Bonsoir à tous ! Je sais, ça fait bien longtemps que je ne suis pas de retour, et en plus, ce n'est pas pour la suite de mes fictions Pandora Hearts en cours, j'en suis navrée pour tout ceux qui me suivent.

Sinon, autant que je vous parle de mon coup de cœur : en ce moment, j'ai voulu écrire sur Fairy Tail. D'autant que ceux qui connaissent un peu mes goûts savent que j'ai un faible pour les relations fraternelles, alors j'ai voulu mettre en avant la relation grand frère - petite sœur qui existe à mes yeux entre Jellal et Wendy, bien qu'il ne soit pas réellement liés par le sang.

Sachez que je ne m'appuie pas que sur la couleur commune de leurs cheveux pour dire cela x) Pour moi, Jellal fait vraiment grand frère par rapport à Wendy dans l'histoire. Enfin, bien que ce soit en fait Mystgun ...

Enfin, comme j'ai tordu un peu l'histoire pour les lier par le sang dans mon histoire, j'ai voulu donner un côté réaliste. Je sais que certains ont écris sur une école Fairy Tail, un peu comme l'OAV du genre. Je reprends l'idée, mais pour m'appuyer sur mes deux protagonistes ! Sinon, pour les fans, je prévoie du Jerza dans l'histoire, je suis moi-même dingue de ce couple /

Je n'ai plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture !


~ Chroniques d'un frère et d'une sœur ~

Chapitre 1 : La petite Wendy

Elle entendait une voix l'appeler. Elle l'appelait doucement de son prénom harmonieux. "Wendy, Wendy". Cette sensation de repos, de calme, de sérénité. Elle avait l'impression que cela faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas ressenti. La voix se précisa, une voix féminine. Elle senti une main dans son dos, et les propos se clarifiait.

- Allons, Wendy, réveille-toi !

- Hm, Chelia ?

- J'espère que vous avez une bonne raison de dormir pendant mon cours, Mademoiselle Wendy !

Adieu la sérénité, adieu le calme, adieu la douceur du monde du sommeil, adieu la chaleur des bras de Morphée. Sa professeur, Charuru, était debout sur sa table, et lui lançait un regard particulièrement réprobateur. Oui, debout sur sa table car, allez savoir pourquoi, son enseignante était une chatte blanche à qui le tailleur allait parfaitement (chose très illogique, je vous l'accorde).

- Oh, je suis vraiment désolée ! S'empressa de s'excuser Wendy en se réveillant brusquement.

- Vous viendrez me voir à la fin de la journée dans la salle des professeur, Mademoiselle, se contenta d'ajouter la féline d'un regard qui ne présageait rien de bon pour la jeune fille.

Rouge de honte et confuse, elle se plongea dans son livre cachant son visage et craignant que le reste de la classe ne l'observe. Et bingo, tous les regards la dévisageaient. Elle avait peur. Puis, Charuru, d'un air sévère, rappela l'ensemble de la classe à la leçon qu'ils étudiaient, à savoir l'utilisation des modaux dans la langue anglaise. Chelia, l'amie la plus proche de Wendy et qui avait tenté de la réveiller pour lui éviter cette situation l'interroger en se cachant derrière son cahier.

- Qu'est-ce qu'il t'est arrivé pour t'endormir en cours ? C'est pas ton genre, pourtant.

- Je suis désolée, gémissait la jeune fille aux cheveux bleus foncés encore plus gênée.

Chelia soupira. Wendy déprima jusqu'à la sonnerie qui annonçait la pause. Les deux jeunes filles en troisième année de collège se rendirent au fin fond de leur cours. Et pas sans raisons. En effet, à Magnolia, un seul établissement gérait les cours des années de collège et de lycée. Et par conséquent, elles rejoignaient toujours leurs aînés passés au niveau supérieur.

- Ma petite Chelia ! S'exclamait une jeune femme aux cheveux roses rappelant la couleur de ceux de la concernée avant de passer de l'autre côté du grillage qui séparait les deux établissements (chose formellement interdite dont tout le monde se fichait).

