Haha. C'est ma première vraie fanfic que j'écris dans le but de la publier. Donc, je ne sais pas trop ce qu'il faut dire, tout ça... On va tenter ?
Donc. Tous les personnages et l'univers revient à Himaruya. La fan-fiction de mes pattes épuisées. Techniquement, dans ce chapitre-ci, il n'y a rien de choquant. Il concerne Hongrie et Pologne (j'ai toujours voulu écrire sur eux... Je tiens enfin mon occasion !). Pour les prochains, je ne sais pas encore sur qui. Mais je vais essayer de toucher à un peu tous, histoire de ne pas en délaisser (mais je préviens d'avance, moi avoir blocage avec nordiques, je prendrais donc certainement plus de temps pour eux...). Et donc...
Bonne lecture ? N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires, négatifs ou non (limite, négatifs, si c'est argumenté, je préfère).
« Erzsébet.* »
Elle se retourna. Un jeune homme blond, en beau costume, la regardait d'un air sévère. Elle comprit tout de suite ce que cela signifiait.
« Tu vas le faire, c'est ça ? »
Il hocha silencieusement de la tête avant de s'approcher d'elle. Sa main se leva, atteignant la joue de la brune. Une caresse, tout simple, mais guidé par l'affection qu'il éprouvait pour elle. Incomparable avec l'amour. Il s'agissait là d'une confiance sans borne, une amitié à toute épreuve. Elle savait qu'il n'y avait là aucune ambiguïté, lui également. Et s'il eut, un jour, désiré plus, il avait tu cela. Il savait qui elle avait aimé, qui elle avait détesté. L'inaccessibilité, parfois, ravive les sentiments. Ici, il n'avait fait que les taire.
« Ne fais pas cela seul, c'est dangereux... »
Sa voix était douce. Elle murmurait plus qu'elle ne parlait. Il sentait une pointe d'inquiétude dans son ton, qu'elle tentait de cacher par un sermon. Il aurait voulu lui offrir un sourire large en riant, se disant une nouvelle fois carrément trop cool pour ça, genre, totalement, mais quelque chose le gardait dans cet état de silence. Aucun mot ne franchissait ses lèvres. Comme aucun ne se formait dans sa gorge. Puis, finalement, il se fit violence. Il la prit dans ses bras.
« Je ne veux pas que tu sois impliquée. »
Elle le repoussa violemment.
« Cesse de jouer les héros, Feliks ! »
Il baissa les yeux. Si elle l'aidait, ou si elle faisait de même, elle … Non c'était bien trop dangereux. Elle risquait de finir briser. Et il ne se pardonnerait jamais de voir Russie levait la main sur elle. Cela sonnerait comme … Comme une trahison en tant que meilleur ami. N'est-il pas sensé la protéger ?
« J'ai tout autant envie que toi, de me barrer d'ici, et si tu crois que le russe me fait peur, tu te trompes … ! Je vois bien comment tu te portes. Et je sais comment il réagira … Mais ne sommes-nous pas amis ? Nous devons le faire ensemble ! »
Elle avait appuyé le dernier mot, comme s'il s'agissait d'une formule magique qui déclencherait un déclic chez le polonais. Et si elle avait pensé cela, elle eut tout à fait raison. Celui-ci se tenait droit, sans un mot. Bouche-bée. Puis, il se mit à rire. Tout doucement, tout bas. Semblant se faire tout petit par peur que le russe ne les entende. Après tout, il est partout. Tous ces murs sont une part de lui. Qu'il soit derrière chacun ne l'étonnerait pas. À cette pensée, il frémit.
Elle s'approcha et rajusta la cravate maladroitement nouée. D'un geste habile, elle la remit en place, avant de tapoter doucement sur la veste.
« On dirait un grand homme comme ça. »
Il l'observa. Une veste trop grande pour elle, une écharpe de travers, une chemise sale et un pantalon entrant dans de lourdes bottes. Ainsi, elle n'avait rien d'une lady. Non. Elle donnait l'impression d'une femme fatiguée, épuisée. Et ses yeux pétillants venaient prouver le contraire. Ils brillaient. Une aventure les réanimait.
« Tu es bien plus proche du grand homme que je ne le suis, ainsi vêtue. »
Un rire clair résonna doucement. Elle lui prit la main, doucement, et lui fit un sourire complice.
« Les meilleurs amis, Feliks, doivent toujours se relever ensemble, non ? »
Oui, Erzsébet, ils le doivent. Et la scène se brouilla. Comme passer sous flou. Les visages se faisaient indistincts. Et même la beauté de la hongroise fut brouillée. Il ne reconnut plus ses traits. Plus que des tâches beiges, brunes et vertes. Il fermât les yeux et les rouvrit, dans l'espoir que cela cesserait. À quelques centimètres de son visage, un autre, tout souriant. Il sursauta, tombant de sa ch... aise ?
Il jeta des coups d'œil autour. Des chaises autour d'une immense table. Des personnes étaient tournés vers lui et au centre, elle était là. Croisant les bras fièrement sur les hanches.
« Alors, Feliks, on dort en pleine réunion ? »
Il afficha un grand sourire. En réunion. Il avait encore rêvé. Tout lui revint à l'esprit, remerciant Dieu de l'avoir réveillé. Revivre cela une seconde fois ? Jamais !
« Genre, raconte pas des cracks, c'est trop pas ça. Je reposais juste les pores de ma peau, genre, devant les conneries que blablate Gros-Nez, je sentais totalement trop les rides et les boutons venir, quoi. Genre, aide-moi à me relever, buddy. »
Il tendit la main et la hongroise, dans un rire clair, l'aida à se relever. Ce rire clair. Qui résonna au creux de l'oreille du polonais. Sautant sur ses pieds, il sourit.
« Erzsébet, t'es grave le meilleur pote que j'ai jamais eu. »
*Erzsébet. Oui, je sais. Ce n'est pas son vrai prénom. Mais disons que je fais un blocage sur celui d'origine. Pour une raison simple. Je ne sais jamais si c'est ElizaBeta ou ElizaVeta. Les deux existant, donc possible, et pour ne pas entrer dans le débat c'est un tel non, non, c'est plutôt l'autre, je préfère prendre la version hongroise-ment correct. Donc. J'utiliserai Erzébet.
Euuh... Donc, oui, c'est vaguement avant 1956. J'ai pas mis trop de détail, faut dire que j'ai pas accès à un internet au moment d'écrire mes fics. Mais promis. Je ferais plus d'effort pour les prochains. 8D.
… Sinon. Si vous avez des idées de personnes ou évènements intéressants … Je suis toute ouïe ~ 3
