Ohayo tout le monde !

En écrivant cet OS je me suis rendu compte que je n'avais rien posté depuis 3mois et demi... Fanfiction me manquait terriblement et voilà donc un OS complètement différent de ce que j'ai l'habitude d'écrire.

S'il y en a qui me reconnaisse (SNK rpz love love) c'est ma première fiction sur Kuroko no Basket, un anime que je me suis enfilé en deux semaines (sans commentaire hum hum). J'ai facilement entré cet univers et l'envie d'écrire m'a repris pendant que je regardais l'anime.

D'abord je vous annonce la grosse charge de yaoi durant tout l'OS (qui aura une suite). Je ne suis pas du genre à faire des fictions où il n'y a que du yaoi et bye bye les filles, mais deux nanas pour une trentaine de personnages clés c'est... trop tentant d'en faire du yaoi.

J'informe d'ores et déjà que je la classe M mais il n'y a pas de lemon dans ce chapitre. Je pense en écrire d'autres, selon les pairing que j'ai fait dans cet OS. Ce sera à vous, donc, de me demander quel couple vous voulez voir mis en scène pour un joyeux et bon lemon bien classé M

Pas plus de bavardages, je vous retrouve à la fin !

Sur ce, bonne lecture !


« On ne prévient pas les gens à la dernière minute, Kagami-kun.
- Viendra qui pourra, c'est tout. De toute façon à part jouer ou s'entrainer tu peux me dire ce qu'ils peuvent avoir comme autre occupation ? »

Kuroko haussa les épaules en tenant la porte de l'appartement de son ami ouverte pour que celui-ci puisse entrer, les bras chargés.

« Et puis, j'ai déjà reçu une interminable réponse de Kise juste pour me dire qu'il viendrait avec son équipe.
- Ça ne m'étonne pas de Kise-kun.
- Momoi trainera Aomine aussi quand elle a su que tu serais là.
- Mmh. »

Kagami déposa le grand sac dans la cuisine où le plus petit l'aida à ranger son contenu.

« Ça va être une bonne soirée ! Repris le dunker en regardant les bouteilles qu'il avait réussi à acheter avec un grand sourire de victoire.
- Ce n'est quand même pas très légal, on a que dix-sept ans.
- Ne me dis pas que tu n'as jamais bu, Kuroko ?
- On se connait depuis qu'on a quinze ans, tu l'aurais su sinon. »

Kagami haussa un sourcil de surprise avant de passer son bras sur l'épaule de son ombre.

« Et bien tu vas t'amuser ce soir ! Mais attention, hein ? Je t'aurais à l'œil. Ou plutôt, Akashi t'aura à l'œil, après tout Rakuzan est encore à Tokyo. »

Le visage neutre du passeur rougit instantanément à la mention de son ancien capitaine et il se dégagea de l'emprise du rouge.

« Ce n'est pas drôle, Kagami-kun…
- Attends, je te donne une occasion de te rapprocher du mec qui te plait, et grand dieu que j'ai déjà du mal à concevoir que ce soit Akashi, et tu te plains ? Faut savoir ce que tu veux Kuroko
- Je sais ce que je veux mais… C'est délicat comme ça… »

Le plus grand eut un sourire bienveillant pour son ami qui semblait perturbé. Apparemment, Kuroko aurait toujours eu des sentiments poussés envers le capitaine de Rakuzan, depuis leur rencontre au collège. Kagami comprenait le trouble du passeur puisqu'il vivait presque la même chose avec son ami d'enfance à lui, Tatsuya. Comment faire comprendre à cette tête de mule, qui avait voulu une première fois brisé leur lien, qu'il le voyait plus que comme un frère (ce qui était déjà bizarre) et un ami ? Il soupira en finissant de ranger les affaires. Kuroko le regarda, comprenant le fond de sa pensée.

« Himuro-kun vient ce soir ?
- Oui, il est avec l'autre dégénéré de la vie.
- Tu n'aimes décidemnent pas Murasakibara-kun. »

Le grognement du basketteur lui répondit et il soupira à son tour.

« Si tu n'es pas franc avec Himuro-kun, je ne vois pas ce qui l'empêche de faire sa vie. Et ce n'était qu'un petit moment l'année dernière…
- C'était déjà un moment de trop ! Et tu veux qu'on parle de toi et l'autre psychopathe ?
- Il n'est plus comme ça et tu l'as vu toi-même. »

Kuroko et Kagami se fixèrent en chiens de faïence avant que le bip sonore du portable du plus grand les fasse réagir.

« Takao et Midorima viennent.
- Tu savais qu'ils s'étaient embrassés après les préliminaires de l'interhight cette année ?
- Il était temps. Ça veut dire qu'ils sont ensemble ?
- Tu connais Midorima-kun.
- Ouais, c'est sûr. Takao n'est pas sorti de l'auberge. »

Tout en se rendant compte que la soirée tournerait plus au règlement de couples, ce fut le portable de Kuroko qui les tira de leurs pensées.

« C'est qui ? demanda le plus grand en sortant les gobelets.
- Akashi-kun… »

Le sourire carnassier du dunker fit rougir Kuroko qui rangea son portable dans sa poche.

« C'était coquin ?
- Kagami-kun !
- Oh allez, arrête de faire ta prude Kuroko. Qu'est-ce qu'il te voulait ?
- Il est content de me voir à la fête ce soir.
- C'est déjà bien, non ? »

Kuroko acquiesça, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres. Oui, il avait hâte d'être à ce soir. Et il se lancerait.


Tout le monde était arrivé à peu près à l'heure. Contrairement à ce qu'avait craint le passeur de Seirin, l'appartement était suffisamment grand pour contenir tout ce beau monde : l'équipe de Rakuzan, Himuro et Murasakibara, l'équipe de Kaijo et leur ancien capitaine Kasamatsu, Takao et Midorima, Aomine, Momoi et leurs amis de Seirin au complet. Un peu moins d'une bonne trentaine au final.

Les festivités étaient rapidement passées aux choses sérieuses lorsqu'Aomine avait découvert la réserve d'alcool pour la soirée et après que Riko est joyeusement frappé son dunker d'avoir osé en acheter. De petits groupes se firent alors, certains voulant jouer aux cartes, d'autres en pleine discussion et d'autres en plat repas (encore).

Kuroko remarqua assez vite que Midorima et Takao n'étaient pas collés ensemble comme ils avaient l'habitude de l'être. Le shooter commençait une partie de cartes endiablées avec Akashi, Tatsuya et Kagami, alors que l'œil de faucon était assis sur un pouf avec les autres membres des clubs de basket. Il le rejoignit, et répondit au sourire franc que lui fit Takao.

« C'est une chouette soirée qu'a organisé Kagami ! fit-il pendant que Kuroko s'asseyait.
- Un peu à la va vite mais oui, ça tient la route. »

Takao rit et son regard virevolta quelques secondes vers son « ami » à lunettes.

« Ça ne va pas avec Midorima-kun ? demanda le passeur. »

Ce fut un rire nerveux qui remplaça celui enthousiaste du joueur de Sutoku. Il vérifia que personne ne les écoutait et planta ses yeux dans ceux de son homologue.

