Bonjour/Bonsoir à tous !

J'espère que vous allez bien :3

Voilà je me lance à vous poster une fanfic TwT ça fait des années que j'en écris mais je n'ai jamais osé en poster auparavant x_x j'espère que ce petit prologue vous plaira ! Je vous invite à me laisser une petite review pour que je puisse avoir vos avis :D chuu ≈

Rating: MA (+18)

Personnages : Jean Kirstein / Marco Bott

Inspiration : L'attaque des Titans / Shingeki no Kyojin

Les personnages présentés dans cette histoire ainsi que l'univers ne m'appartiennent pas

PROLOGUE

« Jusqu'à ce que la mort nous sépare… »

Voilà deux ans que le titan colossale a fait sa première apparition aux abords du mur Maria, plongeant le restant de l'humanité dans une nouvelle aire de peur et d'angoisse. Les premiers à avoir été touchés furent les habitants du district de Shiganshina, le district le plus au sud du mur Maria. Ce jour là, plus de vingt pourcent de la civilisation a été anéantie par les titans.

- « Marco...je t'en supplie n'y va pas... » gémissait une femme, la voix remplie de peur et de tristesse.

- « Il faut bien que quelqu'un le fasse maman. Je ne compte pas rester assit ici bien sagement à ne rien faire d'autre que de regarder les autres partir se battre à notre place ! » répliquait ce dernier en ayant fracassé son poing sur la table. Lui qui était d'un naturel si calme, si doux, changeait du tout au tout lorsqu'il s'agissait de défendre sa patrie. Il était bien décidé à s'engager dans l'armée.

Durant deux longues années périlleuses il avait réussi à tenir le coup. Il ne lui restait plus qu'un an pour réussir à devenir l'un des dix meilleurs de l'a cent quatrième brigade d'entraînement du district de Trost. Il allait pouvoir être au plus près du roi comme il l'avait rêvé !

- « Marco ! Bouge toi bordel il est l'heure d'aller à l'entraînement ! » hurlait Kirstein en tirant brusquement sur la couverture du brun, dévoilant alors son visage endormi.

Il faisait si sombre dans le rêve de Marco… On ne pouvait entendre que des cris de terreur, des bruits de roche fracassée, de maisons brisées ainsi que celui d'innombrables vies anéanties. Essayant d'ouvrir les yeux, le brun commençait à paniquer. Et si ce n'était pas un rêve ? Et si tout ceci était en fait la réalité ?

- « Jean… ? » murmurait le jeune homme en avançant lentement dans la noirceur de la ville, les jambes tremblantes de peur.

Tendant la main devant lui, il essayait d'attraper quelque chose. C'était comme une légère lueur dans l'obscurité. Comme pour le guider vers la sortie de cet enfer de cendres. Il continuait d'avancer. Il continuait d'espérer. Il continuait de l'appeler. Suffocant alors à cause de la panique, les larmes commencèrent à lui monter quand l'obscurité se dissipait entièrement, laissant place à une scène d'horreur.

Une fumée épaisse avait pris la place des habitations, ne laissant alors qu'un tas de ruines autour d'elle. Plus loin, on pouvait apercevoir ce qui semblait être le QG de ravitaillement de la ville. Il s'en approchait alors pour essayer de trouver quelqu'un. Il fallait qu'il trouve quelqu'un…

Ses yeux s'écarquillèrent alors quand il se rendit compte qu'il n'y avait plus qu'un mur de façade encore debout… La peur et l'angoisse le gagnèrent à nouveau lorsqu'il découvrit avec horreur le corps de quelqu'un qui ne lui était pas inconnu.

- « Est-ce que… » commençait le jeune homme en s'approchant du cadavre encore chaud.

Il inspira profondément avant de tomber à genoux… C'était lui… Mais comment ? Pourquoi lui ? Il ne pouvait pas être mort ! C'était tout simplement une situation qui était inconcevable pour le jeune Bott.

- « C'est toi… ? Jean… ? » murmurait le brun en tendant la main vers ce visage qui n'était plus que la moitié de ce qu'il avait pu connaître auparavant.

