Un petit chapitre écrit sur un coup de tête. Histoire en deux chapitres, peut être plus si affinitées...

Disclaimer: Oda-sensei ! Oauei ! (c'est pour la rime que j'ai écrit ça, hein, entendons nous bien là-dessus)

Pairing: Un plan à trois Brook x Franky X Chopper ... Bon, je vais me pendre. (C'est du Zoro x Sanji, désolée si vous êtes déçues)

Rating: T (Bandes de petits prudes va !) ... patience, les perverses du fond (ou pervers d'ailleurs), un petit fruit au nom à forte sonorité anglophone pour le prochain chapitre that the wimp will publish. Yeah, I know, I'm supposed to be a goat but, I tell you my secret: I'm schizophrenic, and my second personality is a wimp one. Sorry, it's unexpected, I know you're shocked now ...

ou comment se taper un soliloque en anglais certainement bourré de fautes sur une page de fic ... bonne lecture !


« Oooh ! Nami-swan ! Robin-chwan ! Vous êtes encore plus belles que d'habitude ! »

Luffy détourna un instant la tête, mécontent que le cuisinier quitte son poste pour s'occuper de futilités. Il tournoyait dans la pièce, laissant çà et là des volutes de fumée en forme de cœurs, qui firent tousser Usopp, qui venait d'entrer à la suite des deux jeunes femmes.

« Oï, Sanji ! Faudrait voir à te cal… mer. »

Il laissa une rougeur d'adolescent teinter ses joues un instant. Il est vrai que la chaleur qui régnait contraignait les membres de l'équipage à réduire la quantité de matière textile et sa masse. Aussi, la tenue que portaient les filles était en conséquence.

C'est vrai que ce T-shirt sans manches en coton et cette mini-jupe étaient un peu courts pour la rouquine, et que ce mini-short moulait admirablement les formes de Robin, son débardeur largement décolleté remplissant également ses fonctions.

Les garçons n'avaient pas toujours recherché l'esthétique : Luffy avait enfilé un short hawaïen léger ainsi qu'une chemise qu'il gardait ouverte sur son torse. Usopp portait un sarouel d'un orange sombre, une tunique en coton verte sans manche parcourue à son encolure par deux colliers. Chopper lui, avait carrément obtenu l'autorisation de rester dans le frigo, Usopp lui ayant bricolé un système lui permettant de communiquer avec l'extérieur, ainsi qu'une vitre (l'installation avait été soigneusement surveillée par le coq, méfiant dès qu'il était question du frigo dans cet équipage de goinfres). D'ailleurs, Sanji avait lui-même revêtu un pantacourt en coton d'une couleur claire, sa chemise en lin blanc lui conférant une lumière naturelle qui semblait émaner de tout son être, renforcé par le blond de ses cheveux et la couleur pâle de sa peau. (Comment, je fantasme, moi ? Ouah l'autre, n'importe quoi !)

Luffy, on en a à présent la preuve avec Hancock (mais qu'il n'a pas rencontré pour l'instant, hein), était inconscient de "la beauté du corps féminin" si j'ose dire. Il ne comprenait donc pas ce qui mettait « ses amis les mâles » dans un tel état. Il posa donc des questions, qui s'avérèrent embarrassantes pour ceux-ci. Les filles rirent un peu, et le cuisinier profita de la présence de la plupart des membres de l'équipage dans la cuisine pour leur servir des sorbets aux fruits hyper-rafraîchissants (Haa, qui n'a jamais rêvé d'avoir Sanji à son service, pour pouvoir manger des trucs loufoques mais hyper-bons ? Hein ? Je suis vraiment la seule à … ? Bon, alors j'arrête d'intervenir.) qu'ils dégustèrent (Luffy mis à part) avec délice.

Les questions du capitaine le menèrent finalement au mot « sexy », qui échappa à un de ses nakamas. Il pencha la tête, dans un signe d'incompréhension (à force, sa colonne doit être tordue … ah, mais il est élastique).