« Il fait comme si rien ne c'était passé. Je sais que c'est moi qui ai commencé, c'est moi qui l'ait embrassé le premier mais… Il a répondu au baiser, je l'ai senti ! Ah Kuroko… Si un baiser ça ne marche pas je fais quoi ? Je lui dis cache qu'il me plait… Non, que je l'aime ? »

Kuroko considéra les pensées de son ami, réfléchissant à ce qui marcherait le mieux avec son ancien camarade.

« Je pense qu'il faut y aller direct avec Midorima-kun. Il est intelligent mais pas très loquace. Mais entre vous c'est différent, ça se voit. Alors peut être que tu devrais lui dire… « cache » en effet. »

Takao fit une petite moue. Il était plutôt instinctif, et parlait surtout pour rigoler ou faire rire les autres. Mais c'était vrai qu'avec son « Shin-chan » c'était nettement différent. Il l'aimait. Il était tombé amoureux de Midorima sans s'en rendre vraiment compte, et ça lui avait été imposé d'un coup, après un rêve tordu ou le shooting-guard lui susurrait des mots doux d'amour. Il grogna en se reversant en arrière sur son coussin.

« Kurokoooo, geignit-il en attirant quelques regards, je veux boire ! »

L'interpellé sourit légèrement et se redressa pour attraper les deux bouteilles devant eux, près d'autres personnes qui discutaient allégrement. Vodka et coca. Très bien.

Midorima et Akashi épièrent leurs deux amis qui commençaient à boire avant de se remettre à leur jeu. Ils ruminèrent silencieusement leur soudaine complicité, affichant un habituel visage neutre. Midorima but d'une traite la fin de sa boisson sous les regards surpris des autres mais n'y fit pas attention.

Après tout, c'était lui que Takao avait embrassé, il avait pris l'initiative de le faire alors qu'il ne connaissait pas les sentiments du vert à son égard. Midorima grinça des dents en entendant le rire de son ami. Pourquoi ce dernier avait-il agit comme si de rien n'était ? Ils avaient été tous les deux surpris, au final, de ce baiser. Mais pourquoi diable le brun était arrivé le lendemain chez lui avec son sourire charmant collé au visage et rien de plus qu'un « Salut, Shin-chan ! » ? Il y avait de quoi être désarçonné non ?

Midorima rumina une énième fois cette semaine étrange qu'ils venaient de passer. Ils sentaient qu'il y avait un malaise, et les deux joueurs de Shutoku avait sauté sur l'occasion d'une soirée pour penser à autre chose. Mais c'était tout bonnement impossible. Le shooter ne supportait pas voir l'œil faucon rire avec quelqu'un d'autre, quand bien même cet autre était Kuroko. Ce dernier n'était-il pas amoureux d'Akashi d'ailleurs ? Il avait juré entendre Kise s'en plaindre la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés tous les trois…

Un coup d'œil sur sa gauche lui permit de voir les sourcils froncés de son ancien capitaine. Akashi et lui avaient relevé la tête en même temps en entendant l'éclat de voix du meneur de Shutoku et Midorima l'avait très nettement vu détailler le passeur. Ils avaient été assez proches, au collège, et le vert avait appris à reconnaître les émotions généralement indéchiffrables sur le visage d'Akashi. Et depuis que celui-ci s'était radoucit, il se laissait beaucoup plus aller.

« Tiens, Kuroko, goûtes ça ! »

Un frisson parcourra en même temps les deux anciens élèves de Teiko. Midorima en entendant la voix particulière de son meneur enjoué et Akashi en entendant le prénom du plus petit joueur prononcé.

Kuroko jeta un coup d'œil à la table des jeux cartes en les sentant gigoter. Lui et Takao étaient assez observateurs pour comprendre que leur éclat de voix et leur connivence pesaient sur ses anciens camarades.

« Tu crois qu'ils sont jaloux, chuchota le faucon.
- En tout cas ils n'ont pas l'air à leur jeu. Aurais-tu une idée fourbe, Takao-kun ? »

La lueur taquine dans les yeux du brun ne laissait rien présager de bon. Si Takao était venu, en premier lieu, c'était pour parler à Kuroko qui avait l'habitude de toujours bien cerné les gens et les émotions. Il avait compris que le passeur en pinçait pour la capitaine de Rakuzan, avant d'en avoir soutiré la certitude à Midorima après moult et moult questions.

Il ne pensait pas vraiment devoir en arriver jusque-là. Mais aux grands maux les grands remèdes. Midorima l'ignorait ? Soit. Au moins il connaitrait une bonne fois pour toute les sentiments du shooter à son égard et ferait d'une pierre deux coups en aidant Kuroko. Et puis, il fallait quand même s'avouer que le joueur de Seirin était bien loin d'être repoussant.

« Takao-kun, je n'aimes pas ce regard.
- Oh ne t'inquiète pas, sourit le nommé, tu me remercieras. Ce sera notre réponse à tous les deux. »

Et sans faire attention à ce que le bleu répondrait, Takao se leva pour rejoindre Aomine qui essayait de rendre fou Murasakibara en piquant ses chips. A côté d'eux, une bouteille déjà vide qui ferait largement l'affaire.

« Hé, Aomine. »

L'interpellé le regarda, une lueur déjà ivre dans les yeux.

« Tu veux manger des chips toi aussi ?
- Haha non merci, répondit le faucon devant l'aura meurtrière du géant, je suis là pour autre chose, un jeu.
- Mmh, ça pourrait me tenter c'est quoi ? »

Takao pointa l'objet de son attention.

« Si je te dis bouteille vide et désir inavoué ? »

Un sourire de fauve étira les lèvres du basané. Aomine n'était généralement pas une flèche, mais il en savait assez sur les amours et les emmerdes de chacun pour avoir envie d'y foutre le bordel. Merci Momoi.

« Oïe, tout le monde ! »

Aomine hurla dans le salon pour que tout le monde le regarde. Il sourit encore plus et pris la bouteille en main.

« Actions de bouteille, ceux qui veulent jouer au centre dans le salon ! »

Un brouhaha ambiant surpassa momentanément la musique, chacun décidant s'il voulait jouer ou non. Takao alla se rasseoir près de Kuroko qui le regarda, inquisiteur.

« Actions de bouteille c'est comme le jeu normal avec des baisers, mais celui qui lance la bouteille donne à un défi à celui que la bouteille pointe. »

Le passeur hocha la tête et patienta le temps que ceux qui voulaient joueur s'installent. Comme il s'y attendait, Akashi et Midorima étaient restés assis sur la table, mais épiaient du coin de l'œil la tournure des évènements. Leurs yeux semblaient jurer : « quel con Aomine ! »

Le basané s'installa, prenant à place à côté de son ancienne ombre.

« Yosh… Tu es prêt, Kuroko ? »

Le concerné rit de voir son ami déjà bien avancé dans son taux d'ivresse et hocha la tête. Aomine tendit la bouteille à Kuroko qui la fit tourner, s'arrêtant droit sur Kise qui le regarda en souriant.

« Je suis prêt à tout Kurokocchi ! Vas-y. »

Le plus petit jeta un coup d'œil au voisin du blond, Kasamatsu. Ce dernier semblait bien mal à l'aise, se grattant la nuque nerveusement. Kuroko savait que les deux joueurs de Kaijo ne s'étaient pas perdus de vue et que le mannequin passait bien trop de temps à parler de son ancien capitaine. Et puis de toute façon, ce jeu était fait pour ça !