Il s'agissait ni plus ni moins de la cousine de Chelia. Ces deux là s'adoraient, plus comme des sœurs que comme des cousines, et le petit écart d'âge entre elles faisaient que Chelia portait beaucoup d'admiration à son aînée qui ne pouvait s'empêcher de s'occuper d'elle tout le temps. Une affection, un amour, peut-être un peu trop envahissant.

- Quoi de beau les petites ? Demanda une jeune blonde répondant au nom de Lucy.

- Pas grand chose, si ce n'est que Wendy s'est endormie pendant le cours de Charuru Sensei, répondit Chelia espérant obtenir l'explication qu'elle n'avait pas pu avoir.

Et rien ne manqua, évidemment. Loki, un autre de leurs aînés, un garçon particulièrement populaire auprès de la gent féminine, au cheveux ébouriffés et portant continuellement des lunettes de soleil même en temps de pluie, passa lui aussi le grillage pour s'agenouiller devant la petite brune.

- Ce n'est pas ton genre, pourtant, tu es sure que ça va ?

- Arrête de la draguer, elle est trop petite pour toi, soupira Lucy en le tirant par le col.

- Mais, je m'inquiète sincèrement pour elle, je t'assure !

- Je suis désolée, continuait juste Wendy la tête baissée.

Elle n'y pouvait rien si elle s'excusait sans cesse. C'était dans sa nature, dans son caractère. Elle faisait des efforts, mais cela n'aboutissait jamais à rien. Elle se décourageait facilement, perdait confiance en elle aisément, et s'appuyait sur ses amis beaucoup trop à son goût. Mis à part Chelia, ils étaient tous d'un niveau supérieur, elle avait peur de leur peser, et elle ne réussissait pas à dire quoi que ce soit. Ni même simplement leur dire ne serait-ce seulement si ça allait.

- Qu'est-ce que vous faites de l'autre côté du grillage ?! Grondait une voix dure et forte d'une femme élancée, aux longs cheveux rouges et particulièrement gâtée par la nature.

- Merde, Erza, murmurait Natsu, un garçon aux étranges cheveux roses.

- Vous savez bien que ce n'est pas permis ! Grondait-elle dans son rôle excessif de présidente du conseil des élèves de dernière année.

- On parlait juste avait Chelia-chan et Wendy-chan, expliquait Juvia, une femme aux cheveux bleus ondulés habillée de bleu roi.

Loin d'être inhumaine, la présidente Erza n'ajouta rien. Au contraire, elle se joint au groupe. Si c'était pour parler avec des amis, elle ne pouvait par interdire ce qui était stupide. Lorsque le sujet de la somnolence de Wendy fut abordé, elle réussi à la convaincre (d'un air vraiment effrayant) de "confier" la raison de sa fatigue.

- C'est juste que je n'ai pas beaucoup dormit cette nuit, je vais bien, je vous assure ! Affirma-t-elle en secouant ses mains devant elle pour rassurer ses aînés.

- Mais pourquoi n'es-tu pas simplement allée te reposer ? Demanda Lucy sans comprendre.

- J'attendais que mon grand frère rentre, je suis inquiète sinon, répondit-elle un peu dans le vague. Comme il travaille tard ...

- Pourquoi t'es inquiète, demandait Natsu sans faire très attention. Tes parents devraient savoir il y a un problème ou non ?

- Tu va s la ferme, tête à flamme ! S'énerva Grey, un garçon aux cheveux noirs fort peu couvert. Tu sais bien que Wendy est orpheline !

Natsu était tellement surpris par sa propre gaffe qu'il ne prit même pas le temps de répondre à l'insulte de Grey (ce qu'il aurait certainement fait d'ordinaire). Il s'emprit de s'excuser à la jeune fille d'avoir parler sans réfléchir, excuses qu'elle considérait comme inutile puisqu'elle ne lui en voulait pas le moins du monde. Elle disait que Natsu était mieux comme il est.

- Ah, ah, tu as bien raison là-dessus, Wendy ! S'exclamait-il. Pas comme l'autre exhibitionniste, hein ? Charria-t-il en pointant Grey du doigt.

