We're back! Et oui, me revoilà pour de nouvelles aventures!
L'attente n'aura pas été trop longue hein^^ On est efficace en ce moment et ça me plaît, pourvu que ça dure! De votre côté, vous laissez des commentaires tellement sympas et encourageants qu'on enchaîne rien que pour vous ;)
Merci à tous et à toutes de nous suivre et j'espère que cette nouvelle traduction va vous plaire. Une histoire plus légère et orientée humour que la précédente. Parfait pour cette fin d'été et si vous avez jeté un oeil au titre, parfait pour cette période de rentrée héhé!
Merci à bevino (encore une fois!) de nous avoir permis de traduire cette super histoire! Thanks :)
Merci à toute la bande pour la traduction: Gourmandizzz, Jen-Uchi, Yzanmyo, HimeBluestar, Thalira, Toru no Kou, Ishtar Nana, ninou07000, Kiwi-Xyao (et moi) ainsi que pour la correction: HimeBluestar, Koro-chan, Shika's, Perrine, Yuna, Silivrenelya et The Feather. Ce fut un sacré boulot, bravo!
Bonne lecture et éclatez-vous ;)
Traducteur : Myuiko
Chapitre 1
By The Way, Do You Have Nice Legs ?
—Monsieur Kyuubi, dit l'homme, appuyé contre le chambranle de la porte. Il veut vous voir.
Naruto leva les yeux depuis sa place sur le canapé confortable. Il jeta un regard mauvais à l'homme à travers ses lunettes aux verres rouges. Insatisfait, il plia le journal qu'il n'avait lu qu'à moitié. Se levant lentement du fauteuil, il grogna de frustration. Voir son "boss" n'était pas bien haut sur sa liste de souhaits à ce moment là. Pas après son dernier boulot, non. Il épousseta rapidement son pantalon au cas où une saleté s'y serait collée, avant de dépasser l'homme qui lui souriait en coin. Alors qu'il marchait dans le long couloir, sa main vérifia rapidement que son revolver était toujours à sa place près de sa hanche. Comme si son poids ne le lui confirmait pas déjà. Il était toujours là, chargé et prêt. Au cas où quelque chose se passerait.
Dieu qu'il espérait que non.
Naruto atteignit la porte et les deux gardes l'ouvrirent, le visage sévère. Si on lui demandait de les identifier, Naruto ne pourrait pas le faire. Il ne les avait jamais vus autrement que dans leurs costumes et lunettes noires. Il ne pouvait voir aucun tatouage ni bijou. Il avança dans la pièce sombre. Les murs étaient couverts de papier peint rouge, les rideaux tirés sur les fenêtres fermées. Une forte odeur de tabac et d'alcool se pressa contre lui comme un mur épais et il résista à l'envie de tousser et de faire demi-tour. De chaque côté de lui se tenaient deux gardes supplémentaires et devant lui se dressait un grand bureau en acajou ciré, d'une couleur rouge foncé brunâtre, éclairé par la seule source de lumière dans la pièce, une petite lampe dans le coin. De l'autre côté du bureau, son boss était assis, les mains croisées et posées sur la surface vierge. Près de lui et légèrement en retrait, se tenait Kabuto, qui regardait Naruto avec une expression impassible sur le visage.
—Kyuubi-kun, dit l'homme devant lui, je t'en prie, assieds-toi.
Naruto regarda les yeux dorés, essayant de découvrir ce qui allait se passer exactement et s'assit sur le fauteuil moelleux. Presque immédiatement, les deux gardes qui se tenaient à la porte se postèrent derrière lui, posant chacun une main sur l'une de ses épaules. Le poids le tirait vers le bas et il fut forcé de s'adosser au dossier du fauteuil.
« Oh mon Dieu. »
—Ah. Comme c'est agréable, dit l'homme aux cheveux noirs d'une voix traînante. Maintenant on peut discuter.
