Le calendrier de Sherlock

Disclaimer : L'univers et les personnages ne m'appartiennent pas et sont à sir ACD, et leurs versions modernes à Mark Gatiss et Steven Moffat. Je ne touche aucun argent pour mes écrits.

Bonjour à tous, et joyeux Noël !

Et oui, pour beaucoup de monde, l'attente est enfin terminée, on a ouvert la dernière case du calendrier et tout plein de beaux cadeaux. Mais pour une grande partie d'entre nous, l'attente continue, elle devient même de plus en plus insupportable alors que le jour tant attendu approche.

PLUS QUE 8 JOURS AVANT LA SAISON 4 DE SHERLOCK !

Pour vous aider à patienter, je prolonge le calendrier de l'avent avec ce calendrier de Sherlock ! Chaque jour, je publierais un petit OS écrit à partir d'un fanart que l'on m'a proposé sur Facebook. Ces Fanarts seront mis en vignette de la fic (qui changera donc chaque jour), dans un album public sur ma page Facebook (lien dans ma bio), sur une page Tumblr créée spécialement pour ça (lien dans ma bio aussi), et enfin cette fic est aussi publié sur AO3 où l'on peut mettre les images dans le texte.

Sans plus attendre, voici le premier OS, inspiré d'un Fanart proposé par Nauss !

Enjoy !


Chapitre 1 : Pensées parasites.

John soupira, se réinstallant contre le mur. Sherlock, à côté de lui, resta dans sa position accroupie, les yeux fermés, plongé dans son palais mental. Il était d'une immobilité parfaite, au point qu'on aurait pu le prendre pour une statue. Une très belle statue, pensa John, surtout avec les ombres que projetait l'unique lampadaire non cassé de la rue.

Pensée parasite.

Pour essayer de penser à autre chose, John se reconcentra sur leur objectif, à savoir un pressing, qui se trouvait en face de la petite impasse où eux-même se trouvaient.

Leur affaire actuelle était un mélange de crime crapuleux, de vengeance, d'un futur casse et de mafia russe. Lestrade s'arrachait les cheveux, Sherlock sautait de joie. Et John… Et bien John suivait. Il aurait pu suivre Sherlock jusqu'au bout du monde si celui-ci le lui avait demandé. Même si ce n'était que pour attraper un criminel, même s'il ne pouvait espérer plus.

Je me considère comme marié à mon travail, John.

John secoua la tête. Pensée parasite.

Soupirant encore une fois, John regarda sa montre. Déjà trois heures passé ici. Dans une demi-heure, le pressing fermerait. Ils pourraient alors y rentrer « car ils avaient entendu un cri » et trouver la preuve pour inculper le mafieux, qui selon Sherlock était une montre. John se demanda au moins pour la millième fois pourquoi ils n'avaient pas attendu tranquillement à Baker Street l'heure de fermeture pour ensuite revenir.

Mais John, tu te rends compte du temps perdu ? Un peu d'attente ne va pas te tuer !

A oui, c'était pour ça. Et pour les yeux de chien battu qui avait accompagné cette réplique, et auquel John ne pouvait tout simplement pas résister.

Pensée parasite.

John jeta un coup d'œil à Sherlock. Il n'avait pas bougé d'un cil.

Pour passer le temps, John se mit à imaginer le brouillon de l'article qu'il écrirait sur son blog pour relater cette nouvelle enquête, lorsqu'ils seraient de retour à Baker Street, bien au chaud. Il finit par perdre la notion du temps, et revint à la réalité quand Sherlock se redressa d'un coup à côté de lui.

« C'est bon John, allons-y ! »

Alors qu'il lui emboitait le pas, John remarqua que le détective n'avait pas mis d'écharpe, ce qui dévoilait son magnifique cou. Mais il se reconcentra bien vite, et suivit Sherlock.

Pensée parasite.


Et voilà !

Oui, j'adore définitivement répéter le titre plusieurs fois dans le texte et/ou à la fin. Mais ça marche, non ?

Lâchez-vous sur le bouton review pour me dire ce que vous en avez pensé, et à demain !