« Il faut que tu fasses un suçon à Kasamatsu. Dans le cou. »

Des sifflements retentirent et Takao éclata de rire.

« Tu commences fort, Kuroko ! »

En effet, l'étudiant était devenu rouge et tremblant alors que Kise tentait tant bien que mal de cacher sa gêne. S'amuser, c'était cool, mais connaissant son attirance pour le brun c'était surtout gênant. Il se tourna néanmoins vers Kasamatsu qui le regarda rapidement avant de tourner la tête.

« Désolé, senpai… »

Kise se rapprocha, passant ses mains dans le cou de son ancien capitaine qui frissonna. Tout le monde retint son souffle, regardant le blond poser ses lèvres sur la peau pâle du brun qui retint un gémissement. Il suçota doucement la peau, fermant les yeux en même temps que Kasamatsu qui tremblait. C'était bien trop agréable pour son corps encore vierge de ce genre d'attouchements. Le contact pris fin, et Kise retourna à sa place sous les applaudissements des autres au vue de la marque violacée dans le cou du plus âgé.

« Allez Kise, fit Aomine, à toi de tourner la bouteille ! »

Et le jeu reprit de plus belle. Murasakibara fut obligé de donner son paquet de chips à Aomine et, après avoir montré ses yeux de tueurs, avait concédé d'en donner un à Kuroko. Aomine dû tenir un poirier pendant trente secondes, position dans laquelle il se vautra au bout de cinq. Il alla frapper Kagami qui s'était foutu de lui, encore au jeu de cartes pendant qu'Izuki devait tenir toute une heure sans faire de jeux mots.

En plus coquin, on avait eu le droit à un baiser entre Teppei et Hyuuga, suivit d'une tape sur la tête de la part du capitaine. Et lorsqu'Aomine dû toucher la poitrine de Momoi (sur son soutien-gorge, fallait pas abuser), il lança la bouteille qui pointa Takao. Ce dernier fit un grand sourire au basané qui lui répondit d'un clin d'œil. Il avait compris le petit jeu du brun.

« Alors Takao ! »

Le nommé perçut le faible tressautement de son coéquipier assis à la table. Il sourit de plus belle. Aomine regarda Kuroko avait un sourire lubrique.

« Embrasse Kuroko. Mais pas le truc de puceau hein, une bonne grosse galoche ! »

Il se prit un coup de Momoi qui lui reprocha son langage charretier, et les autres rirent. Sentant deux regards inquisiteurs brûler leur peau, Takao se rapprocha de Kuroko qui vint s'installer à califourchon sur ses cuisses.

« C'est parti… lui glissa le brun à l'oreille du plus petit avant de la mordiller. »

Kuroko frissonna et ils se regardèrent dans les yeux avant de fondre sur les lèvres de l'autre. Le premier contact fut doux, deux paires de lèvres se rencontrant pour la première fois. Puis Takao glissa ses mains dans le bas du dos du passeur de Seirin qui se cambra légèrement. Leur baiser se fut plus intense et, sous les regards taquins des leurs amis, leurs langues furent de la partie. L'œil de faucon lécha les lèvres de Kuroko qui les entrouvrit, laissant sa consœur sa langue.

Dans un léger gémissement, Kuroko passa ses bras sur les épaules du brun pour laisser glisser ses mains dans sa chevelure. Takao le serra contre lui, rendant le baiser encore plus avide. Ils s'embrassèrent comme deux damnés, partageant un baiser sauvage qu'ils attendaient bien trop. Et même si ce n'était pas avec la personne souhaité, ça faisait beaucoup de bien.

Ils n'avaient aucune idée du temps qu'ils avaient passés ainsi, lèvres contre lèvres, dans les bras l'un de l'autre. Troublé et confus, Kuroko enfouit son visage dans le cou du meneur de Shutoku pour échapper aux regards à la fois surpris et joueurs des autres. Personne n'avait soupçonné ce potentiel si… provocateur et chaud du bleu qui semblait maintenant vouloir se cacher. Takao rit, égal à lui-même et regarda Aomine.

« Ça te va ? »

Le dunker de Too, qui n'en avait pas perdu une miette, secoua la tête avant de lui tendre la bouteille.

« C'était grave excitant. A toi. »

Takao ricana de la franchise du basané et fit tourner la bouteille, relançant le jeu qui semblait s'être suspendu au baiser des deux jeunes hommes.

Un peu plus loin, normalement occupé à jouer aux cartes, Akashi et Midorima avait complétement quitter la partie. Qu'est-ce qu'il venait de se passer là !? Lorqu'Aomine avait crié le nom de Takao pour qu'il embrasse Kuroko, ils avaient déjà cru halluciner. Mais quand les deux concernés s'étaient embrassés avec tant d'ardeur et d'envie, ils avaient carrément arrêté de respirer.

Ils étaient énervés et excités à la fois. Comment osaient-ils s'embrasser d'une telle façon devant tout le monde ? N'étaient-ils pas le centre de leur attention ? Midorima posa ses cartes sur la table en murmurant qu'il avait besoin de boire alors qu'Akashi fronçait les sourcils en regardant son ancien passeur se faire câliner dans les bras du brun. Il aurait la peau de ce satané œil de faucon qui avait osé dépraver son Kuroko.

Midorima s'empara d'une bouteille quelconque sur la table pour remplir son verre. Le jeu de cartes s'arrêta, Kagami et Himuro s'étant exilés au balcon pour une discussion. Akashi croisa les bras sur sa poitrine, pinçant le haut de son nez pour reprendre contenance. Il jeta un coup d'œil à son ami à lunettes.

« On se met à boire, Shintaro ? »

L'interpellé leva son regard du verre qu'il avait entre les mains avant de soupirer.

« La soirée est… Corsée.
- Ça tu peux le dire. Ne sortais-tu pas avec Takao-san ? »

Midorima haussa les sourcils, carrément surpris.

« Comment… Tu… Enfin… Que…
- Vous vous épiez de l'œil depuis le début de la soirée. Déjà l'année dernière à la Winter Cup vous aviez vraiment l'air proche. Je pensais juste, excuse-moi de m'être trompé. »

Le shooter secoua la tête, perdu. Alors ça se voyait tant que ça que la relation qu'il entretenait avec Takao était ambiguë ? Il soupira une nouvelle fois, fermant les yeux.

« J'en sais rien, Akashi. Je n'arrive pas à réfléchir correctement.
- Tu crois qu'ils ont réfléchis ces deux-là, avant de s'embrasser comme ça ? »

Midorima rouvrit les yeux pour les poser sur son ancien capitaine. Ce dernier avait l'air étonnement énervé et semblait frustré.

« Akashi ? Qu'est-ce qu'il y a entre toi et Kuroko ? »

Le nommé regarda son ami. Autant être franc avec lui, on parlait des deux garçons qui leur plaisaient et qui venaient de s'embrasser chaudement devant leurs yeux.

« Certainement la même chose qu'il y a entre toi et Takao-san. Tu peux peut-être m'éclairer, Shintaro. »

Midorima grogna en prenant une nouvelle gorgée de sa boisson alcoolisée. Akashi se servit aussi, épiant discrètement la main du brun qui caressait le dos de Kuroko. Il grimaça.

