Ce sont les fruits les plus laids qui font les meilleures confitures
Hey! J'ai repris cette fanfic à mi-parcours et ne l'ai terminé que récemment donc j'espère sincèrement que ça valait le coup !
Comme d'hab', petit disclamer : tous les personnages présents –enfin, ceux qui ont un nom- appartiennent à l'auteur de Gintama c'est-à-dire le merveilleux Hideaki Sorachi.
Sur ce, bonne lecture et n'hésitez pas à me dire ce que vous en penser !
Chapitre 1 : Si tout le monde connait l'Effet Papillon c'est à cause du film !
L'effet Papillon.
Selon le CNRS, il naît en 1962 de la caricature de l'équation de Navier-Stokes par Edward Lorenz qui aurait lui-même été inspiré par les travaux de Poincaré et Hadamard. Il y est défini comme « […] le phénomène de la « dépendance sensible aux conditions initiales », le paradigme de la théorie du chaos ».
Selon l'encyclopédie Larousse, « […] on lui a donné le nom d'« effet papillon » pour illustrer le fait qu'il suffirait théoriquement de la turbulence engendrée dans l'atmosphère par les battements d'ailes d'un papillon pour modifier considérablement le temps qu'il ferait les jours suivants. »
Selon le Wictionnary, c'est un « Élément d'une chaîne de causalité, spécifiquement le fait qu'un petit changement de conditions initiales provoque une grosse différence à la fin de la chaîne ».
Ces définitions se recoupent en une phrase bien connue, à la fois simple et explicite : « Le battement d'aile d'un papillon peut créer une tornade à l'autre bout du monde ».
Sachant cela, Kondo Isao passait en revue toutes les actions qu'il avait accomplies au cours de sa triste carrière pour trouver celle qui avait bien pu le mener en conseil disciplinaire. Ça faisait déjà une heure qu'il était arrivé et qu'on l'avait assis dans une salle mal-éclairée, sur un siège métallique faisant face à une table derrière laquelle étaient alignées quatre chaises.
N'ayant pas l'habitude d'être du côté « suspect » de la salle d'interrogatoire, et parce que seules deux des chaises étaient occupées, il s'était d'abord dirigé vers les deux hommes déjà installés. Ceux-ci lui avaient vite fait comprendre que ces places ne lui étaient pas destinées, lui intimant d'aller se placer face au jury. Un jury ? De quoi était-il accusé ? Bien sur ce n'était pas un modèle pour la jeunesse mais de là à être traité comme un criminel ! De plus, il avait été maintenu dans l'ignorance la plus totale depuis la réception de la lettre. Cette missive livrée au quartier général du Shinsengumi ne comportait aucune information mis à part le lieu et l'heure de sa convocation. Ah, et aussi que c'était sur ordre direct du « Préposé à la gestion des affaires internes du Bakufu ». Mais qui peut bien avoir un titre pareil ? Probablement quelqu'un d'important…
Le cours de ses pensées fut interrompu par l'entrée dans la pièce d'un individu à l'expression patibulaire qui toisa Kondo avant de rejoindre les jurés qui s'étaient levés. Il s'excusa rapidement de son retard auprès de ses collègues et la vitesse avec laquelle ceux-ci lui rétorquèrent qu'il n'en était rien indiqua à Kondo qu'il leur était supérieur, d'une manière ou d'une autre. Il se sentait de plus en plus mal et ses intestins commençaient à se tordre dans son ventre. Pourquoi personne ne lui expliquait la situation ?! Son vœu fut soudain exaucé.
Le Supérieur : Kondo Isao, c'est bien cela ?
Kondo : Euh… J… Euh… Oui, oui, c'est ça !
Le Supérieur : Votre capacité à diriger l'organisation paramilitaire au service du Bakufu connue sous le nom de « Shinsengumi » a été remise en cause par un certain nombre de membres du cabinet du Shogun. Durant cette cession mes confrères ci-présents et moi-même auront pour objectif d'évaluer vos compétences et d'apporter les solutions adéquates pour palier à la situation actuelle. Des questions ?
Kondo : En quoi l'évaluation va-t-elle consister ? C'est-à-dire que je ne me suis pas vraiment préparé…
Le Supérieur : Vous avez déjà été évalué…
Le Commandant du Shinsengumi manqua de tomber de sa chaise. Quand ? Comment ? Où ça ?!
Le Supérieur : …Votre présence ici est assez dispensable. Elle a pour seul but de vous permettre d'assister aux témoignages de vos évaluateurs.
Kondo : Mais … Mais votre opinion de moi va seulement dépendre du jugement des « évaluateurs » alors !
Le Supérieur : Etant à la tête de quatre grandes familles d'affiliation militaire au service du Shogun, notre intégrité n'est pas à remettre en cause et notre verdict sera définitif.
Kondo : Mais… Euh… Attendez… Quatre ?
Le Supérieur : Notre confrère aura du retard, il ne pourra donc pas assister aux entretiens et se contentera de participer au verdict. Mais n'ayez crainte, il a reçu toutes les pièces du dossier par écrit ce matin même.
Son sourire sadique lui évoqua Okita. C'était terrifiant. Il pensa aux paroles de l'homme : le travail de tout une vie allait être évalué en quelques heures par quatre inconnus dont un qui n'était même pas là… Il releva la tête pour argumenter et défendre sa position, mais on lui fit signe de se taire.
Le Supérieur : Puisque la situation est désormais claire pour tout le monde, nous allons recevoir le premier intervenant.
