Le policier, c'est pas mon rayon du tout. Mais je voulais essayer.

Je ne promets pas non plus de publications régulières mais je ferais de mon mieux dans tous les cas, j'espère que vous aimerez!


Francis Bonnefoy était un OPJ depuis quelques années, un officier de police judiciaire. Anciennement, un inspecteur de police. Son job était de coordonner les opérations, diriger et enquêter bien évidemment. Entre autres choses. Bien sûr l'appellation OPJ couvrait un très large panel de choses mais concernant Francis, il était dans le corps de la gendarmerie. Depuis deux ans, il avait pour partenaire un ex inspecteur de Scotland Yard, Arthur Kirkland. L'anglais était revêche, franchement pénible mais pourtant, bizarrement attachant. Leur collaboration avait eut des hauts et des bas mais dans l'ensemble tout se passait bien. En fait, leur sujet de discorde récurent étaient leurs petits amis respectifs, Francis étant ouvertement bisexuel et Arthur gay mais là n'était pas le souci. Non, vraiment. Le problème étant que Francis couchait avec Allistor, l'aîné d'Arthur et Arthur couchait avec Gilbert Beilschmidt, le meilleur ami de Francis depuis des années. Voilà le nœud du problème. Oh ce n'était que de petites querelles et ça n'empiétait pas sur le terrain professionnel. Tout de même. De toute façon, le moment ne se prêtait pas à leurs facéties, une lourde enquête leur était tombée dessus. Une série de meurtres qui faisait grand bruit et ils avaient tout intérêt à la résoudre fissa hors le, ou les, tueur(s) savaient parfaitement bien se couvrir, au plus grand malheur de la police.

- On a un nouveau cadavre.

- Une femme, je suppose.

- Tout juste Auguste!

Arthur roula des yeux à cette dernière réflexion. Il s'agissait cette fois d'une femme brune et elle avait fini comme les autres, empoisonnée puis savamment découpée, hormis sa tête qui était intacte. Le mode opératoire était exactement le même que les quatre premières fois. Quatre femmes n'ayant apparemment aucuns liens entre elles, hormis qu'elles soient jeunes et jolies.

- C'est un tel gâchis, elles devaient être resplendissantes encore en vie...

- Ton appréciation est très déplacée. Allons voir le médecin légiste.

Francis hocha la tête et attrapa le dossier à la volée, descendant avec lui jusqu'à la morgue. L'ambiance de cet endroit laissait toujours franchement à désirer mais bon. Il était peu probable qu'une morgue soit agréable à visiter. Le médecin légiste lui-même faisait assez froid dans le dos pour ceux ne le connaissant pas.

- Salut Ivan! Alors, notre patiente du jour?

La joie de Francis était fausse, non pas de voir leur collaborateur mais de voir cette pauvre fille.

- Que peux-tu nous dire de la victime?

Arthur était plus professionnel, ou plus coincé, dépendait de comment on voyait les choses. Ivan Braginski ouvrit le tiroir et la sortit, lisant ses notes.

- Tara Versacci, vingt-quatre ans, italienne en vacances. Comme les autres elle a été empoisonnée, un anesthésiant savamment dosé pour qu'elle soit paralysée mais consciente. Ensuite on s'est amusé à l'entailler avant de finalement la découper pour de bon.

- Elle est restée vivante longtemps?

- Beaucoup trop longtemps pour son bien d'après les plaies. Tout est détaillé dans mon rapport, bonne lecture, inspecteurs.

Arthur se saisit du dossier et après avoir échangé quelques mots avec le doc, il parti avec Francis en direction de leurs bureaux. Ce dossier ne sera pas une agréable lecture à faire, bien que ça soit nécessaire. Une fois revenus à leurs quartiers, Francis rajouta la photo de Tara à celles des autres filles. Toutes belles et toutes sauvagement tuées.