« Tu sais que Kuroko est amoureux de toi.
- Oui, je sais. Et ça me rend encore plus fou qu'il tente de me rendre jaloux.
- Et ça marche, non ?
- Ça marche avec toi aussi, il me semble. Il est temps de les arrêter. »

Vidant son verre cul sec, Akashi se leva pour rejoindre le groupe assis par terre, proposant à tous une pause pour profiter du reste de la soirée et des bouteilles encore remplis. Tout le monde accepta et certains se levèrent pour se délier les jambes. Le capitaine de Rakuzan remarqua avec agacement que Kuroko ne bougeait pas des bras de l'œil de faucon. Il fixa ce dernier d'un regard noir, faisant frissonner Takao qui se dit que, même s'il s'était adoucit, il ne fallait pas non plus trop pousser.

« Shintaro voulait parler avec toi il me semble, Takao-san. Pourquoi n'iriez-vous pas sur le balcon. »

Le concerné hocha la tête et se leva après avoir doucement fait lâcher la prise qu'avait Kuroko sur lui. Il lui chuchota quelque chose à l'oreille avant de s'éloigner, laissant les deux anciens coéquipiers face à face. C'était l'heure des règlements de compte…

Pendant ce temps, Kagami n'en menait pas large avec son ami d'enfance. Une fois le jeu de cartes arrêtée, il avait proposé à Himuro d'aller parler sur le balcon. S'il avait su d'avance la révélation que lui ferait le joueur de Yosen, il ne l'aurait même pas invité à sa soirée. C'était donc bouche bée, qu'il sentit son cœur le brûler.

« Ce n'est pas forcément qu'on veuille se cacher mais… Atsushi est différent, et je l'aime vraiment. Alors on prend notre temps. »

Qu'un petit moment l'année dernière, hein ? Kagami sentit sa bouche s'asséché et il tenta de reprendre son souffle, en vain. Il avait d'abord souhaité tâter le terrain quant à la relation qu'entretenait Himuro avec le géant accro aux sucreries. Il ne savait pas quel aurait été la situation s'il lui avait directement avoué ses sentiments. Mais Tatsuya ne semblait pas faire attention au désarroi et se retourna subitement vers l'intérieur de l'appartement.

« Ah… Excuse-moi Taiga, Atsushi m'appelle je rentre. »

Kagami le laissa partir en chuchotant un « t'inquiète » peu motivé et s'adossa à la barrière du balcon. Il prit une grande respiration, fermant les yeux avec force pour s'empêcher de pleurer. C'était sans compter un dunker bien ivre qui débarqua à l'extérieur.

« Tout ça parce que ces abrutis sont pas capable de gérer leur histoire de cul tous seuls… Et après c'est moi l'abruti… Oïe Taiga ! Tu parie que je peux tenir plus longtemps le poirier cette fois ? »

L'interpellé ne répondit pas, plongé dans ses pensées déprimantes. Tatsuya lui avait définitivement filé entre les doigts… Il ne pouvait pas l'obliger à l'aimer alors c'était fini… Il l'avait perdu…

« Oïe crétin, tu m'écoutes ! »

Aomine tituba jusqu'à être au niveau de son rival qu'il empoigna à l'épaule pour le tourner vers lui. Il se stoppa, surpris de l'air tellement chamboulé de l'habituel joyeux Kagami.

« Ça ne va pas Taiga ? »

Et là il craqua. Une première larme dévala sur ses joues et il tenta de parler. Il bégaya quelques mots incompréhensibles avant de fondre en larmes, effarant le joueur de Too qui ne l'avait jamais vu dans cet état. Hébété, il n'eut pas d'autres réactions que de prendre son rival dans ses bras, caressant son dos dans un geste réconfortant. Il ne comprenait pas du tout les baragouinements insensés du dunker mais se contenta de le serrer dans ses bras.

Au bout de quelques minutes, Kagami se calma et resta dans les bras du basané, son visage reposant sur son épaule musclée. Aomine et Kagami avaient toujours été en perpétuel rivalité, et se retrouver dans cette étreinte alors que le joueur de Seirin venait d'avoir sa première déception amoureuse était plutôt bizarre. Il reprit doucement pied avec la réalité et rougit comme un enfant avec de se dégager des bras d'Aomine.

« Attends là, fit ce dernier sans s'en préoccuper, je vais te chercher à boire ça te fera du bien. »

Kagami prit une grande inspiration et hocha la tête, s'adossant une nouvelle fois à la barrière en regardant les lumières de la ville. Bon, il n'avait que dix-sept ans et si c'était sa première peine de cœur ce ne serait surement pas sa dernière. Il secoua la tête en se disant qu'il s'en doutait un peu, finalement. Tatsuya ne l'avait vu que comme un frère, puis un rival, alors que Murasakibara avait était son pilier dans son équipe de basket.

Il soupira en se disant que Kuroko connaîtrait une fin de soirée plus enjouée que lui… Quoique…

« Tiens Taiga ! Tu vas m'en dire des nouvelles, rien de mieux pour guérir des larmes ! »

Le nommé prix le verre en bougonnant. Aomine rit et prit place aux côtés de son rival qui sirota sa boisson.

« Alors, reprit-il, tu vas me dire pourquoi tu pleurais comme un crocodile ?
- Je ne pleurais pas comme un crocodile ! »

Kagami bouscula le basané d'un coup d'épaule. Ils burent en silence, profitant de l'air frais de la soirée, loin du brouhaha intérieur.

« C'est Tatsuya ?
- Comment tu-
- Satsuki. Et me demande pas pourquoi. »

L'ailier de Seirin fit la moue, se concentrant sur son verre.

« Au fond de moi j'attendais peut être que ça pour passer à autre chose. Après tout ce n'est pas si bizarre, Murasakibara et Tatsuya sont super proches et moi… Lui et moi on est plus rivaux.
- Comme nous ?
- Ouais mais nous on se le rend bien. »

Ils rirent ensemble et Kagami leva le regard sur le ciel étoilé.

« Je m'en remettrai bien, tant qu'il ne me chasse pas de sa vie je m'en remettrai… Enfin heureusement qu'ils sont à Akita, je n'aurais pas supporté de les avoir sous le nez non plus.
- Tu es gay, Taiga ? »

Il tourna le visage vers Aomine en fronçant les sourcils. Le basané le regarda à son tour, attendant sa réponse.

« Je ne sais pas. Je me suis jamais posé la question.
- Mais tu es bien amoureux de Tatsuya ?
- Je n'irais pas jusque-là. C'est plus une première amourette de lycéen je dirais. Je pense que les filles me plaisent autant que les mecs. Et toi ? »

Aomine ricana en buvant d'une traite son verre.

« Question idiote ouais, t'adore les grosses poitrines. Je me suis toujours demandé pourquoi tu ne sortais pas avec Momoi.
- Ça va te surprendre alors. J'aime regarder les gros nibards mais je ne suis pas forcément fan des filles qui les portent. Les filles c'est trop de problème, elles crient tout le temps, elles te commandent et au lit ça fait trop de manière.
- T'as déjà couché avec une fille ?
- Ne me coupe pas la parole, Taiga. Une fois et ce n'était pas le meilleur souvenir. Alors je crois que je préfère nettement les mecs.
- T'as déjà couché avec un mec ?
- T'es chiant. Kosuke. Wakamatsu. »

Décidément, Aomine était plein de surprise. Kagami n'était pas si étonné que ça mais regardait quand même son rival d'un air étonné.