Et comme d'ordinaire, ces deux-là partirent dans une bataille purement puérile qui finit rapidement par l'intervention effrayante d'Erza. Après avoir "dressé", comme elle disait si bien, ces deux bons à riens, elle se tourna vers sa cadette, passant par dessus le grillage et ne respectant pas les règles qu'elle défendait pourtant. Elle lui demanda :

- Au fait, tu nous as jamais parlé de ton grand frère.

- C'est vrai, s'exclama Lucy. Il a quel âge ?

- Heu, hésita Wendy un peu prise au dépourvue. Si il était à l'établissement, il serait dans la même année qu'Erza sempai.

- Il a bien fait ne pas venir, alors ... Se risqua Grey avant de se prendre un rapide coup de poing dévastateur de la concernée.

Après s'être occupée de cet insolent, comme disait Erza, décrite comme monstrueuse par le cadavre de Grey gisant dorénavant à terre, elle demanda à Wendy avec curiosité pour quelle raison son frère n'avait pas poursuivit ses études. Si il était aussi appliqué que sa cadette, il n'y avait pas de doutes à avoir quant au fait qu'il était brillant.

- Heu, c'est ma faute, répondit Wendy d'une voix quasi inaudible en fixant ses pieds.

Les autres attendirent plus d'explications, mais la petite fille ne savait pas trop quoi répondre, et ne se sentait même pas capable de relever le regard de ses chaussures. Elle fut sauvée par la sonnerie de fin de pause. Elle sourit en entendant Natsu s'exclamer : "Cool, on a cours avec Happy maintenant, on va pouvoir faire les cons !", mais elle, elle ne se sentait pas très encouragée. Elle entendit Chelia répondre à l'autre tête brulée :

- La chance, nous on a cours avec Lily-sensei !

Et oui, encore des chats. Drôle d'établissement, je vous le confirme. Lily était un chat noir, mais également le professeur de technologie des deux jeunes filles. Et pendant toute l'heure de travail, Wendy semblait un peu ailleurs, inquiétant sans le vouloir son amie. La brune fixait les oiseaux à l'extérieur de la salle d'un air perdu. Lorsqu'elles sortirent, Chelia s'emprit de récupérer ses affaires à son casier et s'apprêtait à partir lorsqu'elle se rappela que son amie devait aller voir Charuru.

- Ah, mince, remarqua-t-elle. Bon, et bien, je t'attends !

- Mais non, voyons ! S'exclama Wendy d'un air un peu gêné. Ne t'en fais pas, tu vas rentrer tard sinon !

- Mais ...

- Ça ira, ne t'en fais pas !

Wendy parvînt à convaincre son amie d'y aller sans elle avec un grand sourire plein de confiance et d'espoir ... Sourire que Chelia savait pourtant mensonger. Mais si elle ne lui faisait pas confiance, elle était persuadée que son amie perdrait le peu de courage qu'elle était parvenue à rassembler pour donner l'impression d'aller bien. Alors, la jeune fille enjouée partit, un sourire aux lèvres en criant :

- T'en fais pas, Wendy ! Charuru Sensei est peut-être sévère, mais elle a jamais mangé personne !

- T'es trop bête ! Lui répondit la petite brune, un peu rassurée.

Wendy admirait Chelia. Elle était enjouée, positive, ambitieuse, gaie, toujours de bonne humeur et vraiment réconfortante. Elle était forte et courageuse, capable d'affronter ses faiblesses avec le sourire sans jamais se laisser aller au doute. Pour la petite fille faible et hésitante que Wendy voyait lorsqu'elle se regardait dans une glace, Chelia était éblouissante.

- Vous pouvez entrer, fit Charuru d'une voix moins sévère qu'en cours.

Wendy la suivit dans la salle des professeurs. Enfin, la salle des chats, pourrait-on dire. Happy, le chat-prof dont parlait Natsu, d'une nature bien trop conciliante et naïve à tel point que les élèves en abusaient facilement, vînt les rejoindre.

- Wendy-chan ? Qu'est-ce que tu fais là ?! S'étonna-t-il en lui tournant autour.

- Heu, je ...

- Happy, retournez travailler ! Vous êtes en retard sur votre programme, il me semble, non ? S'exclama Charuru d'un air sévère.

- Aye, sir ... Répondit-il un peu déprimé.