Sanji tenta de lui dépeindre les aspects méritant et glorifiant de la chose, mais aucune explication ne vint satisfaire sa question. Sanji s'apprêtait à perdre patience et le frapper, quand une nouvelle interrogation le stoppa net :

« Bah, pour me donner une idée, est-ce qu'un homme peut être « sexy » ? »

Alors que les garçons hésitaient à répondre, de l'autre côté la réponse fut franche et directe :

« Oui. »

Tous les membres de la gente masculine fixèrent Nami et Robin, surpris et curieux.

« Alors … oui, un homme aussi … »

« Evidemment, sinon vous resteriez célibataires, tous autant que vous êtes. »

« Et comment un gars peut paraître sexy à une femme ? »

« Eh bien … ça dépend des goûts … des préférences … »

« Oui, par exemple, pour certaines, un homme est plus sexy qu'un autre s'il a les cheveux longs … »

« Ah ouais ? Pourquoi ? »

« Je n'ai pas dit que je partageais ces goûts … mais enfin, si tu veux une description plus universelle et générale de « l'homme sexy », il … »

La porte de la cuisine s'ouvrit d'un coup, laissant place à Zoro, luisant de sueur, une serviette éponge sur les épaules, vêtu de son seul pantacourt noir pour rester plus longtemps sous le soleil brûlant malgré l'entraînement. Sa peau avait foncée durant ces 3 heures, et il rentrait enfin se désaltérer après tous ces efforts, plus éprouvants encore à cause de la chaleur.

La phrase de Robin resta en suspens, tandis que tous fixaient le nouveau venu en silence. Silence qui se fit pesant et inquiéta légèrement le bretteur qui demanda, d'une voix hésitante :

« O… oï ! Vous … qu'est-ce que vous avez à … »

La brune sourit et ferma les yeux d'un air tranquille tout en portant sa cuillère à ses lèvres :

« Je crois pouvoir dire sans me tromper que « l'homme sexy » type, en voilà un assez bon spécimen. Ne, Nami-san ? »

La rousse sourit à son tour et lâcha un soupir : « Dommage qu'il soit aussi crétin. Sinon, en temps que femme, je ne peux qu'approuver. »

Les expressions figées qui ressortirent de cette explication furent inoubliables et encore plus angoissantes pour Zoro.

« Je comprend pas … pourtant, une femme avec des cheveux verts, une cicatrice en plein torse, et aussi musclée, c'est pas beau ! »

« Laisse tomber Luffy. » soupira Usopp « Cette appréciation est faite par des filles. Pour un mec, ça ne doit rien signifier ! »

Sanji se mordit la lèvre. Comme s'il ne le savait pas.

Finalement, on raconta un peu la conversation à l'épéiste qui finit par hausser les épaules et froncer les sourcils, tout en avalant le sorbet :

« Ch'est nage, votre truc'hh. » (Je traduis : « C'est naze votre truc. » Excusez-le, c'est du Marimo)

Etre désigné en tant qu'homme sexy ne semblait pas le toucher outre mesure. En fait, il avait l'air de carrément s'en foutre.

Nami clôt le sujet par une dernière déclaration :

« … mais tu sais, les personnes peuvent être jugées sexy en tant que mâle sauvage etc, comme Zoro, mais on trouve aussi une personne dans une position … disons lascive très sexy… »

« En somme, c'est de la domination. »

« … vous faites flipper. »

Zoro continua d'hausser les épaules, et Sanji justifia la rougeur de ses joues par la montée de la température.

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Il secoua ses mains au-dessus de l'évier avant de les essuyer sur son tablier. Il écrasa sa cigarette dans le cendrier et sortit sur la pointe des pieds pour rejoindre la cabine des garçons le plus discrètement possible.

Il envoya un baiser passionné à Robin, à la vigie, et ouvrit la porte sans la faire grincer.

C'était un peu comme lorsque les parents rentrent tard le soir et parviennent à rentrer dans la chambre de leurs enfants sans les réveiller pour les embrasser. Sanji ne faisait jamais de bruit. Il se déplaçait comme un chat dans la pénombre, et, frôlant les hamacs d'où s'échappaient des respirations sifflantes, il rejoignit le divan. Mais une forme l'occupait déjà.

