Guess who's back. Back again. Yes they're back. Tell a friend~
Bonjour 8D Ceci est la phrase que Momiji m'a proposée lorsque je me tuais à trouver un résumé digne de ce nom. Je ne l'ai pas mis, mais ça méritait d'être noté /PAN/
J'ai l'honneur de vous présenter ici le sequel de ma précédente fanfiction, Correspondances, AU!Lycée de 36 chapitres *-* Si vous ne l'avez pas lue, ne vous inquiétez pas, cette fic sera tout de même compréhensible (il y aura seulement des clins d'œil que vous ne verrez pas.)
A la base, j'étais persuadée laisser cette histoire là en Août 2015, quand j'ai terminé ma fic, et puis la première semaine de Janvier, en plein dans mes partiels dans lesquels je coulais, j'ai eu l'idée sortie de nulle part. J'ai relu les reviews de Correspondances, ça m'a encouragée. J'ai commencé à me faire un plan - qui va plus ou moins jusqu'à 19 chapitres, mais me connaissant, j'irai peut-être plus loin. Et surtout, j'ai pas fini mon schéma de fin :')
Merci à tous pour m'avoir supportée dans ma fic précédente, et pour m'avoir même encouragée sans le savoir à écrire celle-ci. Merci aux guests que je n'ai jamais pu remercier sur mon dernier chapitre, Skridrauhl, Noémie Francia, Fougre, Guest et FannyKAZ2Y5. Remerciements particuliers à mes proches ou ceux qui m'ont énormément motivée (plus ou moins sans le savoir) Momiji (à nouveau Bêta), Lady-Molly, Cas-Cas, Ame-of-Hufflepuff et Pie.
Ceci a plus l'allure d'une introduction... Heureuse de vivre de nouvelles aventures avec vous une fois encore ! En attendant la suite, je vous souhaite bonne lecture.
PS: Les titres de mes chapitres porteront les titres ou les paroles de chansons extraites de comédies musicales - le rapport ne pourra être qu'au titre, ou qu'aux significations des paroles de la chanson entière, ça dépendra. Ici, "We go together" de Grease.
WE GO TOGETHER
– Samsquatch, faut se lever.
Ledit Sam ne bougea pas. Il avait un peu de bave séchée sur le menton.
Sexy.
– Sam, lève-toi !
Toujours rien. Gabriel sortit son téléphone portable et se rapprocha sournoisement de son petit-ami.
– Sammy, faut y aller, reprit-il, beaucoup moins fort comme si c'était plus par convention qu'il le disait que pour réellement le réveiller.
Click. Ça faisait une photo de plus à son dossier. Il rangea son portable dans la poche de son jean et prit le jeune homme par les épaules pour le secouer.
– Hey, te moque pas de moi, normalement c'est moi qui fait ça ! Bouge-toi !
Sam fronça les sourcils et grogna une sorte « hmmm » de mécontentement. Donc, il n'était toujours pas décidé à se bouger.
Gabriel esquissa un petit sourire, haussa les épaules dans un mouvement qui signifiait « ce qui va se passer prochainement ne sera pas de ma faute, il l'aura cherché », et sorti de la chambre.
Il croisa Dean qui remontait les escaliers avec un mug : il ne s'était toujours pas habillé et bâillait avec élégance. Il jeta un coup d'œil au mug.
– Café pour Cas ?
L'aîné Winchester hocha la tête.
– Ferme la porte pour pas faire trop de bruit, répondit-il.
Et il continua son chemin jusqu'à sa chambre sans ajouter un mot. Décidément la maisonnée n'était pas très matinale. Ça devait être un genre de symptôme Winchester incompréhensible qui contaminait un peu tout le monde, un de plus à ajouter à la liste.
Il se rendit à la cuisine, prit une carafe d'eau, la remplit au robinet avec de l'eau fraîche – mais pas trop quand même – et remonta à la chambre de Sam. Il entra silencieusement, sans prendre trop de précautions, mais il était habitué à être discret – c'était l'une de ces qualités, et c'était bien pratique pour surprendre les gens.
Sam s'était retourné contre le mur, fuyant de manière un peu trop évidente ses responsabilités. Il s'arrêta à côté de son lit, son sourire s'agrandit sadiquement, et il demanda d'une voix innocente :
– Dis, Sam, tu veux vraiment pas te lever ?
Le cadet Winchester serra son oreiller un peu plus contre lui et à cet instant précis, sa détermination flancha un peu, juste un peu. Il avait l'air tellement insouciant – tellement paisible, tellement... mignon.
Dommage qu'il gâche tout ça.
Il tendit le bras et abaissa un peu la carafe, comme s'il servait un verre d'eau.
– AaaAaAaAaaAaAaAaAaAAAaAaAHHhhHhHh !
