Juste quelques drabbles rapides sur les Fondateurs car j'adore l'idée qu'ils soient quatre sorciers et sorcières avec des visions du monde très différentes mais qu'ils aient réussis à créer Poudlard tous ensembles.

Disclaimer : Je ne possède pas Harry Potter. Sinon il y aurait beaucoup plus d'histoires officielles autour des Fondateurs. Et je ne dis pas seulement ça parce que ça se passe au Moyen-Âge. Bon d'accord, c'est surtout à cause de ça...


1. Un foyer pour ceux qui en ont besoin, Helga Poufsouffle.

Un cœur recouvert d'or, un or pur qu'un dragon ne pouvait admirer car il n'avait pas de prix en ce monde. Celle qui accueillait ceux qui le désirent, ceux persécutés par leurs semblables, par les différences et la méfiance. Celle qui pardonne aux Hommes leurs erreurs et qui accueille chacun en son cœur.

Il n'est pas toujours facile de pardonner ou d'accepter les différences. Elle le comprenait mieux que quiconque, elle qui voyait ses proches mourir sur des bûchers, traités d'hérétiques. Et pourtant sa volonté ne faiblissait pas.

Parce qu'en son cœur vivait le désir que Poudlard soit un foyer pour tous ceux le besoin. Sans la haine, sans le mépris, sans aucune forme de discrimination. Un rêve utopique qu'elle désirait réaliser.

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2. Quand le courage ne suffit pas, Godric Gryffondor.

Qu'existait-il de plus glorieux et honnête que quelqu'un qui tombe au combat en affrontant ses peurs et en faisant preuve de bravoure ? La victoire n'importait pas. Seul le choix de se sacrifier, de sacrifier son cœur, sa vie, avait de l'importance.

Il avait sacrifié bien des choses, fait preuve d'un courage héroïque bien plus de fois qu'il ne pourrait compter. Alors pourquoi, pour la première, cela ne suffisait pas ? Pourquoi ces valeurs qu'il affectionnait tant ne suffisaient pas ? Qu'étaient devenues la bravoure, la force, la hardiesse et la détermination ?

Pourquoi ces valeurs ne lui suffisaient pas à faire comprendre à son vieil ami l'égalité qui existait entre tous les êtres, qu'ils soient magiques ou non ? Pourquoi le courage ne suffisait pas à faire entendre raison ?

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3. Le prix de la connaissance et la sagesse, Rowena Serdaigle.

Quelle chance de posséder un tel esprit, empli des meilleurs raisonnements de ce monde, loin les croyances aveugles et des pensées inintelligibles.

Mais la connaissance et la sagesse venaient avec un prix, celui d'un bonheur utopique. Elle aimerait partager l'insouciance et la vision courageuse de Godric, voir le monde d'égalité et de paix d'Helga, les ambitions et la noblesse de Salazar. Pourtant, cela lui était impossible.

Quiconque acceptait d'être érudit se confrontait obligatoirement à une dure réalité, celle de la fin des rêves. Parce que les sages ne pouvaient se permettre de rêver d'un monde qu'ils concevaient. Ils ne pouvaient se permettre de croire en des fables inexistantes faites pour espérer.

L'espoir n'existait pas dans la réalité du monde qu'ils voyaient.

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4. Le départ d'un cœur inquiet pour ses semblables, Salazar Serpentard.

Ils ne comprenaient pas les cauchemars qu'il avait à ce sujet. Ils ne voyaient pas l'horreur qui l'avait marqué, ce sang qui coulait, ces pleurs et ces larmes, cette tristesse et cette haine qui apparaissaient.

Ils ne comprenaient pas son ressentit par rapport aux Moldus. Ils ne voyaient pas le danger que ces êtres dépourvus de magie représentaient.

Il voudrait penser comme eux, y voir un espoir, mais cela lui était impossible. Pas quand il se rappelait de ses amis, ses proches, hurlant sur ces bûchers, souffrant le martyr en quémandant la mort alors que la joie s'esclaffait de la foule en colère.

Il voulait que cela s'arrête, que la magie ne soit plus à l'origine de la tristesse des sorciers et des sorcières. Il voulait y voir un bonheur pur et simple.

Et pour cela, il fallait que le monde soit débarrassé de ceux qui le menaçaient : les Moldus.


J'ai voulu exploiter l'idée que Salazar – qui est loin d'être stupide – ne voulait pas se débarrasser des Moldus pour des raisons aussi bête que Voldemort mais parce qu'il craindrait l'avenir du monde, de la magie, des sorciers et des sorcières, à cause des Moldus, du danger que ceux-ci représentent. Bon après, c'est l'idée principale que j'ai voulu mettre en évidence, avec le détresse de Godric face aux décisions de son plus proche ami, du fait que la gentillesse d'Helga est extraordinaire et pleine de bonnes intentions et que l'intelligence, qu'importe combien c'est bien, apporte son lot de problèmes, avec Rowena.

Bref, merci d'avoir lu !