Arthur étant anglophone au naturel, il se chargea de l'appel à l'étranger. Il fallait bien prévenir la famille de l'italienne et sa parente la plus proche, et dernière encore en vie, était en fait sa sœur. Donna Versacci, vingt et un ans ne fut guère émue de la mort de sa sœur aînée, apparemment elles étaient en froid à cause d'une histoire de petits amis. Arthur demanda pourtant à ce qu'elle vienne pour identifier formellement le corps, la demoiselle se plaignit et ronchonna un long moment mais après que l'ex-agent de Scotland Yard la menace d'obstruction à l'enquête, elle consentit à venir le plus vite possible. Ce pénible appel terminé, il en donna la substance à son collègue.

- C'est triste d'avoir une relation aussi terrible. Au moins tu n'en es pas arrivé là avec tes frères et sœur.

- Mes relations familiales ne te regardent pas.

- Un peu si. Surtout si j'épouse ton frère.

- Que Dieu nous en préserve. Bref, la famille va venir et demain on ira sur la scène de crime dès la première heure.

- J'en conviens cher collègue. On a intérêt à se prendre un fort café, un très fort café.

Arthur n'ajouta rien, lui non plus ne pourrait pas se passer de son café extra noir pour supporter l'ambiance macabre d'une énième scène de crime. Il soupira de lassitude avant de rassembler ses affaires et de sortir des bureaux, il était déjà tard. Il sauta dans sa voiture et roula jusqu'à son appartement. Probablement que Gilbert ne serait pas là, c'était un jour de semaine après tout et son directeur de garderie avait de longues journées lui aussi.

Gilbert l'accueillit pourtant avec un splendide sourire, un tablier rose et en dentelles bien en place sur lui alors qu'il mettait la table. Arthur ne pu s'empêcher de rougir, son compagnon portait en fait son propre tablier. Quand Francis avait découvert son ustensile de cuisine, il l'avait taquiné pendant un mois entier.

- J'ai fait du poisson blanc en sauce et une fricassée de légumes. J'ai pas de dessert mais on trouvera bien quelque chose.

- Merci mais je peux me faire à manger.

- Sans rire. Entre Roderich qui fait exploser son four et toi qui crame ta cuisine, je préfère gérer les fourneaux.

- Ne me compare pas à ton cousin.

- Assis toi ronchon.

Arthur lui tapa les fesses quand il passa devant lui pour se saisir de la poêle contenant le poisson et celle contenant les légumes. Il les servit puis s'assit en face de l'autre. Le dîner se passa tranquillement, ils mangèrent de bon appétit et la discussion fut légère, tournant principalement autour des facéties de gamins que gardait Gilbert. Ce qui était au final, mille fois mieux que tout ce qu'il avait entendu dans sa journée.

Francis s'éveilla au son de la voix de Claudio Capeo, la sonnerie de son réveil, il s'étira, bailla puis tendit la main pour éteindre la chanson. Il s'assit, prêt à se lever mais une main se saisit de son poignet. Le blond se retourna et il vit sans surprise que son britannique favori le regardait lui aussi, à moitié endormit.

- Hey, chuchota-t-il.

- Hey... Tu pars déjà?

- Oui et si tu me mets en retard ton petit frère va me trucider.

- Asshole...

- Chut. Rendors toi.

- Kiss me and I let ya go.

Francis roula des yeux mais sourit, clairement amusé et touché. Il se pencha donc pour donner un baiser à son chéri puis quitta enfin le lit.

- Bonne fin de nuit Alli!

Un marmonnement indescriptible lui répondit pendant qu'il se dirigeait dans la salle de bain. Contrairement à Tutur et Gil qui squattaient l'un chez l'autre à l'envie, lui et Alli vivaient officiellement ensembles et c'était le bonheur.

Francis arriva sur la scène de crime avec Arthur dès potron-minet. Ils étaient armés de leur gobelet de café noir, de leurs gants en latex et de leur courage. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer? Ils passèrent sous les scellés et entrèrent dans la pièce, une chambre d'hôtel à bas prix. Le lit était maculé de sang, la moquette aussi mais la criminelle n'avait pas trouvé d'empreinte de chaussures ni d'empreintes tout court.

