Titre: Au pied, chéri!
Rating: M
Disclaimer: Les personnages de Naruto ne sont pas ma propriété...heureusement pour Itachi car ses jolies petites fesses seraient en danger avec moi!
Pairing: ...euh...Surprise!
Note de Seraphita: Voici une nouvelle fic, inspirée d'un manga que j'adore et que je recommande si vous aimez les histoires sentimentales accompagnées d'une bonne dose d'humour, il s'agit de Kimi Wa Pet de Yayoi Ogawa. J'ai la collection complète à la maison et, comme j'habite loin de toute trace de civilisation ( j'exagère mais pas tant que ça...), je me la suis relue cette été. Bonne initiative car cela m'a donné plein d'idées pour ce qui va suivre...
Note 2: Fic OOC et UA, vous commencez à avoir l'habitude avec moi, à croire que je suis incapable d'imaginer Naruto et Sasuke en train de s'étriper gentiment à coup de kunai...je fais un blocage...appelez un psy s'il-vous-plaît!
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Règle 1: Comment trouver et adopter votre beau gosse?
Le soleil entrait doucement par la fenêtre de la chambre du jeune brun. Il était bientôt huit heures du matin et le garçon n'avait pas une folle envie de se lever. Il se prélassait dans la chaleur de ses draps sombres, profitant au maximum de ce moment de quiétude. Il allait bientôt devoir se lever, se préparer, aller à la fac et supporter une nouvelle journée ponctuée de "Sasuke-kkuuuuuuuunnnn!" proférés par son fan-club d'hystériques et une migraine carabinée qui s'en suivait inexorablement. Rien qu'à ce pénible constat, le brun soupira. Son réveil se mit à sonner, il était huit heures et quart et il débutait sa journée à neuf heures trente avec un cours de littérature. Il repoussa lentement les draps, regrettant déjà amèrement ce simple geste. Il s'étira, soupira une nouvelle fois et se décida à poser pied à terre. Comme tous les matins, Sasuke se dirigea vers la salle de bains, prit une douche tiède, se prépara et avala un rapide encas. Le brun n'aimait pas trop manger peu après son réveil, il avait l'habitude de se prendre un casse-croûte pour la pause de dix heures trente. L'université de Konoha, grande ville japonaise, se trouvait à dix minutes en voiture de la résidence du jeune homme. Il s'asseya sur le canapé et entreprit la lecture d'un magazine spécialisé sur les mangas pour garçons que son frère avait laissé traîner.
- Qu'est-ce qu'il peut bien trouver de bien à ça? s'étonna à voix haute le brun. C'est complètement idiot cette histoire de ninjas! Ce blond a l'air creux! commenta le garçon.
Cela étant dit, il poursuivit sa lecture et ne vit pas le temps passer. Il remarqua qu'il était à deux doigts d'être en retard, il attrapa rapidement les clés de la voiture de son aîné et se précipita à l'extérieur. Il arriva à temps à la fac, courut dans les couloirs sous les exclamations exaltées de son fan-club et se retrouva en cours juste avant l'arrivée de son professeur. Il s'installa à sa place, au fond de la salle, là où il était sûr d'avoir un semblant de paix et attendit que la journée passe. Vers les dix-huit heures, il était chez lui. Il laissa tomber son sac sur le tapis du salon et s'assit à côté du téléphone. On était jeudi, et tous les jeudis, Itachi l'appelait à dix-heures trente. Sasuke mit ce laps de temps à faire le bilan de sa journée. Comme tous les jours, il avait vaillament supporté les cris de ses fans, leurs regards qui scrutaient le moindre de ses faits et gestes. Le pire avait été quand une fille l'avait photographié en train de manger. Sasuke se demandait où était l'intérêt d'avoir une photographie sur laquelle il engloutissait un gâteau au chocolat. Il soupira devant tant de bêtise, il avait encore la migraine, comme chaque soir en revenant de l'université. Il allait continuer si le téléphone n'avait pas sonné. Il se jetta dessus, heureux de pouvoir parler enfin à son frère qui était loin de lui en ce moment. Il décrocha le combiné, le porta à son oreille et attendit d'entendre la voix grave de son aîné.
- Allô, Sasuke?
Sasuke frissonna presque de joie à l'entente de son prénom. Jamais une voix ne l'avait aussi bien prononcé que celle d'Itachi.
- Allô, grand frère? se décida à dire le cadet après un petit instant de latence.
- J'ai cru m'être trompé de numéro! Tu aurais pu parler plus tôt!
- Désolé. Comment vas-tu? C'est bien la France?
- Ca va, quant à la France, m'en parle pas, s'il-te-plaît. Ce midi, ils m'ont forcé à manger des escargots...horrible! commenta l'aîné des Uchiwa.
- Ils t'ont forcé?