Soudain, une explosion retentit tout près de lui, brouillant alors sa vision et le plongeant à nouveau dans l'obscurité la plus profonde. Il se mit à hurler son nom dans le but de retrouver cette lueur, cette petite lumière que nous cherchons tous dans la noirceur du monde. Une voix se fit entendre. A peine perceptible. Elle était lointaine mais Marco pu la reconnaître. Il l'appelait. Lentement, il leva la main vers cette dernière en espérant un nouveau signe.

Jean ne savait plus comment réagir face à ce qu'il voyait à cet instant. Son ami semblait si fragile, si perturbé par son rêve. Était-ce un cauchemar… ? C'est en entendant ce dernier presque hurler son nom dans un sanglot qu'il comprit qu'effectivement, il était en plein cauchemar.

- « Marco, je suis là, calme-toi. Tu fais un cauchemar. Aller réveille-toi maintenant. » murmurait Kirstein en ayant posé une main sur le front du jeune soldat. « Ça va aller. Je suis là. »

Voyant qu'il ne se réveillait toujours pas, il le prit contre lui pour essayer de le calmer, d'apaiser sa peur. Qu'est-ce qu'il avait bien pu voir dans ce rêve pour être dans un tel état d'angoisse ? Serait-ce lié à ce qu'il c'était passé au mur Maria il y a maintenant quatre ans ? Non. Marco n'y était pas, ça ne pouvait pas être ça. A moins qu'il… A moins qu'il n'ai peur que cela ne se reproduise à nouveau mais au sein du mur Rose… ?

Lentement, une main tremblante vient se poser sur le torse de Jean. Marco s'était finalement réveillé en entendant le son de sa voix. Il paraissait si vulnérable… Il avait du voir des choses horribles…

- « Là. Calme-toi Marco. Ce n'était qu'un rêve. Ne te mets pas dans des états pareils, ce n'était pas la réalité. » dit alors le blond tout en caressant doucement ses cheveux pour essayer de le rassurer.

- « C'était pourtant si réel… Jean… Je t'ai vu… Tu étais… » commença Marco avant de retenir un sanglot. Il ne pouvait pas se permettre de pleurer. Surtout pas devant lui.

Reprenant doucement le contrôle de son corps, il se redressa avant de se défaire de l'étreinte de Jean. Il ne devait surtout pas se laisser aller maintenant. Ça n'aurait rien annoncé de bon s'il l'avait fait. Passant une main sur son visage, s'attardant sur ses yeux pour les sécher discrètement, il les passa ensuite dans ses cheveux pour arborer à nouveau son sourire habituel.

- « Tu as raison ! Ce n'était qu'un mauvais rêve rien de plus ! Aller bouge donc de là que je puisse m'habiller. » dit-il alors en poussant son camarade, toujours un léger sourire aux lèvres.

- « Mais… » fit le blond sans avoir l'occasion de continuer sa phrase. Marco avait déjà quitté la pièce pour aller se réfugier dans la salle de bain.

Kirstein savait qu'il en fallait pas mal pour inquiéter autant Marco. Il avait sûrement vu des horreurs. Seulement, Jean ne comprenait pas ce qui avait pu le mettre dans un état pareil. C'était la première fois qu'il l'avait vu pleurer dans son sommeil. C'était décidé, il allait tout faire pour savoir ce qu'il avait vu ! Hors de question de rester à se tourner les pouces !

- « Hey, tu me laisses entrer deux minutes ? » demanda Jean en frappant à la porte de la salle de bain. « Il faut que je te parle. »

- « Oui vas y tu peux rentrer, c'est ouvert. » répondit le brun en gardant son air enjoué pour ne pas laisser tomber son masque.

La porte s'ouvrit alors dans un grincement à la limite du supportable. Quand il la ferma, Kirstein la ferma à clef pour que son ami ne puisse pas s'enfuir durant l'interrogatoire qui allait avoir lieu. D'un pas déterminé, il entra dans la douche, ne s'attendant pas à tombé nez à nez avec un Marco nu comme un vers.