Bonjour tout le monde !
J'inaugure aujourd'hui un recueil d'OS avec la génialissime Sasha. On avait prévu de le faire avant de savoir pour Cote, et on s'est dit que ce serait bête d'abandonner juste pour ça.
Ce recueil sera plus particulièrement sur le Tiva, on va essayer de vous réconcilier avec, et d'écrire ce que nous, on voudrait pour la saison 11.
Je souhaite à tout le monde un très bon rétablissement au sujet de Cote, je sais combien la nouvelle est douloureuse, mais c'est la vie, et parfois la vie réserve des surprises. Tout n'est pas perdu, et Cote ne s'en va pas avant encore quelques épisodes ;)
Sur-ce, bonne lecture !
(la présentation de Sasha sera ajoutée plus tard, pour l'instant elle est indisponible xD)
"― Vous aviez l'air si heureux.
― Oui. Eh bien justement. Restons-en là. N'abimons pas tout..."
Ils se tenaient dos à dos. Imperturbables.
Bien enfouis dans leurs jolis costumes de marionnette.
Le cœur en morceaux si fins qu'ils en étaient devenus tranchants.
Le regard dur, noyé de larmes brûlantes, fermement encré devant eux.
La gorge maintenue par un étau de fer, s'amusant à la broyer avec ardeur.
Toute la peine du monde sur leurs épaules.
Et mon dieu, ils étaient censés survivre...
Elle faisait face à la grande baie vitrée, vers l'avenir, les yeux plongés dans le bleu de ce ciel arrogant.
Il frémissait derrière elle, dévisageant sans vraiment les voir les voyageurs pressés, valises en main.
Voilà, ils y étaient.
Adieu. Au revoir. Quelle importance lorsque la douleur est la même ?
« -Tu n'es pas obligée d'accepter cette mission, se risqua-t-il, le cœur au bord des lèvres.
-Tony...
-C'est vrai, ce n'est pas parce que tu connais le Mossad que c'est forcément à toi d'y retourner, répliqua-t-il, perdu dans son élan.
-Tony, on en déjà discuté », trancha l'israélienne en se retournant vers lui.
Elle plongea son regard déterminé dans le sien, ignora comme elle le pouvait ce « je t'en supplie » dans ses iris verts, et déposa doucement l'une de ses fines mains sur sa poitrine.
A l'exact endroit où battait un petit cœur terrorisé à la simple idée de son départ.
« -Ziva, murmura-t-il difficilement, la gorge sèche.
-On se reverra, Tony. » le coupa-t-elle, un minuscule sourire se dessinant sur son visage.
Ils avaient vécu les quatre derniers mois ensemble, confinés dans une très belle chimère.
Ils avaient fermé les yeux au soleil, pour mieux se voiler la face et profiter du moment présent.
Jusqu'à en oublier le moment, terrible, où il faudrait soulever de nouveau ses paupières.
Et se prendre la claque de sa vie.
Les voilà, la poitrine comprimée, et un goût amer sur le palet.
Mais bon sang ce qu'ils avaient pu être heureux. Ensemble.
Et c'était déjà ça de pris, n'est-ce-pas ?
« Je t'aime, tu sais. »
Elle baissa les yeux, pour qu'il ne puisse pas discerner la larme égoïste dévalant sa joue.
Ah qu'elle était courageuse, la David.
Une battante.
Ouais, dans tes rêves.
« Bon, je devrais y aller. »
C'est ça, fait ce que tu fais de mieux. Fuit, David. Fuit.
Toute façon, il finira par en aimer une autre, il est trop bien pour toi.
Trop bien...
Elle tendit une main, très frêle, très tremblante, qui ne semblait même pas appartenir à la tueuse sanguinaire.
Elle fixait ses longs doigts, de peur de croiser ses yeux ébahis.
La tête toujours baissée.
Allons mademoiselle, c'est trop d'honneur.
Finalement, elle eut le soulagement d'apercevoir la main plus épaisse du jeune homme venir serrer avec une tendresse touchante la sienne.
Son pauvre sourire s'agrandit alors qu'elle broyait délicatement sa paume.
Bon sang ce qu'il allait lui manquer, ce grand nigaud...
« -Zee ?
-Hum ? »
Ses lèvres s'écrasèrent avec une douce violence sur les siennes, lui arrachant un hoquet de surprise.
Elle aurait dû lui hurler dessus, le mettre par terre et le menacer.
Mais l'idiote particulièrement courageuse s'accrocha plutôt désespérément à son cou, et qu'il ne la lâche jamais, par pitié.
C'est à ce moment-là que monsieur le temps rentre dans le jeu, et qu'il s'empresse de se raccourcir. Toujours au bon moment, ce monsieur-là.
« Messieurs-dames, vous êtes priés de rejoindre votre vol... »
Ils se séparèrent lentement, les yeux douloureusement clos, avec l'impression de perdre une partie d'eux-même.
« Au revoir, Tony. »
Il hocha la tête, délaissant avec difficulté sa main.
Elle lui sourit une dernière fois, son regard dans le sien.
Et s'éloigna. Lui tourna le dos. Débuta une nouvelle vie loin de lui.
Il la regarda s'enfuir sans pouvoir esquisser le moindre geste, son cœur semblant mourir dans sa poitrine.
Il allait devoir apprendre, malgré-lui, à vivre sans elle.
Au revoir, ninja. Merci d'avoir mis le bordel dans ma vie.
Ah, au fait, tu reviendras ranger.
Voilà, c'est loin d'être un chef d'oeuvre... On se retrouve avec la prochaine fois des drables ou OS de Sasha ! ;)
Bisous !
Amy.
PS : Vive le Tiva, Vive Ziva, et longue à vie à NCIS !
