-Sokka tu est vraiment stupide!! S'exclama Katara.
-Mais c'est pas ma faute je ne l'avais pas vu! répondit son frère.
-Qu'est-ce qu'il y a encore? soupira Aang.
-Sokka a installé la tente sur une grosse roche pointue qui m'empêche de dormir. expliqua Katara.
-C'est bon je vais la tasser. dit Toph en s'éveillant.
-C'est pas la peine, je vais dormir DEHORS! lança la jeune fille à l'adresse de Sokka.
-Bon débarra! répondit son frère entre ses dents.
Katara sortie de la tente en poussant un cri de rage. Elle s'éloigna d'une dizaine de mètre. Soudain, un gros craquement de branche se fit entendre. Elle regarda vers un buisson, inquiète. Puis Momo surgit et vins se tenir sur son épaule. L'adolescente poussa un soupire de soulagement
-Momo tu m'as fais peur! Aller va rejoindre les autres.
Katara s'arrêta derrière quelque gros arbre. Elle allait s'installer lorsqu'elle reçue un gros coup sur la tête et tomba immédiatement inconsciente.
La jeune maître de l'eau se réveilla en fin d'après-midi avec une terrible migraine. Ouvrant les yeux elle fût rassuré en voyant le feu. Mais cette assurance tomba bien vite lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était pieds et mains ligotés! Soudain une vieille voix que Katara connaissait bien se fit entendre.
-Ah vous vous êtes réveiller.
Il lui donna a boire. Katara s'énerva tout de suite :
-Iroh ! Où est-il que je lui fasse la peau! Qu'est-ce que je fais ici! Dites-le moi tout de suite! Et délivrez-moi sinon…
Elle n'acheva pas sa phrase. Elle était ligoté et ne pouvait rien faire.
-Calme-toi, Si par IL tu veux dire Zuko, il dort. Mon neveu vous a enlever sans m'en parler. dit-il en lui libérant les pieds.
-Vous devez être fière de lui. dit-elle sur un ton sarcastique.
-Eh bien il fait des progrès, Zuko n'agit plus de façon irréfléchie….Ne vous inquiétez pas il ne vous arrivera rien, je veille sur vous. Je vais préparer du thé, tiède par prudence, car selon ce que Zuko m'a dit, vous êtes devenue maître de votre élément.
-Votre neveu n'est qu'une brute!
-Allons ne le jugez pas si vite au fond il n'est pas méchant. Si vous connaissiez son histoire, vous le comprendriez.
-J'en doute… dit-elle.
La discussion s'arrêta là. Iroh prépara le thé et lui en proposa. Katara accepta pour se réchauffer un peu.
L'adolescente se rendit vite compte que Zuko s'occupait de la surveiller la premier partie de la nuit. Il ne fit que s'asseoir près du feu en jetant des regards vers elle que pour s'assurer qu'elle ne s'énervait pas.
Au début elle l'observa en ruminant toutes les raisons pour lesquelles elle le détestait. Katara se risqua ensuite à lui parler :
-Pourquoi veux-tu tellement capturé Aang toi-même? Ton père n'as qu'à envoyer un capitaine ou je ne sais qui?
-Tu ne comprendrais pas si je te le disais.
-Je pourrais t'étonner. Depuis quand ne m'appelles-tu plus Gamine?
-Depuis que mon oncle me l'as demandé.
-Je vois… D'où viens ta cicatrice?
Pas de réponse. Katara n'insista pas et s'endormie en pensant que s'il l'avait enlevé c'était pour qu'elle servent d'otage. « Il ne me fera rien…pour l'instant. » pensa-t-elle.
Katara se réveilla une heure plus tard. Zuko était toujours là. Comme elle avait soif, elle demanda :
-J'aimerais boire s'il te plaît.
-Non, il n'y en a que pour moi et mon oncle.
-Tu peux partager.
-Non
Katara s'énerva et haussa la voix; -Si tu ne m'en donne pas, je me servirai moi-même!
Il la regarda avec des yeux moqueurs. «Il ne me croit pas.» se dit-elle. « Il sera surpris ».
Zuko allait boire un gorgée lorsque l'eau sortit toute seule de la gourde. Il se tourna vivement vers Katara qui l'avait bu
-Hé!
-Je t'avais prévenu. dit-elle en se recouchant.
Cette fois elle se rendormie pour de bon. Katara se réveilla à l'aube. Elle groletait. La jeune fille remarqua que c'était Iroh qui était près du feu, il dormait. Elle voulu se rapprocher pour se réchauffer mais elle trébucha. Cela réveilla le vieil homme.
-Oh mais laisser moi vous aider!
-Merci.
-Eh bien vous me semblez de bien meilleur humeur que hier soir.
-Euh, oui peut-être. Dites-moi j'ai entendu dire que vous aviez été dans le monde des esprits, est-ce vrai? Si oui pouvez-vous me le décrire.
Iroh eu un petit rire.
-Oui c'est vrai. Vous me semblez bien curieuse. C'est une très longue histoire.
-Je suis patiente ne vous inquiétez pas.