Castiel but une gorgée de son café en grimaçant, ignorant totalement le hurlement qui venait de surgir au même étage.
– Sam va pas être de bonne humeur ce matin, murmura Dean d'un air absolument pas désolé.
Un autre cri résonna.
– GABRIEL, TU ES MORT.
– Hey, Gigantor, tu m'as fait subir ce genre de trucs, parfois bien pire pendant trois ans !
– Quoi ?! Ça fait même pas trois ans ! Et on se voyait que les week-end prolongés et en vacances !
– Et les six mois de correspondance, t'as oublié ?
– Ça fait pas trois ans !
– Non, mais ça doit bien au moins faire un an !
– Quoi ?!
– Ben si tu y réfléchis, six mois plus deux mois plus deux semaines plus deux semaines plus tous les week-end prolong-
Un « BOOM » résonna dans tout l'étage. Aucun doute que Sam devait certainement avoir lancé son oreiller à la tête de Gabriel qui n'avait pas fuit assez rapidement – et apparemment il avait bien visé.
– Un jour ils vont mettre le feu à la maison, ça ne m'étonnerait pas, commenta Dean en levant les yeux au ciel.
Castiel de son côté finissait son café toujours en grimaçant.
– J'aime pas le café.
Mais c'était ce qu'il avait de mieux pour se lever après n'avoir dormir que quatre heures.
– Je sais. Mais c'est mieux que de la bière au petit-déjeuner. Et puis je t'ai mis du sucre.
– Et le chocolat chaud ? Ou jus d'orange ?
– … J'y ai pas pensé.
Castiel grogna quelque chose d'incompréhensible.
– Fallait se lever plus tôt si tu voulais quelque chose d'acceptable, lança Dean.
Il l'embrassa rapidement sur les lèvres, qui avaient le goût de café, ce qui était logique puisqu'il venait d'en boire, mais il songea amèrement qu'il ne lui en apporterait plus – il n'aimait pas ça non plus. Ou alors il ne l'embrasserait plus le matin. Non, la première option était meilleure.
– Si on avait pas enchaîné trois westerns d'affilés hier soir pour te faire plaisir, Dean, je n'aurai pas eu de mal à me lever ce matin – et Sam non plus.
– Tu aurais pu dormir devant la télé.
Ses yeux s'écarquillèrent.
– Pardon ? Pour que tu me réveilles en sursaut en hurlant au blasphème, parce qu'on, je cite « n'ignore pas la musique d'Ennio Morricone, et on ne rate pas un duel de Clint Eastwood – qu'il a d'ailleurs toutes les cinq secondes ! » ? ça ira comme ça.
– Faut pas exagérer...
– Non Dean, tu atteins le niveau de Charlie et de Chuck dans ces moments-là.
– Tu exagères !
– Non, je suis objectif !
– Tu exagères, répéta Dean.
– T'as de l'argumentation aujourd'hui Dean, ricana – ou voulut ricaner – Gabriel à la porte de leur chambre, les cheveux décoiffés, des plumes éparpillées un peu partout.
Sam n'y avait pas été de main morte. On ne plaisante pas avec les géants.
– Quoiqu'il en soit, je devais les voir pour un projet que je dois présenter à la fac la semaine prochaine, rétorqua-t-il.
– Tu les avais déjà vus une centaine de fois auparavant... fit remarquer le petit-ami de son frère.
– Tu n'as pas dit non quand j'ai proposé qu'on les voit !
– Parce que je sais reconnaître un chef-d'œuvre, moi, contrairement à Sam !
Un cri retentit à nouveau dans le couloir :
– PARDON ?
– Ça valait le coup, je dis pas le contraire. C'est juste que ces deux-là (il désigna Castiel et la chambre de Sam) sont faibles, ils n'ont visiblement pas l'habitude de se coucher tard.
Un autre « PARDON ? » se fit entendre.
– Tu veux mourir aujourd'hui Gabriel ? interrogea Castiel.
– Oui. J'ai changé de prof en sciences politiques, elle est insupportable. Tout mais pas elle.
– Fais attention à ce que tu dis, tu vas le regretter. Ta prof ne vit pas deux étages au-dessous de toi dans ton immeuble : Sam si.
Depuis leur première rencontre – leur correspondance plus exactement – Sam, Dean, Castiel et Gabriel avaient vécu chacun six mois avec son correspondant respectif, avant de finalement reprendre leur place dans leur lycée d'origine pour les deux années suivantes de lycée. A priori, tout c'était bien passé et ils avaient réussi à se voir aussi souvent que possible, ils avaient empochés leurs examens avec plus ou moins de facilités en fin d'année et cette année, les études les rapprochaient... enfin, les rapprochaient sans non plus trop les rapprocher.