« Considère moi gay, conclut le basané en haussant les épaules.
- Ça ne m'étonne même pas de toi. T'es un vrai bourreau des cœurs.
- Et je parie que ça non plus ça ne t'étonne pas, répondit-il en lui adressant un clin d'œil. »

Kagami rougit et détourna le visage sous le rire d'Aomine. Ce dernier détailla le dunker en se mordant la lèvre. En réalité, il se battait avec la panthère en lui-même pour ne pas sauter sur le joueur de Seirin. Ça faisait un moment qu'il portait un regard plus très amical sur Taiga et qu'il se soit (presque) fait jeter par son ami d'enfance était une aubaine pour lui. Et maintenant qu'il savait l'un comme l'autre que quelque chose était possible entre eux ce ne serait qu'une question de temps.

« Tu te verrais plus coucher avec un mec non ? fit Aomine en finissant son verre.
- T'es vraiment bourré hein ?
- Non ça va, je sais ce que je dis, abruti. Je suis juste curieux.
- Pourquoi ça te plairais ? »

Ça y'est, l'alcool lui montait à la tête. Il secoua la tête et but cul sec sa boisson.

« Bon, lança-t-il en ignorant le regard lubrique de son rival, un petit jeu de cartes ?
- Je vais te plumer.
- Essaye donc. »

Les deux dunkers rentrèrent en se bousculant et s'attablèrent pour commencer un jeu qui à coup sûr les mènerait très loin…


« Je ne te dois rien, Shin-chan, tu es le premier à m'avoir ignoré ! »

L'interpellé tiqua. Comment pouvait-il l'appeler « Shin-chan » alors que l'heure était au règlement de compte ? Takao était-il toujours aussi insouciant ? Le shooter grinça des dents en replaçant ses lunettes sur son nez.

« Tu as fui. Et qu'est-ce que tu voulais que je te dise ? »

L'œil de faucon rougit et il se mordit la lèvre. Il avait rejoint Midorima sur le balcon lorsque les deux dunkers rivaux étaient rentrés et il savait d'avance que la partie n'était pas gagnée. Mais bon au moins ils se parlaient, même si c'était pour se crier dessus.

« Pourquoi t'as répondu à mon baiser alors ?
- Et toi ça t'as plu tant que ça d'embrasser Kuroko ? Un seul ne te suffit pas ? »

Ah, le voilà qui passait pour un coureur de jupons maintenant. Il soupira en se grattant la nuque, nerveux. Leur discussion prenait un tournant bien différent ce qu'il voulait créer à la base, il devait rectifier cela. Quitte à jouer franc jeu, autant tout déballer. Il n'avait plus rien à perdre de toute façon.

« J'ai fait ça pour te faire réagir ! Bordel je t'ai embrassé ce soir-là parce que tu me plais ! Mais tu ne montres jamais tes émotions, comment je peux savoir si c'est réciproque ou si tu te fous de moi ?
- Tu me crois vraiment capable de-
- Je n'en sais rien, Shintaro. Ça m'a fait mal de devoir faire comme si de rien n'était pendant une semaine, alors que c'était clairement tendu entre nous. J'ai embrassé Kuroko pour voir si je pouvais te rendre jaloux, si tu avais d'autres intérêts pour moi que de tirer ta charrette à vélo. Tu m'énerve. »

Puérilement, Takao se retourna et mis le plus de distance qu'il put entre lui et son coéquipier. Il avait mal. Verbaliser ce qu'il ressentait auprès du garçon qu'il aimait lui faisait plus de mal qu'il ne l'aurait pensé. Certainement parce que ce n'était pas les paroles qu'il aurait aimé dire. Il aurait préféré crier de joie puis rire à gorge déployer en taquinant son « Shin-chan » avant de l'embrasser, encore et encore.

Mais de son côté Midorima n'en menait pas large non plus. Il savait déjà tout ce que lui racontait Takao, mais ça lui faisait du mal de le voir dans cet état. Tout ça parce qu'il était trop fier. Pourquoi il n'arrivait pas à être clair pour son meneur ? Ça faisait plus d'un an qu'ils passaient tout leur temps ensemble, même les vacances ! Alors bordel, qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez lui pour ne pas se rendre compte de ses sentiments ? Il avait été clairement jaloux du baiser échangé entre son ancien passeur et l'œil de faucon. Il secoua le visage en soupirant.

« La vérité, fit-il d'une voix calme, c'est que je ne sais même pas si je me sens prêt pour tout ça. Le basket est une chose et je me suis résigné depuis longtemps à donner tout ce que j'avais pour ça. Mais je ne t'avais pas prévu sur la route. Tu es le meilleur coéquipier que j'aurais pu avoir, et je remercie la chance qu'on soit dans la même classe pour ne pas avoir à me séparer de toi. Je te remercie de m'avoir haït et d'avoir voulu me battre pour que ça te pousses à nous rencontrer. On est devenu trop proches trop rapidement et tant qu'aucun de nous deux ne faisait le premier pas, ça m'allait. Sans doute parce que je pensais que ça pourrait continuer comme ça. Mais tu as raison, je ne montre jamais mes sentiments et pourtant dieu sait que j'en ai à ton égard… Et ce n'est pas facile pour moi de me dévoiler comme ça alors… Si tu pouvais au moins me regarder... »

Midorima s'était rapproché tout en parlant, son ventre se serra alors que son cœur ratait un battement. Takao avait levé vers lui un regard larmoyant. Son visage était empli d'émotions contradictoires et les lumières tamisées de la ville le rendait encore plus époustouflant. Oui c'était le mot, il lui coupait le souffle. A quel point avait-il été si bête pour ne pas se rendre compte qu'il tenait tant que ça au brun ?

« Je suis désolé Takao… Désolé de ce que je t'ai fait subir cette dernière semaine. »

Il leva une main tremblante sur la joue du meneur qu'il caressa du bout des doigts, comme s'il avait peur de le briser. Une larme silencieuse roula sur sa joue, allant s'écraser sur sa main. Il sourit tendrement et ébouriffa les cheveux de son faucon qui n'empêcha pas ses larmes.

« Je t'aime, Kazunari. Alors n'embrasse plus jamais personne d'autre que moi. »

Le sourire qui illumina le visage rougit de Takao fut sa plus belle récompense. Sans prévenir, le meneur se jeta dans ses bras dans des « Shin-chan » éperdus et Midorima le serra contre lui. Dorénavant, Takao n'avait plus aucune raison d'embrasser quelqu'un d'autre. Il leva son visage vers lui, souriant à pleine dents.

« Je t'aime aussi, Shin-chan ! Promets-moi de me laisser tirer ta charrette tous les jours jusqu'à notre mort ! »

Le shooter rit et se pencha pour attraper les lèvres du brun des siennes. Takao se laissa complétement mener, heureux. Finalement, cette soirée était une réussite et, même si le baiser avec Kuroko n'avait pas été indispensable, il avait quand même déclenché une discussion qui avait remis leur cœur à l'heure. Ils s'embrassèrent avec beaucoup de passion, sans jamais vouloir se lâcher. Takao eut une dernière pensée pour son ami passeur, qui avait été entrainer par le capitaine de Rakuzan dans la chambre d'ami, avant de laisser son cerveau s'embrumer par le plaisir de tenir enfin celui qu'il aimait contre lui.