- J'ai mangé avec le directeur de la rubrique internationale. Je pouvais pas ne pas manger un plat qu'il avait lui-même commandé.
- Quel sens du sacrifice, grand frère!
- Te moque pas! Je veux rentrer au Japon! Dès que mon "stage" ici est terminé, je plie bagages illico presto! s'emporta Itachi.
- Itachi, ce n'est pas un "stage", ton patron t'a envoyé là-bas le temps que ça se tasse ici.
- Beuh, c'est pas ma faute à moi...bouda presque Itachi à l'autre bout du combiné.
- Tu as cassé trois dents à ton rédac' chef...
- ...Il n'avait qu'à pas me mettre la main aux fesses aussi. Comme je te le disais, c'est sa faute!
- ...et tu l'as frappé avec le genou à l'entrejambe.
- ...Quelle bonne mémoire tu as, Sasuke! le complimenta Itachi sur un ton plus léger.
- Je sais aussi que si tes collègues ne t'en avais pas empêché, tu l'aurais lynché. termina le cadet.
- Quelle bande d'immondes petits rapporteurs. Je parie que c'est Kakashi qui m'a balancé! s'insurgea l'aîné.
- Tu le connais bien.
- Le traître! gronda Itachi.
- Il faut que tu comprennes qu'un petit voyage en France sous le couvert de la rubrique internationale est une très bonne chose. Tu as failli te faire virer et le retrouver au tribunal en plus pour coups et blessures. C'est pas cher payé trois mois en France. expliqua Sasuke.
- D'accord, mais ça ne fait que trois semaines et je veux rentrer. Konoha me manque...
- ...
- ...et surtout, tu me manques
- Tu me manques aussi.
Il y eût un petit silence qu'aucun des deux n'osa briser. Ils avaient toujours été ensemble, l'aîné protégeant son petit frère, et là, la séparation leur pesait à l'un comme à l'autre.
- Sinon, ça va à la fac? demanda Itachi, brisant ainsi le silence qui s'était instauré.
- Comme d'habitude. Les cours ne me posent aucun problème, et j'ai toujours les mêmes filles névrosées qui me collent. La routine.
- Je vois. Et ta migraine?
- Toujours là aussi.
- Ne le dis pas à Kakashi. Il m'a dit qu'il prendrait soin de toi pendant mon absence et s'il le sait, il va te fourguer des médocs douteux.
- Compris. Ca va aller, ne t'en fais pas.
- S'il y a le moindre problème, n'hésite pas à appeler. Je prendrais le premier avion.
- Je sais. Ne te fais pas de souci. Je peux toujours appeler les parents si ça ne va vraiment pas.
- ...Pour tomber sur la secrétaire de la secrétaire de la secrétaire qui délivrera ton message à nos chers parents l'année prochaine si tout va bien. Ca m'inquiéte encore plus.
- Ca ira.
- Ménages-toi, Sasuke.
- Promis.
Sasuke pu entendre une autre voix qui parlait à son frère, puis son frère qui répondait en français avant de reprendre la conversation téléphonique.
- Il faut que j'y aille. Ils ne me laissent pas une minute tranquille.
- Va bosser. Tu me rappeles jeudi prochain?
- Oui. Je t'embrasse partout même là où la morale le réprouve! déclara Itachi en accentuant légèrement la fin de sa phrase.
- Moi aussi. répondit Sasuke, habitué à l'humour plus que spécial de son aîné.
Sasuke raccrocha le combiné et s'étira dans le fauteuil. Le jeudi était son jour préféré depuis trois semaines, allez savoir pourquoi. Il laissa sa tête choir en arrière, posée sur le haut de l'appui-tête et il se mit à fixer le plafond. Au bout de cinq minutes, il se redressa doucement, sa migraine étant toujours présente. Il se leva lentement, attrapa son sac qu'il posa sur une chaise et alla dans la cuisine pour se prendre quelque chose à grignoter tout en faisant ses devoirs. Il eût un sacré choc en constatant qu'il ne restait qu'un bout de fromage et trois tomates dans le frigo. Il regarda l'heure, il était presque dix-neuf heures. Il était encore temps d'aller au supermarché mais il avait la flemme de prendre la voiture. Il soupira, saisit sa veste et son portefeuille et opta pour l'épicerie du coin.