Naruto pencha la tête sur la droite, s'enfonçant légèrement dans le siège pour éloigner sa tête.
—Que puis-je faire pour vous, Orochimaru ?
L'homme nommé Orochimaru plissa les yeux. Il n'aimait pas que ses subordonnés l'appellent par son prénom. Mais bien sûr, ce "Kyuubi" le faisait. Le stupide idiot blond aux yeux bleus. Orochimaru avait presque senti les problèmes sur sa langue lorsque le jeune homme était venu à lui pour la première fois, mais puisqu'il était si sacrément adorable… sans parler de sa force, de son incroyable technique avec un revolver, aux arts martiaux et à la pensée stratégique. Kyuubi était le subordonné ultime, ou même le bras droit, si Kabuto n'avait pas déjà occupé cette position.
Ma foi, les gens allaient et venaient.
—Boney a remarqué quelque chose d'étrange il y a quelques nuits, Kyuubi. Il t'a vu avec deux officiers de police.
Naruto sourit en coin alors qu'il essayait de se libérer des deux mains lourdes et que l'un des doigts épais trouva son pouls dans son cou. Il réalisa que c'était sûrement quelque chose auquel il n'échapperait pas et regarda Orochimaru directement.
—Oui, boss, dit-il aussi calme qu'on peut l'être avant une tempête. Il y a eu un cambriolage près de mon quartier. Bien sûr j'ai été le premier qu'ils ont interrogé. Ce n'était pas moi ceci dit. Nous faisions… d'autres choses cette nuit là.
Naruto était parfaitement conscient que son cœur ne battait pas plus vite alors qu'il mentait. Mais ce fut différent avec le regard que Kabuto lui lança alors qu'il se penchait en avant, la lumière se reflétant dans ses lunettes. Il chuchota si bas que même Naruto ne put entendre. Orochimaru se mit à sourire dangereusement alors que Kabuto finissait de parler.
—Kabuto est quasiment certain que tu mens et il a de bonnes raisons pour le croire.
L'homme pâle tendit une main à Kabuto qui lui donna son sabre. Alors que Kabuto aimait tuer ses victimes avec du poison et des expériences, Orochimaru était un grand fan du fait de découper membre par membre les gens. Puis il les donnait parfois à Kabuto, il voulait aussi une chose avec laquelle il puisse jouer puisqu'il n'avait pas l'occasion de se faire quelqu'un si souvent que ça. Orochimaru tira rapidement le sabre, le pointa sur le cou de Naruto où il perça sa peau. Naruto pouvait sentir le sang couler pour être absorbé par sa chemise.
—Ne crois-tu pas Naruto Uzumaki ?
Et là ce fut la pagaille.
Pratiquement à la seconde où Orochimaru avait prononcé la dernière voyelle, toutes les fenêtres de la pièce explosèrent. Naruto avait déjà mis un des gros gorilles derrière lui à terre, en le frappant à l'aine avec son coude. L'autre réagit immédiatement en le frappant à l'arrière de la tête, envoyant Naruto voler par-dessus le bureau et Orochimaru.
Orochimaru qui était actuellement en train de se défendre contre les forces de police qui avaient sauté dans la pièce, habillées de noir et abattant tout ce qui bougeait "mais gare à vous si vous touchez au blond" avait été l'ordre exact. Naruto s'écrasa dans le mur, qu'il quitta très vite, puisque Kabuto était à ses trousses. Avoir un type limite psychopathe qui lui courait après le rendait un peu nerveux. Il avait les jambes en coton et il paniqua, plaçant une balle entre les deux yeux du larbin. Kabuto le fixa droit dans les yeux alors qu'il s'écroulait sur lui. Naruto repoussa le corps, essayant de rouler sous le bureau pour sortir du champ de tir de ses collègues. Mais dès qu'il essaya de le faire, les tirs s'arrêtèrent lorsqu'un ordre retentit, donné par le chef de la police qui entrait dans la pièce.