Deux mains jaillirent de l'obscurité et agrippèrent le cuisinier, qui s'écroula sur le canapé. Il se releva en pestant le plus silencieusement possible, mais fut à nouveau attrapé et plaqué en dessous du squatteur.

Cette position révéla son identité, que le coq avait vraisemblablement devinée, sans nécessiter l'aide du rayon de lune qui éclaira le visage de Zoro.

« On peut savoir ce que tu fous ? » chuchota Sanji, énervé.

« J'avais envie. »

Et alors qu'il parlait, il planta son regard dans le sien. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, Sanji ayant du mal à soutenir l'intensité et la profondeur de celui du bretteur qui ne le lâchait plus. Gêné, il finit par détourner la tête et tenta de repousser l'autre.

« Dégage » siffla-t-il.

Zoro le regarda quelques secondes encore, puis se redressa dans un « Tshhh ». Seulement, le divan étant d'un moelleux presqu'indécent, et leurs jambes s'étant empêtrées dans l'action, il perdit l'équilibre, et se raccrocha à Sanji, l'entraînant dans sa chute au sol.

Par chance, le choc ne réveilla aucun des habitants du bateau.

« Aaah, putaiiin… ça fait mal … »

Zoro marmonnait en se frottant la tête, et ouvrit les yeux. Un poids sur son ventre l'empêchait de se relever. Et, bien évidemment, ce poids, c'était le blond. Furax.

« Mais t'es vraiment un naze ! Tu sais rien faire dans ta vie ou quoi ? C'est pas possible d'être aussi crétin ! »

Les insultes perdirent de leur portée avec le fait qu'elles aient été chuchotées. Mais de toute façons, le bretteur se foutait pas mal de savoir ce dont le cuistot le traitait. En fait, il était en train d'assimiler les bases du mot Sexy. Parce qu'un Sanji à quatre pattes au-dessus de vous, j'avoue qu'y a de quoi changer de bord.

Sans prêter attention aux imprécations du coq, Zoro voulut toucher cette peau qui semblait … tellement …

Il souleva quelques mèches blondes, et caressa la joue du bout des doigts. Le cuisinier frémit et se recula instinctivement, d'un mouvement de tête désordonné qui fit entrer en contact un bref instant les doigts du sabreur et les lèvres entrouvertes du blond.

Surpris par cette sensation de douce chaleur humide, il rapprocha son visage pour mieux l'observer.

A force de regarder l'épéiste l'examiner en silence, fixant ses lèvres avec insistance, Sanji se sentit peu à peu faiblir. Il sentait sa raison vaciller au contact de la main du marimo qui revenait toujours toucher son visage, et il rapprocha inconsciemment son visage de celui de l'autre, au point qu'ils pouvaient sentir leur souffle sur leur peau. Comme hypnotisé, lui aussi, le blond étudia les lèvres de son nakama. Elles étaient plutôt charnues, surtout celle inférieure … dans un accès de hardiesse, il s'en empara.


Soooo ... ça t'as plu ?

...

Oh, merci ! N'as-tu pas été frustrée que l'auteure décide, rongée par la flemme, de reporter le lemon au lendemain, enfreignant du même coup ce fameux dicton: "Ne remets jamais au lendemain le lemon que tu devrais écrire la veille" ?

...

N'est-ce pas ? Patience, it won't be long. Quel est le moment que tu as préféré ?

...

Moi aussi j'ai bien aimé ce moment, mais j'ai préféré lorsque Sanji se mord la lèvre tout en ayant des pensées coupables ... le petit coquin ...

C'était le speech Dora, en mode perverse. Voilà. Si vous souhaitez rejoindre la pétition qui me permettra de lancer la série "Dora au pays du Yaoi", laissez une review !

(comment je fais pour débiter autant de trucs stupides seule et sans consommer autre chose que de la viande à outrance ? Remarquez, on peut faire un parallèle avec le cas de Luffy ...)