Akashi avait effectivement trainé son ancien passeur jusque dans la chambre d'ami de l'appartement, fermant la porte pour qu'ils soient seuls tous les deux. Kuroko s'assit sur le lit, gêné de se retrouver seul avec son ancien capitaine qui ne semblait pas très content du comportement qu'il avait eu avec Takao. Ils avaient quand même fait ça pour le faire réagir, avec Midorima. Maintenant il n'avait plus qu'à assumer.

« Tetsuya. »

Le nommé leva sa tête qu'il avait inconsciemment baissé. Il croisa les pupilles rouges du plus grand et son habituel visage impassible se colora rapidement.

« Akashi…-kun… »

Le joueur de Rakuzan se déplaça pour être en face du passeur, le forçant inconsciemment à ne pas le quitter des yeux.

« Tu vas m'expliquer ? demanda-t-il de but en blanc. »

Kuroko bégaya quelque début de phrases, en vain. Il commençait à paniquer. La franchise avait toujours été un trait de caractère qui le qualifiait très bien, mais là il ne savait si c'était la meilleure méthode… Cependant les deux orbes sanglantes qui le fixaient en attente d'une réponse lui intimaient de ne pas mentir. Akashi était sans doute redevenu gentil, mais ses ordres restaient indiscutables. Il déglutit difficilement.

« J'ai été ravi quand j'ai su que je te verrais à cette soirée, Tetsuya. On n'a pas l'occasion de se voir souvent puisque que je suis parti à Kyoto et les seuls fois où je suis ici c'est pour le basket. Et pourtant j'ai toujours envie de te voir, toi. Alors dis le moi, si ce n'est plus la peine que je revienne pour te voir spécialement, je me concentrerais sur le basket et on-
- Non ! »

Kuroko sentit son cœur se serrer. C'était quoi ça ? Akashi n'était pas bête au point de croire qu'il y avait quelque chose entre lui et Takao. Alors il le faisait exprès ? Il le testait pour avoir la vérité et, par la même occasion, joueur avec son cœur. Le passeur leva sa main sur son t-shirt, le serrant au niveau du cœur. Rien que d'imaginer ne plus passer de moments avec son ancien capitaine lui arrachait le cœur.

« Tetsuya, soupira Akashi.
- Je… Je ne veux pas que tu me déteste ! Il n'y a rien entre Takao-kun et moi ! Je… Moi aussi j'ai toujours envie de te voir et depuis que tu es parti à Kyoto je n'arrive pas à combler ce manque… Tu me manque, je veux être avec toi tout le temps ! Mais les seules fois où on peut se voir, c'est pour le basket ou alors j'ai l'impression que je ne t'intéresse pas… Alors…
- Tu as embrassé Takao-san pour me prouver que tu pouvais aller voir ailleurs ?
- Non ! Je voulais que tu sois jaloux ! »

Le bleu se mordit la lèvre. Décidément, Akashi était bien trop intelligent et manipulateur pour son bien. Kuroko venait pratiquement de lui révéler ses sentiments sans avoir l'impression d'y être poussé. Il voulait juste s'expliquer et Akashi avait tout gagné à jouer celui qui ne comprenait pas. Le passeur de Seirin réussi à se dégager de l'emprise du plus grand et tourna le visage, au bord des larmes. Il le vit s'approcher du coin de l'œil, jusqu'à sentir le lit s'affaisser à côté de lui. Il se crispa instinctivement en l'entendant soupirer une nouvelle fois.

« Et bien c'est réussi. Même si je savais que ce n'était qu'un stratagème depuis le début, je n'ai pas supporté qu'il te touche de cette façon et surtout… »

Kuroko sentit une pression sur son menton lui faisant tourner la tête. Il eut un hoquet de surprise et voyant le visage de son ancien capitaine si près de lui. Ses yeux étaient doux et pourtant il sentait une aura sauvage l'envelopper. Ses lèvres étaient entrouvertes et il ne pouvait s'empêcher de les fixer. Elles avaient l'air si douces…

« Je refuse que qui que ce soit t'embrasses de cette façon, ni même que tu y répondes comme tu l'as fait. C'est mon ordre, et je suis absolu. Oui Tetsuya, tu m'appartiens. »


« Senpai… Ça va ? »

Kise avait rapidement perdu de vu son ancien capitaine lorsqu'ils avaient mis fin au jeu. Il espérait qu'il ne soit pas parti en douce, et surtout qu'il ne souhaite pas l'éviter. Ce n'était qu'un suçon ! Il savait que le brun avait beaucoup de mal avec ce genre de chose, lui qui n'était pas du tout un séducteur né et n'avait même jamais eu de relations, aussi minimes auraient pu-t-elles être.

Le mannequin avait donc cherché un peu partout, angoissé, et avait soupiré de soulagement en poussant la porte de la salle de bain pour y voir son senpai se regarder dans le miroir. Il se mordit la lèvre en le voyant détailler le suçon qu'il avait dorénavant dans le cou. Il était à croquer.

« Ki-Kise ? »

Kasamatsu l'avait repéré dans le miroir et se retourna en le voyant s'approcher.

« Ça va senpai ? répéta-t-il, je t'ai cherché partout, j'avais peur que tu sois parti. »

Le dit senpai rougit, l'éternel franchise et la joie de son ancien coéquipier le mettant toujours à rude épreuve. Il détourna les yeux et se gratta la nuque, gêné.

« Je ne serais pas parti sans dire au revoir, quand même.
- Qu'est-ce que tu fais ici alors ? »

Il le vit glisser sa main sur son suçon avant de la laisser tomber. Il était assez imposant tout compte fait, Kise n'avait pas raté son coup.

« Ça te déplait tant que ça ? »

Kasamatsu leva un regard incompréhensif sur le mannequin qui fit une petite moue.

« De quoi ?
- Le suçon, ou parce que je te l'ai fait ? Tu aurais peut-être préféré une fille comme Momoi ou-
- Abruti. »

Kise ferma les yeux et se crispa d'appréhension, attendant l'habituel coup qui suivait après ce « abruti » mais rien ne vint. Il rouvrit les yeux et tomba sur un Kasamatsu plus gêné que jamais. Son ventre fit les montagnes russes et il eut l'irrépressible envie de le prendre dans ses bras. Mais il ne voulait pour rien au monde se faire repousser par son ancien capitaine.

« Je pensais pourtant que t'aurais été le premier à remarquer que les filles et moi… Ce n'est pas ça.
- Je savais que tu avais du mal mais de là à dire que…
- Que je suis gay ?
- Tu es gay, senpai ?
- Oui. Et arrête de m'appeler senpai sans arrêt, on est même plus dans la même école.
- Je sais, et ça me rend très triste d'ailleurs. Ce n'est pas très gentil de remuer le couteau dans la plaie, Kasamatsucchi. »

Le nommé leva les sourcils et fit un pas en arrière, autant surpris de son nouveau surnom que du copieur qui s'avançait vers lui. Il avait l'étrange impression d'être une proie coincé par son prédateur.

