Dans l'obscurité de la nuit, le grincement d'une porte se fit entendre. Des bruits de pas prirent le relais accompagnés par le son d'une chaîne qui traînée le long du sol. Trois individus avançaient, s'enfonçant toujours un peu plus dans un long corridor. Il était semi-éclairé, les murs de couleur neutre ne dégageaient rien d'accueillant. Le sol était en pierre, rien de chaleureux non plus. Rapidement, les trois silhouettes glissèrent dans une petite pièce se trouvant sur le côté gauche. L'un des trois hommes présents détacha les chaînes d'un autre lui redonnant ainsi la liberté de ses mouvements. Tournant les talons, il attrapa un pantalon rangé sur une étagère et lui tendit tout en lui faisant signe de rentrer dans une cabine.

- Rentres là-dedans et changes toi !

L'homme en face de lui le regardait en silence. Il tourna ensuite la tête pour voir où était le deuxième garde. Il se tenait assis sur une chaise attendant que son prisonnier ait finalement décidé d'exécuter l'ordre que l'on venait de lui transmettre. L'autre garde était en face de lui, tendant désespérément le vêtement. Un sourire carnassier apparut sur le visage du concerné tout en se rapprochant du premier garde. Ce dernier recula d'un pas par méfiance et il avait bien raison. L'homme en face de lui émanait de mauvaises intentions. Il attrapa sa victime par le col et le poussa contre son collègue qui tomba de sa chaise. D'un geste rapide, il saisit une clé contenu à l'intérieur d'un petit boîtier à l'entrée. Au pas de charge, il sortit de la pièce tout en prenant le temps de la fermer à double tours laissant ainsi les deux gardes coincés sans aucuns échappatoires.

Le détenu s'orienta ensuite vers la salle de surveillance. Confiant il avança, il n'avait rien à craindre car la nuit, la prison n'était pas autant surveillée que pendant la journée. Tout les hauts gradés n'étaient pas là, seul des gardes de bas échelons étaient présents. Cette prison, il l'a connaissait bien. Il avait passé plusieurs années à l'intérieur, enfermé dans une cellule minuscule. A pas de loup, il approcha discrètement de l'ouverture de la pièce. Le garde chargé de surveiller était en train de dormir. Et oui de dormir. Il avait des centaines de prisonniers à surveiller et une lourde responsabilité pesée sur ses épaules mais ça ne l'empêchait pas de faillir à sa tache. Le condamné s'approcha lentement des commandes. Il se posa calmement et chercha le moyen d'arrêter les lacrimas de surveillances. Il scruta la pièce de fond en comble et son regard s'arrêta sur un levier. Il ne savait pas si il devait le tirer ou pas, mais son instinct lui disait de le faire et il a toujours était fiable. Sans aucunes hésitations, il l'activa. Il vit alors que les écrans de contrôle ne renvoyaient plus que des grésillements. Maintenant il lui resté une chose à faire, libérer ses anciens compagnons de guilde.

A eux tout seul, ils formaient une des plus puissantes guildes de l'alliance Baram : Oracion Seis. Grâce à son pouvoir de dragon slayer, il avait été libéré de prison temporairement. Si il avait accepté de se battre, c'était parce qu'il avait élaboré ce plan depuis le début. Son plan marchait à la perfection, ils allaient enfin prendre leur revanche et cette fois-ci, c'était la bonne. Et il pourra rejoindre Cubelios sans que personne ne s'interpose entre eux. Cobra appuya sur les touches correspondant aux cellules des mages noires brisant ainsi la protection qui les rendais prisonnier.

Le dragon slayer sortit de l'endroit où il se trouvait et aperçu quatre silhouettes se dirigeant vers lui. Le mage noir n'eut aucun mal à les reconnaître. Le brun ne put contenir son enthousiasme à l'idée du futur qui les attendaient lui et les reste de la guilde. Il n'était plus que cinq mais ce n'était pas vraiment important car pour lui, ce sera Cubelios qui prendra cette place maintenant qu'elle était devenue humaine, elle mérite ce statut. Il fut sortit de sa léthargie lorsque le chef prit la parole.

- Je suis fier de toi Cobra, tu ne m'as pas déçu !

Le brun donna un acquiescement en réponse. Ils étaient tous diabolique, rien ne les arrêteraient cette fois-ci. La guilde noire se dirigeait maintenant vers la sortie, elle allait à la conquête de sa liberté et surtout de son but qu'elle s'était fixée depuis plus de sept ans.