- Des pros tu penses?

- Hm... Tu penses qu'ils sont plusieurs?

- Réfléchis Kirkland, la réceptionniste a dit qu'elle était entrée avec un homme aux cheveux châtains mais qu'un autre avec un bonnet les avait suivit peu après.

- Prends pas tes grands airs. Deux salopards donc mais la description n'est pas très utile, d'après elle, le châtain portait des lunettes de soleil et l'autre au bonnet, elle ne l'a pas vu de face.

- Tara les a vu, elle. Elle avait une carte d'un bar dans son sac, faudra y faire un tour mais d'abord, il faut fouiller ici. J'ai confiance en nos collègues de la crim' mais ça coûte rien.

Ils terminèrent de boire leur café puis arpentèrent en long en large et en travers la petite chambre. Les draps avaient été emmenés par la crim' mais le matelas était fichu. La moquette craquait lorsqu'on marchait sur le sang séché. Elle avait tellement saigné... Les autres filles avaient été trouvés dans des conditions similaires et tuées de la même façon. Ces types étaient des barjos. La question étant, ciblaient-ils uniquement les jolies jeunes femmes ou y avait-il un autre lien? Arthur soupira et retira ses gants en les faisant claquer.

- La crim' a bien fait son job. Et il n'y a pas de traces de lutte, le légiste avait raison. Cette pauvre fille a vécu l'horreur dans l'impuissance la plus totale.

- Ouais... Quand arrivera sa sœur?

- Nous sommes mercredi donc je dirais vendredi au plus tard. Je lui ai dit de se magner.

- J'imagine. J'ai dit à mes cousines et à ma sœur d'être prudentes. Elles sont si jolies...

L'anglais leva les yeux ciel à ce dernier commentaire. Certes, Caterina et Felicia Vargas étaient très belles mais elles étaient casées, leurs compagnons respectifs feraient attention à elles. Concernant la demi-sœur de Francis, eh bien, Lucile était très jolie aussi mais pas du genre à se laisser entraîner dans un hôtel miteux. Un quatre étoiles par contre... A croire que dans le sang monégasque coulait les goûts de luxe!

Le soir venu, ils se rendirent au bar pour enquêter, montrant leur insigne comme de coutume au barman. Celui-ci avait l'air d'être un type tout à fait ordinaire, le bar était plutôt sympa dans son ambiance et sa déco. Francis sorti la photo de la victime et la montra à l'homme.

- Cette fille, elle est venue ici?

- Elle est...?

- Morte, oui. Assassinée pour être exact. Vous l'avez vu ou pas? Elle avait l'une de vos cartes dans son sac.

- ...Hm, oui je crois. Vers vingt heures, elle buvait des cocktails toute seule au coin du bar.

- A-t-elle discuté avec un homme châtain ou un homme avec un bonnet?

- Quoi? Non pas du tout, elle parlait avec l'un de nos habitués. Un type blond qui sent le tabac froid et la vinasse. Il devrait bientôt arriver d'ailleurs.

- Nous allons l'attendre alors.

Les inspecteurs n'eurent pas le temps de se commander un petit noir pour passer le temps puisque le barman leur indiqua leur homme à peine dix minutes après. Dès qu'il se fut installé en bout de bar, ils se présentèrent à lui, insignes en main. Cette fois ce fut Arthur qui attaqua, sortant son carnet.

- Déclinez votre identité.

- François Meunier, trente deux ans, écrivain.

Il ajouta ensuite son adresse, tout était dit d'un ton morne, sans aucune conviction. Une fois tout cela noté, Francis présenta à nouveau la photo de Tara et reposa sa question.

- Ouais, je l'ai vu. Elle est venue me draguer hier soir.

- Vraiment?

- Ouais, répondit-il en ignorant le ton ironique de l'anglais.

- Combien de temps avez-vous parlé?

- Jusque vingt-deux heures je crois, elle est partie aux chiottes avec son sac à main et je l'ai pas revu.