L'"épicerie du coin" n'était pas si proche que ça du domicile de Sasuke. Il marcha un petit moment alors que la nuit était en train de tomber, motivé pour s'acheter le strict minimum et acheter le plus important demain, après les cours. Il arriva à la supérette, il se prit quelques ingrédients pour cuisiner, paya et ressortit en vingt minutes. Le brun, muni de son petit sac aux couleurs du magasin, chemina jusqu'à chez lui. Il était presque arrivé chez lui quand il entendit des petits bruits sourds et des éclats de voix. Un peu curieux, il se dirigea vers la source de la nuisance, et plus il s'en rapprochait, plus Sasuke pouvait distinguer des voix menaçantes. Il avait aussi l'impression que ces personnes étaient en train d'en tabasser une autre. Il s'avança davantage et aperçut une personne allongée sur le sol et quatre autres qui lui donnaient des coups de pied et qui lui criaient dessus. Sasuke remarqua que le tabassé était un petit blond qui avait environ son âge. Il leva les yeux au ciel, posa son paquet et retroussa ses manches avant de se diriger d'un pas déterminé vers les quatre agresseurs. Un des hommes le vit et le signala à ses compagnons.
- Y'a un avorton qui se croit fort les mecs.
- On va lui r'faire le portrait façon puzzle.
Deux des quatre hommes marchèrent vers Sasuke, qui lui ne s'inquiétait pas plus que ça. Quand il était collégien, il était le chef du plus grand des gangs d'adolescents de la ville, des abrutis comme ces quatre-là, il les éclatait en cinq minutes grand maximum. Le premier des deux le chargea, Sasuke lui balança un puissant coup de poing dans l'estomac et, quand il fut à terre, abaissa sa jambe d'un coup brusque sur le dos de l'homme. Le suivant se prit le coup de genou qu'Itachi réservait à son rédacteur-en-chef aux mains quelques peu baladeuses, s'écroula sous la douleur jusqu'à ce que Sasuke le rattrape et lui assène un violent coup de boule. Deux des quatre agresseurs étaient inconscients grâce aux bons soins de Sasuke. Les deux autres délaissèrent leur victime pour " venir éclater le merdeux". Trois coups de poing et un envoi dans la benne à ordures la plus proche et le brun s'était débarrassé de la totalité de ces brutes. Il soupira de lassitude en époussetant ses vêtements. Il attrapa son petit sac et s'apprêta à repartir quand un petit gémissement de douleur attira son attention. Le pauvre souffre-douleur essayait de se déplacer en rampant lamentablement. Sasuke se remémora ce qu'Itachi lui avait dit quelques années plus tôt, à savoir d'aider son prochain. Il leva les yeux au ciel, il écoutait trop Itachi. Il s'approcha du moribond et l'empoigna avec le plus de délicatesse possible. Il le chargea sur une de ses épaules et l'emmena chez lui. Dès qu'il fût chez lui, il largua le blond sur le canapé et posa son sac de courses à côté. Il alla dans la salle de bains et ramena la trousse de premiers soins. Il soigna l'arcade entaillé du blond, étala de la pommade sur ses nombreux bleus et finit par panser certaines coupures. Il s'assit sur un fauteuil proche et l'observa. Le blond était assez mignon pour un mec, du peu qu'il avait vu, il était musclé et il avait un visage fin malgré quelques bleus qui n'entachaient pas énormément sa beauté. Sasuke se leva, le couvrit avec le plaid qui reposait sur le dossier de son fauteuil et prit son sac de comissions. Il s'installa dans la cuisine et entreprit de cuisiner. Sasuke était devenu un as des fourneaux. Depuis qu'il vivait avec son frère, il avait en charge tout ce qui concernait les repas. Itachi était d'une nullité incomparable dès qu'il s'agissait de cuisiner, comme si les casseroles et ustensiles se liguaient contre lui à sa simple vue. Sasuke avait donc prit l'habitude de faire la cuisine. Il flanqua les légumes dans la casserole, la viande dans la poêle et fit deux portions, se disant que si le blond se réveillait, il aurait probablement faim. Il était en train de retourner les steaks pour que l'autre côté puisse cuire quand il entendit un hurlement strident. Inquiet, il se précipita vers le salon et pu constater que le blond était réveillé.
- Où suis-je? Où suis-je? répétait-il de façon hystérique.
- Bonsoir...essaya Sasuke.
- Aaaaaahhh! T'es qui toi? Et où suis-je? recommençait le blond.
- Ben, t'es chez moi. Je t'ai trouvé dans la rue avec quatre gars qui te tabassaient.
- Les yakusas! Où sont les yakusas? demanda le blond, paniqué.
- Du calme! Ils te laisseront tranquille. Je les ai rectifiés.
- C'est pas possible de botter le cul à quatre yakusas!
- Je suis bon en baston. T'as plus de soucis à te faire.
Le blond fixa le brun avec méfiance. Sasuke soutînt son regard tout en le détaillant. Il avait de grands et beaux yeux bleus, une voix qui n'avait pas fini de muer et un air enfantin.
- T'as faim? l'interrogea le brun.
- Un peu... révéla le blond encore dubitatif.
