :
- Tu es magnifique.
Hermione sentit son cœur se gonfler de bonheur et de fierté. Personne, mis à part sa mère mais elle ne comptait pas vraiment, lui avait dit qu'elle était jolie. Et que Pansy, qui était la quintessence même de la beauté et du goût, lui assure qu'elle était belle, c'était un très beau compliment.
Enhardie par ces mots, la Gryffondor glissa ses lippes contre celles de son amante, lui murmurant un « merci » plein de sincérité et d'émotion, et l'embrassa avec dévotion. Elle menait le baiser et rapidement, sa langue vint titiller sa jumelle. Tout son corps semblait vouloir dire merci pour ces quelques mots.
Elle glissa à nouveau ses mains sous la chemise de son amante pour caresser sa peau douce mais elle se rendit vite compte que cette dernière l'empêchait d'atteindre tous les parties de son corps. Aussi, rougissante, elle tendit timidement la main vers le premier bouton. Pansy lui fit un sourire encourageant et la Gryffondor s'enhardit. Elle déboutonna maladroitement la chemise et avec l'aide de la Serpentarde, la lui enleva. Son amante en profita pour dégrafer son soutien-gorge et l'enlever, laissant sa poitrine nue offerte aux regards concupiscents de la brune. Mue par un réflexe qu'elle ignorait posséder, Hermione passa son pouce sur le mamelon du sein droit, s'émerveillant de le voir réagir au contact de ses doigts, preuve que Pansy était loin d'être insensible à ses attouchements. Elle poussa le vice jusqu'à poser sa bouche sur le mamelon gauche, le suçotant pendant que la Serpentarde se mordait les lèvres pour taire ses gémissements. De son autre main, elle titilla l'autre mamelon, fière des petits sons qui sortaient malgré tout des lèvres closes de sa maîtresse. Elle décida ensuite de frotter doucement ses lèvres le long du ventre de la jeune fille, laissant dépasser sa langue de temps en temps. Elle finit par arriver à son nombril et hésita sur la suite des événements. Soudainement, elle décida de moins réfléchir et de suivre ses envies. Aussi, elle posa sa main droite sur le genou de son amante et la laissa remonter doucement, égratignant la peau avec le bout de ses ongles. Ses doigts finirent par rencontrer la dentelle de son sous-vêtement et à partir de là, Hermione commença à paniquer. Juste un peu. Juste le temps pour que Pansy s'en rende compte et saisisse sa main avant qu'elle ne la retire prématurément et tente de s'enfuir en courant. La Serpentarde attrapa l'index et le guida sur la lingerie, surpassant ses grandes lèvres et effleurant son clitoris. Le petit gémissement qu'elle tenta de retenir amusa la lionne qui réitéra, seule, l'expérience. Elle laissa ensuite son doigt glisser sur toute la zone pubienne et les réactions de Pansy, qui changeaient selon la zone effleurée, la poussèrent à repasser encore et encore, en tentant de comprendre le lien entre la zone et la réaction. Mais il sembla que Pansy en eut assez d'être torturé par les effleurements de la Gryffondor sans avoir la possibilité de lui rendre la pareil. Aussi, elle attrapa le menton de la lionne et la força à remonter pour pouvoir l'embrasser. Ensuite, elle se leva et d'un geste gracieux, elle défit les boutons de sa jupe et la laissa tomber à ses pieds. Son sous-vêtement suivit le même chemin, et c'est nue qu'elle retourna se coucher auprès d'Hermione.
La lionne était subjuguée. Elle s'était déjà observée, nue, dans le miroir. Elle avait regardé ses amies et colocataires déambuler en sous-vêtements dans leur dortoir. Mais jamais elle n'avait trouvé le corps d'une femme, beau. Elle ne comprenait pas l'engouement que les hommes pouvaient avoir pour une poitrine ou pour une cambrure de dos. Cependant, aujourd'hui, elle regardait Pansy et elle se demandait comment elle avait pu passer autant de temps sans remarquer que le corps d'une femme était magnifique.
Aussi, quand Pansy se coucha à ses côtés, elle l'embrassa et c'est sans gêne qu'elle repartit à la découverte de ce corps, de la courbe de son sein aux plis de son intimité.