Quand Naruto se leva, il put distinguer deux formes sombres allongées au sol dans le couloir et comprit que c'était deux des gardes. Les deux autres avaient les mains attachées dans le dos, l'un était blessé par balle au genou et l'autre à l'épaule. Alors qu'ils sortaient de la pièce, le dernier jeta un regard mauvais à Naruto et le blond se sentit presque désolé pour le gars d'avoir détruit son entrejambe. Mais il l'ignora en se dirigeant vers son vrai patron, qui poussait Orochimaru avec un morceau de chaise cassée.
—Debout. Tu n'en mourras pas.
Orochimaru grogna hargneusement en se levant, ses deux bras rendus inutilisables pendants contre son corps. Asuma Sarutobi fit un geste de la main et des officiers vinrent s'occuper de lui. Avant d'être poussé par la porte, il avança son visage près de celui de Naruto.
—Tu le regretteras, espèce de répugnante petite mer…
—Ça sera tout, merci, dit Asuma et l'homme qui ressemblait à un serpent jura plusieurs fois avant d'être hors de vue.
Naruto et Asuma se tenaient là silencieusement, à attendre que les cris s'arrêtent.
—Bon boulot, dit l'inspecteur en chef lorsque tout s'arrêta enfin.
—J'ai été démasqué.
—Naruto, on les a attrapés.
Naruto hocha la tête. Cela faisait à présent six mois qu'il travaillait sous couverture dans le groupe d'Orochimaru et cela faisait vraiment du bien d'en avoir enfin terminé avec eux. Fini de dormir dans le lit de quelqu'un d'autre, fini d'aider à des actes qui engendreraient probablement des meurtres, fini de lécher le cul d'un quinquagénaire répugnant. Enfin Naruto allait pouvoir rentrer à la maison et avoir une vie normale et appropriée pour un adolescent de dix-sept ans.
—Il faudra qu'on discute au poste, dit finalement Asuma.
Naruto hocha la tête d'un air entendu, bien qu'il n'ait aucune idée de ce que le chef avait en tête.
—Tu n'es pas sérieux.
—J'ai bien peur que si.
Naruto était actuellement en train de faire les cent pas dans le bureau lumineux. La lumière du jour entrait dans la pièce et les fenêtres étaient ouvertes. Naruto avait récupéré ses propres vêtements, enfin quelques uns, lorsqu'il s'était plaint bruyamment devant toute la police que le pantalon en cuir lui serrait trop l'entrejambe. Asuma lui avait mis une petite tape sur la tête, mais lui avait donné un jean et un sweater à capuche orange dans lesquels il serait plus confortable. Cependant, il portait toujours ses chaussures de marque française très chères, ce qui jurait horriblement avec le reste de sa tenue décontractée.
Naruto abattit ses mains sur le bureau en se penchant dessus, frustré.
—Pourquoi ?!
Asuma soupira tout en prenant son paquet de cigarette pour en mettre une à sa bouche et l'allumer. Naruto retroussa le nez de dégoût, marmonnant quelque chose à propos d'un vieil homme stupide qui fumait en présence d'un mineur.
—Parce que tu es un garçon de dix-sept ans qui travaille avec la police et que tu sais pratiquement tout sur Orochimaru, ses subordonnés, son… business et son pouvoir. Évidemment que tu es une cible facile et attrayante pour les autres groupes clandestins.
Au mot clandestin, Asuma pointa le sol de son pouce (1). Naruto laissa sortir une volée de jurons qui pourrait inciter les morts à se retourner dans leurs tombes.
—Donc je dois rester caché ? Mais putain Asuma ! Je veux vivre ! Je veux aller à l'école, traîner avec des amis et être vraiment normal pour une fois ! C'était le putain de marché !
Naruto attrapa un cadre photo qui montrait le fils d'Asuma et son épouse.
—Pas celui-là !