« Donc tu as aimé mon suçon ? Reprit Kise, plus envouteur que jamais.
- Kise ! Tu…
- Je ne savais peut-être pas que tu es gay, mais j'ai clairement senti que tu l'avais apprécié, ce suçon. Tu veux que je te montre une nouvelle fois ? »

Kasamatsu était pris au piège avec un Kise qu'il ne reconnaissait comme ça que lorsqu'ils étaient sur le terrain de basket, mené par une équipe très forte. Il eut d'un coup très chaud et sursauta en sentant son dos cogner le lavabo. Il ne pouvait plus reculer. Lorsque le mannequin fut à sa hauteur, il ferma les yeux en le voyant approcher son visage d'un coup, posant ses lèvres sur le suçon pour le lécher, soutirant un gémissement significatif au plus âgé qui s'agrippa au lavabo pour ne pas tomber.

Remontant un peu dans le cou, Kise posa ses lèvres sur la peau pâle et la suçota, comme pendant le jeu. Il redoubla d'ardeur en sentant son senpai enfouir sa main dans ses cheveux pour tirer dessus. Il comprit clairement qu'il lui demandait de continuer, et non pas d'arrêter. Lorsqu'il fut satisfait, il s'éloigna du cou marqué en regardant ses deux œuvres, satisfaits. Mais il se stoppa net devant le spectacle que lui offrait le brun.

Le souffle coupé, les yeux brillants, les joues rouges et les lèvres humides entrouvertes sur une respiration hachée, il n'en fallut pas plus au copieur pour sentir son corps s'échauffer. Il remarqua la bosse au niveau de son bas ventre, qui avait aussi fait son apparition lors du premier suçon, déformer le tissu de son pantalon. Il se mordit violement la lèvre, s'empêchant de lui sauter dessus sans plus de ménagement.

« Senpai… geignit-il dans l'habitude de cette appellation. »

Suffoquant, Kasamatsu leva ses yeux gris dans ceux or et pétillant du plus jeune.

« Qu'est-ce que je t'ai dit ? Je ne suis plus ton senpai, appelle moi comme il se doit. »

Le soudain ordre du meneur emplis de désir le corps du blond, embrumant son cerveau.

« Kasamtsucchi… Tu es tellement désirable… Je t'aime… »

La dernière phrase laissa un blanc entre les deux basketteurs qui se fixèrent, les yeux écarquillés. Il venait bien de dire ce qu'ils avaient entendu ?

« Tu… »

Kise secoua la tête. Ses mots étaient allés plus vite que sa pensée, et il n'avait pas prévu de révéler ses sentiments à son ancien coéquipier d'une telle façon. Il regarda sur le côté, les joues devenues aussi rouges que celles du brun.

« Je t'aime, Kasamatsucchi… Ce n'est pas très romantique de le dire dans ces conditions mais… Je n'ai pas réfléchi, je te trouvais trop mignon et sexy et- »

Il fut coupé par deux lèvres rageuses qui s'emparèrent des siennes. Il écarquilla les yeux sentit deux mains tirer ses cheveux pour qu'il se penche et, quand il se rendit compte que c'était bel et bien son senpai qui avait amorcé ce baiser, lui rendit avec force. Il mordit avec envie ses lèvres, se délectant des gémissements que poussait le plus âgé.

Leurs langues se rencontrèrent rapidement et Kise empoigna les fesses de son ex capitaine pour le soulever légèrement, le faisant s'asseoir sur le lavabo. Le baiser continua, fougueux et passionné alors qu'ils passaient leurs mains sur la peau de l'autre, soulevant doucement leur t-shirt. Ni l'un ni l'autre n'avait prévu les évènements de cette façon, mais la frustration de cette attente inutile alors qu'ils ressentaient la même chose les rendait rageur.

Kasamatsu passa ses jambes autour des hanches du copieur qui vint s'installer entre ses cuisses, leurs bassins se frottèrent soudainement et ils gémirent en même temps. Kise embrassa encore et encore le meneur qui fondait dans ses bras, laissant leurs lèvres et leurs langues jouer une symphonie qui les faisait partir sur un nuage très très loin…

A court d'air, ils se détachèrent à peine quelques secondes avant que Kise ne pose son front sur celui du brun qui se mit à trembler. Il le prit dans ses bras et le serra de toutes ses forces, comme s'il avait peur qu'il parte. Kasamatsu eut un premier sursaut et ses larmes coulèrent sans qu'il ne puisse les en empêcher. Il aimait Kise depuis tellement de temps, c'était irréel pour lui.

« Kasamatsucchi… chuchota le mannequin en caressant son dos pour le réconforter.
- Je… Je t'aime Kise, hoqueta le plus âgé, depuis longtemps… Je t'aime…
- Moi aussi. Je t'aime aussi, Kasamatsucchi…
- Et j'adore ce surnom ! »

Kise rit doucement et se détacha légèrement du brun pour le regarder. Il essuya de ses pouces les traces humides qu'avaient laissées les larmes sur leur route et ils se regardèrent dans les yeux. Le grand sourire franc et enjôleur du blond réchauffa Kasamatsu qui était maintenant sûr de ce qu'il voulait.

« Emmène-moi chez toi… »

Le copieur frissonna en se rappelant qu'il lui avait dit que ses parents étaient partis en vacances et que ses sœurs étaient aussi en soirée. Il sourit en laissant le brun descendre du lavabo.

« Je crois que ce n'est pas la peine de leur dire au revoir…
- Je m'en fous, je suis là pour toi. »

Kise sourit à pleine dents et entraîna son ancien capitaine à sa suite, sans même récupérer des affaires qu'ils auraient pu oublier. Il y avait plus urgent, surtout quand on était fou amoureux et jeune.


« Tu m'appartiens »

Kuroko n'avait jamais été aussi d'accord avec son ancien coéquipier. Comme habité d'une force invisible, il se leva pour s'asseoir à califourchon sur les genoux d'Akashi qui l'attira à lui en glissant ses mains sur le bas de son dos. Le passeur était légèrement plus grand qu'Akashi dans cette position et le meneur ne chercha même pas à le baisser. Kuroko passa ses mains sur la nuque de rouge qui sourit.

« Tu comprends vite, murmura-t-il.
- Pas aussi vite que toi, Akashi-kun, c'est toi qui m'as eu ce soir. »

Le capitaine de Rakuzan fit monter une main dans les cheveux du bleu pour rapprocher leur visage et son souffle vint cogner les lèvres désirantes du plus petit.

« Dis-le-moi, Tetsuya. »

Le nommé frissonna et se lova dans les bras d'Akashi pour enfouir son visage dans son cou. Cette position rappelait très nettement celle dans laquelle il s'était retrouvé avec Takao une heure plus tôt. Il se serra un peu plus en sentant le capitaine caresser son dos sous son t-shirt.

« Tetsuya, tu fais l'enfant ? »

Kuroko grogna. Il ne savait pas s'il se sentait prêt à avouer ses sentiments tout de suite. Après tout, il n'était pas encore bien sûr de ce que ressentais Akashi à son égard, et rien ne lui disait qu'il ne le rejetterait pas une fois qu'il lui aurait tout dévoilé. Il avait été jaloux, d'accord, mais ça ne voulait pas dire qu'ils tenaient l'un à l'autre de la même façon. Akashi soupira devant le mutisme du passeur.