Cela faisait déjà un mois que la rentrée avait commencée, Sam et Gabriel étaient partis en fac de droit et louaient un studio dans une résidence à dix minutes de la fac. Dean était resté dans la maison pour deux bonnes raisons : la première étant qu'il était indépendant avec l'Impala – ce que Sam n'était pas – et qu'il se trouvait géographiquement parlant au bon endroit, partagé entre ses études sur le cinéma et l'audio-visuel et ses petits jobs à mi-temps. Castiel par contre n'étudiait pas dans la même ville qu'eux. Il avait opté pour une double-licence sociologie/lettres, qui n'était possible qu'à une heure et demi environ d'eux. Si l'on voyait le bon côté des choses, il était toujours plus proche de Dean que dans sa ville d'origine.
Le week-end ils rentraient tous en général s'ils n'avaient rien de prévu, ou qu'ils n'avaient pas trop de travail à faire. Ce qui était le cas présent. Et ils en avaient profité pour passer tout leur samedi soir à regarder des films.
Et malheureusement c'était à Dean de choisir cette semaine. Le point positif était qu'ils n'avaient pas eu à regarder Dr. Sexy pour la énième fois. Et Gabriel n'avait pas encore commencé à chanter l'une des chansons de ABBA qu'il y avait dans Mamma Mia, la comédie musicale qu'ils avaient visionnés la semaine dernière, ce qui relevait du miracle. Les comédies musicales – il avait une étrange obsession avec ça dernièrement. C'était légèrement insupportable.
– Quoiqu'il en soit il faut se bouger, Bobby a dit qu'il passerait nous voir aujourd'hui, et devinez comment est la maison ? Bordélique. Il va s'arracher les yeux.
– C'est toi qui vit ici, Dean, fit remarquer Castiel.
– Je vois pas de quoi tu parles.
La tête de Sam – trempée – apparut dans l'encadrement de la porte. Gabriel s'écarta discrètement en se faisant tout petit.
– Je m'occupe de la nourriture ! déclara-t-il.
– Non ! laissa échapper Castiel.
– Achevez-moi, lâcha Gabriel.
– Certainement pas, je m'en occupe, coupa Dean en sauvant la situation. C'est mon coin de cuisine maintenant.
Sam se renfrogna.
– Si Gabriel avait rangé le sucre aussi la dernière fois, je l'aurai pas confondu avec le sel.
– « L'être humain a créé par automatisme l'acte de se rassurer psychologiquement face à toute sorte de situation. En effet l'individu va développer un savoir spontané en cas de problème à solution non-évidente s'il ne sait pas quelque chose, s'il ignore quelque chose, il inventera l'explication – ce qu'on appelle aussi l'interprétation. Cette réaction s'explique par un besoin élémentaire de survie et d'adaptation de la part de l'individu. »
– Gabriel..., dit Cas.
– « Ce savoir spontané n'est donc absolument pas scientifique puisqu'il est dépourvu de toute méthode et de rigueur. Il est dans la philosophie de Descartes de se remettre en question, de douter de ce que l'on croit savoir, d'être capable de s'auto-critiquer. »
– Gabriel..., marmonna Dean.
– « Descartes affirme qu'il faut 'expliquer le social par le social' et apparaît ainsi comme l'héritier d'Auguste Comte lorsqu'il écrit la cause déterminante d'un fait social, elle doit être recherchée parmi les faits sociaux antécédents et non pas parmi les états de la conscience individuelle. »
– GABRIEL !
– Mais j'en ai maaaarre de cette leçooon...
– Alors tu as décidé de faire chier tout le monde en la lisant à voix haute dans le salon où nous sommes tous réunis ?
– Exactement.
– Va te faire foutre.
– Avec joie. Sam ?
L'intéressé, qui notait son cours tranquillement dans son coin, leva la tête à ces derniers mots avant de rougir furieusement lorsqu'il comprit le sens de ces paroles.
Puis quelqu'un sonna à la porte.
Gabriel bondit immédiatement sur ses pieds, ce qui eut pour effet de faire violemment sursauter Phoenix qui ronronnait calmement sur les genoux de Castiel. Son visage se crispa à l'attaque soudaine de griffes se plantant dans son jean. Il détacha les pattes du chat une à une en prenant soin de ne pas lui faire de mal.
La porte d'entrée s'ouvrit.
– Hey Bobby !
Ça aurait pu être le facteur, le jardinier, Barack Obama, un alien, un hippopotame en tutu rose ou Satan lui-même, il aurait sans doute été aussi content. Tant qu'il pouvait trouver une excuse pour fuir ses cours actuels – il pouvait toujours les fuir tant que les partiels paraissaient encore loin, pas assez pour ne pas les voir disparaître à l'horizon, mais pas trop non plus pour s'en inquiéter. Comme dit Nietzsche, on s'enterre sous l'illusion – mais c'est bien parfois.
L'homme entra, accompagné de Jody qui s'était habillée en civil pour une fois. Castiel le fit remarquer après les salutations.
