auteur : Azadele

Disclaimer : les perso sont à Minekura, ils ne m'appartiennent pas.

note : c'est ma première fic sur fanfiction, soyez indulgent...

METEMPSYCOSE

Le jeune homme sortit du bureau de son supérieur pour retourner dans le sien claquant la porte plus qu'il ne la ferma. Il jeta le dossier qu'il tenait sur le bureau et s'assit prenant une cigarette dans le paquet posé devant lui. Le blond jeta un regard autour de lui. Quatre murs, un toit, un bureau, une chaise et des dizaines de classeurs qui tapissaient les murs. Seule l'unique fenêtre donnant sur la route avait quelque chose d'apaisant à condition de recarder le ciel. Quelle idée de faire ce genre de métier. L'inspecteur soupira en se disant qu'il n'avait plus qu'une heure a tenir. Une heure qui se révélait vraiment très longue pour sa légendaire patience. Une fois sa cigarette finie, il prit le dossier et en examen les photos qu'il contenait toutes prisent par des radars. Non pas qu'il devait s'occuper des excès de vitesse mais que c'était les seules traces qu'ils avaient réussit à obtenir sur ce gang. Les raillers. Qu'y avait t'il a examiner sur ces photos ? Quatre hommes masqué dans une Mustang roulant a 240 Km/h. Bien sûr, la plaque avait été changé. Le blond prit une seconde photos et la mis a côté de la première. Bien qu'elle est été prise un autre jour, les deux se ressemblaient. Quatre hommes, une Mustang toujours au alentour de 240Km/h. Ce groupe devenait de plus en plus dangereux. Ils avaient commençaient par des vols à main armé dans des banques mais ce n'était pas tous, ils étaient aussi recherché pour meurtres, viols, trafique de drogue et ainsi de suite. Des mois de recherche pour rien. Ce gang était devenu la seule préoccupation du commissaire.

L'homme regarda sa pendule, 16h21. Il prit son manteau et sortit. De toute façon, il ne trouverai rien avec ces photos vu et revu des centaines de fois. Cependant, il connaissait une personne qui pourrais peut être lui donnait quelques informations supplémentaires. Il prit sa moto garer derrière le parking du commissariat et partit dans un grand bruit de moteur pour se rendre a l'autre bout de la ville dans un petit bar. Il déposa sa Kawasaki dans une arrière cour protégé des éventuels personnes mal intentionnées qui pourraient avoir envie de lui emprunter son moyen de transport pour une durée indéterminée. Il rentra dans le bar et vit le barman, un grand homme au long cheveux rouge et aux yeux assortit, en train, de draguer une de ses clientes. Le blond alla s'asseoir et attendit le moment où cette jeune fille allait lui foutre un vent ce qui se fit très vite. L'homme soupira et alla voir son nouveau client. Il lui fit un grand sourire.

BARMAN : comme d'hab Sanzo ?

Sanzo acquiesça et regarda autour de lui. Il y avait de tout dans ce bar. Des braves gens qui venaient ici boire un verre pendant leur pose mais aussi d'autres personnes plutôt sombre et a qui il ne valait mieux pas se frotter. Le barman revint un peu plus tard avec un verre de bière. Le blond en but une gorgé.

SANZO : dis moi Gojyo, tu es au courant de tout ce qui se passe dans le coin non ?

Le dénommé Gojyo le regarda en faisant mine d'être surprit de sa question et lui sourit.

GOJYO : je suis barman.

SANZO : très bien alors une bande de malfaiteur plus connut sous le nom de raillers ça te dit quelque chose ?

GOJYO : peut être bien. Laisse moi réfléchir…

SANZO : un conseil fait vite.

GOJYO : toujours de bonne humeur toi.

SANZO : puisque tu t'en ai rendu compte dépêche toi de me dire ce que tu sais.

Gojyo poussa un profond soupire.

GOJYO : il y a quelques jours, six mecs et une fille, super mignonne grande blonde et la poitrine bien…

SANZO : je m'en moque de cette fille.

GOJYO : tu devrais t'en trouver une ça te décoincerais.

Voyant le regard du blond il continua.

GOJYO : ils étaient venus avec une Mercedes je crois et ils étaient en train de regarder un plan de la ville. Ils avaient l'air de vouloir organiser quelque chose. L'un d'eux étaient au téléphone avec plusieurs personnes d'après ce que j'ai comprit.

SANZO : rien d'autre ?

GOJYO ça ne te suffit pas ?

SANZO : je peux rien faire avec ça.

GOJYO : ils m'ont demandé l'adresse d'un bon garage. Je leur ai conseiller celui de Doku.

SANZO : t'as pas peur de lui attirer des ennuis toi.

GOJYO : du moment que mon bar et que son garage tourne bien…

Sanzo fini sa bière et se leva.

SANZO : j'irai voir ton frère demain.

GOJYO : une petite visite surprise… il va être content…

SANZO : libre à toi de le prévenir si tu veux.