Les mains qui découvraient son corps laissaient la Serpentarde dans un état d'exaltation. Elles avaient assez joué, la Verte et Argent voulait passer aux choses sérieuses, sinon, elle finirait par s'embraser. Elle coucha Hermione sur le lit et s'assit à califourchon sur ses hanches, frottant lascivement leur bassin. Ensuite, elle lui retira son soutien-gorge et embrassa ses seins, mordillant les tétons. Très rapidement, son amante se cambra, demandant plus. Plus d'attention, plus de sensations. Aussi Pansy défit la jupe d'écolière de la Gryffondor et la fit glisser le long de ses jambes, emmenant avec le boxer noir de sa maîtresse, se relevant de la brune pour le retirer.
Hermione se retrouva ainsi nue devant la Serpentarde mais elle ne se sentit pas gênée. Elle avait dépassé ce stade. Tout ce qu'elle voulait, c'est que Pansy atténue ce feu qui brûlait aux creux de ses reins et qui menaçait de l'immoler. La lionne découvrait que le plaisir pouvait faire mal, que l'envie d'être touché, comblé pouvait être assez fort pour vous faire oublier jusqu'à votre prénom. Son amante était toujours debout devant elle et elle était trop loin. De là-bas, elle ne pouvait pas la toucher, pas être touché, il fallait qu'elle revienne, il fallait qu'elle fasse quelque chose. La Gryffondor aurait donné jusqu'à son âme pour que Pansy lui fasse l'amour. Ainsi, elle fit la seule chose que son esprit embué lui souffla, elle supplia.
- S'il te plaît, Pansy. Touche-moi.
La Serpentarde doutait qu'Hermione sache à quel point il était érotique de l'entendre quémander. C'était elle qui suppliait et pourtant, la Verte et Argent avait l'impression d'être à la merci de son ennemie. Mais elle ne se fit pas prier plus longtemps. Elle retourna s'installer à califourchon sur les hanches de cette superbe femme, qui était un appel à la luxure. Elle lui mordilla l'oreille, déplaçant sa bouche le long de sa jugulaire, descendit jusqu'au creux de son décolleté, lécha ses 2 tétons qui pointaient vers le plafond. Elle continua jusqu'à son nombril, qu'elle baisa, puis elle finit par arriver à l'endroit le plus important. Hermione retint sa respiration quand elle sentit, plus qu'elle ne vit, le visage de Pansy au niveau de son intimité. La Serpentarde souffla sur son Mont Vénus, la faisant gémir d'anticipation. Elle finit par arrêter sa torture et apposa sa bouche pulpeuse sur le clitoris de la lionne. Cette dernière cria sous le toucher. Quand elle sentit l'index de son amante se déplacer le long de ses grandes lèvres pour finalement s'infiltrer entre elles, elle se demanda comment elle avait fait pour vivre aussi longtemps sans ressentir toutes ces émotions.
Hermione avait toujours pensé que le seule moyen de se casser la voix était de chanter à tue-tête lors d'un match de Quidditch. Mais maintenant qu'elle sentait le doigt de Pansy entamait un va-et-vient dans son vagin, sans pouvoir se retenir de gémir et de crier, elle se dit que demain, elle serait sans aucun doute aphone mais que ce serait la plus belle manière de le devenir. Soudainement, elle sentit la langue de la Serpentarde humidifier son clitoris et les cris de la lionne redoublèrent. S'en était douloureux tellement Hermione espérait chacun de ses touchers. Et finalement, son plaisir grandit, grandit encore, semblant s'extraire de son corps et exploser dans ses membres. Ses cris résonnaient dans toutes la Salle-sur-Demande, pour finir par des gémissements plus plaintifs. La lionne sentit chacun de ses muscles de détendre, n'ayant même pas remarqué qu'elle s'était cambré lorsqu'elle avait joui. Dans cette détente post-orgasmique, elle ne sentit Pansy remonter vers son visage et elle ne prit conscience de sa présence à ses côtés que lorsqu'elle sentit les lippes de la Serpentarde forcer l'ouverture de sa bouche pour lui faire partager sa luxure. Elle pouvait sentir son musc sur la langue de Pansy et elle trouvait cela diablement excitant.