« Même en amour je dois t'instruire et être ton pilier ? Je pensais pourtant avoir été clair. Personne d'autre que moi n'a le droit d'être contre ton corps, de t'embrasser et de te caresser. Tu as voulu me rendre jaloux parce que je ne te regardais pas assez ? Je vais être tellement omniprésent que je marquerais tout ton être, tout le monde saura à qui tu appartiens. »

Il força le plus petit à se décrocher de lui pour le regarder. Kuroko vit avec surprise l'éclat de désir et de tendresse mêlé dans ses yeux rouges. Ils étaient tellement beaux comme ça, bien plus que lorsqu'ils étaient hétérochromes.

« Akashi-kun…
- Et tu cesseras de m'appeler comme ça. Dorénavant je vais être ton petit ami, tu m'appelleras par mon prénom, et je t'aimerai jusqu'à ce que tu sois noyé dans mon amour. »

Kuroko hoqueta et eut à peine le temps de se rendre compte qu'Akashi venait bel et bien de lui dire qu'il l'aimait que ce dernier s'emparait tendrement de ses lèvres. Le baiser fut d'abord léger et chaste, mais avant que le plus petit ne puisse éloigner son visage, le meneur passa sa main sur sa nuque pour le retenir.

Le deuxième baiser fut d'une douceur telle que les deux amants n'en avaient jamais connu. Leurs lèvres se pressèrent les unes contre les autres, se cherchant, s'entre-ouvrant, se faisant plus entreprenantes. Akashi passa sa langue entre ses lèvres pour venir lécher celles de Kuroko, qui le laissa faire. Accédant à sa requête silencieuse, il happa la langue du capitaine entre ses lèvres. Il glissa sa main sur sa joue, la remontant doucement vers son oreille. Une main sur sa nuque, et l'autre sur sa cuisse, Akashi pressa ses lèvres contre les siennes avec avidité. Les deux jeunes continuaient de s'embrasser tendrement comme si c'était la première et la dernière fois.

Kuroko n'arrivait plus du tout à penser de façon cohérente. Le baiser engourdissait ses sens de la plus délicieuse des façons. Il n'avait pas beaucoup d'expérience dans les baisers en général, mais l'émoi qui traversait son corps entier pour venir donner comme une décharge à son cœur le fit presque pleurer. Une fois rompu, le silence empli la pièce et Akashi laissa une pause à son nouveau petit ami pour qu'il reprenne contenance.

Etait-ce seulement possible de ressentir ça ? Son cœur débordait tellement de joie qu'il menaçait à tout moment d'exploser et d'entrainer le bleu avec. Il se mit subitement à trembler et le joueur de Rakuzan le pris dans ses bras en embrassant ses cheveux. Il respira l'odeur apaisante et virile de son ancien capitaine et fut immergé de bonheur. Akashi l'aimait. Il était à lui, et qu'importe qu'ils habitent à 365 kilomètres l'un de l'autre, il savait que ce qu'ils venaient de construire maintiendrait la flamme pour toujours. Parce qu'ils ne se voyaient pas vivre sans l'autre.

« Aka… Seijuro-kun…
- Mmh ?
- Je t'aime… Depuis le collège je t'aime, et je n'ai jamais su comment te le faire comprendre. Je… Je suis heureux.
- Je sais. Moi aussi. »

Ils s'embrassèrent une nouvelle fois. Un petit baiser chaste mais remplis de sentiments.

« Je suis heureux aussi. »

Kuroko sourit et renversa le rouge qui rit doucement le prenant dans ses bras pour une lutte de chatouilles et de baisers à la dérobée. C'était beau d'être jeunes…


La soirée se finit peu à peu, les invités quittaient chacun leur tour, accompagnés ou non. Kise et Kasamatsu étaient partis les premiers et au vu du sourire de Momoi, tout le monde compris pourquoi. Midorima et Takao partirent assez vite eux aussi, le brun ayant insisté pour que le shooter passent la nuit chez lui. Akashi et Kuroko se manifestèrent peu après, le plus petit collé au capitaine de Rakuzan qui expliqua à son équipe qu'il allait chez le bleu.

Tatsuya salua joyeusement Taiga qui marmonna un vague « au revoir » avant de partir avec Murasakibara dans l'hôtel qu'ils réservaient durant leur séjour à Tokyo. Une fois tout le monde parti, Kagami poussa un soupire las avant de s'affaler dans son canapé. Il regarda l'état du salon. Ce n'était pas trop mal, ses amis n'étaient pas trop sauvages et il n'aurait pas trop boulot pour tout ranger.

« Mais avant, dodo ! »

Il bailla bruyamment et se leva pour rejoindre sa chambre. C'était sans compter un retardataire qui passa un bras par-dessus son épaule.

« Tu ne m'as pas oublié j'espère, Taiga. »

Le nommé frissonna. Il n'avait pas la force d'envoyer paitre Aomine cette fois. Il lui lança un bref regard brumeux et la panthère effleura ses lèvres des siennes pour atteindre son oreille.

« N'attends pas de moi que je te quitte aussi facilement, petit chat. »

Sans attendre la réplique ni voir les yeux faussement assassins, le basané attira un dunker rougissant et bafouillant dans la chambre de ce dernier. Il le poussa sur le lit, le rejoignant non sans enlever ses vêtements gênants, dévoilant sa musculature parfaite aux yeux du tigre qui se fit déshabiller sans dire un mot.

Aomine sourit en voyant l'air complétement abandonné du rouge et ramena la couette contre eux. « Ça sera bien plus amusant de le tourmenter quand il sera plus conscient » pensa le basané en regardant Kagami s'endormir à côté de lui. « Demain devrait suffire. Je ne serais quand même pas le seul de cette connerie de génération à rentrer les mains vides… ».

Un sourire carnassier étira ses lèvres alors qu'il caressa le torse plat du dunker de Seirin.

« Je vais te manger tout cru, Taiga. »

Le concerné frémit dans son sommeil mais il en fallait plus pour le réveiller. Pour le moment, l'heure était à la récupération, et une bonne nuit de sommeil lui promettait un réveil tout en action. Il se rapprocha du rouge, s'emmitouflant à son tour dans la couette avant de fermer les yeux.

La soirée avait été loin d'être un fiasco. Finalement Kagami avait bien fait de prévenir tout le monde au dernier moment plutôt que de ne rien faire. Qui sait où en serait les choses sans cette soirée improvisée ? La virginité de certains aurait sans doute été préservée plus longtemps mais bon, c'était pour la bonne cause. On n'était pas jeunes et amoureux pour rien, non ?


Je n'ai jamais écrit autant à vrai dire... Un seul chapitre et presque 10 000 mots j'en avait des choses à écrire.

Alors alors, à vous de me dire maintenant, vos impressions, ce que vous avez aimé ou non etc

Et surtout, quel couple pour le prochain chapitre ? Je vous laisse décider, sachant que les cinq dont j'ai parlé ici (c'est à dire : Aomine/Kagami ; Midorima/Takao ; Akashi/Kuroko ; Kise/Kasamatu ; Murasakibara/Himuro) seront les cinq prochains chapitres que j'écrirais.

J'espère de tout coeur que cet OS vous aura plus, je suis super contente de poster après 3mois d'inactivité !

Merci à vous et à la prochaine !