Le blond paya son verre et sortit. Il jeta un coup d'œil à sa montre qui indiquait 17h45. Ce n'était même pas la peine qu'il retourne au bureau de toute façon, son service était fini depuis trois quart d'heure. Il reprit donc sa moto et retourna à son appartement. Il habitait dans un petit quartier à la sortit de la ville réputé pour sa tranquillité. Il ne se passait jamais rien dans ce coin là et c'était d'ailleurs pour ça que Sanzo avait choisit d'habiter ici. En plus de ça, c'était un coin très jolie qui contrairement au reste de la ville n'était pas envahi par des magasins, usines ou autre. Juste, d'un côté une route longeant un petit parc et qui menait au centre ville, et de l'autre, une forêt et des champs. Sanzo déposa sa Kawasaki dans un petit parking réservé aux personnes habitants dans l'immeuble et ils n'étaient pas très nombreux la plupart préférant la proximité des grandes surfaces et des écoles. Le blond ne s'en plaignait pas. Au contraire, il en était heureux. Il rentra chez lui et déposa les dossier de raillers sur dans son bureau avant d'aller s'asseoir sur une chaise pour fumer. Il avait à peine eut le temps de finir sa cigarette que déjà la sonnette de sa porte retenti.

SANZO : oh non…

Quelqu'un rentra dans la pièce presque en courant.

SANZO : Goku…..

GOKU : Sanzo !

Le jeune garçon s'approcha de lui et lui sourit.

GOKU : alors comment c'est passé ta journée ?

SANZO : très mal alors débarrasse moi le planché…

Goku le regard avec ses grand yeux jaunes. Seul Sanzo était capable de résister à ce regard. Même les professeurs du brun craqué devant ces yeux complètement innocents. Et pourtant, Goku était déjà au lycée en terminal et ce débrouillait d'ailleurs très bien. Il était devenu très ami avec une fille de sa classe qu'il avait présentait à Sanzo. La gamine ayant le même caractère que son ami, Sanzo avait tout de suite pensé au danger de laisser deux animaux comme ça en liberté dans la ville. En même temps, l'idée de les garder chez lui ne l'enchanté pas du tout. Il les avait donc gentiment raccompagner à la porte en leur précisant bien que s'ils avaient le malheur de revenir il les tuerait sur place. Chose qu'il n'avait jamais fait car sinon Goku ne serait déjà plus de ce monde. Le garçon habitait dans le même immeuble que lui à l'étage du dessus. Autant dire qu'il habitait presque chez lui puisque le brun venait le voir tous les jours. Mais cette fois-ci, Sanzo n'était vraiment pas d'humeur. Son chef lui avait prit la tête pendant une heure et demi sur ce gang et il avait bien envie de décompressé un peu.

SANZO : écoute Goku ce n'est vraiment pas le moment alors sort !

GOKU : mais…

SANZO : Dehors !

Le gamin sortit en boudant. Sanzo soupira et alluma la télé pour regarder les informations. C'était souvent là qu'il en apprenait le plus sur les criminels qu'il recherchait et non pas en suivant les ordres de ses supérieurs bien que les médias ne parlaient jamais des raillers. C'est pourquoi aujourd'hui, il n'y eu rien d'intéressant, pour lui en tout cas. Il se leva et alla dans la salle de bain laissant la télé allumer. Il se fit couler un bain froid et se déshabilla avant de rentrer dans l'eau avec un petit frisson. Il se détendit et ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en sursautant faisant déborder la baignoire et inondant la moitié de la pièce il maudit ce fichu téléphone qu'il avait laissé dans la poche de son pantalon. Il soupira et referma les yeux mais le téléphone recommença à sonner. Sanzo avait la terrible impression qu'il le harcelait. Il prit une serviette, sortit du bain en reversant un peu plus d'eau et attrapa le téléphone rageusement.

SANZO : quoi !

C'était son chef et la façon dont Sanzo lui avait répondu ne lui avait pas plut du tout ce qu'il ne manqua pas de lui faire savoir en se montrant aussi agréable que son interlocuteur.

CHEF : Sanzo je vous avez demandé de m'analyser ses photos pour ce soir. Je peux savoir où elles sont ?

SANZO : chez moi.

CHEF : et elles n'ont rien a y faire ! Je vous ai confié une mission, arrêter les raillers. S'ils ne sont pas sous les verrous avant la fin du mois, je vous vire.

Sur ce il raccrocha. Le blond avait toujours sût que cet homme cherchait la moindre occasion de le mettre à la porte parce qu'il ne supportait pas son franc parler. Sanzo posa le téléphone sur une petite table et s'habilla. Il alla dans la cuisine se préparer quelque chose à manger. La télé était toujours allumée mais il ne s'en souciait pas le moins du monde. D'après ce qu'il entendait ( il n'écoute pas, il entend… ) c'était une émission musicale consacrée à une vedette qui commençait dans la carrière.