Sasuke lui fit signe de le suivre jusqu'à la cuisine et le blond, méfiant, le suivit avec un petit temps de latence. Quand il y parvînt, il trouva une assiette remplie de viande et de légumes qui l'attendait, il laissa ses doutes de côté et se jeta dessus sans le moindre ménagement. Plus Sasuke observait le blond, plus il avait l'impression d'avoir affaire à un chien errant et méfiant. Il profita de cette observation pour détailler le blond. Il était un peu plus petit que lui, avait des cheveux mi-longs qui devaient être habituellement coiffés en tresse mais qui en se moment-là étaient totalement décoiffés, un t-shirt gris mouillé par endroits et taché de terre, un jean lacéré tout aussi taché que le t-shirt et une chose qui étonna et subjugea Sasuke, un tatouage qui entourait les bras de son invité. Sasuke eût été incapable de dire de quel motif il s'agissait, tout ce qu'il pouvait distinguer étaient des longues traînes noires et oranges qui encerclaient les bras du blond. Il avait également deux trous à l'oreille gauche et trois à la droite. Pendant qu'il se perdait dans cette comtemplation, le brun ne remarqua pas que son hôte le fixait de la même manière. Son "sauveur" était plus grand, avec une peau opaline, des yeux noirs comme la nuit, de fins cheveux noirs avec des reflets bleus qui étaient savamment coiffés en piques sur l'arrière de la tête, laissant de mèches sombres encadrer ce beau visage aux traits fins. Il nota la présence d'un anneau rouge à l'arcade sourcillière gauche et trois trous à chacune de ses oreilles. En laissant son regard azur suivre les courbes de sa gorge, il vit un petit tatouage représentant trois virgules formant un cercle dessiné sur sa nuque. Ce brun était très beau, il devait être l'idole de son école, conclut le blond tout en engloutissant les dernières cuillères de légumes.
- Je m'appelle Sasuke Uchiwa. Enchanté. déclara Sasuke, brisant le silence qui s'était installé le temps de leur repas.
- Je suis...Naruto. Naruto Uzumaki. répondit le blond avec un sourire timide.
Sasuke lui sourit dans le but de le détendre un peu. Il proposa un dessert à Naruto qui hurla de joie en signe de réponse, faisant tressaillir le brun. Quand Naruto eût finir d'engloutir les trois yaourts qu'il restait dans le frigo, il se posa dans un coin de la cuisine en attendant que Sasuke ait fini de faire la vaisselle. Cinq minutes après, le brun se dirigeait vers la veste qu'il avait posé sur le dossier d'un fauteuil et s'en vêtit. Le blond, perplexe, le regardait faire.
- Tu vas quelque part? l'interrogea-t-il doucement.
- Je pensais te ramener chez toi. Viens.
Dès que ces mots furent lachés, le blond devînt blanc comme du papier. Il se mit à tremble sur sa chaise et à poser ses yeux bleus remplis de panique sur Sasuke.
- Je ne veux pas y retourner. Pitié. prononça-t-il d'une voix faible.
- ...
- Si j'y retourne, cette fois-ci, ils me tueront pour de bon.
- ...
- Est-ce que tu pourrais pas m'héberger?
Sasuke, impassible jusqu'alors, écarquilla les yeux en fixant la petite masse posée sur une chaise. Le blond semblait être vraiment terrifié, mais il ne pouvait pas le garder. Les yakusas ne lui faisaient pas peur, Sasuke avait appris que dans ce millieu, il suffisait de s'adresser à la bonne personne avec des arguments convaincants pour obtenir la paix. Le problème était Itachi. C'était sa maison, Sasuke ne pouvait pas faire ce qu'il voulait. Il lui faudrait l'avis de son frère. Et s'il disait à Itachi quelque chose du genre: " Oh, oui, tout va bien, j'ai un colocataire mignon comme tout!", il était sûr de voir débarquer son frère dans les heures suivantes. Itachi était possessif, il détestait ceux qui voulaient s'accaparer Sasuke, et réciproquement. Le brun eût alors une idée.
- Tu peux rester à une condition. déclara Sasuke tout en se disant que si le blond avait une once de bon sens, il partirait immédiatement de chez lui.
- Laquelle?
- Tu peux vivre ici en tant que mon...chien.
Un nouveau silence suivit cette déclaration avant que le blond ne bondisse de sa chaise.
- OOOOUUUUUIIIIIIAAAAIIIIIIIISSSSS!!!! Trop bien! C'est d'accord maître! cria le blond tout en se jettant sur Sasuke qui était persuadé d'avoir mal entendu la réponse de l'autre.
- Qu...Quoi?
- A partir de maintenant, je suis ton fidèle toutou, Sasuke-sama.
Sasuke ne saurait expliquer pourquoi ces quelques mots lui donnèrent l'impression d'avoir chaud. Il posa son regard noir sur son nouveau "chien" qui gesticutait et sautillait de joie. Sasuke s'était embarqué dans une drôle d'histoire...