- Est-ce que vous auriez vu un homme aux cheveux châtain ou un homme avec un bonnet traîner près de vous ou d'elle?

Le dénommé François prit une gorgée de son verre de vin premier prix, Francis remarqua alors qu'il avait un tache de vin sur sa chemise, au niveau de la manche.

- Vous portiez cette chemise hier?

- Ça fait trois jours que je la traîne.

- Pourriez-vous nous la laisser pour analyse?

Il les fixa d'un regard vide pendant quelques secondes puis ouvrit sa chemise et l'enleva, la leur donnant. Il portait dessous un t-shirt avec un logo publicitaire à moitié effacé.

- Je sais pas qui a buté cette fille, c'est triste.

Arthur se garda de dire qu'il n'avait pas l'air triste pour un sou. Ils l'interrogèrent encore un moment puis ils le laissèrent tranquille, ramenant leur butin au labo d'analyses.

Les résultats arrivèrent quelques jours plus tard, confirmant qu'il n'y avait bel et bien que le sang de la victime et concernant la chemise, c'était bien du vin. Ils y avaient cependant trouvé un cheveu de Tara, concordant avec le fait qu'elle fut proche de lui à un moment. La sœur était venue identifier le corps et avait demandé si elle pouvait la ramener, Donna avait reçu cet ordre du Padre. Les policiers comprirent à demi-mots qu'il s'agissait davantage du nom d'un mafieux que de leur papa adoré, de toute façon décédé. Une piste à conserver mais son meurtre était bien trop ressemblant aux autres pour être ignoré. Le problème étant qu'ils pataugeaient, ne trouvant aucun indice concernant le type châtain et son acolyte au bonnet. Il y avait cependant une avancée grâce au légiste: les drogues utilisées étaient contrôlées. Si ils trouvaient le fournisseur, ils pourraient peut-être trouver les cinglés découpeurs de jeunes femmes.

Elle ouvrit péniblement les yeux, où était-elle? Elle entendait des voix mais sans rien y comprendre, elle ne pouvait tourner la tête, seulement bouger les yeux et respirer difficilement. Tout son corps lui semblait de plomb.

Il mesura scrupuleusement la dose nécessaire dans la seringue puis il lui fit l'injection, s'y prenant de manière si experte que l'aiguille ne laissa pas de traces.

- C'est bon, je peux m'amuser?

- Tu es barbare, elles font de si jolies poupées ainsi.

- Elles veulent nous voler ce qui nous appartient, on s'aide mutuellement à les maîtriser. Et celle-là était carrément dans sa chambre!

La voix de son collègue partait dans des aiguës hystériques. Cette fille n'était en fait que devant la porte mais peu importait. Il caressa sa chevelure soyeuse puis s'éloigna de quelques pas.

- Elle est tout à toi.

L'autre passa près de lui, portant un tablier et des gants mais il savait qu'il finirait couvert de sang malgré tout. S'asseyant sur le fauteuil, il s'assit et contempla son collègue à l'œuvre. Sa mallette emplie d'objets chirurgicaux divers et variés étaient d'un brillant oppressant. Il trancha et découpa cette fille du plus bénin au plus cruel mais il savait que la victime mourrait davantage de la perte de sang que de la douleur provoquée, aussi atroce fut-elle. Lui n'aimait pas autant que ça le sang mais il appréciait d'avoir trouvé une personne pour se débarrasser de ces pintades qui lui barraient la route. Il ne serait qu'à lui, il l'avait toujours été. Il était sien, il n'avait pas le choix. Si il le fallait, peut-être qu'il arriverait à le séduire avec un peu de drogue mais il doutait que son collègue soit aussi délicat concernant son partenaire. Celui-ci pourrait fort bien finir en steak haché si il se refusait à lui. Tout en regardant son collègue exercer son assassinat tel un virtuose pratiquant son chef d'œuvre, il réfléchit à comment approcher celui qu'il voulait tant. Il est vrai qu'ils ne s'étaient pas séparés en bons termes. Séparés. Il grinça des dents à ce terme, ses doigts se crispant sur ce fichu bonnet qu'il se trimballait pour ne pas se faire repérer. Pour lui ça n'était pas une séparation, une pause tout au plus! Il entendit le bruit humide d'un organe se détachant du corps et il grimaça, l'odeur de chair fraîche emplissant la chambre. Quel manque d'élégance.