Elle avait une très jolie voix et chantait vraiment bien. Sa voix s'accordait parfaitement avec la musique. Aucune notes trop élevée ou au contraire trop basse. C'était pratiquement parfait, la perfection proprement dit n'existant pas. Mais Sanzo ne fit pas plus attention à la jeune femme sauf lorsqu'il s'assit à la table. Il regarda la télé plus par réflexe qu'autre chose. En plus de chanter bien, elle était mignonne. Un sourire angélique naturel pas comme toutes les autres chanteuses qui se force pour plaire à leur publique et donner une bonne image de leur personne. Là; c'était un sourire franc. Elle avait de long cheveux très noir qui donnait par endroit des reflets bleus marines et qui lui descendait en cascade sur les reins. Ses yeux gris lui donnait l'air d'une gamine. Elle répondait à une interview sur la question « qu'Est-ce qui vous a poussé à vouloir devenir chanteuse Yaone-san ? » La jeune réfléchit un moment puis sourit à la caméra.

YAONE : je n'ai pas de raison particulière. Pour moi chanter, c'est comme n'importe quel autre métier. On chante pour les autres. De la même façon qu'un professeur enseigne pour ses élèves.

L'intervieweur la remercia et laissa la place à un de ses collègues qui le remercièrent après avoir également remercié Yaone et présenté l'intervieweur. Sanzo éteignit la TV et alla se coucher après avoir regardé une dernière fois les photos. Il y avait quelque chose qui ne n'allait pas mais il n'arrivait pas à trouver l'erreur ce qui l'énerva plus qu'autre chose.

Le lendemain, Sanzo alla au bureau de bonne heure pour arriver avant son chef. Seulement, lorsque celui-ci arriva, il se rendit directement dans le bureau de l'inspecteur pour lui redire ses propos de la veille. Sanzo n'en tint pas compte et le regarda partir en se retenant pour ne pas lui dire se qu'il pensait. La matinée se passa comme toutes les autres, à savoir, Sanzo resta dans son bureau et tria des papiers. L'après midi, il sortit rendre visite à Dokugakuji comme prévu. L'homme l'accueillit avec un sourire.

DOKU : salut. Qu'Est-ce que je peux faire pour toi ? Un problème avec ta moto ?

SANZO : non… je suis là pour te poser quelques questions…

Dokugakuji fronça les sourcils. Lorsque que Sanzo disait ce genres de chose, c'était qu'il y avait un problème, ou alors ça avait un rapport avec son frère.

SANZO : j'ai été voir Gojyo hier…

Le frère…

SANZO : et il m'a dit qu'il avait donné ton adresse à une bande de jeunes en mercedes.

Les problèmes.

DOKU : oui. Et ?

SANZO : qu'est-ce qu'ils voulaient ?

DOKU : je crois que Gojyo a dut oublier de leur dire que je m'occupe principalement de motos. En fait, ils voulaient plusieurs accessoires de voitures de sports.

SANZO : quelles marques ?

DOKU : pas n'importe quoi. GTO, Ferrari, Subaru, Audi, Mustang et toute la belle collection de grande voitures…

SANZO : Mustang… et tu leurs à donné quoi ?

DOKU : il y a longtemps que je n'ai plus ce genres d'Accessoires.

SANZO : ils sont repartit sans rien faire ?

DOKU : ils m'ont juste demandé une petite révision pour leur Mercedes.

SANZO : … c'est tout ?

DOKU : oui.

Sanzo le fixa un long moment. Le garagiste ne détournait pas les yeux.

SANZO : tu as leurs numéro ?

DOKU : non je ne l'ai pas relevé.

SANZO : tu l'as bien marqué sur la facture.

DOKU : évidemment mais ce n'est pas moi qui paye.

SANZO : tu n'as aucunes infos sur eux ?

DOKU : aucunes.

Sanzo soupira et sortit. N'ayant aucune envie de rentrer ni chez lui, ni au bureau, il décida d'aller faire un tour et s'arrêta devant un grand bâtiment, seul endroit où il pouvait monter sa moto sur le trottoir. Il retira son casque pour respirer un peu et entendit des cris derrière lui. Se retournant, il vit une grande voiture noir s'arrêter devant le bâtiment. Une petite foule s'était formée devant la voiture d'où sortit une jeune femme. En la regardant bien, Sanzo se dit qu'il l'avait déjà vu quelque part et après quelques minutes de réflexion, il se souvint que c'était la jeune chanteuse qu'il avait vu la veille à la télé. Comme il n'avait pas du tout envie de se retrouver au milieu de la foule qui devenait de plus en plus intense, il reprit sa moto et alluma le contacte. Sanzo mit son casque et démarra mais au même moment, un jeune homme arrivait en courant tournant le coin de la rue. Il percuta la moto du blond et se retrouva par terre.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Bon voilà pour ma première fic, dîtes moi si ça vous a plû avec une tite rewiew, arigato !