Elle décida elle aussi de partir à l'aventure sur le corps de son amante. Elle l'allongea, refit rapidement le chemin que Pansy avait effectué sur son propre corps pour finalement arriver sur l'intimité de sa maîtresse. Moins expérimentée, son toucher était plus approximatif et tremblant, mais la Serpentarde, perdue dans les sensations, ne s'en rendait pas compte. Seul comptait les attouchements de la lionne. Son doigt se promenant le long de ses grandes et petites lèvres pour finalement s'infiltrer dans son sexe. Elle fit entrer puis sortir sa première phalange puis fit pénétrer son index dans son entier. Dans un même mouvement, elle appuya, avec son pouce, sur son clitoris, la faisant crier.
Ravie des sons qu'elle arrivait à tirer de Pansy, preuve que malgré son inexpérience, elle n'en était pas moins capable de procurer du plaisir, elle ajouta à ses attouchements, par curiosité sa langue. La réaction de son amante ne se fit pas attendre. Les cris, jusqu'à la spasmodiques, devinrent continus et augmentèrent jusqu'à ce que le plaisir de la Serpentarde atteigne son paroxysme, correspondant au moment où Hermione ajouta un deuxième doigt dans son vagin.
La respiration de Pansy était haletante, presque sifflante. Hermione remonta à ses côtés, et comme précédemment, l'embrassa avec fougue. La Serpentarde finit par décoller ses lèvres et un rire fatigué s'échappa de sa bouche.
- Putain Granger, si on m'avait dit que t'étais un tel coup, je t'aurais mis dans mon lit bien avant.
Hermione se sentit flattée par le compliment et décida de ne pas relever le fait qu'elle l'ait appelé par son nom de famille, après ce qu'elles venaient de vivre. Fatiguée, elle se lova contre la Serpentarde et ne tarda pas à s'endormir.
oOo
Quand Hermione se réveilla le lendemain matin, il lui fallu quelques instants pour se rappeler où elle était. Un sourire étira ses lèvres quand elle se rappela de la soirée. Elle se retourna, les yeux à moitié fermés, un bras tendu pour tenter de retrouver la chaleur de Pansy. Mais son cœur loupa un battement lorsqu'elle ne trouva que du vide. Elle se releva sur un coude et ouvrit les yeux, cherchant le corps tant étudié la veille de son amante. Mais il fallait qu'elle se rende à l'évidence, la place était vide, l'empreinte de la cambrure de dos de Pansy presque effacée et le drap froid. Cela faisait longtemps que sa maîtresse était partie. Et puis, son regard fut attiré par un parchemin, posé en évidence à la place autrefois occupée par la Serpentarde. Une écriture féminine, espacée. Un mot signé Parkinson.
« Granger,
En quelque sorte, cette nuit fut inoubliable. Voir la Sainte Nitouche de Gryffondor hurler sous mes doigts aurait sûrement suffit à me faire jouir de contentement.
A la base, on pensait t'envoyer Drago mais on s'est dit que tu sentirais le coup fourré. Alors, je me suis dévouée. Pas de gaieté de cœur mais certaines missions se doivent d'être effectuées.
Je te dirais bien d'aller chouiner chez tes amis, mais toi et moi, on sait que le Trio d'Or n'est plus ce qu'il était.
T'en fais pas, j'en parlerais pas. Je veux pas que toute l'école sache que j'ai été me compromettre avec une Sang-de-Bourbe. Te briser, oui. Crier sur tous les toits, comment je l'ai fait, non. J'ai une réputation à tenir.
Va mourir Granger.
Parkinson »
Hermione lâcha le parchemin et laissa les larmes obscurcir sa vision. Elle se laissa tomber sur le matelas et se mis en position fœtale. Elle avait été dupée. Elle qui se vantait d'être toujours réfléchie, d'avoir assez de recul pour ne pas se laisser manipuler, s'était faite avoir. A cause de ses hormones qui plus est. Elle qui prônait le contrôle de soi. Elle avait honte, tellement honte. Jamais Harry ni Ron ne lui pardonneraient.
Harry et Ron …
Ses meilleurs amis. Sa famille.
Il était temps que le Trio d'Or redevienne ce qu'il était. Il était temps d'aller se battre. Hermione était prête. Elle irait les voir, elle leur raconterait et aux côtés des siens, elle prendrait part au combat.