Huit heures du matin et un cadavre sur les bras. La police avait été appelée à sept heures quand la femme de ménage était entrée pour nettoyer la chambre puisque les clés avaient été remises au comptoir. Le même carnage. Ils avancèrent prudemment sur la scène de crime, prenant garde à ne pas gêner les divers spécialistes. Ivan était là, les attendant.

- Même chose.

- Et merde!

Francis attrapa les notes que lui tendaient le légiste, les parcourant des yeux avant de les donner à Arthur.

- Ils prennent de l'assurance, Tara et elle sont très rapprochées en dates.

- Il faudra aller voir Meunier au cas où il aurait déjà vu cette fille aussi. Il connaissait l'une des précédentes en plus de Miss Versacci.

Laissant le soin aux équipes spécialisées de faire leur boulot, ils partirent interroger la femme de ménage puis le tenancier de l'hôtel. Celle-ci était auprès de deux ambulanciers, elle était en état de choc: hébétée et la peau froide. Ils en tirèrent ce qu'ils purent, c'est à dire pas grand chose, puis la laissa partir à l'hôpital. Ils eurent plus de chance avec l'homme, qui avait largement eut le temps de voir ceux ayant commis cette horreur.

- Ils ont payé en liquide, c'était deux mecs qui semblaient beaux gosses avec une fille bourrée entre eux. Je me suis dit qu'ils allaient passer une bonne soirée.

- Une fille ivre, avec deux hommes et vous n'êtes pas intervenu?

- Pourquoi je l'aurais fait? Les jeunes s'amusent bien de nos jours.

- Si elle était en vie, elle aurait pu porter plainte contre vous comme étant complice de son viol.

Arthur avait froidement annoncé les faits et l'air austère de Francis confirmait ses dires. Le mec sembla sur le point de s'évanouir en se rendant compte de sa connerie monumentale mais pas le temps de penser à ça. Le français reparti à l'attaque.

- Ces hommes, faites nous une description aussi fidèle que possible.

- Ah euh ouais... Le type au bonnet, il est plus petit que l'autre mais pas beaucoup, un peu comme vous et votre collègue. Sans vous offenser inspecteur, hein.

Arthur fit de son mieux pour ne pas se sentir offensé et il lui ordonna de poursuivre, laissant son partenaire prendre les notes nécessaires.

- Il avait les yeux clairs, vraiment, genre gris ou bleu je sais pas trop. Pâle aussi. Ses cheveux je sais pas, le bonnet couvrait tout. L'autre est plus bronzé, il portait de grosses lunettes noires mais y avait un truc bizarre avec ses cheveux.

- Quoi donc?

- Une espèce de mèche rebelle qui dépassait de sa coupe.

- Il était châtain?

- Ouais.

- Vous passerez à la gendarmerie pour établir des portraits, ça sera toujours mieux que rien pour retrouver ces salopards.

Ils allaient repartir après les questions habituelles du nom, lieu d'habitation, numéro de téléphone quand il attrapa la manche de Francis, ce dernier le fusillant du regard.

- J-Je vais pas avoir de problèmes hein? Parce que j'ai laissé cette nana avec ces mecs et qu'elle est... Enfin voilà quoi, vous voyez...

- Demandez ça à votre conscience.

Le blond se dégagea vivement puis s'éloigna avec Arthur qui réfléchissait aux éléments qu'ils avaient. Francis avait raison, ils prenaient vraiment trop d'assurance. Bientôt toutes les jeunes demoiselles de la ville allaient paniquer. Et elles auraient raison de le faire car eux, la police, n'arrivait pas à arrêter ces salauds! Se sentir aussi impuissant le rendait dingue!