La chaleur d'un cœur.
Disclaimer : Maintenant vous le connaissez par cœur? Perso = pas à moi!
Il pleuvait ce jour-là. Pourtant, elle n'avait pas froid. Elle n'avait même jamais eût aussi chaud.
Elle aimait à croire que la chaleur du cœur se répandait dans tout le corps. Et à ce moment précis, Merlin sait que son cœur la brûlait. Il brûlait d'un amour passionné, d'une passion dévorante.
Elle venait tout juste de le réaliser. Alors pendant tout ce temps, ce n'était pas de la haine ? Elle se sentait un peu perdue, désorientée, mais au fond, elle s'en moquait. Elle était heureuse : elle était amoureuse.
Seulement, tellement de différences les séparaient. A commencer par leurs amis. Aucun en commun, et tous se détestaient. Vers quel chemin sombre et douteux se tournait-elle ?
Et puis, pour commencer, il ne l'aimait pas, ne l'aimerait jamais, et même si cela arrivait, il ne saurait pas l'aimer. Parce qu'il était un Sang Pur. Parce qu'elle était une Sang-de-bourbe.
Alors peut-être que pour garder la face et éviter une humiliation, il vaudrait mieux qu'elle garde le secret, qu'elle continue d'agir comme avant, comme elle l'a toujours fait. Jamais elle n'avait autant haïs ces inepties sur le statut du sang.
Une étrange colère montait en elle, mais elle savait qu'elle avait d'autres choses à penser. Il fallait qu'elle rejoigne ses deux meilleurs amis pour qu'ensemble ils aillent soutenir leur professeur de soin aux créatures magiques.
Malheureusement, sur le chemin ils croisèrent un groupe de trois serpentards. Il était là. Et comme d'habitude, elle l'entendit l'insulter. Comme ces bêtises sur le statut du sang pouvaient l'énerver ! Elle ne réfléchit pas. Son poing était en plein milieu de la figure de celui qu'elle aimait quand elle réalisa ce qu'elle avait fait. Cette haine qu'elle avait ressentie depuis qu'elle le connaissait n'était pas dirigée contre lui, mais contre les idéaux colportés par son père.
Elle ne le savait pas, et ne le saurait jamais, mais ce coup de poing avait fait naître chez le jeune homme un sentiment qui lui chuchotait de continuer à taquiner cette belle gryffondor. Ce jour-là, son cœur le brûla.