La jeune étudiante semblait se détendre un peu par le caractère insouciant de se professeur. Bien qu'un peu idiot, il était très apprécié des élèves. Après tout, un bon prof n'est-il pas celui qui peut donner à chacun la possibilité de se rendre compte de son potentiel et d'encourager au progrès ? La bêtise de ce chat bleu permettait cela.

- Assis-toi, Wendy, je t'en prie, fit l'enseignante au pelage blanc.

La jeune fille ne se fit pas prier, et s'assied sur la chaise que lui montrait Charuru. Elle devait avouer qu'elle craignait beaucoup de se faire réprimander, mais plus encore, elle avait l'impression qu'elle devrait subir un interrogatoire. Et pourtant, même avec ses amis, même avec Chelia, c'était dur de parler ...

- Dis-moi, Wendy, commença la petite chatte en essayant de grimper sur la chaise trop haute pour elle. Comment ça se passe avec les autres ?

- Pardon ? Demanda la concernée.

- L'ambiance dans les études, je veux dire.

- Oh, ça va, vraiment, Chelia est vraiment gentille avec moi !

- Et à part elle ?

Et bien, à part elle, il n'y avait pas grand chose à rajouter. C'est vrai, la féline avait visé juste. Wendy était toujours toute seule dans la classe, mis à part Chelia qui avait fait le premier pas. En dehors de ça, la petite fille ne savait pas aller vers les autres, elle était incapable d'affirmer sa présence, ne pouvait pas avoir confiance en elle, et finalement, elle était incapable de répliquer quoi que ce soit ou de se défendre. La pauvre petite Wendy était bel et bien victime d'Hijime.

- Je ...

- C'est bon, je comprends que tu n'ais pas envie d'en parler, la rassura Charuru d'une caresse sur le dos.

L'enseignante semblait penser que la mise à l'écart que subissait Wendy était la cause de ses problèmes. Peut-être n'avait-elle pas tout à fait tord. Être seul n'aide pas à rendre plus fort dans l'adversité. Wendy, connaissant par cœur sa propre faiblesse et se haïssant d'être ainsi, ne parvînt pas à retenir une larme. Pourtant, elle luttait, mais en vain.

- Wendy ...

Derrière ses dehors de prof sévère, Charuru était en réalité pleine de compréhension. Elle réconforta la jeune fille, ce qui ne l'aida pas à cesser ses larmes. Quand elle eut terminé de pleurer, Charuru la prévint qu'elle devrait appeler sa famille pour venir la chercher car elle devrait s'entretenir avec ses parents. Néanmoins, à la vue du dossier de la jeune fille, elle comprit son erreur.

- Oh, je suis désolée, fit-elle gênée.

- C'est bon, assura Wendy en essuyant les dernières larmes d'un revers de main. Je vais bien !

- Il va falloir que je contacte ton frère, d'accord.

Ce n'était pas une question. L'élève savait qu'elle n'avait pas le choix, mais elle savait aussi que la situation de son frère n'allait pas lui permettre de venir facilement. Elle dut pourtant se rendre à la fatalité, elle allait le déranger ... Comme d'habitude, pensa-t-elle. Elle écoutait la conversation téléphonique de sa professeur. Finalement son frère passerait vers dix-sept heures trente, soit une demi-heure plus tard.

- Tu peux sortir prendre l'air si tu veux, ça te ferait du bien, lui dit Happy d'un air insouciant.

- Hm, d'accord, sourit-elle peu confiante.

Elle referma la porte de la salle des prof... des chats, et sortit dans la cour. Le vent était frais, on s'approchait de l'hiver. Les arbres aux teintes orangés commençaient à perdre leurs feuilles. Un paysage pourtant magnifique, mais quelques peu désolant. Finalement, en sortant, elle se remit à pleurer par culpabilité. Elle ne voulait pas qu'on la voit ainsi, alors elle retourna à l'intérieur, et finit par s'asseoir entre les couloirs, près de la porte de la salle qu'elle venait de quitter.

Elle pleura encore, en murmurant.

- Grand frère ...


Ps : Hijime, c'est comme la persécution. Et les professeurs sont des chats parce-que c'est comme ça x)