Fière de ses nouvelles résolutions, elle essuya son visage et se leva d'un bond. Elle remarqua qu'elle était nue et un nouveau sanglot la fit hoqueter, sans qu'elle puisse s'en empêcher. En boucle dans sa tête, tournaient les mêmes pensées. Jusqu'à quel point Pan, Parkinson avait-elle feint ? Ses cris, ses compliments faisaient-ils parti du plan ? Avait-elle, en réalité, compté les dalles du plafond pendant qu'Hermione la touchait ? Pour Hermione, ses sensations, son plaisir avaient été réels. Qu'en était-il de Parkinson ? Elle secoua sa tête, décidant de ne plus faire attention à ses questions. D'un Accio, elle fit venir tous ses vêtements et se rhabilla rapidement. Elle vérifia l'heure d'un coup de baguette et se décida à proposer un petit déjeuner chez les elfes aux garçons, pour qu'ils puissent discuter en toute discrétion.
Il était temps qu'elle reprenne sa place.
oOo
Pansy referma la porte de la Salle-sur-Demande, doucement, sans bruit. On était au milieu de la nuit et elle ne voulait pas se faire attraper par Rusard. Elle ne voulait pas non plus réveiller Granger.
Malgré le couvre-feu dépassé et le risque de se faire prendre, elle s'accorda deux minutes pendant lesquelles elle s'adossa au mur et laissa sa fatigue transparaître sur son visage. Elle était lasse de cette guerre alors qu'elle n'avait pas réellement commencé. Elle n'avait pas choisi de s'engager. Si on lui avait laissé le choix, elle s'en serait allée. Sans prendre parti. Mais son père avait décidé pour elle. Tu te battras, ma fille. Tu te marieras avec un homme, ma fille. Peu importe qu'elle n'ait pas envie de se battre. Peu importe qu'elle soit lesbienne et que coucher avec un homme la répugnait. Son père avait décidé. Et elle n'était pas assez folle pour s'opposer à lui.
Il fallait qu'elle se reprenne. Qu'elle remette en place son masque. Elle devait retourner dans la Salle Commune des Serpentards et la faiblesse n'était pas quelque chose de tolérée. Une expression neutre prit place sur son visage, feinte, tout comme l'éclat de fierté dans ses prunelles. Pour tout le monde, elle devait se montrer heureuse de la tournure des événements. Même si elle ne l'était pas. Elle ne tirait aucun plaisir à briser quelqu'un, à briser une fille. Surtout en utilisant le sexe. Pansy le savait, toutes ses futures relations seraient entachées par sa trahison. Elle espérait juste que le fait qu'elle soit une fille, qu'elle ne lui ait pas pris sa virginité, lui permettrait d'aller de l'avant. Elle espérait qu'elle saurait lire entre les lignes de son mot abject pour voir la réponse à toutes ses questions. Non, Pansy n'avait pas feint. Oui, Hermione était magnifique, un appel à la luxure. Oui, la nuit avait été fantastique. Et elle espérait vraiment que la remarque sur le Trio d'Or la ferait retourner vers ses amis. Seuls eux pourront l'aider à accepter et à dépasser. La Serpentarde ne se leurrait pas. Ses chances de survie étaient minces. Le pire, c'est qu'elle avait autant de risque de se faire tuer par l'Ordre que par le Lord. Alors, en son for intérieur, elle espérait que Granger survivrait. Que le bon côté gagnerait et qu'enfin, ses stupides batailles cesseront.
Pour que tout cela arrive, il fallait que le Trio d'Or soit ressoudé. Et quoi de mieux qu'une épreuve pour leur rappeler pourquoi ils s'aimaient tant.
Pansy était fière d'avoir réussi sa mission. Et tant pis si le Lord et elle n'avaient pas la même vision de ses conséquences. Le mince sourire qui étira son visage n'était pas feint, lui. Le reste du monde se demanderait peut-être pourquoi il ornait ses lèvres. Ou alors, ils émettraient des hypothèses erronées. Aucun d'eux ne saurait, qu'à sa manière, elle avait aidé l'autre camp et que c'était ça qui faisait sourire.
Voilà !
J'espère que ça vous a plu ! N'hésitez pas à laisser une review, si ça vous a plu, si vous n'avez pas aimé, pourquoi, ce que vous avez prévu pour vos vacances.
Si vous voyez des fautes agresser vos jolies yeux, n'hésitez pas à m'en faire la remarque. J'ai relu avec attention mais les erreurs se font un plaisir de se cacher pour réapparaître devant vous !
J'espère que vous allez bien et que la vie vous réussie !
Potterement vôtre,
Math'
