Enlevée
J'ai senti une douleur tout le long de mon côté, j'ai percuté un mur et je suis tombée sans ménagement sur le matelas. Je ne vais pas mentir, c'était une façon merdique pour se réveiller. Surtout quand vous êtes encore inconscient. Plus jamais je ne me plaindrai de mon radio réveil.
Qui suis-je pour plaisanter, je ne vais probablement jamais revoir ma famille et encore moins mon radio réveil.
On a toujours entendu parler d'histoires comme ça, mais on ne pense jamais que cela peut nous arriver. Dans ce cas là, il s'agit de kidnapping.
Tout ce que je me souviens est que je marchais pour rentrer à la maison lorsque je fus frappé à la tête avec quelque chose de très dure. Puis je me suis réveillée quand j'ai percuté ce mur. Je suppose que je ne devrais pas être si surprise, cela ne peut pas toujours être comme dans les films, avec des cagoules et des gars qui s'appellent Tony.
J'ai frotté mon bras avec précaution, en essayant d'ôter la douleur. J'ai regardé le matelas sur lequel j'étais allongé et j'ai bondi de celui-ci. Il était couvert de toutes sortes de tâches auxquelles je ne voulais pas penser. J'avais atterri sur le sol, mais bon, au moins, c'était un tapis.
Je me suis levé et j'ai regardé autour de moi. C'était une chambre très petite, peut-être utilisée comme débarras. A côté du matelas se trouvait une bibliothèque. À ma grande déception, il ne contenait pas de livres.
Je me tenais là en regardant la bibliothèque ,en espérant peut-être que des livres apparaîtraient par magie, et cela me frappa. J'avais été kidnappée. KIDNAPPEE! Comment ai-je pu rester ici debout en me plaignant des tâches et des étagères alors que je pouvais mourir à chaque instant? J'ai commencé à marcher de long en large au milieu de cette petite pièce. Ma main commençait à s'agiter de manière étrange et j'ai commencé à prononcer des bribes de phrases telles que « oh mon,mais je ne peux pas, comment, pourquoi, OH MON DIEU, ce n'est pas » encore et encore.
J'ai finalement glissé le long du mur et je me suis assise. Pas sur le matelas bien sûr, je me fichais dont la façon j'ai paniqué , je n'allais pas débattre de ça.
C'est alors que j'ai entendu la poignée tourner et vu la porte s'ouvrir. C'était comme un film d'horreur qui se déroulait devant mes yeux.
J'ai entendu quelqu'un entrer et refermer la porte derrière lui. Je fixais le sol.
« Tu as pleuré » déclara la voix. C'était une voix profonde, celle d'un homme, et cela me fit sursauter.
J'ai simplement hoché la tête, ne voulant pas parler. C'est alors qu'il se jeta sur moi.