– C'est agréable de voir que vous n'êtes pas en service pour une fois, dit-il.
– Oh, répondit la jeune femme, mais je suis toujours en service. Il n'y a pas de « repos » dans mon job. Ce n'est pas l'uniforme qui détermine mon état – ça donne juste l'impression que j'ai une petite pause, rit-elle – ils ne surent pas si c'était parce qu'elle riait vraiment ou si c'en était un amer.
– Vous mangez avec nous ce soir ? Sam et moi on rentrera juste après, j'ai la flemme de faire la vaisselle et Sam veut pas la faire pour deux.
– Qui prépare le repas ? demanda Bobby – sous-entendant très certainement un « si c'est Sam – ou Gabriel –, je passe mon tour ».
– Moi, déclara Castiel. C'est Dean qui l'a fait à midi.
Bobby haussa un sourcil.
– Tu restes un dimanche soir ?
Gabriel se tourna vers son cousin et mit la main devant la bouche, mimant le choc.
– Ahou, Cassie sèche les cours !
Castiel le fixa et un sourire fleurit sur ses lèvres.
– Un prof est absent, il faisait presque toute ma matinée, je partirai tôt.
– Et Dean-o est d'accord pour que tu le réveilles si tôt ?
– « Dean-o » n'a aucun problème à se lever tôt si ça peut arranger Cas, rétorqua Dean.
Castiel se retourna vers lui et le couple s'échangea un long regard. Très long.
Gabriel soupira pour tout le monde.
– Vous avez fini vos cochonneries mentales, là ?
Castiel protesta :
– Ce n'est pas-
– Et alors ça te gêne ? ricana Dean en embrassant Cas.
Gabriel haussa les épaules et se réfugia à la cuisine à la recherche de chocolat. Sam le suivit en l'avertissant que grignoter une demi-heure avant manger n'était pas conseillé, Bobby et Jody s'installèrent dans le salon et demandèrent des nouvelles de John et Adam.
– John est passé la semaine dernière, ça avait l'air d'aller. Adam, je sais pas, pas de nouvelles, donc il ne doit pas se porter si mal que ça.
Bobby hocha la tête. Sam revint dans le salon – en traînant Gabriel derrière –, son portable à la main.
– Jo nous envoie un SMS comme quoi y'a une soirée mercredi. (Il se tourna vers Castiel.) Tu es disponible le mercredi ? J'arrive jamais à retenir ton emploi du temps.
– Personne n'arrive jamais à retenir mon emploi du temps, parce que ce n'est pas un emploi du temps c'est une grille de loto. Tout change tout le temps...
– Ah les joies de la double-licence...
– Je ne sais pas, je verrai. J'ai des examens prochainement je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée.
Dean approuva. Sam s'affala sur le canapé à côté de Bobby.
– D'ailleurs, c'est bientôt Thanksgiving vous avez déjà prévu quelque chose ?
– Qu'est-ce que tu veux dire ? dit Dean en fronçant les sourcils. On le fête ensemble comme à chaque fois. Hein Bobby ? Jody ?
Jody l'observa, surprise. Ça devait être la première fois que Dean l'incluait plus ou moins dans la famille – oralement.
– Ce n'est pas encore aujourd'hui que vous vous débarrasserez de Bobby, annonça leur second père.
– J'espère bien !
– Il faut prévoir de la purée de pomme de terre !
– Hein ? Pourquoi ?
– Tradition.
– Le changement c'est maintenant, répondit Dean.
– Tu ne viens pas de dire ça, rit Sam. Tu es le parfait « monsieur-je-ne-change-pas-mes-habitudes-sinon-je-risque-de-perturber-mon-petit-train-train-de-vie » ! Tu es perturbé au moindre petit changement !
– Ah pardon, intervint Gabriel, dixit celui qui écrase ses cookies dans un bol comme une mamie ?
– Gabriel, ça fait trois ans que j'ai plus fait ça !
– Pauvres cookies.
– Gabriel et Dean qui se soutiennent, on aura tout vu, soupira le cadet.
– Et c'est encore parti, ajouta Bobby sans réfléchir.
Gabriel releva la tête à cette dernière phrase et un sourire illumina son visage. Sam comprit très bien ce que cela voulait dire. Une semaine pour le calmer dessus, ça n'était pas encore assez long pour l'arrêter, n'est-ce pas ?
Bobby lui jeta un coup d'œil. Oh, il ne comprenait pas la chance qu'il avait de ne pas devoir supporter un amateur de comédies musicales avec lui pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
– Gabriel. Non. Pas encore. Pitié. Je t'interdis de le chanter. Gabrie-
Son petit-ami se leva, posa une main sur sa poitrine, leva le menton et prit une petite inspiration.
– Mamma mia, here I go again~ !