Asuma sauva la photo et lui donna un vase moche qu'il avait eu pour son anniversaire de la part du département de police il y avait quelques années de ça et le regarda, amusé alors que l'objet bleu se brisait au sol. Ça prendrait un peu de temps à nettoyer.
—Et pour ton information, dit-il lorsque Naruto souffla de colère, j'ai l'intention de tenir cette promesse.
Naruto leva le regard vers lui, avec une expression sur le visage qui demandait "et-pourquoi-donc-prendrais-tu-la-peine-de-faire-ça-espèce-de-putain-de-fils-de-pute ?!" Asuma secoua la tête. Si le garçon n'avait pas été le fils de Minato, il aurait foutu le morveux dehors il y a bien longtemps. Il prit une brochure sur son bureau et la donna à l'adolescent blond qui la regarda avec un gros point d'interrogation sur le visage.
Bienvenue à
L'Université Spéciale de la Forêt Caduque
(U.S.F.C.)
Pour jeunes hommes et femmes aisés.
—Spéciale… comme… pour attardés ? demanda Naruto quand il n'était même pas capable de quitter le dépliant au texte soigné des yeux.
—Non. Spéciale comme dans "éducation peu conventionnelle". L'école ne suit pas les autres systèmes scolaires. À l'U.S.F.C., les adolescents s'inscrivent l'année de leur quinze ans et y restent jusqu'à leurs dix-huit ans. C'est une école privée avec internat, donc tu devras vivre là-bas. Bien sûr, tu auras ta propre chambre et ta propre salle de bains. Puisque tu as déjà dix-sept ans, tu ne suivras pas de filière particulière. À la place, tu auras du temps libre pour continuer ton entraînement policier. Tu n'es pas autorisé à dire aux professeurs ou aux autres élèves pourquoi tu es là, d'où tu viens, ton vrai nom, ce que tu fais dans la vie et autre chose du même genre. Ton identité sera complètement inconnue de tous mis à part du proviseur, du proviseur adjoint et du propriétaire de l'école.
Lorsque Naruto y réfléchit, cela ne semblait pas si mal. Il se ferait des amis aurait l'opportunité d'aller à l'école, une école huppée, sûrement une bonne, avec des lits confortables. Il apprendrait de nouvelles choses et il lui serait toujours possible de revenir dans les forces de police quand il aurait terminé.
—Nourriture gratuite ?
—Bien sûr.
—Je vais le faire.
Asuma acquiesça d'un signe de tête et éteignit sa cigarette. Naruto plia la brochure et la mit dans la poche de son jean. Il était juste sur le point de sortir du bureau pour aller récupérer ses affaires à la maison lorsque le chef de police s'éclaircit la gorge.
—Oh. J'ai oublié quelque chose.
Naruto se retourna à moitié dans l'embrasure de la porte, haussant les sourcils alors qu'il attendait.
—Ton nouveau nom sera Shizuka Nanohara.
Naruto le regarda seulement, pendant que les mots prenaient lentement sens dans sa tête. Pendant ce temps, Asuma avait déjà allumé une nouvelle cigarette et l'avait fumé à moitié.
—N'est-ce pas un…
—Oui, ça l'est.
Asuma expira une grosse bouffée de fumée du coin de sa bouche.
—Tu porteras un uniforme de fille, Shizuka.
Une minute. Et puis deux. Asuma posa sa cigarette et mit deux gros doigts dans ses oreilles. Le cri suivi par des jurons meurtriers, pouvaient cette fois faire plus qu'inciter les gens à se retourner dans leurs tombes.
Ça pouvait les réveiller.
A suivre...
Ca commence bien hein?! Héhéhé!
Encore merci à Myuiko (mais de rien, ça me fait plaisir^^) et aux bêtas pour ce chapitre!
Vous commencez à avoir l'habitude et vous devez vous en douter mais je le précise quand même au cas où, je posterai un chapitre tous les mercredi et ce pendant 18 semaines du coup^^
See you next week!
